[Île du genou] Passage de sable

Le membre 'Gladius' a effectué l'action suivante : Actions

'Rencontre sauvage' :

Résultat :

Gladius était déjà sur place, le lieu de rendez vous que lui avez donné Rehad. Le canyon de Sandray était un territoire de l'empire Skrall, mais proche de la frontière avec le territoire des fantômes des sables. Alors que le commandant se gratifier d'avoir vaincu une vipère des dunes ayant tenté de l'attaquer par surprise, un rugissement l'interrompit. Il se détourna, et le temps qu'il analyse d'où provenait l'origine de ce bruit, elle était déjà sur lui.
Un dragon soleil des roches se trouvait dans le canyon et avait pris Gladius comme sa prochaine proie. Il se rua sur le fantôme, qui se préparait déjà a contre-attaqué, quand un bruit de tir résonna. Le dragon avait ses écailles arracher à un endroit, et du sang coulait de la plaie. Le tireur était sur l'un des promontoires rocheux, un Skrall de grandes tailles, portant une armure légère, et une écharpe de couleur bleu-grise. La bête était blessé mais pas morte, du moins pas encore.

Le membre 'Rehad' a effectué l'action suivante : Actions

'Rencontre sauvage' :

Résultat :

Gladius sourit lorsqu'il aperçut Rehad, qui avait déjà attaqué la créature volante; le dragon soleil des roches était un prédateur dangereux à plus d'un titre, et nombre de voyageurs avaient été les victimes de l'un de ces carnassiers sans pitié. Le fantôme s'approcha de son skopio et le toucha de la main haute gauche, entrant aussitôt en contact avec les systèmes d'armement du monstre d'acier; il aurait pu le faire à distance, mais un contrôle direct assurait une fiabilité totale lors des tirs, ainsi qu'une précision plus élevée. Le dragon soleil de roche ne survécut pas à l'explosion des thornaxx qui se brisèrent sur son flanc, déchiquetant sa chair et le réduisant en morceaux.

Le Seigneur Fantôme salua son homologue impérial, un grand skrall doté d'une armure légère mais de bonne facture. Son écharpe d'un bleu étrange était un détail intriguant; très peu de membres de l'Empire pouvait se permettre d'afficher un objet d'une telle couleur, qui divergeait complètement du rouge ou du noir des Légions. Gladius remit cependant ses interrogations à plus tard; il s'approcha de Rehad, s'arrêtant toutefois à environ dix bios de lui - une relative distance de sécurité.

- Et bien... vous êtes apparemment seul, ce qui nous permettra de discuter sans risquer d'être interrompus. Mais j'imagine que vous ne m'avez pas fait venir dans l'unique but de me voir ?

[HRP] Attaque du skopio sur le dragon soleil de roche, suivie de la mort de la créature; rehad et moi gagnons donc 20 pts d'xp chacun. [/HRP]

Gladius avait finit la proie du commandant Skrall. Le fantôme avait utilisé une machine appartenant au rebelle, dans laquelle il restait cloitrer la plupart du temps d'ailleurs. Cette imitation du puissant Skopio était droite, fière. Gladius finit par en descendre et s'approchait du commandant pour lui parler. Ou plutôt pour entendre ce que le Skrall avait à dire, car c'était Rehad, et non Gladius qui avait convoqué les deux êtres à ce rencontrer dans ce lieu isolé. Pour les deux protagonistes, c'étaient leurs première rencontre en face à face.

Gladius connaissait peut être Rehad de nom, au moins parce qu’il avait hérité du titre de commandant des Skrall. Il était devenu le bras gauche de Tuma, tous comme Heron était son bras droit. Gladius, ou plutôt Trakus était connu parmi les rangs Skrall comme un traitre, et les annonces de fortes récompenses pour sa mort n'avait surement pas encore tous était retiré. Il était même fort probable que le Skrall renégat resterai à jamais en tête de la liste noire des forces spéciales, malgré le récent traité de paix. Cessant ces élucubrations de sa pensé, le commandant commença à parler, tournant sa tête vers l'horizon.

- Je suis venu ici pour vous demandez une chose. Je veux que vous nous donniez la technologie que vous avez volé à l'univers matoran.

Un silence de mort se répandit dans le canyon, aucun bruissement, aucun craquement, aucun grain de sable ne bougeait. Le commandant Skrall attendit quelques secondes, puis repris.

- Nous savons tous deux qu'il y aura un temps où les guerres vont reprendre sur ces terres désertiques. Peu importe votre détermination, peu importe la mienne, la guerre reprendra un jour avec de nouveau protagoniste, contre de nouveau protagoniste. Vous savez tous comme moi que ingénierie Skrall est le dernier substitut à la technologie que nous possédions avant le déclin qui nous conduit aujourd'hui à cet état d'agonie. Bien sûr nous nous sommes déjà approprié des échantillons de cette technologie, mais il est insuffisant.

Le silence entre chaque mot devenait peu à peu de plus en plus pesant. Le soleil semblait frappé avec plus d'ardeur que d'accoutumé. Aucun vent en soufflait, seule les paroles du Skrall résonnait dans le canyon. Le commandant tourna finalement sa tête vers le Skrall renégat.

- Trakus, vous qui voulez la renaissance de Spherus Magna, je pense que vous savez que l'une des étapes cruciales sera pour nous de retrouver notre puissance d'antan, et de nous réapproprié ces technologies qui il y a longtemps, aurait pu ressembler à la notre. Nos ingénieurs sont prêt à mettre en route un nouveau projet dans cette voie, il ne manque plus qu'une chose... Et nous savons tous deux de quoi je parle, n'est ce pas?

Le commandant fit de nouveau glisser son regard sur l'horizon, déformer par la chaleur. Quelques choses n'allait pas. Il ne pouvait pas l'expliquer avec des mots, mais il le sentait, quelques choses n'allait pas. Ce silence ne pouvait pas être réel. Il serra un peu plus fort son pistolet, il lui restait 5 balles.

Gladius regarda lui aussi l'horizon, souriant légèrement; le soleil couchant illuminait d'un orange chaleureux le visage du Seigneur Fantôme, réchauffant encore faiblement le métal souple qui formait sa face et le reste de sa tête. Le rebelle laissa un léger silence s'installer pendant quelques secondes, avant de reprendre la parole.

- Lorsque j'ai demandé la trêve, vous avez exigé que l'on vous cède 100 000 makokis, en plus du pic de l'épaule... certes, cela était naturel après les escarmouches que nous avions effectué partout sur notre monde; mais une telle somme a créé un vide dans les coffres de notre faction. Cet argent était destiné à nous pourvoir de nouvelles armes dans l'univers matoran. Au lieu de vous céder ces technologies et secrets, je vais donc vous demander quelque chose en échange. Un élément qui ne vous coûtera rien... à part peut-être l'amour propre de certains d'entre vous. Il faudra que vous ou Tuma en personne mène une guerre dans l'univers matoran, dans quelques semaines, afin de laisser les rebelles libres de mener leurs recherches sur leurs territoires. Vous n'avez encore jamais été officiellement en paix depuis l'attaque sur Voya-Nui, et vous pouvez facilement passer à l'offensive en toute liberté depuis que les montagnes quartziques sont sous votre contrôle. L'idéal serait la capture du point névralgique de leur économie: la cité industrielle de Xia, d'où sortent leurs armes de destruction massive et les canons qui équipent croiseurs et forteresses.

Si vous parvenez à prendre et à maintenir un certain contrôle sur la ville-usine, nos armadas pourront être suffisamment équipées pour résister à tout forme d'agression; nos places fortes en deviendront imprenables, tandis que nos monstres d'acier volants pourront annihiler toutes les formes s'assaillants. Vous pourrez de plus bénéficier d'avantages économiques sans précédents; l'Empire croulera littéralement sous l'or, et vos troupes pourront recevoir les armes technologiques de l'univers matoran. Jamais les Légions n'auront été aussi puissantes... Cependant, de longs mois de guerre difficile seraient nécessaires pour atteindre cet objectif. Je ne vais donc pas vous demander de mener une guerre totale contre les étrangers jusqu'à l'invasion de Xia, mais juste d'attaquer nos adversaires afin de les désorganiser. En échange, je vous permettrai de faire la liste exacte des technologies que vous demandez, et nous vous les fournirons.

