[Continent Nord] Origine insectueuse

Notre histoire débute sur un cailloux.
Bon, peut être que finalement, ça débute sur un rocher ... un gros rocher, un gros rocher à peu près comparable à une île ... en fait un gros rocher qui s'appelait la péninsule de Tren Krom.
Sur cette péninsule, un voyageur d'une blancheur éclatante marchait, et d'une rougeur tout aussi éclatante par endroit, respirant la vie.
L'usure marquait pourtant ce marcheur inconscient : de nombreuse traces de coups et des estafilures, sûrement dues à des combats à l'épée, le marquait de toute part. En fait, on pourrait dire que malgré l'éclat qui se dégageait de lui, son armure était d'une saletée irréprochable : trace de suie et de sabre la marquée de partout. Dans le dos de ce marcheur vigoureux se tenait une épée, arborant plusieurs apparence avec un sabre destiné à canaliser l'énergie élémentaire d'un toa du feu. heureusement pour lui, le marcheur en était un. Il aurait été bien inutile pour lui de la posséder si jamais il n'avait ni était toa, ni de cet élément qui lui paraissait le plus noble de tous. On pouvait voire la terre se soulever sous ses pas vigoureux.
Il était amusant de voire que ce toa n'avait pas opté pour ces modèles d'Ussanui devenu de plus en plus bon marché, et commun aux guerriers de sa facture. Car oui, c'était un guerrier, son attitude même le laissait transparaître : l'oeil et les gestes vifs, la posture du corps légèrement inclinée, comme déjà prête à lancer ou recevoir un assaut, et enfin la simple force et en même temps souplesse qui se dégageait plus tard. il était en quête de réponse, et pour cela il n'avait pas besoin de vitesse, ni de cacher son identitée : n'importe qui pouvait le deviner, c'était un être issue de ceux qu'on appelait Grands-Êtres, sous les ordres direct du commandant Tramor. Pourtant, aujourd'hui, il était en quête de réponses. Pas de celles que tout le monde recherchaient en ce moment, non : les mois oubliés ne l'embarassaient pas en ce moment. Et personne n'aurait pu dire qu'un jour, ce toa deviendrait turaga ... rapidement, même.
Il n'avait pas encore atteint les colonies Matoran, c'était là où il souhaitait trouver une réponse. Une réponse dont la question ne l'impliquait qu'un peu en fait, à peine pour qu'il puisse se rappeler de ce qui le concernait : il y avait eu tant de chose depuis. mais maintenant il devait savoir, ce n'était pourtant pas compliqué : juste un chroniqueur qui lui avait posé la question à travers les dédales de couloirs du Colisée ... Non, il ne connaissait rien des techniques de combat employée par Nidhiki lorsqu'il était matoran, ni son arme usuelle.

[...]
-Par une coïncidence que les deux personnages ignoraient - un autre voyageur traversait lui aussi la Péninsule de Tren Krom - lui aussi cherchant le passé de l'infamie et de la trahison incarnée dans le personnage passé de Nidhiki ...

L'être était grand et maigre, bien qu'il cachât à moitié son corps sous un lourd manteau noir et usé ; son pas était lent, rythmé par son bâton de marche ... terminé par une lame - une lance en vérité, le tranchant pour l'instant entouré de bandes d'étoffe, probablement pour ne pas user le métal âgé.
La couleur de son exosquelette était d'un blanc-gris-sale et souligné de rouille ; le voyageur - lui-même préférant le nom de " vagabond - n'appartenant à aucune espèce répertoriée ...

Considéré par dépit comme un Zyglak, bien qu'il partageât l'allure reptilienne, mais la comparaison s'arrêtait là.

Le vagabond, outre sa lance, devait probablement être chargé de matériel - quel qu'il soit - car chacun de ses pas faisait tinter une myriade d'objets métalliques et autres chaines, pièce d'armure camouflée sous l'étoffe et cotte de maille invisible mais résonnante ... En vérité le seul élément d'armure dépassant était une épaulière volontairement attachée par-dessus le manteau, peinte grossièrement de vert et marquée d'un étrange symbole encore inconnu des yeux du monde ... Mais qui deviendrait symbole de traitrise et de violence -mais n'anticipons pas.

L'être cherchait donc le passé de Nidhiki ... Sans raison particulière, peut-être par amusement, pour faire quelque chose de son temps vide.

