[Karda Nui] "Silver Darkness" AF-02 [Détruit]

La construction du vaisseau arrivait à son terme et les ouvriers contemplaient le nouveau vaisseau de guerre colossal de l'Empire :

Alors que certains étaient fiers d'avoir pu bâtir cette "Forteresse aérienne", d'autres s'inqiétaient de ce qu'allait faire l'Empire avec un tel "monstre".

Le chef de chantier faisait parti de la première catégorie. Il était un Fe-Matoran, ancien fantôme du Nynrah qui avait quitté l'île au début de la guerre des Puissants pour pouvoir proposer ses talents à l'Empire, qui à l'époque portait encore le nom de Confrérie.

Bien qu'il semblait satisfait de son travail, il semblait préoccupé par quelque chose : l'armement du vaisseau.

Alors qu'il était en train de réfléchir, il fut ébloui par un flash bleuté. Qyuand il rouvrit ses yeux, il vit le Makuta Phantrakk ainsi que 325 tourelles.

-"Installez ces tourelles sur le Silver Darkness et prévenez-moi quand tout sera fini."-

Le makuta se téléporta de nouveau tandis que le Matoran se dépêcha d'aller prévénir ses ouvriers.

Phantrakk se téléporta depuis Nynrah dans la salle de commande du Silver Darkness. Le Makuta se plaça dans le siège du pilote.

Le vaisseau décolla pour la première fois et partit en direction de Nynrah.

Le Poing de l'Ombre.

Le vaisseau amiral du Protectorat.

Bien que Phantrakk ne l'avait jamais aperçu auparavant, il avait la certitude que le croiseur qui venait d'arriver était bien le Poing de L'Ombre. Peut-être se trompait-il, mais le Makuta n'avais aucune envie de prendre ce risque. A partir du poste de contrôle, il redirigea l'énergie fournie par les trois générateurs du Cuirassé vers les réacteurs.

Le "Silver Darkness" qui était alors resté à très haute altitude fit demi-tour et s'éloigna à très grande vitesse du croiseur.

[hrp] J'ignore si le vaisseau est bien arrivé à Destral ou alors qu'il c'est éloigné quelques km du Poing de l'Ombre...m'enfin bon la n'est pas le principal. [hrp]

Alors que Phantrakk est "plus ou moins" agacé,Naga arriva par la téléportation et il répondis.

-Bonjour Seigneur Phantrakk,j'ai de l'info tout frais venant du Canal et c'est du jolie jolie.

Voyais vous l'un des guerriers de la Triade nommé Rohrak a fait un petit voyage vers Stelt et il a rapporté des nouvelles morceaux du puzzle des énigmes,je vais vous la cité.

« Même le plus valeureux esprit, aussi protégé soit-il de la mort, ne peut Le vaincre seul ...

" Union, Devoir, Destiné " disait le proverbe Matoran.

Quand l'heure sera venue, il faudra savoir l'appliquer - sur le fond comme sur la forme ...

Et si la Force brute ne peut Le vaincre, elle pourrait bien protéger les Valeureux qui, eux, iront chercher les Clefs de la victoire ... »

Il y a eu une petite minute de silence et Naga conclut ses mots.

-Vous en pensé quoi ?

Phantrakk avait écouté l'énigme rapportée par Naga tout en continuant de manoeuvrer le vaisseau et de se remémorer le premier message qui apparut sur la stèle.

-"Cela confirme une chose, on ne pourra pas vaincre le Protectorat par la force, il va falloir donc trouver ces "clés de la victoires"......"-

Il y eut quelques minutes de silence avant que le Makuta reprenne.

-"Quant à ce "valeureux esprit protégé de la mort", je pense qu'il pourrais s'agir de Mata-Nui. A vrai dire, je ne vois pas d'autre être à qui ce qualificatif conviendrait."-

Nouvelle pause de la part de Phantrakk.

-"Appliquer le proverbe "Union, Devoir, Destinée" sur le fond comme sur la forme...... Encore autre chose dont nous sommes désormais sûr, il faut que les factions soient complètement unies, à moins que cela ne fasse référence à....."-

-Très bonne question en effet mais je pense en effet qu'il va nous falloir conté sur cette union mais j'ai songé à une chose.

Peut être que ces fameuse "clés" veut surement dire les dernières énigmes et aussi les phases de procédure pour réveillé Mata Nui.

Naga marqua une pause et il continue.

-Pour ce que vous dite a propos des trois vertus et de "sur le fond comme sur la forme", ce la peut être concernée nous tous de l'Um... mais aussi tout être vivant qui vivent dans d'autre monde que la notre quand dite vous ?

