[Mahri-Nui] Centre-ville

Finalement, Colbalt ne dis pas un mot à qui que ce soit, il semblait ignorer le message de Vorona. C'était normal après tout, c'est lui qui devais choisir, pas quelqu'un d'autre, il avait juste quelqu'un pour conseiller...Pendant qu'il réfléchissait, en pensant naturellement aux conséquences, et sa situation. Soudain, il fut frappé par une illumination. Zéro avait oublié une chose, ce qui avantageait (peut-être) la Main. Colbalt leva sa tête, déterminé, il a enfin sa décision.

-Je sais ce que vous allez dire, je sais que ce que je pense est absurde, je sais que dans tout les cas, vous serez avantagé...Si Arthaka me le permet, je prends le Continent Sud. Et comme je sais que vous êtes sans pitié, cela ne sert à rien que je vous supplie de prendre deux soldats de mon choix. J'accepte votre offre, et peut-être que je le regretterais amèrement, mais allez-y. Qui vous voulez ?

Zéro ne bougeait toujours pas. C'était un être arborant un calme parfait. Mais jusque dans quelle situation?
Devant l'acceptation de Colbalt, il sut que tout se passait comme il le désirait. L'univers fonctionnait comme il l'avait prédit. Le temps seul révèlerait s'il ferait bon usage ou non de cette connaissance, de cet avantage.
Ainsi, le leader voulait immédiatement connaitre l'identité des guerriers, Zéro lui ayant pourtant déjà précisé qu'il ne les réclamerait pas immédiatement. Si ses informations étaient exactes, les rangs de la Main n'étaient pas encore totalement reconstitués. De ce fait, clamer dès à présent ses pièces aurait été idiot. Peut être était-ce de cet avantage que Colbalt voulait tirer avantage, en envoyant un guerrier et non deux?

- Je vous révèlerai leurs...Identités lorsque nécessité se fera. Ce n'est pour l'heure pas le cas. Ce contrat fait, il n'y a plus rien à ajouter. Voici les vôtres. Faites en bon usage. Adieu, peut être nous reverrons nous.

Une main gantée remit au Matoran différentes tablettes attestant du point de vue administratif de la propriété de la région du Continent Sud. Alors qu'il relevait la tête, Colbalt put voir que Zéro avait disparu, partit avec une discrétion étonnante...

Ainsi, Colbalt serra les poings...

...

Il dit à Ardan d'informer les habitants que le Continent Sud est à eux.

[HRP] Prise du territoire par la Main [/HRP]

Gladius posa le pied sur le sol de Mahri-Nui, entouré d'une escouade de combat. Autour d'eux, des dizaines de Fantômes avançaient lentement vers le front de la bataille, qui se déroulait en centre ville.

--> Tentative de prise de contrôle de la zone.

Fantôme des sables: Vous capturez le territoire de la Ville Matoran.

La Main d'Artakha perd l'impôt de la région de Mahri-Nui !

Gladius attendait encore l'arrivée des chefs de la Main et de l'Ordre, tuant le temps en aidant les nouveaux arrivants à réparer les dégâts de l'attaque rebelle. La plupart des guerriers artakhanistes le prenaient pour un monstre sanguinaire, et pour cause: il avait certainement tué des dizaines de leurs amis et frères de bataille. Il ne leur en voulait pas pour leur haine et leur aversion envers lui. A leur place, il aurait peut-être fait de même, maudissant le responsable de la perte des êtres qui avaient été chers à leur existence.