[...]

On ne sait lequel des deux remarqua l'autre en premier. Le tintement métallique arrivant au loin n'évoqua d'abord rien d'autre qu'un marchand itinérant pour notre toa. N'importe qui pourra donc affirmer que malgré cet air de guerrier fin, soit le personnage était troublé, soit il était d'une stupidité remarquable : un marchand ne vas pas sur la péninsule de Tren Krom, et même si jamais un marchand se risquait à tenter de vendre quoique ce soit à des personnes quasi-inexistante, il est très probable que celui si ai pressé le pas alors qu'il venait de voire un éventuel client.
Ce marchand, pourtant, gardait un rythme assez régulier, tout aussi rapide que celui du guerrier. Et pourtant, il se rapprochait. la cacophonie d'objets en protodermis s'entrechoquant n'étant avant qu'un léger son comparable à celui d'un grelot ... Le sourrire sur le visage mais les sourcils froncés, le marcheur tourna sa tête vers le voyageur, dans l'intention d'entâmer un salut amical. Le coup d'oeil le fit un instant s'étouffer, avant qu'il ne le reprenne.

- Bon ... bonjour !

Il n'avait pas même tenter de dissimuler son appartenance à la communauté, sa présence n'était pas censée être juste remarquée à part par quelques villageois ... qui se soucierait de lui ? Il se morigéna un instant, puis, enfin, les questions vinrent : repéré si facilement ... comment ?

Fuire ne pourrait de toute manière pas lui servir à grand chose, vu la réputation de son "poursuivant", autant continuer tranquillement ...

Si le Toa avait l'air totalement ... Désarçonné par celui qu'il venait de saluer, le vagabond au manteau noir ne fut pas moins tout aussi surprit de croiser un Toa - de la Communauté des Grands Etres, qui plus est ... En vérité il avait failli sursauter en entendant le salut du Toa - lui qui se croyait découvert en distinguant le Toa en face de lui, s'attendait à tout sauf à ... Un salut.

Il resta muet un instant, les yeux écarquillés ...

Il soupira - silencieusement, si discrètement que lui-même n'était pas sûr de l'avoir fait et, voyant que le Toa avait abaissé sa main tendue pour le saluer et reculait en une posture défensive, n'agit sans réfléchir - tel un seul membre, comme une seule boule de nerfs et de réflexes, il saisit à une main sa lance et la fit tourner dans sa main en un éclair, faisant voler les bandes d'étoffe tout autour de la lame pour la dévoiler.

Agissant par instinct, il planta vivement la lance dans le sol et l'utilisa comme axe pour faucher le Toa au sol avec ses jambes, finissant son geste en un saut qui le porta jusqu'aux pieds du Toa se relevant.

Il jeta un regard où la surprise et l'incompréhension régnaient en maitre ...

- Que ... Que fait un Toa de la Communauté ici-même, sur les terres des Makuta !?

Il avait pourtant tenté d'être attentif ... le bâton, se révélant maintenant être une lance, venait d'être manié par des mains expertes ... il avait rapidement entendu les bruits d'étoffe, le temps d'esquisser un arrêt, et il avait été expulsé au sol. Il se releva rapidement, ne perdant cette fois pas de temps : l'épée fut mise à nu d'un geste rapide, adoptant une position défensive qui lui permettait facilement de reculer en cas d'attaque avec la pointe et de parer facilement si le mercenaire voulait frapper d'estoc.

- Dîtes pour vous d'abord ... seigneur Shas'ui, sachez que mes raisons sont dues à ma curiosité.

Derrière cette lame dégainée et légèrement rougeoyante, le ton était farouche, mais tremblant de surprise. Le bras droit n'était pas sûr de la situation, ni de la marche à suivre. Déjà la légère blancheur qui émanait de lui quelques instants plus tôt se tintait de jaune et d'orange. Un soleil couchant sous celui du midi.