[hrp] Désolé j'ai oublié de lancé les dés (faute a la habitude d'être un un grade au dessus des novices). ^^'[hrp]

Le membre 'Naga' a effectué l'action suivante : Actions

'Rencontre d'allié' :

Résultat :

Pendant que Naga parlait, Phantrakk avait pris son communicateur et laisser un message sur le canal universel. Une fois qu'il eut terminé, il se retourna vers Naga.

-"Comme je viens de le dire sur le canal universel, je crois que l'espression "sur la forme" fait référence aux Kaita..."-

Kaita,d'après ce que Naga c'est,il s'agit de créature titanesque faite par combinaison de plusieurs guerrier Toa,ou de Bohrok ou de Rahkshi... Puis le Makuta répondis.

-Je vois... mais pensé vous qui est possible qu'il existerais des Makuta Kaita ?
Moi cela reste une vois de la science qui demande à être mis en exécution.

-"Ne crois pas que seuls les Toa, les Rahkshi ou les Bohrok peuvent former un Kaita. Les Makuta aussi peuvent le faire, c'est juste que.... nous n'avons pas envie de renoncer à notre individualité, même si ce n'est que temporaire..."-

-Ahh...Je vois hum...dans ce cas si ont nous formée en Kaita il va falloir la demande de plusieurs de notre espèce.

Il se tut un moment et il fini.

-Si cela vous dérange pas trop je vais m'en aller afin de continués mes expériences.

Puis Naga se téléporta pour aller dans son appartement-atelier.

-"Tu peux partir."-

Phantrakk regarda ensuite la position actuelle du Silver Darkness : Mahri Nui.

Cela faisait plusieurs jours que le cuirassé avait continué à errer à travers l'Univers Matoran. Le vaisseau se trouvait désormais non loin de Mata-Nui.

L'île avait radicalement changée depuis que les Bohrok avauent été libérés par Alcadeias et la Triade du Grand Esprit : Mata-Nui était désormais déserte et complètement dépourvue de vie.

Le Makuta quitta les commandes du vaisseau avant de partir du "Silver Darkness" pour Mangaïa.

Phantrakk réapparut à bord du Silver darkness et s'installa dans le poste de pilotage.

Les réacteurs du vaisseau se mirent en marche et le cuirassé s'éloigna rapidement de l'île de Mata Nui avant de plonger dans l'océan.

Le vaisseau continua sa descente pendant, tout en continuant de s'éloigner encore plus de l'île : visiblement, Phantrakk avait compris qu'il ne pouvait pas faire face à une telle armée avec un unique croiseur.

Le Silver Darkness, malgré son arrivée à Karda Nui, n'avait jusqu'à maintenant pas tiré.
N'attirant que peu de regards, toute l'attention fixée sur le Poing de l'Ombre, les croiseurs Séides et l'Aigleron.
Shrecki attendait le bon moment, observant l'évolution de la situation.

Quand soudain il put entendre deux rires; alors qu'il se retournait, Souffrance et Déchu apparaissaient, avançant vers le Commandant seul.

- Il n'est guère prudent de rester seul, commandant...Une mort passerait alors tellement inaperçue...Dans le silence le plus total. Oh, ne vous inquiétez donc pas. Personne n'entendra votre esprit hurler, alors que nous torturerons votre antidermis...Je m'en assurerai personnellem...

Le Séide cessa de parler. Il observa avec étonnement, alors que son habit se décomposait, comme l'avait fait celui de Violence peu avant. Son teint cireux également s'améliorait, évoluant vers une expression de fatigue, comme sous un grand effort.
L'identité de Souffrance devint claire aux yeux du Makuta. Le Titan tomba à genoux, frappé par Déchu au niveau de la nuque, assommé provisoirement.
Néanmoins, Shrecki put deviner le nom du personnage

-Axonn...

Déchu sembla comme peiné par cette nouvelle perte dans les rangs du Maître. Soupirant, enjambant le corps désormais inanimé du gardien des vérités, le Séide fit tourner sa faux de ses deux mains, comme se préparant à faucher du blé mûr.
Il fixait le commandant sombrement, cruellement.