Cependant, il préférait montrer qu'il était capable autant de détruire que de créer, et pour cela utilisait son essence même afin de réparer plusieurs bâtiments importants du centre-ville. Il évacuait des groupes entiers de nano-robots de son corps, qui absorbaient les tonnes de décombres qui traînaient dans les quartiers de la ville, afin de multiplier leur nombre. Lorsque leur masse était suffisante, ils s'organisaient en structures complexes, solides et figées, formant et reformant des bâtiments qui avaient été complètement rasés. la masse excédentaire revenait ensuite à Gladius, afin que ce dernier ne perde pas d'énergie. Toute cette opération avait lieu en seulement quelques minutes. Le brouillard de nanites apparaissait, grossissait en dévorant le protodermis, puis se figeait définitivement. Le Général continua ainsi pendant des heures, jusqu'à ce qu'une bonne partie des dégâts causés soient réparés; bien entendu, il avait été aidé par les ingénieurs de Mahri-nui, qui lui transféraient les plans de construction et la manière dont les minuscules robots devaient être organisés. Le résultait était satisfaisant, et les structures créées, suffisamment résistantes pour subir un nouvel assaut.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures lorsque l'ancien skrall fut dérangé par un intrus. Au départ, un doux silence recouvrait mahri-nui, seulement dérangé parfois par quelques marcheurs qui rentraient chez eux à cette heure tardive. Mais un étrange bruit attira son attention, alors qu'un portail dimensionnel s'ouvrait dans les airs à quelques bios seulement de lui. En sortirent deux être encapuchonnés et cachés derrière une large et épaisse cape noire, totalement opaque. Le premier était bien plus grand que le second, et malgré le tissu qui le dissimulait, Gladius n'eut aucun mal à le reconnaître. Il s'agissait du rahkshi noir qui avait déjà agi plusieurs fois, soit en sa faveur, soit contre lui. L'ancien skrall avait voulu le rencontrer depuis de nombreux jours, et voilà qu'il se présentait à lui. L'autre arrivant était également un rahkshi; cependant, celui-ci n'était pas de niveau élevé, et ne pouvait pas parler ni user de télépathie. Sa seule capacité révélée était apparemment celle d'ouvrir des portails, comme le faisaient les kanohis de type Olmak.

Gladius soupira, puis posa ses mains sur ses hanches, attendant que les nouveaux arrivants prennent la peine d'engager la conversation. Cependant, pendant plusieurs secondes, qui parurent durer une éternité aux yeux de l'ancien skrall, rien ne se passa. Seules quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber, glissant sur l'armure technologique du Rebelle. Puis le rahkshi noir prit la parole, soulevant sa capuche et faisant tomber sa cape par terre. L'autre se contenta de reculer de quelques bios, après que son acolyte l'aie rudement poussé du pied.

- Vous voilà donc, Gladius... Cela faisait longtemps que nous ne étions pas vus, n'est-ce pas ? Je viens aujourd'hui de la part de l'un de mes supérieurs, en mission tout à fait officieuse. J'ai tout d'abord été étonne lorsque j'ai reçu cet ordre, mais les désirs de mon Maître ne peuvent pas être contrariés, vous comprenez ?

Le Fantôme fronça les sourcils, essayant de comprendre ce que l'intrus voulait lui dire. Mais lorsque ce dernier dégaina deux épées longues, lisses et tranchantes d'un côté, dentelées et abruptes de l'autre, il ne se posa pas de question. Le rebelle se contenta de toucher le sol, y déployant des millions de robots minuscules. Ces derniers dévorèrent le protoacier qui formait les dalles métalliques de la place centrale de Mahri-nui, puis lui revinrent, non sans avoir préalablement formé une épée double.

*Oh, Gladius, nous allons nous amuser, je le sens !*
*Epsilon, déroute l'énergie de cellules de secours vers les systèmes de protection et d'attaque. Nous allons en avoir besoin.*
*Dois-je activer la dernière amélioration ?*
*Non... je te confie le contrôle des systèmes concernés, utilise-les lorsque le moment te semblera le plus opportun.*
*Entendu... bonne chance, et essaie de ne pas faire trop de dégâts. Je ne voudrais pas avoir à reconstruire à nouveau les environs.*
*Je suis d'accord.*

Gladius fixa son adversaires des yeux, puis fonça dans sa direction, esquivant plusieurs projectiles ténébreux. L'ancien skrall ne tarda pas à arriver au corps à corps, engageant alors hostilités et faisant tournoyer sa double-lame, dont les deux parties tranchantes tranchaient aussi bien l'air que le métal du sol. Le rahkshi noir sauta en arrière, calcula son coup, puis se déporta en avant, bloquant d'un coup d'un seul l'arme du rebelle. Ce dernier tourna sur le côté, feinta en direction des jambes avant de remonter vers la gorge, et de rencontrer à nouveau les deux lames jumelles du guerrier de l'Ordre Noir. Le Fantôme fit un pas de côté, puis sauta en arrière, évitant de justesse un coup vertical de son adversaire.

- Oh, je vois que vous montrez un minimum de résistance... peut-être même réussirez-vous à m'amuser lors des minutes qui suivront ? Pour un barbare, vous vous défendez plutôt bien.