Le Toa s'était posté de manière défensive pour répondre, cachant sous un ton farouche ... Presque tout autant de surprise que Shas'ui - qui, du reste, ne s'étonna pas tellement de se voir démasqué.
Il soupira, cette fois ostensiblement, et s'appuya sur sa lance en une posture presque décontractée ; il haussa des épaules en répondant :

- Le hasard semble avoir voulu porter mes pas jusqu'ici pour la même raison ... D'ailleurs il me semble inutile de me présenter, mais puisque vous connaissez mon nom ... J'eus apprécié connaitre votre nom, Toa. -

D'un oeil semblant distrait, il examinait pourtant avec soins le Toa du Feu, ne sachant quoi chercher comme signe visuel, mais cherchant tout de même.

Un léger rire nerveux secoua le toa. Il baissa pourtant sa garde, ou légèrement tout du moins, conscient que son adversaire n'adoptait pour l'instant plus d'aptitude belliqueuse.

- Je m'appelle Exo-Jal, il est probable que vous m'ayez déjà entendu parler sur le canal de communication. Pour le reste, je suis aussi le bras droit de Tramor.

À nouveau, il émit un rire nerveux. Le hasard, juste le hasard. Pas de quoi en faire tout un plat. Il fit un pas de recul, avant de planter son épée à terre, tenant encore le bout du pommeau de sa main droite.

- Maintenant que nos raisons et nos identitées sont connues, pourrais-je savoir l'objet de votre curiosité qui semble partagée ? Ce n'est quand à moi rien d'autre que la recherche de quelques informations sur le renégat, Nidhiki.

Shas'ui sembla gêné par le rire nerveux du Toa - comme si ce sentiment était contagieux.
Il crut que plus rien ne l'étonnerait en entendant la raison de la présence du Toa ... La même que la sienne. Il sifflota, comme pour se décontracter à nouveau :

- Quelle coïncidence si c'en est une ... Le temps m'étant trop long et n'ayant rien à faire, j'avais entreprit de fouiller également le passé de ce cher Nidhiki ... -

Il jeta un regard aux alentours, comme pour vérifier qu'ils étaient seuls.

- Quelle histoire ... Deux hauts-gradés, ennemis jurés par principe, se retrouvent pour une raison identique sur le territoire d'un troisième ennemi. Je pense que les chroniqueurs feraient leurs choux gras s'ils avaient vent de ce qui nous arrive ... -

Le toa haussa tout d'abord les sourcil d'un air plus ou moins dubitatif en entendant l'"explication" du chasseur. Apparemment en tout cas, celui ci n'avait pas envie de combattre ... de front tout du moins. Il émit encore une fois un rire, plus franc que le précédent, à l'évocation des chroniqueurs.

- Je pense que si les chroniqueurs avaient été au courant de nos agissements respectifs, ils seraient morts avec nous pour avoir un peu trop parler ... de cette incursion en territoire ennemis, quoique nous aurions aussi fait de bons otages ....En effet, deux gradés sur la même île, ennemie pour les deux, et pour une raison autre que belliqueuse, ça relève du miracle en ces temps ! Et bien de l'utopie si il ne se battent pas ... non pas que l'utopie ne me convienne pas.

Il ne se détourna pourtant pas de son adversaire, son regard se durcit légèrement.

- Dommage qu'aucun de nous ne puisse faire confiance à l'autre, mais vu les conditions et les réputations de nos deux factions, je pense que vous ne prendrez pas à mal ma demande : le plus haut gradé d'abord ...

Il ne fit aucune intervention pouvant caractériser une intention belliqueuse, mais s'écarta tout du moins tout en ranguénant son épée, faisant signe à son pseudo-ennemis de passer devant.

Shas'ui sourit ironiquement, plissant les yeux et marchant tranquillement, au rythme du tintement des pièces de métal sous son manteau.
Il tourna la tête vers son compagnon de marche :

- Pour ma part ... Je vous aurais volontiers raillé en disant qu'un noble serviteur des Grands-Etres ne s'abaisserait pas à mentir, aussi vous-aurais-je confié ma confiance ... Mais, qu'entends-je ? Vous n'avez pas confiance en moi ? ... Je ne dirais pas en être déçut - même moi, je ne me ferais pas confiance.

Mais puisque nous sommes si bien partis pour oublier nos différents politiques et idéologiques pour quelques heures du moins ... -

Tout en marchant, il prit à deux mains sa lance, et enroula de nouveau la lame dans les bandelettes d'étoffe attachées à l'arme par quelques clous.

- ... Je n'aurais, je pense, pas besoin de ça.-

Tenant nonchalamment sa lance appuyée sur son épaule, il découvrit un instant a manche - dévoilant une série de petites dagues retenues dans des poches internes.