Shrecki souffla. Ceci n'était pas utile, les Makuta ayant depuis longtemps perdu l'usage de la respiration. Mais il n'en était de toute manière pas vraiment un. De même que Déchu en face de lui n'était pas tout à fait ce qu'il semblait être.
Leur duel les avait amené en-dehors du vaisseau. La violence des coups se répercutait aux alentours en des bruits d'épées heurtées qui s'élevaient plus haut que les tirs de blaster, et attestait de l'acharnement des deux adversaires.
Déchu faisait un usage plus qu'impressionnant de sa faux; il la maniait comme une extension de son corps, avec une aisance déconcertante malgré le poids et la taille de l'arme. Le sifflement dans l'air de cette dernière semblait un ricanement. Le commandant, fort de toutes ses expériences, ayant déjà été confronté au Séide par le passé - mais pas seul - avait cerné son style de combat. Prévoyant la plupart de ses coups, s'assurant ainsi de survivre en les évitant, à défaut de les parer, tentant des ripostes sans succès contre le blindage trop épais que son épée ne parvenait pas à percer.

Chaque armure possédait une faiblesse. C'était une théorie que n'importe quel épéiste digne de ce nom connaissait. Il fallait toujours une articulation. S'il n'y avait pas d'articulation, une attache, ou même simplement une cavité, qui bien exploitée pouvait se retourner contre le porteur.
Encore fallait-il la trouver. Et hélas, la théorie ne s'avérait pas toujours possible à mettre en pratique.
Car Shrecki savait que parfois, la meilleure armure était encore l'arme elle-même, et qu'un parfait combattant savait parfaitement se passer de toute cuirasse, privilégiant ses habilités.

Alors qu'il évitait la faux en se baissant, puis roula sur le côté pour ne pas se faire frapper par le manche-même, le Makuta continuait à réfléchir à une solution. S'il y en avait une, il la trouverait.

*En attendant...*

Il maniait à présent le fléau de Souffrance (ou Axonn, peu importait), tentant de mettre à mal Déchu. Le Protectorat avait-il créé ces armes, ou simplement arrachées à des corps encore chauds?

Il fallait s'y attendre.

Shrecki, fameux commandant de l'Empire Makuta, contre l'un des deux derniers séides du Maître. Tous avaient été libéré de leurs aura, mais Déchu restait, en duel avec un des rares guerriers encore en vie après cette guerre, et l'autre sbire du Maître, Mort, contre Phantrakk, supérieur de Shrecki.
Pour le moment, aucun coup n'avait été donné entre les deux combattants. Que des offensives de la part de Déchu, pendant que Shrecki essayait d'éviter les coups. Mais ils savaient bien qu'à la prochaine offensive de Déchu, le combat allait éclater, et allait être intense. Il fallait une seule goute pour que le vase déborde.

Déchu maniait magnifiquement sa Faux, créant un léger sifflement dans l'air. Il l'utilisait rapidement, obligeant à son adversaire de se concentrer deux fois plus pour éviter ses coups. Les deux êtres se déplaçaient en harmonie. Shrecki savait où et quand son adversaire allait se déplaçait, mais n'avait pas eu l'occasion de frapper, pour le moment. Tandis que Déchu le dominait complètement. Et pourtant, Shrecki savait qu'il prenait un grave danger en se mesurant au séide, qu'il ne pouvait survivre seulement par l'intelligence. Car jusqu'à là, il n'avait effectué aucune attaque. Il devinait seulement les gestes de son adversaire, qui étaient réguliers et facile à prédire par n'importe qui. Et pourtant, ce n'était qu'une mise en scène pour Déchu, une sorte d'échauffement, pour tester son adversaire, et déduire si il perds son temps ou pas face à Shrecki. Apparemment, ce dernier se débrouillait bien. Pour l'instant.

C'est qu'il n'avait pas vu venir le coup de manche de la Faux de Déchu qui le poussa, le faisant reculer de quelques pas. Mais Déchu avait enchaîné. Il venait d'abattre la lame de sa faux sur le coup de Shrecki. En fait, ce n'était pas vraiment une attaque. Ceci obligea le commandant de l'Empire à se baisser. C'était soit ça, soit la mort. Il n'avait pas le choix. Sur ce, Déchu lui adressa quelques paroles d'une voix sèche et aigüe...

« Pourquoi s'engager dans un combat où la victoire n'est pas à votre portée ? »

La Faux de Déchu se retira de la nuque du guerrier à genoux. Peut-être une lueur d'espoir pour Shrecki ? Mais non. Elle s'abattit à nouveau, mais cette fois ci d'une rapidité incroyable ainsi que d'une force inimaginable. C'était ça, la vraie puissance des séides. Shrecki n'éviterait sûrement pas le coup. Il n'avait même pas un dixième de seconde pour s'échapper; une rapidité que même Steelerak ou Darkness n'avait pas. La partie était sûrement terminée pour lui.

Mais que prévoyait l'avenir ? Non, non ... La question était mal formulée. Que prévoyait Le Maître ?

