Un petit réveilL'eau ruisselait doucement. Elle gouttait petit à petit. elle dégoulinait a travers les tuyaux et les gouttières, sans jamais se renverser. L'eau était tout. Elle filait entre les murs. Elle glissait sur les surfaces. Elle était belle. D'une beauté rare. Elle apportait la vie. Elle apportait la joie. L'eau scintillait comme un don du soleil, elle faisait cascade et organisait la ville de Ga-metru.
Ga, en matoran, signifiait Eau. Cela se rapportait à l'eau à sa mjesté, à sa couleur. Puisqu'elle n'en avait guère. L'eau était la couleur de l'invisible. L'eau de Ga-metru descendait en parfaite harmonie jusqu'à la Mer de Protodermis. Les semi-étangs et Lac se mélangeait doucement au Protodermis. L'essence de tant de chose en ce monde. Le Protodermis. Il insufflait un petit espoir. Une larme.
Ga-metru était un ensemble parfait. De tranquillité, de détente, de soins et d'amour. La cité de l'eau. Les Arcades métalliques se dressaient comme des flots magiques élevés par des ouvriers conscencieux. Le souffle même de la brise sur l'Eau rendait une douce mélodie . Le reflet de la vie et des Matoran.
Les Ga-matoran. On les désignaient par une armure bleue. Ils avait souvent le sourire. Ils riaient et l'éclat de leurs savoir se répendait comme un fleuve sur l'Univers. Ils connaissaient les légendes. Les mythes. Ils les écrivaient. Et les conservaient dans une bibliothèque.
La bibliothèque de Ga-metru était un batiment surplombant la Mer. Nombreuses baies vitrées sur son devant permettait d'admirer l'horizon, le soleil, les bateau, la vie. Les écrits étaient souvent des contes, gentillets et simples. Les véritables archives , se trouvaient à Onu-metru. Mais Ga-metru possédait tout de même son centre culturel. Et cette bibliothèque n'était pas petite. L'endroit le plus magique était le plus innaccessible.
C'était le toit de la bibliothèque.
Il était couvert d'herbe douce. Au dessus du toit des gouttières magiques. Elles alimentaient la végétation au dessu de la bibliothèque. Fleurie et subtil endroit.
C'était là qu'était Terön.
Son doux rire reposait l'air lorsqu'un petit papillon venait se poser prêt d'elle. Elle était allongée sur l'herbe. Elle ne portait plus de vêtements noirs, moulants ou en cuir. Son regard c'était adoucit. Ses beaux cheveux brun c'étaient éclaircis et ils lui arrivait maintenant au milieu du dos.
Allongée sur le dos. On la voyait du ciel comme une tache bleue claire sur un tapis d'herbes.
Elle ne portait plus de bottes, ses pieds nus jouait avec l'air pédalant dans la fraicheur de la matinée. Ses bras relevés en crois elle était calme et paisible dans son lieu secret.
Sa robe était assez courtes. Elle lui arrivait au dessu des genoux. Le long des coutures, sur le tissu bleu, une frise d'argent était cousue. La frise suivait le bord de la robe, et les même motif scintillait sur les bretelles de la robe. Des bretelles sur des épaules fines et douces.
Elle avait troqué un air plutôt étrange pour un beau sourire. Elle vivait dans le calme depuis longtemps. Rien ne la dérangeait.
Pour autant? avait-t-elle perdue le sens du combat?
Elle ne savait pas. Elle n'aimait plus se battre. Elle ne portait plus qu'un petit couteau sur elle. Et elle s'en servait très rarement. Le couteau était d'ailleurs dans un sac en tissu beige qui avait été jeté négligement dans l'herbe à coté d'un arbuste fleuri de rose rouges.
C'était son plaisir matinal. Se réfugié tout en haut. En secret. Avec des livres d'histoire du passé, ou elle apprenait tout sur les autres de sa race.
Parcequ'elle était devenue Toa. Elle c'était recyclée en quelque sorte. Assagie. Toa de l'Eau. De la Paix.
Terön la Makuta un peu rebelle, un peu déplacée, était devenue Terön la Toa. Plus calme. Mais avec toujours autant de passion dans son coeur.
Elle toucha le collier qui était à son cou. Un nouveau sourire parvint à ses joues.
Elle s'assit en amazone sur l'herbe, et regarda l'horizon. La Mer. La ville.
Le monde était si beau, quand la Guerre était finie. Quand l'utopie était là.
Elle sera son collier. Et murmura un merci à une personne qu'elle seule connaissait.