Le Skrall resta impassible à la demande de Gladius. Une invasion de cet univers matoran? A la demande des fantômes? Le skrall se tourna après les dires du seigneur fantôme vers lui, l'observant de tout son être. Il ne pouvait deviner clairement les objectifs de Gladius. En tant que Skrall, en tant que rebelles ils n'avaient toujours fait que suivre les ordres. Mais désormais il était à la tête d'un empire terrestre, qui avait était assez puissant pour faire tremblez ce géant de métal, même une fraction de secondes.
Il le savait, ce fier à un être comme lui serait extrêmement dangereux, il devait prendre toutes ses précautions. Visiblement le skrall renégat n'était pas encore prêt à céder les dernières technologies, nécessaire à la finalisation des "indomptables". Mais ce n'était qu'une question de temps de toutes façons. L'empire est enraciné profondément dans Bara magna, il suffisait d'un ordre pour que les différents réseaux lui apporte ce qu'il demande.

- Vous voulez que nous entrions en guerre, contre l'ennemi que vous n'avez pas réussit à abattre? Pour sécuriser nos territoires? Vous nous demandez portez un coups sur le centre névralgique de cet univers, comme ça? Vous pensez vraiment que nous n'y avons pas songé avant? Les fantômes d'Ikinat nous avaient transmis assez d'informations pour envisager les différents scénarios d'attaques.
Xia, Metru Nui, Daxia, Arthaka, Destral, Nynrah. Ce sont les six places fortes de cet univers. Les six principaux endroits où sont rassemblés la puissance de l'univers Matoran, aussi bien du point de vue technologique et économique que culturel. Attaquer l'une de ces six îles seraient signés sont arrêts de mort, même pour l'empire. Certaines ne seraient même pas accessible.

Le skrall n'entendait toujours rien, à par sa voix et celle de Gladius. Il en était maintenant sûr, quelques choses ici n'était pas normal. Rehad se saisit avec sa main d'une petite dague rouillé accroché à sa cuisse, tout en continuant à parler.

Si nous souhaitons envahir l'univers matoran nous le feront. Si nous désirons coloniser l'une de leurs terres nous le feront. Si nous avons besoins de les déstabiliser, nous le feront. Si vous, vous avez besoin que nous les attaquons, nous n'en ferons rien. L'empire n'agit que pour l'empire, tel est la volonté de Tuma. Peu importe ce que j'en pense, peu importe ce que vous dîtes, tous les êtres qui aurait put tenir tête à Tuma sont mort, tués par les machines des grands êtres. Sa parole a donc valeurs de loi absolu dans l'empire.

Le skrall se mit soudainement en garde, couteau dans une main, pistolet dans l'autre. Quelques choses rebondit soudainement sur la roche, brisant le silence du Canyon, et venant s'écraser juste à coter de Gladius. Rehad semblait en alerte, prêt à frapper tout autour de lui. C'était un objet métallique, assez lourd, de couleur blanche et rouge. Un casque. Le casque d'Ikinat.

Le silence du canyon s'était brisé pour quelques instants, le crépitement de l’électricité produites par le skrall renégat résonnait dans le canyon Sandray. Puis le bruit se dissipa étrangement, sans raison apparente le silence régna de nouveau.
Gladius sentit quelques choses se poser sur son épaule, une main douce et fine. Une voix féminine mais puissante résonna alors dans sa tête, s'imposant dans son esprit sans possibilité de l'ignorer. Cette voix semblait provenir de derrière lui.

- Ne l'abimez pas, j'ai mis des jours à le nettoyer après ce que vous avez fait dans le désert, vous et Nakito.

Le skrall renégat se retourna alors, mais il ne trouva derrière lui que le sable flottant au gré du vent. La voix parla de nouveau, provenant d'un autre promontoire rocheux voisin de celui où se trouvait Rehad. Seule une vague silhouette se dégageait de l'endroit, les yeux des protagonistes ne purent retranscrire qu'une vague ombre se détachant de la roche.

- Si vous voulez je peux vous laisser ce casque, mais la dépouille restera entre mes mains. Cette pièce est bien trop précieuse pour que je vous laisse la récupérer si facilement. Commandant des fantômes, malgré votre proximité avec ma petite glatorian vous n'avez pas su l'entendre hurler. Et qu'espérez-vous maintenant? Votre pathétique existence ne peut rien ...

Un coups de feu déchira le canyon. Dès l'instant où la balle toucha l'ombre à l'origine de la voix, elle ne devint qu'une forme grotesque se dissipant dans le vent, pour réapparaitre sur un autre promontoire.

- Est tu un pantin comme tous les autres? Un misérable serviteur ose m'interrompre? Quel manque de politesse, mais venant d'une larve de l'empire, cela ne devrait guerre m'étonner, en considérant que tu n'es qu'un misérable mâle. Ô, et commandant de ceci qui plus est?

L'ombre devint peu à peu une forme, acquérant des traits peu à peu, devenant réalité. La personne qui venait de dire ça était entièrement camouflé par une longue robe noire, recouvrant la totalité de son corps. Une capuche recouvrait sa tête, et un masque de couleur crème dissimulait ses traits. Voir un tel être ici ne put que provoquer un frisson aux deux Skralls.

Alors que la forme venait à peine d'apparaitre, le poignard rouillé du commandant Skrall siffla, déchira l'air, se dirigeant vers un endroit à première vue vide. Le poignard s'immobilisa dans le vide, avant de tomber à terre, une goutte de sang coulant sur son sillon. L'être encapuchonné parla de nouveau sans sourciller.

- Amazing ! Presque au niveau d'Ikinat. Je pensais ne plus pouvoir trouver quelqu'un d'aussi amusant que cette pathétique glatorian ! Mais tu me donnes une bonne impression.

Elle change à nouveau de place disparaissant et réapparaissant. La silhouette était maintenant en face du commandant Skrall, se tenant ironiquement d'égale à égale avec la "misérable larve". Plus proche d'elle, Rehad put discerné sur le masque crème des marques blanches, prenant des formes courbés. Il mit sa main sur le manche de son épée prêt à la sortir de son fourreau, fronça les sourcils et s'adresse à son interlocutrice.

- Que veux-tu, Sœur?

Gladius fut dérangé par les paroles de celle qui semblait donc être une Sœur skrall... les rares femelles de ceux qui avaient été ses frères d'autrefois. Il avait rencontré plus d'une fois ces étranges personnages aux pouvoirs psychiques surprenants. Modifiées par les Grands Êtres, elle étaient dotées de capacités innées qui faisaient d'elles de dangereux adversaires, ou de puissants alliés; même si elles préféraient de loin rester le plus éloignées du champ de bataille, leur seule présence pouvait faire changer la donne lors de conflits mineurs. Le guerrier se sentait presque insulté par les dires de l'intruse; elle lui rappelait encore une fois à quel point il avait échoué en tant que bras droit d'Ikinat. Une fois de plus, il pensait aux tourments qu'avaient dû subir la Reine Spectrale lors de ces longues années de souffrance spirituelle. Trakus avait été un général impérial pendant de très nombreuses années, il avait cru tout savoir sur le monde et les peuples qui l'habitaient; il avait eu tort, et ce bouleversement l'avait amené à déserté, acte de haute trahison et pire que tout, un déshonneur accablant. Puis il était devenu Gladius, et avait réussi à devenir un général, du côté des Fantômes cette fois. Il avait eu foi en ses capacités, acquises autant sur la planète des sables que dans l'univers matoran. Et là, trop préoccupé par les pouvoirs que donnaient aux rebelles les technologies de l'Ultime Machine, il s'était de nouveau égaré, oubliant le plus important.

Le Skrall avait délaissé celle qui lui avait donné la chance de se racheter après le déshonneur qui l'avait accablé. Il avait trahi Ikinat, la Reine Spectrale. Sans le vouloir, il s'était aveuglé et n'avait pas cherché à la sauver d'elle même. Il avait échoué sur la tâche la plus importante qui lui avait été dédiée. Le guerrier avait perdu tout honneur, mais encore une fois on lui donnait une dernière chance; une chance de se racheter, de se battre à nouveau et de se concentrer cette fois sur les choses importantes. Une chance de se sentir vivant à nouveau, après ces mois de souffrances et de pertes. Et, dans les cendres de la légendaire Souveraine Rebelle, une chance de faire revivre le feu de l'Espoir, celui qui permettait aux peuples de la planète des sables de tenir face aux souffrances quotidiennes. Le Seigneur Fantôme, plus que jamais, était déterminé à accomplir ce pourquoi il avait été choisi; il mènerait ses troupes jusqu'à la renaissance de Spherus - même si pour cela il avait besoin de s'allier aux forces de l'Empire. Le second Robot Univers devait être reformé puis alimenté en énergie. Les différents villages devaient être rassemblés; et l'un de ces villages était Roxtus. Pour cela, Gladius devrait donc détruire son ennemi mortel - en l'éliminant, ou en faisant de lui son allié. A cette condition seulement, les rebelles pourraient vivre à nouveau en liberté. Les choix étaient alors limités.