Gladius fixa son adversaire, puis remarqua que l'autre rahkshi n'avait pas bougé, regardant toujours attentivement la scène, camouflé derrière l'épaisse cape noire qui le recouvrait. L'ancien skrall était sûr de voir là Takurak, le kraata qu'il avait adopté, désormais embrigadé par les mystérieux agents de l'Ordre Noir. Cette seconde de distraction, bien que très courte, permit cependant au guerrier Noir de s'approcher du rebelle et de lui porter un coup en plein ventre; sa lame s'enfonça dans le corps du fantôme et le traversa de part en part. Gladius en profita pour l'attraper à pleines mains et la lui arracher des griffes, sautant en arrière et la brisant sur le sol.

Déjà, des millions de robots microscopiques travaillaient à refermer la blessure, mais leur fonctionnement semblait être altéré. Les nanites ne coopéraient plus correctement, causant des erreurs de restructuration et de réparation. Gladius sentit aussitôt Epsilon étudier ce problème, mais ce dernier ne trouva aucune solution. Apparemment, quelque chose dans l'arme du rahkshi empêchait ses cellules cybernétiques de se recomposer et de fonctionner correctement... en d'autres termes, s'il se faisait toucher trop de fois, le guerreir pourrait tout simplement mourir de ses blessures, comme tout être organique.

- Oui, un petit agrément afin de pimenter notre combat... la technologie dont nous disposons est tout simplement hors de votre portée, barbare. Vous ne croyiez tout de même pas que nous allions vous laisser vous remettre à neuf après chacun de mes assauts, réduisant tous mes efforts à néant ? Bien, il est temps de reprendre, n'est-ce pas ?

Gladius recula d'un pas, chancelant légèrement. Il mit quelques secondes à reprendre correctement le contrôle de ses systèmes, essayant de se débrouiller avec l'ouverture béante qui lui décorait désormais l'abdomen. Il se contenta d'absorber une autre partie du sol et de recouvrir la plaie, solution provisoire qui lui permettrait de ne pas perdre trop de fluides fonctionnels et vitaux. Epsilon s'acharnait à trouver une solution, mais ne réussissait toujours pas. Le rahkshi noir, lui, repassait à l'assaut continuellement, tentant à chaque fois de causer un maximum de dommages modérés au corps de l'ancien skrall. Le Fantôme parait la plupart de ses assauts, mais se vit tout de même infliger trois entailles au niveau des bras, alors qu'il n'avait pas encore touché son adversaire.

Ce dernier profitait de la lenteur accrue du rebelle, qui ne parvenait pas à le repousser à temps pour laisser ses réserves d'énergie se reconstituer. Deux nouvelles blessures vinrent parer ses jambes. Gladius sauta alors en arrière, esquivant une frappe d'estoc de son adversaire, avant de se jeter sur lui et de lui asséner un coup de sa double lame au niveau des jambes, le renversant et l'envoyant au sol. L'ancien skrall sauta alors en l'air, puis tenta de lui asséner le coup de grâce, la lame pointée en direction de la gorge de son ennemi à terre. Malheureusement pour le rebelle, le rahkshi roula sur le côté, puis utilisa son pouvoir de magnétisme. Le guerrier ne put se rattraper à temps, et fut complètement plaqué au sol, définitivement immobilisé et bloqué. Il tenta de se relever à plusieurs reprise, mais allongé il ne pouvait pas utiliser ses réacteurs IGA au maximum de leur puissance, surtout avec ses blessures qui occasionnaient d'importantes pertes d'énergie et de contrôle de ses systèmes.

- Comment est-ce possible ? Un kraata ne peut pas avoir plus d'un des quarante-deux pouvoirs makutas ! Tu avais déjà utilisé des sphères de ténèbres tout à l'heure, je m'en souviens !

- Disons simplement que... je ne suis pas un rahkshi comme les autres, voyez-vous, et cette spécialité concerne la quasi-totalité des membres de notre Organisation. Mais vous ne pourrez en informer personne... Vous êtes loin, très loin de ne serait-ce que vous douter de tout ce que je sais. C'est pourquoi vous allez perdre aujourd'hui, et mourir. Le savoir fait le pouvoir, et malheureusement pour tous les êtres incultes de votre planète, vous en êtes tous complètement dénués. Adieu, barbare.

