[Event] En compagnie de son meilleur ennemi...

Le second coffre contient un autre coffre. Néanmoins, ce coffre ne possède aucune serrure à forcer. Comme peut on donc l'ouvrir? Il est recouvert de gravures sans signification ni sens, des marques inconnues et indéchiffrables. Sa lourdeur témoigne néanmoins de son contenu, quelque chose de lourd, malgré sa petite taille. Quelque trésor? C'est bien possible. Sa surface travaillée par ce qui semble être un art d'un autre monde rayonne faiblement par endroits, d'une lueur fluorescente.

Le premier coffre s'ouvre sans difficulté. Ô bonheur, son contenu est bien plus utile; deux grosses gourdes, pleines d'eau, ainsi que des rations de nourriture, au milieu de tablettes de pierres gravées...

Mais entre les tablettes, sous la nourriture, un petit objet. Une sorte de boussole abimée, tordue, cabossée, rouillée par endroit. L'aiguille n'indique pas du tout le Nord comme elle le devrait normalement. Mais en la tournant, comme pour la "remettre" en place, le leader qui la tient dans ses mains constate avec surprise que l'aiguille n'est pas bloquée. Elle indique simplement une autre direction que le Nord. Reste à savoir laquelle.

De la surface, la position des deux personnes serait en dessous du Canyon de l'Angoisse. Ils n'en ont hélas aucune idée, perdus dans l'obscurité.

L'humidité diminue graduellement, à mesure qu'ils avancent, et la roche se fait plus dure, moins douce. Du sable apparaît bientôt à leurs pieds. Sont-ils proches de la surface?
Non, pas encore. Il fait bien trop frais pour cela. Mais ce sable peut être signe qu'il y a...Des interstices dans la roche? Des failles? Depuis combien de temps peuvent-ils bien marcher? Combien d'heures encore à agoniser?

Ikinat savait que dans ce coffre quelques choses pouvait être envoyés. Quelques choses mais quoi? Les tablettes de pierres? En quoi cela les aiderais à les localiser, il ne savait pas ce qui était gravé dessus. Le coffre sans serrure? Cela ne les aiderais surement point. Un morceau de la cape déchiré? Il comprendrais d'où venait le message mais pas où il se trouvait. Une idée lui vint alors. Elle se saisit du coffre vide et y glissa du sable et des cailloux. Le sable et la roche dans les différentes régions de la planète n'était exactement identique, et elle pensait que le Vorox bleu... ou un autre fantôme pourrait très bien le reconnaitre, elle ne le pouvant pas à travers l'obscurité. Elle déchira un morceau de sa cape et la glissa dans le coffre, le message était-il assez explicite? La boussole pouvait les trompez et elle n'indiquait surement pas la bonne direction.

- Avez vous quelques chose à ajouté Tuma? Ou pouvons nous envoyé ce volatile dans un quelconque espoir?

[hrp] Puisque Tuma ne répond pas je me permet de continuer le rp [hrp]

Après avoir conclut ce qui partirais d'autre avec l'Oiseau, Ikinat et Tuma l'envoyèrent dans l'espoir qu'ils trouvent quelqu'un susceptible de les aider, Ikinat continua à marcher à travers la grotte, que pouvait il faire d'autre après tout? Resté ici signifier une lente mort, bouger était un espoir, vain peut être, mais un espoir de revoir la terre aride, abimé, détruite sur laquelle ils vivaient, une terre dévasté par les créatures des grands êtres.