Les Fantômes pouvaient décider d'annihiler Tuma et son Empire, se retrouvant démunis en cas de très probables attaques Baterras ou pire, venant de l'Ultime Machine. Une telle guerre ne saurait être menée sur deux fronts, et conduirait purement et simplement à la fin des rebelles, dont la faction serait disloquée et définitivement perdue. Ou alors, le Seigneur Fantôme pouvait mener une grande campagne de pacification, mais qui tournerait alors le conflit en direction des habitants de l'univers matoran. La Guerre était inévitable, une fois de plus; les morts seraient nombreux, les souffrances encore plus. La douleur ne serait pas tarie avant de longs mois de destruction et de chaos; mais plus jamais, avant la fin définitive des hostilités, les peuples des sables ne se déchireraient entre eux. Les épées, les glaives et les lances transperceraient les armures technologiques des toas, steltians et vortixx. Les marteaux et les boucliers écraseraient les corps des matorans et zyglaks. Tous ceux qui barreraient la route aux Fantômes seraient annihilés. Seuls ceux qui se rendraient seraient épargnés.

Pour tout cela, Gladius décida de s'avancer en direction de la Sœur Skrall, ne s'approchant tout même pas à moins de cinq bios d'elle; ses pouvoirs psychiques pourraient très facilement venir à bout des défenses mentales du guerrier, épuisé et las des semaines de recherches qui avaient précédé cette rencontre.

- Vous avez donc été témoin de la bataille qui a précédé la mort de la Majesté Spectrale; lorsque nous aurons fini de parler - tous les trois - je veux absolument pouvoir vous voir... seul à seule, ma sœur. Je ne suis peut être plus dans les rangs des forces de Tuma, mais je reste bel et bien Trakus. Mon apparence, mes pouvoirs et mon expérience ont certes grandement changé, mais pas mon... "cœur". Je cherche à recouvrer mon honneur perdu; et je veux absolument savoir comme ma Reine est tombée.

Je demande donc votre aide, Sœur Skrall.

***

La discussion dura ainsi un long, au terme duquel le guerrier rejoignit son skopio avant de partir pour les montagnes quartziques... il devait rejoindre une ancienne base avancée et prendre des nouvelles de vieux amis.

[HRP] Officiellement Gladius est parti du canyon de fer, cependant on peut continuer de RPer pour expliquer ce que se sont dit les trois personnages présents, comme lors d'un "flashback" que l'on pourra continuer d'enrichir au fil des posts... [/HRP]

Un long rire secoua le canyon, semblant s'enraciner dans la tête des deux Skralls. Le monde lui même semblait se déformer sous ce rire moqueur de la sœur Skrall. Se rire ne dura qu'une dizaine de secondes ou plus, mais pour les deux skralls, ce temps avait semblé des heures. Elle finit par reprendre son calme, tournant la tête vers Gladius.

- Pathétique. Je n'aurais jamais cru voir un mâle aussi pathétique que vous Gladius, vous êtes bien loin de ce qu'était Ikinat. Elle au moins résista jusqu'aux bouts. Elle réussit même à échapper à mon contrôle pour ordonner à son lieutenant de lui donner la mort. Je n'aurais jamais penser avant elle qu'un simple glatorian puisse résister au pouvoir psychique que nous a octroyer Angonce. Vous, vous tomberiez en quelques secondes, sans espoir de revenir à votre état d'origine. Vous seriez un jouet bien peu amusant... Contrairement à vous Rehad, je ne suis pas sûr que votre esprit soit aussi fort que cette glatorian, mais vous pourriez au moins me divertir quelques semaines.

Le skrall de la légion sortit l'épée de son fourreau, donnant en même temps une trajectoire à sa lame lui permettant de frapper la personne en face de lui, qui se dissipa aussitôt. Il se retourna une dune de sable, là où son son poignard avait auparavant atterrit et tira une balle dans le vide. La balle fila comme si de rien était, et contrairement à l'autre arme alla éclater l'une des roches du Canyon. Une ombre circulaire apparut au milieu des deux skralls, lorsque rehad leva la tête il vit la sœur skrall, tenant une sorte d'ombrelle, descendre paisiblement vers le sol. Elle ne tombait pas vraiment, c'était plus comme si elle flottait. Sans doute une illusion de plus.

- Si vous n'avez toujours pas compris, je me permet d'éclairé votre lanterne. Depuis sa rencontre avec la mort, Ikinat fut mon pantin. Détruire son esprit dans cette état fut aussi facile que rompre une brindille. J'ai put expérimenter toutes la puissance qu'avait pris les fantômes ses derniers mois, dans ce petit spectacle, mais il a fallu qu'elle réussisse à demander une chose, une simple chose à son lieutenant, pour que je perde cette marionnette. Et il a fallu que ce Nakito se suicide dans l'opération. Je suis sûr qu'il aurait pu être aussi amusant qu'Ikinat, peut être même plus.
Ha... Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment? C'est à la fois frustrant et gratifiant de trouver une personne comme elle. Je mettrais sans doute des années, si ce n'est des siècles à retrouver quelqu'un d'aussi intéressant.

Aussitôt qu’elle toucha le sol, l'ombrelle se referma, devenant miraculeusement la lame d'une épée, qu'elle tourna vers Rehad. Ce dernier para aisément le coups, mais fut surpris de voir une sœur utilisé une vrai arme, même si c'était une illusion. Le skrall repoussa la lame, et fit une estoc, perçant l'illusion, qui disparu de nouveau. Une nouvelle silhouette apparut encore. Cette fois-ci assis sur une roche, une dizaine de mètre au dessus des deux skralls.

- Contrairement à Ikinat, vous êtes faibles Gladius. Vous essayez de vous berner dans de futile illusion, vous convaincre que vous faîtes le bon choix, que vous n'êtes pas comme vos frères. Mais comme vous l'avez si bien dit, votre "cœur" n'as pas changé. Vous êtes toujours un Skrall. Vous portez toujours le drapeau de la haine. Rien n'a vraiment changé après tout. Vous êtes toujours ce monstre...

Le dernier mot se répéta dans l'esprit de Gladius, d'une manière étrange et singulière. Il s'imposa à son esprit, inaltérable il réapparut, plus fort, plus difforme. Ce son résonna, se fit écho ce déforma peu à peu, sembla prendre forme tangible dans les yeux du Skrall renégat. Puis il s'arrêta. Malgré que ses traits étaient cachés par ce masque de couleur crème, Rehad pouvait parfaitement voir sa sœur sourire. Il le savait parfaitement, il pouvait mourir a chaque instant si cette créature le voulait, mais s'ils étaient encore en vie jusqu'à présent, c'est qu'il devait y avoir une raison.

Gladius ne répondit pas. Pas avec des mots, du moins... le guerrier créa une brèche dans son armure, permettant d'insérer le casque d'Ikinat et de le mettre en sécurité. Le guerrier se mit ensuite à courir en direction de la soeur skrall, sabres en avant, avant de déchaîner une véritable tempête d'acier; le métal virevoltait à une vitesse ahurissante, semblant se fondre dans l'air. Mais lorsque le skrall renégat crut pouvoir toucher sa cible, ses lames rencontrèrent le vide, alors que son homologue femelle disparaissait comme un reflet dans l'eau se floutant avant de s'évanouir. Le Fantôme recula, moins sûr de lui qu'au début de son assaut, et regarda autour de lui; la sorcière était réapparue à plus d'une dizaine de bios derrière lui et Rehad, hors de portée de toute attaque physique.

- Ainsi donc, vous avouez être la cause de la mort d'Ikinat; la Guerre qui a déchiré les rebelles et les factions de l'univers matoran... les centaines de morts... les milliers de blessés... les villages détruits et pire encore... les rêves brisés. Tout cela est de votre faute. Nous aurions pu nous allier avec les peuples de l'univers matoran pour sauver notre monde, mais vous avez sûrement réduit en miettes les chances qu'il nous restaient de faire revivre Spherus. Peut-être avez-vous raison; peut-être suis-je seulement en train de me bercer d'illusions, tentant en vain d'accomplir l'impossible. Peut-être suis-je faible, limité, obtus. Et peut-être même n'ai-je pas du tout changé depuis le temps où j'étais un général impérial, sous les ordres de Tuma. Si c'est le cas, alors tous mes essais pour ramener cette planète à la vie sont vains; si c'est le cas, alors nous sommes tous condamnés à une mort certaine. Mais est-ce vraiment ce que vous avez vu dans vos visions ? Voyez-vous uniquement la Fin de tout, la destruction totale de notre civilisation ?