Il s'arrêta un instant et soupira en regardant le Toa :

- Eh bien, ceci aussi sera inutile. Je savais que j'aurais dut voyager plus léger ... -

Le lieutenant fut assez étonné de voir tout cet attirail ...

- Mata Nui ! vous avez au moins de quoi vous défendre, même sans lance ! Mais contre qui voudriez-vous donc vous défendre ? Aux bruits que vous dégagiez, je vous avez pris pour un marchant itinérant ! Car vous êtes aussi discret qu'un kikanalo en ces terres.

Le marcheur éclata de rire.

- Et je pense que si vous n'aviez pas cette jolie épaulière, d'aucun pourrait juste vous prendre pour un simple voyageur. Enfin, il est vrai que je n'ai pas spécialement besoin de me soucier de ce genre de ... détails logistiques ...

Afin d'illustrer ses propos, le toa créa une flamme dans sa main.

Le Chasseur de l'Ombre jeta un regard sur son épaulière, passant sa main dessus pour en essuyer la poussière.

- C'est l'une de mes mauvaises habitudes ... Sinon je passerais tellement inaperçu que moi-même ne me remarquerait pas. -

Tournant la tête vers le Toa, il jeta un regard amusé sur la flamme jaillissant de sa main.

- Je dois vous avouer que ... Je fais tout aussi bien sans ces tours de prestidigitateurs. Toutes ces histoires de "pouvoirs" ... Rien de cela ne vaut les capacités de chacun -- seul ceci, à mes yeux, a une véritable valeur. Le reste ... Ce n'est que du prétendre et du paraître ... Mais je préfère ne pas m'enfoncer dans ce genre de dialogues pseudo-philosophiques... -

- Il est sûr que mes flamme ne resteront pas fichées dans l'armure d'un ennemis, ou auront une quelconque valeurs marchande ou matérielle ... Mais bien utilisées, celles si sont aussi dangereuses que vos couteaux, et parfois plus bénéfiques ... Vous avez votre affinité avec ce que vous connaissez le mieux : la tangibilité et la force de l'acier, et moi je préfère le feu, beau et dansant, à mon épée, même si celle ci me protège parfois mieux. Ce n'est qu'une question de connaissance.

Il émit un rire étouffé.

- La connaissance ... tout porte à croire que nous gravitons autour, de notre rencontre aux évènements actuels. Mais d'ailleurs, dites m'en plus sur Nidhiki. je connais quelques un de ses faits, que ce soit en tant que toa qu'en tant que chasseur, mais qu'à t-il donc bien put faire, par exemple, pour devenir aussi ... insectoïde ?

A ces mots, un sourire dur se dessina sur les lèvres du toa. Apparemment, pour lui quelque fut la raison, Nidhiki n'avait eu que ce qu'il méritait.

Le Chasseur de l'Ombre esquissa un sourire et ferma les yeux, se remémorant quelques mémoires lues distraitement à un moment ou à un autre .

- On a beau dire, même un Chasseur peut faire preuve d'humour ... J'ai entendu dire que notre cher Nidhiki avait une forte aversion envers ce qui ... Avait plus de quatre pattes - araignées, insectes ... Aussi un jour appris-je que ce dernier avait ... Plus ou moins fait l'imbécile, pensant être le plus malin. En guise de punition, il fut mutilé en cette affreuse chose qui donna tant de fil à retordre à ... A vos Toa Metru. -

Les derniers mots avaient été jetés avec dédain, comme si l'évocation même de ces personnage était désagréable à l'oreille de Shas'ui.

Exo-Jal rit férocement à l'évocation de cette transformation ... avant de reprendre son sérieux à l'évocation des Toa Metru.

- Vous les haïssez donc ? Hé bien ... pourtant si il y a bien des gens à respecter, ce seraient bien ceux-si, je ne pense pas qu'il y ai un jour quelqu'un les surpassant en bonté ... croyez moi Shas'ui, si il y avait bien quelqu'un de plus détestable qu'un autre dans cette misérable guerre, ce ne seraient vraiment pas eux. Qui avez vous connu dans votre faction, qui serait capable de sauver tout un peuple ? Ah, détruire ! Ca, on trouve beaucoup de gens pour détruire, que ce soit dans votre faction comme dans la mienne ... Mais pour sauver ...