Les deux guerriers s'étaient presque rués sur leur pitance. D'ailleurs, au bout de quelques minutes, il n'y en avait plus. Tuma et Ikinat s'étaient assis, le ventre plein. Mais juste quelques minutes plus tard, ils se relevèrent. Ils réfléchissaient. Tuma se posait des questions. Pourquoi ? Pourquoi des coffres ? Que faisait de la nourriture et autres là-dedans ? Comment l'oiseau faisait-il pour survivre ? Ils n'étaient sûrement pas seuls, l'oiseau devait probablement se nourrir, et si cela ne faisait pas très longtemps qu'il était ici, alors les deux guerriers devaient absolument trouver une issue à cette galerie interminable. Même si les guerriers s'étaient bien nourris, ils étaient mals en points, avec toutes leurs blessures, et même moralement. Être enfermé dans une grotte, isolé de tout, à côté de son plus grand ennemi est une épreuve assez désagréable à supporter.
Mais les deux guerriers continuaient à marcher. Ikinat avait envoyé l'oiseau. Les deux guerriers marchaient, par espoir de trouver enfin une sortie. Du moment qu'ils vivaient, il y avait un espoir. Il y a toujours de l'espoir se répétait Tuma dans sa tête. Mais au fur et à mesure qu'il marchait, cette phrase n'avait plus aucun sens...

Alors que la raison s'estomper peu à peu une voix commençait à résonner.

* Je suis là, Je suis là, JE SUIS LA ! *

Qu'était ce que cette voix? Pourquoi est-elle si insistance? Que veut elle dire par je suis là? Le cœur de Ikinat battait, il battait à un rythme rapide, trop rapide. Elle sentait en elle quelques choses remontait, une fièvre destructrice, des souvenirs douloureux.

* Il est temps, libère moi, laisse moi de nouveaux émerger ! *

Qu'était ce encore que cette voix? Pourquoi semblait elle si familière.

* Le chaos, puis la création, la destruction, la renaissance. Et encore et toujours eux. Eux qui ne font que détruire. *

Ikinat se retourna, regardant si quelqu'un était avec eux, ou si elle était juste en train de déliré, mais rien, elle ne vit que la carrure menaçante de Tuma.

* Je ne suis pas une hallucination, je suis là, mais tu ne peux me voir... Personne ne le peux car je suis en toi. *

Ikinat fit une pause, elle s'arrêta de marcher et s'appuya sur un mur. Ses mains tremblaient. Pourquoi tremblaient elles? De la sueur coulait sur son front. Non, ce n'était pas possible, pas encore. Elle ne devait pas sombrer dans la folie. Pas tant que Tuma ne serait pas mort.

* Je peux le tuer, si c'est ce que tu désires ma belle. *

« Pourquoi? Pourquoi reviens-tu me tourmenter? »
Mais pas de réponses, pas de réponses cette fois à par de nouveaux cette phrase. Cette phrase n'ayant plus de sens à force : Je suis là !
Encore, je suis là, à chaque pas, Je suis là, toujours est toujours cette phrase. Pourquoi? Pourquoi maintenant? Elle devait sortir de là, et elle devait le faire vite si elle ne voulait pas sombrer dans cette folie, revenir à ses instincts primaires, La folie de la reine.

Encore plusieurs jours avaient passé, encore plusieurs jours à marcher, ce tunnel était sans fin, et toujours dans sa tête cette être, cette chose mystérieuse disant, je suis là. Oui mais quoi? Qui est là? Était-ce le début de sa longue décadence, de sa descente en enfer? Non, il lui restait du temps, du temps où elle devait trouvé la sortit avant qu'il ne s'écoule, avant que son être plonge dans le fossé, dans le liquide argenté qui hante ce monde triste, ses rêves son profond inconscient. Quand? Quand sombrerait-elle? Pouvait elle espéré retarder l'inévitable si elle sortait d'ici rapidement? Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas sentir a nouveau son corps or de contrôle, la froideur de ce lieu qui lui été inconnu, ni la tristesse, la rage, le désespoir qui l’envahirait à ce moment, ce moment précis où l'espoir s'estompent, comme un cris d'agonie qu'on étouffe lâchement, comme une étincelle qu'on ôtes des yeux d'un enfant.

La chaleur continue de grimper. Mais pas la chaleur presque rassurante du désert, non. Une autre forme de chaleur, plus étouffante, plus toxique, plus vaporeuse.
Les murs changent graduellement de composition, alors qu'au bout du tunnel naturel formé, une sorte de lumière, de lueur vive, dansante. Mais le tunnel est long...Très long. Et quel est donc ce bruit, comme...D'écoulement? Quel est donc ce lieu où ils sont à présent, après tant de jours de marche?