Je n'ai aucun pouvoir de voyance, et je suis très loin de pouvoir ne serait-ce qu'imaginer la totalité des facultés que les Grands Êtres vous ont donnés. Plus encore, peut-être suis-je déjà sous votre emprise - même si mon "esprit" a totalement changé de formes lors de ces derniers mois. Mais je veux garder l'espoir, car c'est tout ce qu'il me reste. Et... même si malgré tous mes efforts j'échoue à accomplir ma destinée, je ne suis pas seul. Peut-être avez-vous remarqué le cristal qui s'élève non loin de là, dans les profondeurs du canyon. Un skopio femelle, extrêmement dangereux, transformé en oeuvre d'art brillante jusqu'à ce que sa structure s'effondre sous les assauts du vent, du sable ou des épées. Il s'agit de quelque chose que je n'aurais jamais pu accomplir avec mes seules capacités. Mais je suis bien entouré; vous les connaissez sûrement déjà tous, et je ne perdrai pas mon temps à les énumérer, car tous les Fantômes sont désormais comme mes frères, mes sœurs et mes enfants. Ensemble, nous pouvons réussir, j'en suis convaincu - et ce même si vous êtes sûre du contraire, Sorcière. Je vois un futur radieux dans lequel les peuples des sables, unis, s'entraident et oublient leurs anciennes querelles. Je vois un univers dans lequel les Baterra sont éradiqués ou neutralisés, où la Guerre a été oubliée depuis longtemps. Une ère de paix, pendant laquelle nous pouvons coopérer, même avec les factions de l'univers matoran.

Vous avez semé les chaos dans ce robot géant, et je vais devoir réparer ce que vous avez causé. Si je réussis à rétablir la paix, alors j'aurai contré une grande partie des répercutions de vos actes. Mais soyez assurée de rester en permanence cachée sous vos tours de passe-passe; si je parviens un jour à trouver le moyen de causer votre mort, je n'hésiterai pas une seule seconde. Ikinat a demandé à Nakito de la tuer... et à lui de se suicider, sans que moi je ne puisse rien comprendre de ce qu'il se passait. La plus grande erreur de ma vie, causée par votre crime. Je n'ose même pas imaginer à quel point elle a dû souffrir, tourmentée dans son âme et dans sa chair. Je ferai tout pour que vous le payiez un jour ou l'autre, croyez-moi. Vous avez raison sur un point... j'ai toujours gardé une part du Skrall que j'étais. Je suis toujours sujet à la colère, à la haine, même si j'ai appris à ressentir compassion et altruisme lorsque cela était nécessaire. L'honneur est toujours l'une des principales valeurs qui mènent mes pas, et vous venez de me donner un moyen de le retrouver. Je paierai pour mes erreurs, et je m'estimerai comme étant quitte avec moi-même.

Gladius se retourna alors en direction de Rehad, soupirant avant de planter un de ses sabres dans le sable et tendre sa main dans la direction du commandant impérial. Des fils de lumière apparurent au-dessus de la paume du rebelle, s'entrelaçant et formant un complexe réseau lumineux. Les filins de lueur ne tardèrent pas à s'organiser, créant une carte holographique, pouvant parfaitement être lue par les lecteurs installés à Roxtus. Le Seigneur Fantôme resserra soudainement le poing, comme pour détruire l'étrange objet, qui s'évanouit dans les airs... avant de réapparaître juste devant le visage de l'officier skrall; ce dernier pouvait donc facilement l'attraper pour la ranger et partir en vitesse.

- Voici l'ensemble des technologies que nous avons récupérées depuis l'univers matoran. Armement, protection, médecine, énergies élémentaires... en échange, je ne vous demande rien. Si la Guerre a été causée seulement à cause de cette sorcière, je dois tout faire pour nous excuser auprès des forces de l'univers matoran. Ils ont souffert par notre faute; je vais devoir expier ce crime, et redorer la légende de la Reine Spectrale. Celle qui a préféré mourir plutôt que de trahir les siens... je suis dévasté de savoir que cela est en partie ma faute, mais également fier d'avoir servi une telle Déesse guerrière. Son sacrifice ne restera pas vain, et les Fantômes feront en sorte d'honorer sa mémoire ses actes.

Je ne vous demande donc plus d'attaquer l'univers matoran, ce conflit étant la conséquence d'un... "malentendu" et de fourbes manipulations. Cependant, si vous décidez de le faire, je ne vous en empêcherai pas. Les Fantômes ne seront plus sur la voie de la guerre et du meurtre à grande échelle; nous allons tout faire pour revoir Spherus comme dans ses premiers jours, ainsi que la paix qui l'habitait avant la découverte du protodermis énergétique. J'espère que vous nous aiderez comme nous vous aidons aujourd'hui, lorsque cela sera nécessaire. Nous devrons peut-être faire des sacrifices, mais nous ne devrons pas hésiter devant l'ampleur de la tâche. Les rebelles ne combattront plus vos forces, et se contenteront de défendre leurs terres; une alliance sera peut-être possible... et, qui sait, il n'est pas impossible qu'un jour les peuples des sables - tous les peuples ses sables - unissent leur force pour retrouver leur gloire passée.

Rehad se saisit des informations, elles étaient la raison de sa venue après tout, il pouvait s'en aller désormais... Mais il décida de rester. Il le voyait bien, Gladius était bouleversé, et aussi dur que soit son cœur, aussi puissant que soit son mental, dans un tel état, ce skrall renégat pourrait nuire aux plans de Tuma. Également aussi peut être par nostalgie, des jours où lui aussi cherchait qui il était, il décida de rester là, un peu plus longtemps.

- Les choses ne sont ainsi que si vous leurs donnez du crédit Gladius. Mais savez vous vraiment la vérité? Les sœurs Skrall ne se mettent jamais en conflit direct avec les autres peuples, ils n'ont toujours fait que tirer les ficelles dans l'ombre...

Si elle avait vraiment fait ce qu'elle dit, elle sait qu'elle s'expose aux yeux du monde en révélant de tel complot. Peut être n'est-ce là qu'une ruse pour vous mener là où elle veut? La vrai question est, voulez vous croire en cette femme? Vous souhaitez laver l'honneur de votre ancienne cheffe, mais n'a-t-elle pas était interroger par une psychique de l'autre monde? Pourquoi n'a-t-elle rien remarquer dans ce cas?

N'agissez pas aussi hâtivement... Trop de points sont encore trop sombre pour pouvoir affirmer la moindre chose. Ne laissez pas vos émotions vous consumer, ou vous finirez par vous perdre, comme tant d'autre avant vous. Comme je vous l'ai déjà dit, les mots ne sont que des mots.
Un esprit comme le sien peu parfaitement trouver les mots qui vous toucherons au plus profond, et les utiliser contre vous pour vous mener là où elle souhaite. Ses mots sont comme ses illusions, ils ne deviennent réalité que si on crois en eux. Mais cette réalité n'est qu'éphémère.


La tension monta d'un cran, la sœur Skrall ouvrit son ombrelle, la fessant tourner sur son épaule, tout en fixant le commandant Skrall. Son masque semblait devenir radieux. Le vent commença à souffler de nouveau, à nouveau les bruit du désert se répandait dans le canyon. Il le sentait, il échappait peu à peu à l'emprise de la femelle skrall.


- Ceci ne serait qu'illusion. Rehad vous êtes vraiment intéressant. Je pense que je vais vous faire confiance pour la suite. Occupez vous d'eux comme il vous plaira. Mais vous devriez suivre votre propre conseil, ne vous perdez pas dans l'hypocrisie. Je perçois la moindre de vos pensés, et ce que vous comptez faire est délicieusement cruel. Si vous pensez que je dit mensonge, prouvez le. Si vous pensez que je dis vérité, prouvez le. Moi, je ne fais qu'imposer ma vérité au monde. A vous de restituer ce qui est vrai ou faux.

Vous allez m'aider dans le futur, n'est ce pas? Après tout, vous n'êtes que de pauvres pièces sur l’échiquier des vrais puissants. Tout, depuis votre naissance, a été orchestré, décidé par les entités au dessus de vous. Cela est vrai sur Bara magna, mais également dans l'univers matorans.