Il laissa un instant planer ces derniers mots, avant de les répéter plus bas.

- Pour sauver ...

Shas'ui hocha négativement de la tête.

- Je n'ai pas dit les haïr ... Mais ... C'est toute cette " bonté ", justement ... Que voulez-vous, une éternité à être au banc de la société vous fera changer de regard sur ce monde - et pour moi, ces Toa ... Ne sont rien d'autre que des opportunistes et ... Mais par respect pour vos valeurs, je n'irais pas plus loin. Notez que je ne me propose pas comme modèle de morale, de franchise ou quoi que ce soit - si je devais être un modèle, ce serait ... Voyons voir ... -

Le Chasseur de l'Ombre leva les yeux au ciel en fermant les yeux, se prenant visiblement au jeu.

- Eh, il m'est difficile d'être honnête pour cela sans perdre le peu de sympathie que vous pourriez avoir pour moi. -

Le toa émis un rire un peu plus grave, servant plus d'illustration que d'un rire franc.

- Croyez moi Shas'ui, je n'ai vraiment pas grand ... espoir quand à votre cas. Mais vous êtes ainsi, et croyez moi je n'arrive pas à vous imaginer, même un instant, recruté par une organisation tel que l'ordre ou la main. En fait, par certaines de vos ... manières vous me faites bien sûr penser à Chasseur ... mais partir à pied, avec son barda et tout sur le dos ... ça relève plus du baroudeur, du vagabond solitaire, que du Chasseur avide de ... d'argent ? De pouvoir ? Votre seul avidité, à vous voir ici, est celle de chercher ... Et vous êtes le subordonné de The Shadowed One ! Franchement, vous auriez beau être le roi du mal ou Karzahni en personne, je n'en répudierais pas quelques paroles échangées, que ce soit autour d'une table que sur un chemin poussiéreux. Il est rare de rencontrer quelqu'un d'aussi intéressant, et de toute manière, je ne pense pas que ni vous, ni moi n'aille faire un détour afin de ne pas avoir affaire à l'autre.

edit : [HRP] Excuse moi pour le retard ... j'avais le Brevet Blanc ... [/HRP]

[HRP] Bah, moi j'étais bien en stage d'EPS ces trois derniers jours alors au pire ... ^^ [/HRP]

Shas'ui ferma les yeux et esquissa un sourire en écoutant les paroles du Toa. Il haussa ensuite des épaules :

- Eh bien ... Je pense que si cela ne tenait qu'à moi, je pourrais stopper ces recherches immédiatement -- si j'ai pu enfin rencontrer un adversaire, mais non pas ennemi, qui n'ai que faire de quelque préjugé et affaires de point de vue, alors peu m'importe de fouiner dans le passé plus ou moins sordide de ce cher et défunt Nidhiki ... -

Le toa rit.

- Hé bien, ma recherche ne résulte pas de mon ennuis seul, ni de ma curiosité ! Je préfère pouvoir dormir en paix que de m'agiter même dans la méditation, suite à une question insignifiante portant sur notre cher ami insectoïde ...

Ils arrivèrent alors en haut d'une colline dont ils avaient commencé l'ascension il y a peu. Le toa regarda les alentours d'un oeil attentif, avant de dire à son ... camarade de tourner à gauche.

- Nous avons bien avancé. Nous allons par contre devoir faire un détour : là-bas se trouve De-koro ... et si vous n'êtes pas au courant, sachez que ses habitants ont une ouïe ... assez perfectionnée, et ont une aversion toute particulière pour les étrangers. A moins que vous ne sachiez rendre votre barda silencieux, nous allons faire un détour d'environ cinq kilomètres ... Sûrtout que pour eux, le simple fait de traverser leur village de la manière la plus légère qu'il soit est une diarrhée sonore.

A nouveau, le toa éclata de rire.

- Il faut dire que j'ai un jour traversé leur village, et je peux vous dire que la plupart des leurs s'écartaient de moi en courant ... -à nouveau, le toa éclata de rire- je me suis énervé contre un d'eux, et le résultat ne se fit pas attendre : je me suis fait lynché de la manière la plus silencieuse qui soit ! J'ai bien faillis en brûler quelques un ce jour là !