Mata Nui...Mata Nui...Mata Nui...
Combien de fois pourtant t'ai-je dis ?
Combien de personnes autant t'ont chéri ?
Quelle récompense leur a-tu donné,
Pour cette inconditionnelle obéissance
Où tu les as plongé ?
Jusqu'à maintenant, hélas !
Tes membres étaient envahis
Par la Torpeur du trahi.
Jusqu'à présent – malheureux !
Tes pensées étaient flouées
D'une ombre d'absurdité.
Je jette à bas tes chaînes,
Te libère de tes maîtres
J'ai vaincu ta peine,
Aidé à briser tes immenses chaînes.
Ton corps de titan magnanime,
L'esprit cyclopéen qui t'anime,
Est-ce ainsi que tu me remercie,
Dans ton éternelle gloire
Pour cette étrange victoire,
Ô grand Mata Nui, bon à l'anonyme ?
Regarde toi à présent,
Tu es comme je suis
Tu ne peux échapper à ceci,
Bien que tous le refusent évidemment.
Tu es tout comme moi,
Tes pensées sans débat
N'hésitent à sacrifier tous tes pions.
Les fils que tu tisses hélas !
Ce n'est pas toi qui les tire
Tu n'es que le pantin.
Dans l'ombre du marionnettiste
Observe comme je tisse,
Avec le sang de tes serviteurs
Qui t'implorent dans leur erreur
Les fils de ton Destin.
Mes frères, dans leur style bestial,
Ne sont pas différents de nous deux,
Et nos crimes sont nombreux,
À nos deux âmes Glaciales.
Tu es Son bienfaiteur
Et je suis Sa Fureur.
Nos armées se déversent
Tout le monde s'affaisse
Du Nord au Sud
Ce Continent tout entier sera mien.
Tous se souviendront de mon noir festin.
Voilà à quoi songeait l'être, voilà à quoi il pensait tandis que sa lame décapitait à nouveau un habitant, dont le cadavre fut bientôt entassé parmi les autres de ses victimes. Un Continent entier, rien n'en réchapperait. Tous ceux qui ne se soumettraient pas périraient. Fuyez, fuyez, la Fureur du Maître vous poursuivra partout!