Vous n'êtes que des serviteurs, aussi bien vous Rehad, Trakus, que Tanika, Cobalt et tout les êtres de l'univers matorans le sont. Aussi misérable que vous l'êtes, vous ne pouvez vous échapper de la prison du destin. La mort vous fauchera l'un après l'autre après tout.
Bref. Puisque vous m'avez bien divertit je veux bien vous révéler une dernière chose. Je m'appelle Aerellys.
Mais si je suis venu ici ce n'est pas pour discuter avec vous, mais pour décider lequel de vous deux succèderas à Ikinat.


L'ombrelle d'Aerellys s'arrêta de tourner. Elle leva la main au ciel, et apparut dans le ciel des dizaines de petites pierres de couleurs violettes. Le skrall impériale ne bougea pas, réfléchissant au lieu où il avait pu avoir entendu ce nom. Il en était sûr, il le connaissait. Une chose était sûr, même pour une skrall femelle, ses illusions étaient puissantes. Chaque pierres tournoya légèrement, s'alignant entre les rayons de lumières traversant le canyon, et les deux Skrall. Elles se mirent à rayonnés chacune d'un éclat malsain. Les lèvres de la Skrall femelle bougèrent à nouveau, et ce qui sembla être des lances d'énergies foncèrent sur les deux Skralls.

Gladius ne répondit pas à Rehad, préférant garder ses propres pensées pour lui - même si elles risquaient fort d'être tout simplement lues par celle qui portait le nom d'Aerellys. Le skrall renégat n'avait jamais entendu ce nom durant les très nombreuses années de sa longue vie, mais qu'importe; elle avait apporté une solution à tous ses problèmes, et c'était tout ce qui comptait. Peut-être le commandant impérial avait-il raison; peut-être la sorcière n'était-elle pas du tout impliquée dans l'attaque d'Ikinat contre les forces de l'univers matoran. Mais même si cela était vrai, le Seigneur Fantôme avait désormais trouvé un moyen de ramener la paix pour les rebelles des sables. Il n'était pas infaillible, mais il s'agissait désormais de sa meilleure chance, et il ne la laisserait passer pour rien au monde. Le successeur de la Reine Spectral pourrait servir - par mégarde - les intérêts de la soeur skrall, mais il s'agissait là d'un risque qu'il devait prendre. A cette seule condition, il pourrait remplir ses propres objectifs.

Le guerrier se mit lentement à sourire... oui, tout se passait enfin comme il le désirait. Evidemment, si la sorcière avait raison, il n'était qu'un pion sur l'échiquier; mais même en tant que pion, Gladius ferait tout pour renverser le cours du destin. Une goutte d'eau dans un océan.

*Mais qu'est-ce qu'une mer, sinon un assemblage d'innombrables gouttes ?*

Le visage du guerrier rayonnait - littéralement - tandis que ses yeux brillaient plus fort qu'à leur habitude. Le Fantôme ressentait encore cette colère en lui, cette envie de détruire son adversaire, mais il parvint à la mettre de côté. La haine ne serait pas un allié dans un moment aussi décisif. C'est alors que des pierres violacées apparurent comme par magie, avant de former d'étranges lances d'énergies qui se dirigèrent droit sur les deux skralls.

L'instinct de Gladius lui hurla de sauter ou de rouler au sol afin de s'écarter de la trajectoire des mystérieux projectiles; le cœur du Fantôme, quant à lui, lui intima de ne pas bouger. Le rebelle se contenta d'écarter les bras, ne prenant même pas la peine de désactiver les barrières cinétiques et magnétiques qui l'entouraient. S'il était aujourd'hui vaincu par la Soeur Skrall, il ne mériterait pas d'être le Seigneur Fantôme.

Les lances d'énergies foncèrent sur les deux êtres, mais Gladius choisi de les ignorer. Il est vrai que ce n'était que des illusions, mais rehad avait put constater qu'elles étaient puissantes. Assez pour tuer quelqu'un? Sans doute. Mais si elle voulait les tuer, elle l'aurait fait sur le champs avec une attaque mentale comme les sœurs Skralls savent si bien les faire. Pourquoi prendre la peine de faire croire à leurs esprits à la présence de lances d'énergies?
Le skrall prit de l'élan et courut vers la falaise, esquivant au passage les lance, il prit appuie sur les roches et continua de courir à la verticale pendant une dizaine de mètres, avant de sauter, lançant dans le même temps un poignard rouiller vers l'apparition en haut de la falaise. Il se retourna alors, pendant qu'il était encore dans les airs, et tira sur l'une des roches les plus friables du canyon. Plusieurs morceaux de roches se décrochèrent et allèrent s'écraser contre le sable. Les lances de lumières percutèrent Gladius de plein fouet, transperçant étrangement son corps, son lui faire la moindre blessure, pourtant le skrall renégat n'arrivait plus à bouger, comme si de vrai morceau de métal avait transpercé son corps.

La Soeur Skrall réapparut, cette fois juste à coter de l'un des rochers, elle soupira. Une voix résonna dans l'esprit du commandant impériale, et uniquement dans la sienne, dans un timbre presque intime, Aerellys prononça quelques mots.
* Tu as été parfait, mon petit Rehad. Depuis le début tu m'as bien servi. Tu peux disposer, je n'ai plus besoin de toi pour l'instant. *
Quelques brides de pensés eurent à peine le temps de traverser l'esprit du Skrall qu'une force écrasant et inconnu le plongea dans l'inconscient. Il ne sut pas ce qu'il se passa pendant son inconscience, mais quand il se réveilla, il faisait nuit, Gladius était partit, visiblement depuis un moment. Il n'y avait lus aucune trace de lui ou de son véhicule. Le commandant impérial se releva lentement, Aerellys était derrière lui.

- J'espère que cela ne va pas nuire à nos plans... Pourquoi lui avoir "révélé" une telle information? Toujours aussi enfantine a ce que je vois Commença le commandant, visiblement agacé.
- Ô? Tu te souviens finalement de moi? Cela fait quoi, une centaine de siècles? Tu as toujours était trop sérieux Rehad. Ne t'inquiète pas, je n'ai pas interférer plus que ça avec vos complots... Nos vies sont trop longues, je m'amuse juste un peu pour faire passer le temps en attendant que les pions ce mettent en place. Le jeu n'as pas encore commencé.
Le skrall de l'empire soupira, puis partit du canyon, en direction du nord. Laissant seule la Soeur Skrall...

Rehad marchait dans le canyon de Sandray, entouré des skralls qui constitueraient sans doute sa nouvelle escouade. Parmi eux Servius, survivant de la précédente. Egalement ce que les Umien appelé un Rahkshi. Cela ressemblait à une bête sauvage, un équivalent des Voroxs de Bara magna, en version plus destructrice. A vrai dire la majorité de cette univers artificiel ressemblait à un Spherus magna, mieux équipé pour la guerre et plus destructeur.

Un coup de canon. Le groupe s’interrompit aussitôt. Les plus prompts essayaient déjà de localiser son origine. D’autres s’intéressait au point d’impact, essayant de la localiser des yeux. Ils virent alors sur leurs gauches un rocher rougeoyant, semblant fondre sur lui-même. Un deuxième tir, plus précis cette fois, vînt se loger à proximité des deux premier Skralls de l’escouade, ceux qui ouvraient la marche. Il toucha cette fois une petite butte de sable qui sembla brûler elle aussi, sa ratatinant sur elle-même avec un éclat flamboyant. Le commandant compris aussitôt que le tireur ne savais pas ce servir de cette arme. Elle semblait être très puissante, cependant il n’avait pas appris à s’en servir. Grossière erreur quand on s’attaquait à l’un des êtres les plus hauts placés de Bara magna. Peut-être était-ce un acte désespéré des restes des fantômes. Il n’avait plus de chef, ni de cohésion. Les rebelles étaient morts. Le désert sous le contrôle de la légion noire ! Cependant il était possible que des poches de résistances subsistent encore contre l’empire, ne comprenant pas l’ampleur de la situation, poussées par les récentes attaques au sud. Et, au vu de l’arme qu’il utilisait, il était possible qu’ils aient réussit à avoir accès à des réserves d’armes venu de l’univers matoran. Soient les avaient-ils récupéré dans les décombres des forteresses fantômes, soient un groupe quelconque de l’univers matoran les leurs avaient fournies. Des armes de cette nature n’étaient pas de fabrication Bara magniane, cela était certains. Il était loin le temps où les bara magnien pouvaient fabriquer des armes de ce type, leurs conceptions sont maintenant perdues dans les décombres de Spherus, inaccessible. Finalement l’un des soldats de l’escouade finit par localiser le tireur embusqué, il sortit alors immédiatement son lanceur de thornax et tira dans la direction du tireur. Aussitôt d’autres guerriers, embusqué dans le sables se découvrirent de leurs manteaux sableux et se précipitèrent sur le groupe impériale. Le commandant reconnaissait là les méthodes du début de la rébellion d’Iknat, les débuts des fantômes des sables, là où ils avaient acquis leurs noms, dans des embuscades rapides et sournoises destiné à affaiblir petit à petit les petits groupes Skrall. Cette technique pouvait fonctionner contre de petit groupe, en tirant parti de l’avantage numérique. Cependant cette escouade n’était pas comme les autres, c’était celle du commandant suprême de l’empire. Le commandant interrompit les membres de son escouade, s’apprêtant à foncer vers les rebelles, cependant la moitié n’était aucunement accoutumée aux armes de l’univers matorans, ils ne savaient pas encore les contrer. Il y en avait surement d’autres plus loin, ils auraient l’occasion de se défouler, pour l’instant le commandant voulait simplement envoyer un message aux chefs de ces rebelles.