Pas la réaction de Shrecki; ce dernier, usant de son étonnant Kanohi, était parvenu par deux fois à éviter les attaques mortelles du Séide. Les pouvoirs de l'Olmak pouvaient se révéler utiles si bien utilisés. La lame passa à travers lui, de part en part, sans pour autant le toucher. Comme elle l'avait fait pour son cou, qui était resté indemne, lui permettant de feinter une faiblesse, un affaiblissement, et de pénétrer les défenses de son ennmi.
Le Commandant ne dévoila rien de plus. La surprise du Séide en face avait été suffisante pour créer une ouverture. Même sur son revers, Déchu ne pourrait réagir à temps.

Le vent, sur l'aile du vaisseau, soufflait fortement, sifflant aux oreilles de Shrecki, faisant voler son manteau au même titre que celui de Déchu, donnant aux deux personnages des allures bien plus imposantes durant leur duel.
Shrecki s'élança et frappa son ennemi dans le ventre de son seul poing. La force du coup, porté savamment juste sous son point de gravité, fit basculer en arrière le Séide. Sans dommage hélas. Le Makuta ne s'arrêta pas là, et profitant du déséquilibre, tournoya sur lui-même, fléau en main. Arrêté par la faux. Toutefois, le poids de l'arme renvoya le Séide sur le côté. Ce même poids qui empêcha Shrecki de poursuivre et de profiter de cette ouverture supplémentaire. Il n'en aurait probablement pas d'autre. Il avait manqué sa chance.
À présent, il devait se contenter de survivre, en faisant usage des dimensions pour dévier les coups adverses aux bons moments. Il avait un plan. Mais le mettre à l'oeuvre ne serait pas chose aisée.

Ils étaient tous deux visibles aux yeux de tous. Toutefois, Phantrakk lui était caché, de même que Mort. Et alors que le Commandant reprenait son combat, en harmonie parfaite avec le Séide, arrêtant ses coups comme il arrêtait les siens, il comprit que la bataille allait prendre sous peu un tournant décisif.

- Sachez...Déchu, que je ne m'engage pas uniquement lorsque la victoire est déjà entre mes doigts. Comme dit le proverbe Matoran, "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Le péril existera toujours, partout où je porterai mon arme. Mon but dans la lutte contre vous n'était pas de vous vaincre, mais d'unir les factions. C'est chose faite. Je peux à présent tirer ma révérence, mais avec honneur, et dans un dernier duel!

Le masque s'illumina alors. Sans créer quoi que ce soit. Le Makuta avait simplement créé une diversion. Le fléau de Souffrance siffla dans les airs, avant de ne s'écraser sur le métal du vaisseau, le déformant sous son poids. Déchu avait évité sans peine l'attaque. Son visage montrait une froideur mêlée à une certaine lassitude, et peut être même un peu de tristesse. On devinait qu'il avait autrefois été grand, avant de ne tomber. Et une majesté émanait toujours de lui, quoi que dissimulée comme son corps dans son sombre linceul.

Shrecki se remit en position de combat. Alternant tantôt coups de fléau, lorsqu'ils étaient possibles, et combat au corps à corps, à l'aide de son si fidèle bâton de protodermis solide, qui repoussait la si dangereuse Faux du Destin...

La Faux tournoyait toujours. Elle ne s'arrêtait pas. En fait, "Faut de la Mort" serait un terme plus approprié. L'arme passait partout, prédire une attaque demandait un grand effort de concentration. Shrecki l'était. En même temps que la Faux se déplaçait, toujours en créant ce même sifflement dans l'air, les deux adversaires se déplaçaient tous deux, gardant le même écart, c'est-à-dire pas plus de deux, voire trois mètres l'un de l'autre. Pourtant, Shrecki n'avait pas réussi voir venir la feinte du séide. En quelques mouvements, la lame de la Faux touchait presque le visage du commandant. Les deux guerriers s'arrêtèrent. Au passage, Déchu en profita pour répondre...

« Votre but, Shrecki, était d'unir les factions. Vous l'avez fait. Mais est-ce une bonne chose d'unir les factions dans un désespoir total ? Regardez le champ de bataille, il ne reste vous reste quelques dizaines de guerriers, pas plus. Alors que vous étiez venu ici par milliers. Vos plus grands souverains sont tombés, eux aussi. Et pourtant, même moi n'était pas en mesure de les arrêté. Et malheureusement pour vous, pauvre Makuta, votre partie est terminée, comme d'ailleurs votre supérieur, bien connu sous le nom de ' Phantrakk ' . »

Déchu disait vrai. Il restait plus d'un millier de robots, contre seulement quelques guerriers. La guerre touchait à sa fin, le séide regardait le commandant de l'Empire, alors que ce dernier avait les yeux fixés sur les derniers combattants restant. Phantrakk tenait difficilement contre Mort, et la lame du dernier séide était pointée sur l'Olmak du commandant. La partie était terminée. Les Puissants n'avaient pas perdu espoir; mais au fond d'eux, ils savaient que tout espoir était perdu. Le Maître avait gagné, encore une fois.

« Observez, nos robots voler la vie de vos guerriers, observez les cadavres envahissant nos marais, et observez, les nombreuses carcasses du peu d'unités que vous aviez. Il ne vous reste rien, seulement l'honneur. »

Oui, l'honneur. Chose que Le Maître et ses deux derniers fidèles ne pouvaient pas voler. En fait, c'était la seule chose qu'ils ne pouvaient pas voler, et la dernière chose qu'il restait aux Puissants, mise à part la faible quantité de guerriers présente. En réalité, les Puissants pour le moment ne pouvaient avoir qu'une seule fierté, le plus gros croiseur de tous les temps... L'Aigleron, qui était toujours là. Toujours en train de tirer. Mais que ça, rien de plus.

La lame de la Faux était toujours pointée sur l'Olmak. Et soudain, Déchu l'a retira. Personne ne s'attaqua. Il y eu un silence, un long silence. Shrecki avait toujours les yeux rivés sur le champ de bataille, tandis que Déchu l'observait, esquissant un léger sourire. Une longue minute s'écoula. Elle permis à Shrecki de penser à tous les évènements passés... La chute de nombreux croiseurs, la mort de plusieurs souverains, de commandants et de guerriers, la dernière bataille... L'Elu. Cette minute était passée. La Faux venait de cogner brutalement le commandant, alors qu'une petite fissure se dessina sur son armure, rien qu'une petite. Déchu n'avait pas fini, visiblement... Il enchaîna, faisant des petits mouvements - mais rapide - de sa Faux, pour finalement désarmer son adversaire, de toute arme qui lui restait. Et c'est à la plus grande surprise que Déchu balança par terre sa Faux, gardant la tête haute.

« Maintenant, montrez-moi ce que vous savez faire ! ... »

[Tu ne contrôle pas les pensées de mon personnage. Tu peux supposer ce à quoi je pense, mais pas le raconter.
De même qu'en théorie, tu n'as nul droit d'affirmer si tu parviens à me blesser ou non.]

Le Commandant des légions de l'Empire eut un franc sourire. Cela était très rare. En réalité, c'était sans doute la première fois que quiconque put voir un sourire sur le visage de l'être nommé Shrecki. Quelle ironie que ce fut la seule personne qui ne le répèterait jamais. Mais quel intérêt?
Le Corps à corps. Là où les Séides s’avéraient redoutables avec une arme adaptée à leur style de combat, le Makuta était bien plus redoutable encore au combat à mains nues..

C'était au départ sa plus grande faiblesse. Etant par nature un utilisateur des éléments et forces naturelles, il n'était pas habilité à utiliser son corps comme arme. Mais la nécessité, voilà ce qui l'avait poussé; le fait de savoir que, tôt ou tard, ceci se révèlerait utile.
Il démontrerait aujourd'hui qu'il avait vu juste. Car son armure était en réalité son manteau; plus flexible que le latex et pourtant aussi dur que le Proto-acier, d'une légèreté plus élevée qu'une plume de Gukko et plus résistant que la cuirasse d'un Kikanahlo.

L'armure légèrement fêlée ne le dérangeait pas outre mesure. Une armure pouvait être reforgée. Mais son manteau était unique. Coupé, il se reformerait. Ce n'était pas un métal. C'était le symbole d'une volonté.
Une volonté qui ne se brisait pas comme les vagues sur les rochers, mais qui, comme les racines, fissuraient lentement la roche.
Il était à présent en position. La distance entre lui et le Séide n'était certes pas grande, mais toutefois suffisante pour des ouvertures. Le vent soufflait de plus en plus fort. À ce rythme, il serait sous peu assez puissant pour les expulser de l'aile et les envoyer à leur perte.

- Très bien. Je vais vous montrer quelque chose que votre Maître ne vous a pas enseigné. Observez attentivement. Vous ne rencontrerez ce style qu'une seule fois dans toute votre existence.

Il se pencha légèrement en avant. Ses yeux brillaient d'une pâleur mortelle. Non plus le rouge vif et à la fois sombre habituel, mais une sorte de rougeoiement macabre.
Le duel prenait un virage. Inespéré pour Shrecki, celui où il aurait enfin l'avantage.