Le rahkshi s'avança et leva sa lame, prêt à éliminer définitivement son adversaire. Gladius tentait désespérément de bouger, mais tous ses efforts se révélaient infructueux. L'être noir prit son inspiration, s'apprêta à frapper, puis abaissa sa lame en direction de la gorge de l'ancien skrall. C'est alors qu'un portail dimensionnel s'ouvrit entre son épée et le cou du Fantôme, faisant passez le coup du guerrier de l'Ordre dans une autre dimension. Le rahkshi noir comprit aussitôt, contrairement à son adversaire, que l'être encapuchonné venait de le trahir, mais décida de remettre son exécution à plus tard, c'est-à-dire après celle de Gladius. Cependant, cette distraction réduisit l'effet du pouvoir magnétique qui empêchait l'ancien skrall de bouger. Ce dernier ne put toujours pas utiliser les réacteurs IGA de ses jambes, mais ceux de ses bras étaient assez puissants pour s'activer malgré les dommages subis. Epsilon décida qu'il s'agissait là du moment opportun, celui pendant lequel il devrait activer les dernières améliorations qu'il avait lui-même effectuées sur l'organisme de Gladius.

Le corps du Fantôme se déforma alors au niveau des côtes du Fantôme, et deux nouveaux bras se matérialisèrent, qui refermèrent leur prise sur l'épée du rahkshi. Le rebelle poussa les réacteurs IGA de ses bras à pleine puissance, se soulevant du sol, puis frappa son adversaire à la tête de toutes forces, avant d'attraper sa double-lame et de l'enfoncer dans le crâne de métal qui enfermait la larve kraata. Aussitôt, le guerrier noir cessa de bouger, avant de tomber mollement au sol. Gladius lâcha son épée, puis se laissa tomber au sol, complètement épuisé par la décharge d'énergie qu'il avait du effectuer pour se détacher des plaques protodermiques du sol. Mais il avait réussi à permettre à Epsilon de télécharger très rapidement les plans de modification de sa structure, afin de placer un coup surprise. L'ancien skrall tourna alors la tête, enleva son casque, et regarda en direction de son sauveur. L'autre rahkshi était toujours là, immobile et silencieux, même après avoir sauvé la vie à son "père" adoptif. Gladius ne savait pas quoi dire, tout s'était passé trop vite. Le traître de l'Ordre Noir, lui, se contenta de se rapprocher du rebelle, et de l'aider à se relever, avant d'indiquer du doigt l'endroit où devait avoir lieu la rencontre avec Tanika et Colbalt...

Le Rahkshi avait donc encore de l'affection pour son paternel. Il avait encore des sentiments, même complexés à cause de l'Ordre Noir. Il l'avait sauvé in extremis. Mais avait-il prévu cette trahison, ou est-ce une simple étincelle qui fit comprendre à cet être. C'est ce que pensait l'un des grand chercheur artakhan et artakhaniste, Massak. Le Matoran était sur le terrain, présent avant Colbalt qui venait tout juste de mettre le pied sur le sol. Alors qu'il aurait pu amener l'un des "jumeaux", le Toa était arrivé en planeur, vulnérable et faible aux yeux de Gladius. Le Jeune Souverain se souvenait encore du furieux assaut du Skrall et comprit qu'il ne fallait pas mettre du mauvais boulon le Fantôme.

-L'Ordre Noir...murmurait doucement Massak, sans raison, je me souviens, j'ai parlé aupravant à un membre à eux. C'était un Makuta nommé Ganojin.

Après avoir donné quelques minutes d'attention à Massak, Colbalt détourna son regard sur le Fantôme et le salua :

-Veuillez pardonner mon retard. J'avais quelques réglages à faire. Que la Main vous salue. Je crois qu'il est grand temps que nous mettions fin à ces hostilités, même si certaines personnes ne pensent pas que ce pacte va être éternel. Je l'aurais tellement souhaité...
Imaginez un instant, nous sommes une simple civilisation, et nous vivons, simplement, sans guerre, sans rien, juste de la joie. La joie, pourquoi fallait-il que ce dernier serait absent ? La haine des personnes l'ont détruites. Ma quête étant de reconstituer ce bonheur, cette joie de vivre et sans souci. Bref, mettons un terme à cela. Je m'engage à ne pas attaquer votre territoire de Mahri Nui, en échange, vous, Fantômes, rendez notre terre, Mahri Nui, sur l'honneur de Mata Nui, d'Artakha, d'Ikinat, et de cette paix.