- Servius, donnez-moi votre arme.
Le soldat s’exécuta. Il décrocha le fourreau de son arme de sa ceinture, la prit dans ses mains minutieusement et la présenta au commandant en s’agenouillant. Le commandant Skrall se releva. Il saisit d’une poigne ferme le manche de l’épée de son garde du corps, la sortant délicatement de son fourreau. C’était une épée dans le style le plus traditionnel de l’art Skrall. Des rainures aux couleurs écarlates contrastant avec la couleur ébène de la lame. Le métal prenait une apparence presque rocailleuse près de la garde, et un bandeau de tissus de couleur écarlate était enroulé sur le manche de manière à ce que le soldat puisse la tenir plus fermement. Rien d’exceptionnel, bien loin des chefs d’œuvres de technologies que lui opposait ses adversaires, ou bien des armes forgés et gravées minutieusement qu’utilisaient usuellement les lieutenants de l’empire. Non, le commandant se contenterait d’une banale épée skrall comme tant d’autre. Il aurait pu utiliser l’épée forgé par le meilleur artisan de l’univers matoran, cependant il allait employé sa mobilité à son maximum, chose qu’il allait déjà avoir du mal à faire à une main, certaine cicatrice s’étant formé durant les derniers mois qui nécessiterait une remise à niveau plus tard. Mais cela lui suffirait. Et malgré qu’il se fasse en permanence escorté par plusieurs agents de la garde impériale, le commandant n’était guère plus faible que les soldats sous ses ordres.

- Je n’ai peut-être pas une carrure aussi impressionnante que Stronius, ni une force capable de rivaliser avec celle de Branar. Je ne compte pas sur mon équipement, chose à laquelle vous semblez prêter une attention toutes particulières. Je ne suis en conséquence qu’un Skrall parmi d’autre, je ne suis pas un guerrier exceptionnel et je n’ai aucune envie de faire à nouveau couler le sang sur cette épée. Cependant je suis et je reste un Skrall de la classe des guerriers d’élites. Je suis Rehad, général de la légion de Devos et actuel commandant de l’empire Skrall ! Ne pensez aucunement pouvoir vous débarrasser de moi si facilement.

Le balai des lames commença alors. Evitant agilement chacun des coups de feu portés dans sa direction, le commandant ne tarda pas à se retrouver au corps à corps avec le premier ennemi. Il déchira son armure d’un simple mouvement du poignet, arrachant l’armure de maille du glatorian, il ramena ensuite son bras et tailladant profondément dans la chair du guerrier des sables. A peine eut-il finit son coups qu’un autre guerrier l’attaqua, brandissant une masse d’arme qu’il fit tournoyé avant d’envoyé avec toutes sa puissance sur le Skrall. Le guerrier d’élite para avec son bouclier, puis profitant de la chute du poids se saisit de la chaine et tira d’un coup puissant, entrainant son manieur qui vînt s’encastré dans les dents de scies du bouclier Skrall. Le Skrall se protégea avec son bouclier d’un des tirs ennemi, puis recommença à courir, balançant le cadavre embroché sur son bouclier.

***

Enfin dans un dernier mouvement, le Skrall actuellement penchant au sol dans une pirouette que la plupart des bara magnien ne pourrait réaliser, releva violement sa main droite, tendant ses doigts dans son gantelet de manière à ce qu’il soit le plus rectiligne possible. La main rencontra alors la chair, la chair biologique de cette être biomécanique, elle s’enfonça profondément, écarta les os métalliques du thorax, le gantelet de métal agissant comme des sortes de griffes, la peau se déchira et la main du Skrall ,se relevant dans un même temps, se trouvait maintenant en hauteur, suspendant le prochain cadavre, encore vivant, encore suffocant, de sa pauvre victime embroché sur son bras. Il baissa alors le bras, s’aidant de sa main gauche pour retirer de son bras ce corps inerte.
Et alors que le corps tombait, que le sang du cadavre coulait doucement sur le gantelet, puis sur le bras du commandant, il vit devant lui l’espace se tordre, il sentit le temps se déformer autour de lui, tout bruit cessa, et émergea alors au milieu du silence une voix, fluette et hautaine, une voix qu’il ne pouvait oublier.

- Magnifique combat mon commandant !

Elle se tenait devant elle. Il ne pouvait décrire ce qu’il ressentait en cet instant précis. La culpabilité ? La colère ? Le soulagement ? La crainte ? Peut-être un peu de tous. C’était elle. Et ce ne l’était pas. Il la voyait, mais il voyait également une autre personne en elle. C’était une femelle Skrall, c’était à peu près tout ce qu’il pouvait assurer. Cette femme. C’était Aerellys. Elle portait les mêmes vêtements, la même broche. Il ne manquait que le masque pour qu’il jure avoir devant lui la sorcière qu’il eut tué il y a quelques jours, quelques semaines tout au plus. Cependant elle ne portait pas son masque, ce masque couvant à moitié son visage. Il voyait clairement son visage désormais… Et ne savait comment réagir. Il l’avait connu, l’avait aimé, l’avez abandonné. C’était elle, Elynah. Avant que les femelles acquièrent leurs pouvoirs psychiques et qu’elles se fassent bannir de l’empire, il l’avait aimé. Il n’aurait jamais cru la revoir ainsi, en ses conditions. Il n’avait jamais pensé à l’éventualité que cette sorcière puisse-t-être elle. Abasourdit, Il ouvrit finalement la bouche.
- Qui es-tu ?

La sœur Skrall sourit, ce même sourire que faisait toujours Aerellys. Elle s’assit sur un rocher, croisa les jambes releva la tête. Regardant du haut de son perçoir de roche le commandant de l’empire. Elle s’était assise sur une colonne de ce qui fut il y a quelques siècles encore une des grands êtres ou même des civilisations passés de Bara magna, ou du moins une partie de la façade qui fut détruite par l’attaque qu’avait mystérieusement subit les fantômes des sables.

- Aerellys ? Elynah ? Un nom n’est qu’un nom. Qu’est qu’un nom ? Qu’est-ce qu’Aerellys ? Une des entités arpentant ce monde à l’agonie… Qu’est-ce qu’Elynah ? Celle que tu as jadis aimée ? Celle que tu détestes de tout ton petit cœur ? Celle qui Te déteste de tout son petit cœur ? Ou bien est-ce juste un nom ? Est-ce juste le nom que l’on m’a donné ? Qu’on lui a également donné ? Sommes-nous la même personne parce que nous avons le même nom ? Sommes-nous bien deux personnes ? L’une de nous ne serait-elle pas une illusion ? Ce monde ne serait-il pas lui-même une illusion ? Tu ne peux être sûr de rien, sinon des battements de ton cœur. Je sais pour qui bat le miens. Son cœur aussi bat, mais pour d’autre raisons. Serions-nous malgré tous les deux faces de la même pièce ? Non. Je suis unique. J’aime penser que je le suis. Pourtant elle a le même nom, le même passé. Je me souviens avoir été à tes coter… Je me souviens de l’amour que j’ai eu pour toi. Je me souviens de ces sentiments qu’a eus Elynah en ton égard, tous ressortir au même instant au moment où mon cœur fut transpercé par ta lame. Le plus beau jour de ma vie ? Peut-être. Je n’y ait jamais vraiment réfléchie. C’était magnifique. Unique. Rehad, je t’aime… Peut-être ? Ou pas ? Etait ce un moyen de me rapprocher de toi ? De te rapprocher de moi ? De me rapprocher de moi-même ? Je ne sais plus. Qui étais-je ? Qui suis-je désormais ? Tu ne peux y répondre, personne ne le peux. Lui seul sait, mais il n’en fera rien. Je ne comprends plus. Tout s’embrouille dans ma tête, tout était pourtant claire avant que je ne te revois. Est-ce le faîte que tu m’ais tué ? As-tu tué Aerellys ou Elynah ? Peu importe. Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour te donner ta récompense.