Ndla: Chronologiquement, vous avez plusieurs jours d'avance sur les autres joueurs...Essayez simplement de patienter le temps qu'ils rattrapent ce retard

La chaleur lui montait-elle à la tête? Ou alors la quasi-solitude qu'elle éprouvait depuis longtemps. Le temps, elle avait depuis perdu la notion du temps. Marchait-elle pendant des heures, des jours ou des mois? Elle ne saurait le dire. Mais cette voix, cette voix qui répété cette même phrase, sa lumière, sa raison qui s’évanouisse peu à peu, pourquoi? Quel été cette chose qui envahissait peu à peu son être? Seul la marche lui instauré un tant soit peu de repère, de régularité. Le sang avait arrêté de couler, sa blessure commençait à cicatriser. Il fallait tenir, encore et toujours tenir.

La chaleur continue à augmenter graduellement. Les deux guerriers, après quelques heures de repos, reprennent leur route, dans un silence de lassitude. Oui, ils sont las de tout ce couloir, qui n'en finit pas. Et cette lumière semble toujours aussi loin, ce maigre rayon d'espoir qui n'est pas pour autant une garantie d'arriver à la surface. Surtout pas avec une atmosphère si étouffante. Un pas en avant. Soudain, les deux guerriers sentent une sorte de puissante vibration...Une force, différente de la gravité ou du magnétisme. Un changement s'est opéré dans l'air. Difficile de dire lequel, mais une chose est sûre; Tuma comme Ikinat ressent une sorte de tremblement le long de tous ses membres, et une boule se former au creux de son estomac. Stress? Peur? Faim? Leurs tempes deviennent douloureuses, leurs membres lourds.

Et un souffle.

Un souffle d'air. Un courant frais. Non, pas frais, glacé. De l'air si froid, dans une atmosphère étouffante? Quelque chose cloche. La lueur continue à danser, à l'autre bout du couloir, projetant des raies de lumière sur le sol, révélant que tout le passage n'est pas en parfait état.

L'oreille attentive de Ikinat saisit un bruit. Un bruit dans les couloirs derrière eux. Après tout ce silence, elle peut aisément détecter un bruit étranger.
Tuma, lui, est totalement concentré vers cette lumière...Et ce qui pourrait se cacher derrière.

Qu'était-ce? Une autre créature venu les dévorer? Des secours arrivant enfin? Ou alors le tintement de la faux de la mort? Peut importe en faîtes de qui venait ce bruit, s'il y en avait, cela voulait dire que quelqu'un était là, une créature vivant. La glatorian repris soudain espoir, ignorant les mots de cette ... Chose en elle. A moitié en boitant, la glatorian rebroussa chemin, se dirigeant vers la source de ce bruit. Son armure tintait des nombreux morceaux fracturé, ses armes n'était plus là, elle espéré jusque que quelle que soit la source de ce bruit, elle ne soit pas hostile.

Tuma paraissait être concentré sur cette lumière... Mais ne l'était pas. Il la regardait, simplement. Il ne cherchait pas à comprendre, ni à savoir. Il était trop fatigué pour cela. Il se disait que toutes ces centaines d'heures passées à l'entraînement ne lui avait servi à rien, car face à cette situation, il était dans le même cas qu'Ikinat. Fatigué, impuissant, faible... Il voyait une lumière, tout simplement. Il n'était pas étonné, car il necomprenaitpas ce qu'il se passait. Alors qu'il traînait les pieds, un petit tas de terre le fit tomber. C'est à ce moment là qu'il ' reprit connaissance '. Tout commençait a être clair. Il cligna des yeux à quelques reprises, s'appuyant un peu contre le mur. Il se retourna ensuite vivement vers cette lumière mystérieuse. La lumière éblouissante le fit légèrement tourner sa tête et mettre ses mains devant lui, mais il continuait d'avancer. Il ne savait pas ce qui allait se produire, mais il continuait d'avancer.

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