Gladius marchait lourdement, aidé par le rahkshi muet qui le soutenait par les épaules. L'ancien skrall était complètement vidé de son énergie. A ce moment là, Colbalt aurait très certainement pu facilement le détruire en usant de ses pouvoirs élémentaires. Le Fantôme salua les nouveaux propriétaires de la ville matoran, puis toussa avant de parler.

- Je comprends parfaitement vos raison, souverain Colbalt. Vous n'avez fait que suivre ce que vous dictait votre raison, votre devoir, et je ne vous en veux pas le moins du monde. Les rebelles vous ont attaqué, vous vous êtes défendus, comme quiconque en a le droit.

Nous vous rendons Mahri-nui, et vous n'attaquerez pas Voya-Nui... j'espère que cette paix durera jusqu'au jour où toute guerre sera exclue de nos deux mondes. Le pacte est scellé.

Le Fantôme salua à nouveau les deux guerriers artakhanistes, puis rejoignit son transport avant de partir pour Xia...

Tanika, aidée de ses seuls capacités de vol à grande vitesse, arriva à Mahri nui. Malheureusement pour elle, elle vit Gladius partir en sens inverse pour s'en aller. Elle pouvait voir que le skrall était amoché et avait souffert d'un lourd et difficile combat. En temps normal, ses blessures cicatrisent vite car son corps se régénère de lui même rapidement mais apparemment, son adversaire a trouvé une parade pour empêcher cela. Elle s'en souvient qu'à Po-voya, elle avait essayé de faire de même, sans pourtant parvenir à un succès. Colbalt, accompagné d'un officier de la faction d'Arthaka était présent. La stellaire alla vers eux pour les saluer. Elle pouvait voir le terrain où s'est déroulé le combat. Des profondes rayures sur le sol en était la preuve que ca c'est joué principalement au corps à corps à l'escrime. Un rakshi noir était aussi là. Mais il n'était pas vraiment le même que celui qui est intervenu après la destruction de la forteresse de Po-voya, blâmant la toa pour les nombreuses morts civils accidentels qu'elle aurait causé. Celui ci était plus petit, peut être de bas niveau. Aussi bas niveau que Silkie? possible.

-salutation, seigneur Colbalt, s'exclama t'elle. Je suis désolée d'arriver si tardivement à notre rendez vous. Je n'ai même pas pu le voir qu'il est déjà parti. Mais si il a besoin de soins rapidement, je ne vais pas l'arrêter. j'ose penser que notre accord est enfin celé. J'ai promis à Gladius de ne jamais attaquer Voya nui tant que la paix a lieu. Tout les peuples matorans nous en remercieront. Récemment, j'étais occupée à planifier la prise en charge de Zakaz que Gladius nous a gracieusement donné. Mais je voulais vous voir pour négocier l'achat des plans de vos nouvelles inventions. La matrice de reconstruction en premier lieu. Deux matrices de huit bras chacune devraient suffire pour le moment. A vous de fixer le prix, qu'en dites vous?

Colbalt souria à la présence de Tanika qui venait d'arriver. Une alliée importante qui n'avait jamais trahi depuis le début de leur alliance...pour l'instant, mais le Toa était confiant sur la relation Main-Ordre. La stellaire était intéressé par la nouvelle technologie utilisé par la Main et innové par les ingénieurs Massak, Aloni et Schumarax. Elle demanda alors d'acheter l'extraordinaire matrice de reconstitution, qui avait fait ses preuves.

-Que la Main vous salue, dame Tanika. Je suis heureux de vous revoir. Mais sachez que depuis mon séjour sur le chemin de la mort -voyez l'attaque à Ko-Voya- j'ai comme une impression d'oubli, comme si je ne vous avez pas vu depuis longtemps, très longtemps. Peut-être est-ce votre aura d'extra-terrestre...
-Ou que tu deviens fou, Colbalt, interrompit Ardan par surprise.
-Ah, Ardan, tu tombe bien. Vois-tu, Tanika souhaiterais acheter nos matrices. N'est-ce pas cool ?
-Ouais ! Et bien, sachez dame Tanika que nos matrices sont efficaces ! Nous les avons déjà testé, et je peux vous le dire il laisse ses patients sans bavure !

Massak lui répliqua:
-Je me demande si votre technologie alien peut atteindre la nôtre ! Ce serait super si vos ingénieurs pourrait coopérer et collaborer avec nous ! Nous pourrons devenir imbattable face aux Skralls !
-Du calme, Massak, continua le Toa, tu vois bien que dame Tanika ne peut pas rejoindre sa planète avant un bon moment !
-Hm, oui. Veuillez pardonnez mon impolitesse. J'aimerais simplement le préciser, qu'une fois, Gladius et ses Fantômes avait antérieurement ravagé le bouclier de Visorak. Si vous rendez visite là-bas, vous verrez que le bouclier est comme neuf ! In-tact ! Et ça, c'est le boulot de nos belles matrices ! vous ne serez pas déçu !

Massak s'arrêta, puis sortit deux petites boîtes où sont conservés en kit les deux matrices. Le matoran reprit sa phrase:
-Notre Créateur Artakha souhaiterai bien que vous nous payer 600 la matrice puis 300 pour chaque paires de bras supplémentaires. Si vous en souhaitez deux, ça fera 1200, mais avec les 8 bras dont 4 paires chacun, ça fera un supplément de 1200 pour chaque, donc un total de 3600 Makoki. Ça vous va ? On peut toujours négocier...

Tanika fut assez étonné par certains dires de Colbalt et de ses compatriotes. Mais en même temps, elle était un peu amusée de les voir faire de la pub pour leur matrices de reconstruction. Cela n'étonnait pas la stellaire le moins du monde de voir le chef de la Main entouré d'ingénieurs chevronnés qui n'ont pas forcément de bonnes compétences en combat mais qui peuvent construire n'importe quoi à partir de presque rien.

-Dans ce cas, marché conclu, seigneur Colbalt, déclara t'elle, L'argent vous sera livré par mes hommes. Je vais faire apprêter un vaisseau de transport pour emmener le matériel à notre base principale. Mais désolé de ne pas cacher ma surprise, comment avez vous pu savoir que moi et ma technologie ne sommes par originaires de l'univers matoran? Vous feriez mieux de garder ce secret pour vous, je ne souhaite pas que l'information ne s'ébruite. Seuls mes plus hauts gradés sont au courant, et ce sont des êtres de confiance. Quoi qu'il en soit, sachez que je serais prête à partager ma technologie avec vous. Je ferais venir quelques ingénieurs pour vous épauler dans vos forges. Mais je dois vous mettre en garde, la technologie de mon monde, tout comme la technologie produite par Arthakha sont puissantes et extrêmement avancées. Je ne voudrais pas qu'elle tombe entre de mauvaises mains. Je ne sais pas ce que Epsilon pourrait en faire si jamais il venait à mettre la main dessus. Je peux avoir confiance au sens de l'honneur et la parole de Gladius, mais pas celle de son symbiote robotique. Pensez bien l'une des plus puissantes armes que nous avons utilisé par le passé -la bombe gravitationnelle- pouvait détruire une lune, alors imaginez ce que pourrait faire Tuma avec...en considérant que les skralls apprennent à s'en servir, ce qui leur prendrait des décennies. A l'heure actuelle, vous et Arthaka sont les seuls à pouvoir créer les plans de nouvelles machines. Vos futurs créations pourraient faire la différence, une fois sur le champ de bataille. Sur ce, je dois vous laisser, j'ai beaucoup à faire. A la prochaine, et saluez bien Arthaka de ma part.

un peu plus tard, un vaisseau de transport arriva, les soldats de l'Ordre donnèrent la bourse d'argent à Colbalt avant d'embarquer les deux matrices de reconstruction et de partir pour Daxia.

-Au revoir, dirent les trois Artakhanistes, en saluant la stellaire.
Ils virent Tanika embarquer dans le vaisseau de transport avec les deux Matrices. Colbalt contemplait sa bourse, heureux de son affaire. Il avait toujours apprécié le commerce.
-3600, je ne veux pas me faire égoïste, mais j'aimerais en garder pour mon intérêt.
-Alors l'espèce tamarienne de Tanika est puissante... répliqua Ardan, je crois que nous aurions dû nous taire. Je ne savais pas qu'ils possédaient des armes de destruction massive. D'ailleurs, je me demande quelle genre de guerre nous vivrions si nous en possédons.
-Plus mortelle, c'est sûr. Déjà que Massak et Aloni prépare le Rayon Cristal...
-Si seulement...

Les deux amis s'arrêtèrent, un moment de silence s'instauraient entre les deux. Colbalt était pacifiste initialement, mais contraint de se battre. Mais il était toujours impressionné par sa propre technologie, ne pensant pas aussi puissante. Colbalt ordonna à Ardan et Massak de ne rien dire, fidèlement à Tanika, et partit vers Nynrah.