- Une récompense ? De quoi parles-tu encore sorcière ? Je ne veux rien venant de toi, sinon le silence et la paix.

- Vraiment ? Dommage, car tu me l’as déjà prise. Tu te rappelles ce que j’ai dit à Gladius. J’ai appris ce qui lui était arrivé au faîte, ça devait être palpitant. Ne te rappelles-tu pas où n’avais tu pas écouté ? ‘’Ce que je veux le plus serait que Rehad prenne possession de moi, qu’il s’approprie mon corps et mon âme. Je veux lui appartenir. Qu’il le fasse, ou qu’il meurt en essayant. Je veux qu’il m’appartienne. Que son corps autant que son esprit soit à moi et à moi seule ! ‘’ Te rappelles-tu ? Ce combat que l’on a eu dans cette cabine voilà à quoi il était destiné. Savoir lequel de nous deux possèderaient l’autres. Et tu l’as gagné. En conséquence.

La Sœur Skrall sortit sa faux, la planta dans le sol de manière à ce que la lame de cette arme courbe soit le plus verticale possible, puis elle passa délicatement sa main droite sur le tranchant de la lame, la faisant doucement glisser de bas en haut et peignant alors l’arme de teintes rouges diverses. La sorcière murmura en une langue ancienne et mystique des incantations diverses. Le sang ce mêla aux métaux noires informe, et après quelques secondes se mit à briller d’une étrange lueur. Un motif peu à peu se forma sur la lame, le sang se rassembla puis traça divers lignes jusqu’à finalement prendre une forme reconnaissable. Apparaissait alors le symbole d’une rose stylisé. Par une magie inconnue du commandant, ce même symbole se forma sur son gantelet du sang de l’ennemi qu’il venait d’abattre, brillant de la même lueur rouge morbide. La sœur éleva enfin la voix, parlant désormais dans les langues Bara magniennes courantes. Elle levait sa main encore ensanglanté sur sa poitrine, comme si elle prêtait une sorte de serment noir.

- En ce jour et en ce lieu, je scelle le pacte qui m’unie à lui sur cette lame et sur mon sang. Je me donne, moi Aerellys, Elynah ainsi que tous les noms que l’on m’a donné et que l’on me donnera, à Rehad, skrall de la légion de Dévos et actuel commandant de l’empire Skrall.

Elle abaissa alors sa main, et les deux symboles disparurent dans le même instant, en même temps que cette lueur rougeâtre. Le sang recommença à couler librement sur la lame, jusqu’à tomber sur le sol.
- Alors Rehad, qu’est-ce que cela te fait-il de me posséder ? Qu’est-ce que ça te fait d’avoir en sa possession un être vivant ? Une personne qui il y a un temps faisait vibre ton petit cœur, le faisait battre ardemment sous les signes de la flamme de la passion ? Que pourrais-tu commandé, toi commandant impitoyable, suivrais-tu ta tête, ton corps, ton roi, ton possesseur ? Suivras-tu ce roi éternellement ? Car tout comme tu me possèdes maintenant il te possède, cependant je le fais en mon âme et conscience et de mon gré, tu le fais par choix, par nécessité. Quand trahiras-tu ? Quand seras-tu trahis ?

- Arrête cette petite comédie immédiatement, Sorcière ! J’en ai plus qu’assez de toutes tes manigances et manipulations. Que cherches-tu à la fin ? Laisses moi tranquille et cesse de me hanter ! Je n’ai pas besoin qu’un sursaut de conscience viennent soudainement me perturbé. Tu es morte. Alors reste dans ta tombe vipère.

- Tu ne me crois toujours pas Rehad ? Tu penses que je ne suis qu’une divagation de ton esprit ? Ca me déçoit que tu ne crois pas en moi. Je ne suis pas une hallucination, et je suis toute à toi. Mais ça me réjouit que tu puisses avoir des remords après m’avoir tué. Tu es si mignon, Rehad. Tu ne peux savoir à quel point je suis heureuse. M’enfin si c’est ta volonté je m’en vais. Portes toi bien, mon commandant.

Le Skrall sentit alors le temps reprendre son court, les bruits quasiment inaudibles de la faune. Le crissement des Scarabax, le son du vent soufflant dans la vallée. Le bruit de pas de ses hommes qui venait le rejoindre. Et tel une ombre, Aerellys disparus. Emporté par le vent, balayé tel le sable, la sœur skrall disparut simplement, et ne resta alors que ce sourire dérangeant, qui finit lui aussi par s’effacer dans le vide. Le skrall hésitait, était-ce un soubresaut de sa conscience ? Ou la sorcière venait de ressusciter ? L’un de ses subordonnés posa alors familièrement sur l’épaule de Rehad. C’était l’un des nouvelles arrivés dans la petite équipe qui était censé protéger Rehad, sélectionner pour remplacer les pertes du à l’intervention sur Metru nui de l’escouade du commandant.

- Je n’avais jamais vu un Skrall de la classe d’élite se battre ainsi. Je comprends pourquoi vous avez fini sous les ordres directs de Tuma. Prenez en de la graine vous autre. Vous devriez avoir honte de laisser celui que vous avez jurés de protéger vous défendre vous.

Servius s’interposa alors, repoussant le guerrier du commandant, avec une étincelle furieuse dans les yeux.
- Tu peux parler pour toi ! Tu n’as pas été d’une grande aide non plus. Si tu avais fait ton job le commandant n’aurait pas eu à …

Le commandant planta l’arme de Servius dans le sol, lui indiquant de la reprendre et de se préparer, leurs missions n’étaient pas encore finis. Il devait débusquer et tuer la totalité des rebelles. Et le son des rahi se faisait déjà entendre, prêt à savourer le festin.


[Pop des ennemis après que les rahi de la rencontre de créature soient terrassés.]

Le membre 'Rehad' a effectué l'action suivante : Actions

'Rencontre sauvage' :

Résultat :

Un grondement sourd, répétitif et puissant, se propageait dans le sol à intervalles réguliers. Plus aucun n'autre son ne résonnait dans le passage de sable, à part ce bruit hypnotisant et angoissant, qui ne semblait pas vouloir s'arrêter. Il fallut quelques secondes aux vétérans impériaux pour deviner ce qu'il se passait; mais lorsque une immense patte mécanique de couleur rouge dépassa d'un rocher, laissant deviner la taille de la bête entière, le cri d'un des guerriers brisa net le silence qui s'était alors installé sur l'île du genou.

- SKOPIOOOOOO ! DERRIERE NOUS !

La tête du monstre biomécanique apparut alors, tandis que ce dernier commençait à s'approcher du groupe de guerriers; il était tout simplement énorme, entièrement blindé. La plus féroce créature de Bara-Magna, améliorée par les Grands Êtres pour créer un prédateur plus meurtrier encore qu'il ne l'était auparavant.

Dans l'esprit de Trayx, qui observait la scène, tout se passa très vite. Lorsque le mot "skopio" résonna dans les airs, sa mémoire génétique lui apporta immédiatement les informations nécessaires à ses prochaines actions.

Le skopio avait toujours été la pire terreur des voyageurs, si on exceptait les Baterras. Puissants, rapides, souvent bardés d'armes et de lanceurs de thornaxx, ils n'avaient aucun égal en terme de destruction pure à la surface de la planète des sables. De ceux qui avaient tenté de les affronter, rares étaient ceux qui en avaient réchappé; quant aux téméraires - ou aux fous - qui avaient réussi à les vaincre, ils n'étaient pas plus d'une petite poignée.

Face à eux, la stratégie à adopter était simple: le noyer sous un déluge de feu et d'acier, si l'on bénéficiait d'appui en très grand nombre; pour cela, la présence d'armes lourdes et de véhicules capables de les tracter était obligatoire. Dernièrement, la mise au point d'immenses chars au blindage capable de résister aux attaques des skopio, et surtout dotés de canons assez puissants pour les terrasser, avait offert aux impériaux une nouvelle méthode de chasse. Mais dans la situation actuelle...

