[Odina] Un nouveau combattant de l'Alliance

Odina...

Telle était le nom que chuchotait le vent. Une brise légère s'abattait sur la plage du tristement célèbre Toa de l'Air déchu qu'on appela il y a des années Nidhiki.

Puis, il eut quelque chose. Le vent s'abaissa. S'inclina. Une forme se levait, sourire aux lèvres, de la plage. Au premier regard, on pouvait l'identifier comme un Matoran -et c'en était un.

Mais après, en regardant plus près, on voyait qu'il était loin d'être un Matoran. Des flammes jaillissaient de ses yeux. Des flammes de haines et de pouvoirs.

Il était difficile de quitter ses yeux pétrifiants. Lorsqu'on y arriver, on continuait de l'examiner. Son corps était noir, noir de colère. Sur ce corps, il y avait des traces de blessures terrifiantes.

Des blessures qui ne se refermeraient jamais, autant dans son âme que dans son corps. Mais à chaque erreurs, il apprenait, il enregistrer. Et ainsi, il devenait de plus en plus forts.

Comment décrire ses habits ? Ils reflétaient sa force. Ils étaient noirs comme l'encre. Un noir éclairer par les yeux de flammes emplis de haine.

Lorsque le Matoran les revêtit entièrement, il était encore plus sombre. Il prit une sorte de masque et se le mit sur la tête. Il était entièrement noir, a part son masque blanc et les flammes qui en sortaient.

Le Matoran se leva. Il hurla de douleur. En effet, une blessure plus grave que les autres dans son dos avait failli le tuer. Ce fut une horrible douleur, une douleur que cette "chose" n'avait jamais ressenti.

Mais la douleur du responsable de cette cicatrice béante avait bien plus souffert. Ce jour, un côté plus sombre et fort jailli dans l'esprit du Matoran.

Il affronta à lui tout seul une armée de spectres, les corps des morts précédent. Cette nouvelle puissance lui avait permis de les vaincre.

Il voulut l'essayer à nouveau bien des autres fois, mais n'y arriva pas. Il en conclut que c'était un cas exceptionnel, et que cette "force" était en fait sa douleur qui l'avait rendu fou.

Se trompait-il ? Nul ne le sait. Le Matoran se releva une nouvelle fois. Il parla. Une espèce de gargouillement s'en échappait. Un gargouillement terrifiant.

Le Matoran contempla les alentours. Puis, il hurla. Un terrifiant cri qui atteint l'île entière. Un cri pratiquement intraduisible.

Une des langues qu'il avait appris. Le Shin, la langue des spectres. Le Matoran fixa ses yeux sur la forteresse. Il fallait y aller. Pas encore, pas encore. Le Matoran hocha la tête.

Il se tourna vers la forêt et décida de l'explorer. Il irait ensuite dans un centre de commerce, et s'équiperait. Il verrait, il verrait. Le Matoran eut une sorte de ricanement.

Puis, il tourna le dos à la plage. Et, alors que le vent et tout sorte de bruits s'étaient tus, il partit. Il se retourna un dernière fois vers la plage et hurla une dernière fois. Il hurla un nom. Le sien.

Magmus.

Le Matoran marchait dans la forêt voisine de la plage. Il tuait les Rahis qui étaient sur son chemins, dans un air calme et réfléchi. Il était telle une ombre, la dernière, celle qu'on voit avant de mourir.

L'être de mort s'arrêtait fréquemment, dépouillant quelques cadavres de malheureux. Rien d'intéressant. Le Matoran leva les yeux quelques secondes. Il y avait le silence. Trop de silence.

Des pas retentirent. Le Matoran rugit. Une chose en fit de même. Alors, il sut. Et ce savoir s'allia bientôt avec la vue. Un gigantesque Rahi se tenait devant le guerrier enveloppés de noir.

Le monstre tenait un pauvre Rahi dans sa main gauche. Il eut un horrible craquement d'os. Le Rahi s'effondra en lambeau sous une espèce de ricanement de la part de son assassin.

Le Matoran se mit à rigolait de folie lui aussi. Puis, le Rahi s'arrêta de rire. Il poussa un terrible rugissement et se précipita sur l'être noir, qui avait la taille d'un pion face à lui.

Le pion ne s'arrêta pas de rire, puis de pousser quelques lambeau de phrases de gargouillements. Le Rahi prit son rire pour une insulte et frappa le sol avec sa main.

Le Rahi enleva sa main. Il n'y avait rien. Même pas des petits débris d'un pion qui devrait être mort. Un pion qui était en vérité invisible.

Le pion forma un bouclier d'énergie autour de lui. Puis, il trahi son invisibilité. Le Matoran lança des éclairs sur le Rahi. De long et grands éclairs, suivit d'un trainée de flammes qui arracha un hurlement de rage et de douleur au Rahi.

La bête grogna et frappa le pion. Mais le pion était bien plus rapide. Il avait une vitesse presque inimaginable. Telle un aigle, le Matoran dégaina une vieille épée et la chargea de flammes.

Il frappa une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept fois le Rahi qui poussait un petit gémissement de douleur à chaque coup d'épée. Mais la situation n'allait pas durer.

Le Rahi rugit et lorsque le pion s'apprêta à frapper une huitième fois, le Rahi prépara sa peau. En effet, il pouvait la rendre plus résistante, pour contrer les coups, ou moins résistante, pour plus d'agilité.

L'épée se brisa contre la peau dure de la créature, qui gifla avec son pouce le Matoran qui poussa un hurlement de douleur pour retourner au sol.

Si le pion n'aurait pas eu plus de cicatrices et plus d'expériences, il se serait briser la nuque ou la colonne vertébrale avec un tel coup. Mais il survécu.

Au sol, rageant, le Matoran regarda sa main droite. Il n'y avait rien. Il n'avait plus de main droite. Le sang se répandit sur le sol, jusqu'à qu'il y en est presque partout.

Trois jours.

Cela faisait trois jours que le Matoran avait fini par vaincre le Rahi. Un combat acharné, mais Magmus l'avait emporter. Ainsi, rageant de savoir qu'il n'avait plus de main droite.

Le Matoran avoua sa faiblesse. Oui, il était trop faible. Il se mit en route vers un Centre de Commerce. Là-bas, il s'armerait. Il irait ensuite au Béhémoth.

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