Le commando était très restreint, à pied, sans espoir de renforts immédiats. Il ne restait donc plus qu'une seule solution: la fuite.

Trayx n'avait donc pas le choix; il savait déjà comment agir. Son armure avancée, contrôlée par le kraata organique qu'elle recelait, prit le fusil spécial qu'il avait auparavant rangé dans son dos grâce à des points d'attache magnétiques.

Le rahkshi sauta en l'air, s'aidant de son propulseur dorsal pour s'élever à une dizaine de mètres de hauteur, puis tira une unique balle sous les pattes de l'immense créature; imprégnée d'une puissante énergie de Désintégration, cette dernière percuta le sable dans un bruit mat avant de se décharger de sa puissance élémentaire... juste sous le corps massif de la bête.

Immédiatement, le sol perdit tout cohésion, s'effondrant sur lui même tandis qu'une onde d'un bleu électrique se propageait en cercles dans le sable. Le skopio sombra dans le sable... en partie. Sa taille était telle que la plus grande part de son corps émergeait encore du sol. Cependant, ses pattes et l'arrière de son corps étaient désormais enterrés; il lui faudrait plusieurs minutes pour se dégager de ce piège, ce qui laisserait amplement le temps au petit groupe de fuir loin du skopio, là où ce dernier ne pourrait pas les retrouver.

Trayx se reposa doucement au sol, tandis qu'une légère brise de vent faisait voler quelques grains de sable autour de son armure. Le silence semblait être redevenu maître dans les environs, seulement dérangé par le frottement de l'air et de la poussière sur les armures et les rochers. Le rahkshi s'approcha lentement de Rehad, attendant ses directives. Allait-il accepter de fuir, ou pensait-il avoir le temps de s'occuper du skopio et des rebelles sans que cela n'agace l'Empereur ?

Utilisation de Destruction au niveau 1

Spoiler:

Utilisation de Faiblesses (passif) au niveau 2

Spoiler:

--> Le skopio est immobilisé pour le tour suivant, j'utilise 1 PA mais ne perds aucune énergie. Il me reste donc 8 pa. Si Rehad décide de fuir, je fuis avec lui.

Le commandant skrall scruta un instant son ennemi des yeux. Il n’avait aucun doute qu’avec l’arme qu’il eut ramené de l‘univers matoran il put terrasser les créatures. Cependant il n’appréciait guère les armes de cette taille, tellement imposante qu’il devait la prendre à deux mains, et le terrasser demanderait du temps et bien trop d’énergie, sans compté des pertes de ces éventuelles recrues. Il fallait avant tout que la mission soit menée à bien. Alors que le rahkshi, suivant son instant, menait une diversion opportune, le skrall sonna la retraite pour ses hommes, leurs indiquant de grimper les falaises jusqu’à des surplombs rocheux, ou se cachait les rebelles et de trouver d’éventuelles grottes où ils pourraient se cacher. Le skrall fuient alors le skopio une fois ses troupes l’ayant devancées de quelques secondes, il échappa à la bête en entrant dans une sorte de grotte en trompe l’œil.
Le calme revint bientôt, le skopio allant de nouveaux se cacher pour attendre de nouvelles proies, ou bien s’étaient-ils rassasiais d’un des skralls n’ayant pas été assez rapide ? Si ce fut le cas, l’hypothétiques skralls n’avait rien à faire dans les troupes directement à ces ordres. Rehad avança lentement, triste observateur du silence pesant de cette cavité rocheuse. Il sortit son arme et la laissa trainer sur le sol, créant un petit bruit distinctif qui caractérise le métal frottant contre la roche tendre. Une trainée de poussières se dessina sur la roche brunâtre, alors que le silence se mêlait bientôt aux ténèbres. Ils étaient tout prêts. Ses proies. Sa cible. Et bientôt il ne restera que de la chair se décomposant à l’abri du soleil, nourriture putride des vers. Soudain de nulle part des centaines, des milliers de petits bruits se mirent à résonner à travers la grotte. Les charognards se réveillaient, sentant l’appel de la nourriture, il le savait instinctivement, les têtes allaient tomber, et le sang couler à flots. Il serait bête, dans un monde aussi cruel et froid que bara magna, de ne pas en profiter.

- Commençons donc à nouveau, cette valse mortelle.

[Apparition de 3 soldats glatorians ayant pour stats 1600/1400/50
D’un mercenaire agori expérimenté ayant pour stats : 2000/2000/45
Et d’un Skrall renégat ayant pour statd 3000/3000/30]

La visière bleue de Trayx brillait légèrement dans l'obscurité ambiante, accompagnant parfaitement de blanc de son armure mais contrastant gravement avec le noir et le rouge de l'armure des skralls qui entouraient le très jeune guerrier. Le son métallique de la lame de Rehad, frottant contre le sol, retentissait et résonnait contre les murs de la cavité rocheuse, semblant littéralement emplir l'endroit, se répercutant de toutes parts avant de se noyer et de disparaître.

Trayx, quant à lui, tenait fermement son fusil à deux mains, balayant l'espace devant lui de son regard; les yeux organiques du kraata de désintégration étaient au moins aussi perçants et précis que ceux d'un guerrier toa ou d'un skrall; de plus, les aides à la visée et les différents types de viseurs intégrés à l'armure rahkshi lui permettaient de ne pas se retrouver désavantagé dans l'obscurité. Au contraire, entouré de roche lourde et dense, il pourrait facilement utiliser ses pouvoirs de désintégration pour désagréger les minéraux et piéger - ou écraser sous des tonnes de décombres - l'imprudent qui foncerait sur le groupe impérial sans prendre de précautions.

Trayx perçut un très léger mouvement du coin de l’œil, tandis que les détecteurs internes s'alarmaient: une masse distincte, plutôt massive mais étrangement éclatée, s'approchait lentement d'eux depuis le fond de la grotte. Le rahkshi se retourna dans leur direction, tandis que les ordinateurs de visée identifiaient la cible avant de faire apparaître un bref rapport sur les forces ennemies.

Les programmes de l'armure identifièrent tout d'abord trois ennemis, des glatorians qui s'approchaient de concert pour tenter de prendre les assaillants par surprise; d'autres masses furent détectées derrière ces trois premiers ennemis, mais Trayx préféra se concentrer sur ceux qu'il voyait déjà avant de réfléchir à attaquer ceux qui ne représentaient pas un danger immédiat.

Les glatorians étaient plutôt légèrement armés, mais leur manque d'équipement leur permettrait sûrement de démontrer une certaine agilité au combat; il fallait donc les empêcher de s'approcher directement au corps à corps, là où le rahkshi aurait un peu plus de mal à se défendre et à contre-attaquer.

Trayx visa de son fusil le plafond de la grotte, juste au-dessus de ses ennemis, scrutant la roche de ses yeux. Il chercha ainsi, pendant quelques instants, une éventuelle faiblesse structurelle à exploiter, une fissure ou un point plus fragile dans la roche; les recherches portèrent rapidement leurs fruits, et le rahkshi se prépara à tirer tandis qu'une voix retentissait dans la grotte.

- Commençons donc à nouveau, cette valse mortelle.

L'ordre était donc donné; Trayx tira immédiatement, visant le plafond rocheux au-dessus de ses cibles. La balles ricocha sur la surface dure et froide, allant ensuite se perdre dans les tréfonds de la cavité rocheuse, mais put toutefois se décharger de l'énergie de désintégration dont Trayx l'avait imprégnée. Immédiatement, un belle onde bleutée et brillante se propagea sur plusieurs mètres à la surface de la roche.

Cette dernière commença à trembler, menaçante; puis elle s'effondra, tout simplement, sur les trois guerriers qui avaient cru pouvoir prendre les impériaux par surprise.

Les deux glatorians les plus proches ne purent esquiver le gros des gravats, et reçurent plusieurs projectiles plutôt imposants; le dernier, cependant, parvint à sauter sur le côté de justesse, évitant alors le plus gros des décombres rocheux. Le rahkshi tira alors sur ce dernier une simple balle, sans la charger élémentairement, et le toucha à l'épaule gauche; l'armure du glatorian lui épargna le gros du choc, mais son bras serait sûrement engourdi pendant plusieurs précieuses secondes.

Trayx sentit immédiatement l'excitation monter en lui... la partie pouvait enfin commencer.

Spoiler: