[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).

Lefran était aux anges.

Il venait juste de réaliser son rêve le plus cher, celui de voler dans les cieux.

Malgré le fait qu’il était un Le-Matoran, un Matoran associé à l’élément de l’air, ni lui, ni les autres ne disposait de la faculté de voler par leurs propres moyens. Lefran avait toujours trouvé cela étrange et se demandait pourquoi Mata-Nui ou les Grands Etres ne leur avait pas donné des ailes.

En même temps, même si les Ga-Matoran pouvaient respirer plus longtemps sous l’eau, elles n’étaient amphibiens donc ce n’était pas comme si cela ne s’appliquait qu’au Le-Matoran.

Mais le fait qu’il ne disposait pas d’ailes ne l’arrêta pas. S’il ne pouvait pas se déplacer naturellement dans les airs, alors il le ferait artificiellement. Il avait envisagé de tenter de devenir un Toa afin de pouvoir utiliser un Kanohi tel que le Kadin mais très peu de Matoran sont destinés à se transformer, sans compter le fait qu’il aurait des obligations à accomplir, et il n’avait pas suffisamment confiance en la Confrérie pour les laisser l'utiliser comme cobaye pour leurs expériences.

C’est pourquoi, il avait décidé de travailler dur et de mettre des Makoki de côté pour s’acheter un de ces véhicules aériens disponible au relais de commerce. Et après, plusieurs années de labeurs, le jour  qu’il attendait tant était enfin arrivé.

Aux commandes de son UM-V2, Lefran volait enfin dans les cieux. C’était le plus beau moment de sa vie et rien et il était sûr que rien ne viendrait gâcher sa journée.

Malheureusement pour lui, le destin en avait décidé autrement.

Il se dirigea vers le Colisée afin de voir comment le duel entre les chefs des Fantômes et de la Confrérie, dont il avait entendu parler, se déroulait mais la présence du Némésis l’avait dissuadé de s’approcher trop près. Mais c’est quand il s’apprêta à faire demi-tour qu’il remarqua quelque chose qui le stupéfia.
-« Qu’est-ce que...! »

Un bruit similaire à celui que fait une plaque de verre quand elle se brise se fit entendre aux alentours du Colisée.
Les Matorans présents dans cette partie de la ville s’arrêtèrent puis regardèrent autour d’eux afin d’essayer d’en déterminer l’origine mais en vain. Du moins, jusqu’à ce que l’un d’entre eux lève les yeux vers le ciel et vit la même chose que Lefran venait d’apercevoir il y a quelques instants.

Il y a avait une fracture dans le ciel.

La brèche s’élargit rapidement, révélant sa nature en tant que faille dimensionnelle et de cette faille sortit un objet massif et qui, d’après son apparence, semblait être fait de roche. Il était couvert de motifs en forme de ligne. On aurait dit une sculpture comme celles que crées les tailleurs de pierre de Po-Metru si ce n’était que non seulement, cette chose flottait dans les airs, mais aussi que tel le cœur d’un être vivant, cette chose... « palpitait ».

De plus en plus rapidement.

Lefran ne savait pas ce qu’était ce qu’il venait de voir et il n’avait pas l’intention de rester pour le découvrir. Il avait un mauvais pressentiment concernant cet objet flottant : son instinct lui disant de prendre ses jambes à son cou et de s’en aller de là le plus rapidement possible. Malgré cela, son UM-V2 n’avait toujours pas bougé. Il ne pouvait que restait là, hypnotisé par les battements de plus en plus vifs de la chose.

C’est alors que ces derniers s’arrêtèrent brusquement.

Tous les êtres vivants des alentours furent soulevés dans les airs, attirés par une force invisible vers le « cœur rocheux » auquel ils s’agglutinèrent. Aux cris de terreurs qu’ils poussaient s’ajoutèrent ensuite des cris de souffrance. Pour une raison qui leur était inconnue, leurs corps s’étaient mis à se liquéfier. Le processus était à la fois suffisamment rapide pour être considéré « efficace » et à la fois suffisamment lent pour que les victimes aient conscience de ce qui leur arrivait et ressentent la douleur causée par la perte de leur membres.

Lefran sentit d’abord ses mains et ses pieds se dissoudre, puis ce furent au tour de ses jambes et de ses bras.  La douleur l’envahissait petit à petit et quand ce fut au tour de son torse et de sa tête, le Le-Matorral suppliait mentalement celui, celle ou ceux responsables de cela de mettre un terme à son agonie. Plus rien d’autre, même le rêve qu’il avait chéri depuis tant d’années et pour lequel il avait durement travaillé, n’avait d’importance.

Il fut soulagé quand tout cela s'arrêta : les cris, la souffrance ainsi que sa vie.

Défiant les lois de la gravité, l’amas de chair et de métal liquide forma une sphère autour  de l’objet tandis que, s’arrachant du sol, les bâtiments des alentours et même la rue vinrent s’entasser autour de l’orbe avant d’être réduit en fragments.

La sphère se mit ensuite à changer d’apparence. Roche, chair et acier servirent à la création non pas d’une chose mais d’un être.

La partie supérieure de son corps faisait penser à un plateau rocheux séparé en deux par un canyon tandis qu’à la partie inférieure était attaché des tentacules qui se terminait soit par des mains aux doigts tordus, soit par des simulacres de visages dont les orbites vides abritaient des mâchoires supplémentaires.                                                                      

C’était un être dont l’apparence trahissait sa nature en tant qu’enfant du chaos et de la folie. Un être qui n’aurait jamais dû voir le jour et qui pourtant, existait.

Il n’avait point de bouche mais pourtant il annonça sa naissance par un cri  similaire à la chorale d’agonisants qui  quelques instants auparavant avaient empli les cieux.

Il n’avait point d’yeux mais pourtant il voyait le monde comme tout autre être vivant.

Il n’avait point d’oreilles mais pourtant il entendait à la perfection.

Il n’avait point besoin de sustenance mais partout il était envahi par une faim insatiable.

Il venait à peine de naître et pourtant il haïssait déjà ce monde.

Tel une méduse flottant dans une mer inexistante, il se déplaça dans les cieux en direction du Colisée, sa présence obscurcissant les cieux au-dessus des deux combattants et des spectateurs.

[HRP]Pour l'instant, votre but est d'échapper à "l'être" et d'aller vous regrouper ailleurs afin d'attendre d'éventuels renforts et de préparer votre contre-attaque. Ce ne sera bien sûr pas aussi simple que vous pourriez le penser donc soyez sur vos gardes. A moins que l'inverse ne soit mentionné, tous les combats seront des combats RP.
EDIT: La transformation s'est déroulée suffisamment loin du colisée pour que vos personnages n'aient pas étés affectés mais suffisamment proche pour que vous puissiez voir que quelque chose se passait. La faille dimensionelle est toujours ouverte.[/HRP]

Gladius était parvenu tant bien que mal à résister aux assauts répétés et inlassables de son adversaire, et ce durant une nuit entière, réussissant là ou bien d'autres auraient déjà péri. Le guerrier s'était jeté à corps perdu dans ce duel, et  n'avait alors aucun autre objectif que de tenir face au makuta, quoi qu'il en coûte. Avec l'aide de Valae, il était même parvenu à infliger quelques dégâts au chef de la confrérie, mais sans toutefois le blesser réellement. En contrepartie, le Seigneur Fantôme avait vidé la quasi-totalité de ses réserves d'énergie; quelques heures de plus, et il se serait tout simplement écroulé au sol, incapable de faire le moindre mouvement supplémentaire et à la merci totale de Shrecki. Mais le destin en avait alors décidé autrement, donnant une chance au leader rebelle de ne pas sortir vaincu de cet affrontement; le prix à payer fut cependant colossal.

Gladius leva la tête alors que le soleil avançait de nouveau vers son zénith, et qu'une étrange perturbation alerta les systèmes du Némésis. Sans qu'il ne puisse rien faire, Valae activa aussitôt les systèmes de téléportation du vaisseau, qui disparut dans un grand flash lumineux avant même que la faille dimensionnelle n'ait fini de laisser s'échapper l'artefact impie dans le ciel de Metru-Nui. L'intelligence artificielle pénétra en panique à l'intérieur de l'esprit du skrall, obligeant ce dernier à s'écarter d'une bonne dizaine de mètres de son adversaire d'un battement d'ailes.

- Non, non, non ! Ça ne va pas du tout ! Gladius, il faut fuir immédiatement !

Le Seigneur Fantôme ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, et crut tout d'abord que son alliée synthétique voulait qu'il capitule face à Shrecki - ce qu'il se refuserait catégoriquement à faire, quelles que soient les circonstances. Mais la seconde d'après, il entendit un terrible hurlement, qui résonna à travers tout le Colisée. Une dissonance pure, l'assemblage contre-nature de milliers de voix qui avaient été arrachées à leur porteur en même temps que leur vie, puis agencées pour créer un horrible son. Le Skrall scruta la part du ciel que laissait entrevoir les hauts gradins du Colisée, et ce ne fut ainsi qu'au dernier moment qu'il remarqua la Chose. Il ne sut la décrire, mais trouva facilement un mot pour la qualifier. La créature qui lévitait dans le ciel de Metru-Nui n'était rien sinon un Monstre difforme, un être qui n'aurait jamais dû voir le jour - même dans les pires cauchemars d'un fou. Et pourtant, la méduse était bien là, s'approchant toujours plus du grand stade, jusqu'à l'atteindre.

Déjà, le chaos avait envahi une bonne partie du Colisée, alors que les centaines de spectateurs tentaient de s'enfuir loin du cauchemar volant. Les rebelles présents, dont les sens étaient aiguisés par des dizaines de milliers d'années de guerre, furent parmi les plus rapides; cependant, nombre d'entre eux furent également piétinés par la foule paniquée. Aucun ordre d'évacuation n'avait encore été donné, mais le Skrall savait qu'il fallait partir immédiatement. Gladius se retourna en direction de Shrecki, puis fit disparaître son sabre, qui ne lui serait d'aucune utilité face au Monstre qui avait envahi le ciel de la cité des légendes.

- Mon armure ainsi que mes capacités offensives sont encore en état - tout comme les vôtres, d'ailleurs. Selon les règles que vous avez vous-même établies, Shrecki, aucun de nous deux n'est donc déclaré vainqueur ou vaincu de ce combat. Il semblerait que vous deviez vous contenter d'une égalité pour cette fois, makuta. Mais je pense que nous avons des affaires bien plus importantes à régler pour l'instant...

Gladius se mit ensuite à courir en direction de l'une des larges portes qui permettaient aux guerriers d'accéder à la zone de combat depuis les salles de préparation. Le skrall ne tarda pas à atteindre ces dernières, qui avaient été complètement vidées de leurs occupants; les matorans qui s'occupaient de nettoyer et ranger les nombreux vestiaires avaient bien compris que leur vie était bien plus importante que la propreté de quelques casiers, bancs et cabines de douche. Le Seigneur Fantôme ne s'arrêta de courir que lorsqu'il s'enfonça dans les nombreux et sinueux couloirs du Colisée. Son sonar lui permettait de créer mentalement un plan approximatif des lieux, mais il mit cependant plusieurs minutes à rejoindre les souterrains du stade. Il arriva dans un long et sinueux couloir, creusé à même la roche et qui avait autrefois permis à Whenua, Nuju et Lhikan de s'enfuir d'une des cellules d'emprisonnement du Colisée. Guidé par Valae, le guerrier avança ainsi pendant une dizaine de minutes, avant de se retrouver face à un éboulement qui avait complètement obstrué le passage; d'autres chemins avaient été creusés, de part et d'autre de la voie principale, mais tous montaient en direction des alentours du grand stade. Gladius soupira, mais n'eut pas d'autre choix que de remonter à la surface. Lorsqu'il passa la petite porte qui lui permit enfin de respirer à l'air libre, il regarda autour de lui pour se situer; il était désormais à quelques centaines de mètres du Colisée, non loin des passages qui menaient à Ta-metru. Le Monstre volant était désormais pile au-dessus du grand stade, mais ne s'était pas encore décidé à agir - ce qu'il pourrait faire à tout moment, provoquant sûrement de nombreux dégâts ainsi que la mort de centaines de personnes. Le Seigneur Fantôme prit alors conscience que des milliers de victimes pourraient aujourd'hui perdre la vie. Il fallait faire en sorte de réduire les pertes - et vite. Gladius se connecta immédiatement aux canaux de communication Fantômes, s'adressant ainsi à tous les guerriers présents à Metru-nui et même dans tout l'univers matoran.

- Ici Gladius, Roi Spectral et chef incontesté des forces rebelles: Metru-Nui est attaqué, je répète, Metru-Nui est attaqué ! J'ordonne l'évacuation immédiate de toutes nos forces présentes à l'intérieur de la Cité des Légendes et dans ses alentours. Nos troupes devront rejoindre Voya-Nui ou Bara-Magna le plus rapidement possible, et se préparer à une éventuelle contre-attaque.

Le guerrier mit fin à sa communication, puis commença à s'éloigner du Colisée, en direction cette fois d'Onu-metru. Si cette Chose volait, peut-être ne pouvait-elle pas atteindre les bas-fonds souterrains des archives de la cité.

[HRP] Le Némésis se trouve désormais à Ko-metru. [/HRP]

Quelque part dans l'Univers Matoran

Depuis le combat contre Phantrakk, Armageddon était parti. Il commençait a faire des recherches sur ses origines. Il avait beau être extrêmement puissant, des qu'il essayait de se souvenir de ses origines, il ne voyait que des fragments et du bleu. Il était sur Karzahni quand il ressentit quelque chose d'étrange. Quelque chose de puissant arrivait. Armageddon avait un mauvais pressentiment. Aramgeddon décida tout de même de se diriger vers la source d'énergie qu'il avait ressenti, titiller par la curiosité.

Metru-Nui, Colisée

Le Toa Solok était toujours devant le Colisée, à attendre la fin du combat dans une ambiance plus calme qu'a l’intérieur, quand il entendu le bruit de quelque chose qui se brisait, mais le bruit était bien trop fort pour être quelque chose de... Normal... Qui plus est, l'apparition d'une faille dans le ciel, que le Toa n'avait pas encore vu, devait certainement y être lié... Pour l'instant, le bruit avait mis à mal le Toa, qui avait mal à la tête.
Il se tenait la tête, à genou, il voyait quelque chose, mais c'était très flou, il ne voyait que des silhouettes, du bleu, du noir, du blanc, des images défilait... Puis les images s'arrêtèrent et le Toa se "réveilla" de sa courte absence, dans une panique générale. Il ne comprenait rien. Pourquoi un bruit de brisure avait fait fuir tout le monde. Puis il regarda le ciel... Et vu la faille dans le ciel :

-...Oh Mata-Nui... Qu'est-ce c'est que ça...

Le Toa se réfugia à l'intérieur du Colisée, la population de se bâtiment avait doublé et des gens tombaient carrément des gradins tellement le bâtiment était plein. D'un coup, le Toa fut téléporté.

Quelque part non loin du Colisée

Le Toa de Glace sorti d'une sorte de trou et était face à... Armageddon. Il était surpris de le voir. Solok demanda à l'épée :

-Qu'est-ce que tu fait là?
-Faille dans le ciel. Bruit étrange. Grosse bête pas très esthétique. Liquéfaction de Matoran. Panique générale. Colisée plein à craqué. Présence d'une épée qui se transforme en monstre en sous terrain et qui te téléporte devant lui. Qu'est-ce que tout ça additionné donne? Si tu voulais répondre une Grosse Catastrophe en vue qui fait qu'on a pas de temps à perdre tu avais la bonne réponse!
-Tu peux répété? J'ai pas suivi là, je me sens pas très bien.
-Bref, je ne sais pas pourquoi, mais un gros monstre vient d'apparaitre non loin du Colisée de Metru-Nui.
-Est-ce lié a ce bruit venu de nul part et la faille dans le ciel?
-Exactement. C'est aussi pourquoi je suis venu.
-Tu est venu pour m'aider?
-Pour vous aider. Se monstre on ne sait pas se qu'il va faire. Je sais juste qu'il a tué des Matoran par liquéfaction avant de changé de forme. Ça a certainement changé de pouvoir, ou ça a gagné de nouveaux pouvoirs.
-Comment tu sais qu'il à tué par liquéfaction?
-Bah quand je l'ai senti arrivé je me suis téléporté juste en dessous de lui. Mais je n'ai pas été liquéfié, j'ai crée un champ de force qui m'a empêcher de me faire liquéfié.
-Tu as une idée sinon? Pour vaincre cette chose?
-Pas le moins du monde. Je vais rester là pour l'instant, mais...

Armageddon matérialisa une sorte de micro sur Solok.

-...Je me tiendrais au courant des événements via se micro. J'interviendrais si le besoin s'en fait ressentir.
-C'est à dire?

Armageddon ne répondit pas et re-téléporta le Toa dans le Colisée.

Colisée

Solok était revenu et le Colisée était toujours plein à craqué. Armageddon parla a travers le micro.

-Pour l'instant vous devriez essayer de vous réunir.
-...D'accord.

Le Toa se dirigea vers Nui mais fut interpellé par une Toa du fer portant un Mahiki qui lui dit qu'il fallait faire évacuer le Colisée. Cela ne se voyait pas comme ça mais le Toa avait a peine fait trois pas depuis son "absence". Le Toa de Glace eu alors une idée, mais il lui fallait l'accord d'Armageddon. La foule commençait à partir, de peur en voyant le monstre se dirigé vers le Colisée et le Toa de Glace dit :

-Bon... Armageddon, j'ai besoin de ton aide, pourrait tu téléporté un maximum de Matoran dans les sous-sol?
-Oui... Mais... J'ai une vision sur la foule et il sont trop... Je devrais pouvoir en "sauver" 20% dans l'immédiat... Peut être 20% de plus dans un peu plus longtemps mais l'endroit où je suis est trop étroit pour accueillir d'un coup tout les Matoran... Va trouver Nui, je crois qu'il a aussi un moyen d'évacuation.
-Bien...

Le Toa de Glace s'apprêtait à aller voir Nui et une foule de Matoran se dirigeait vers la sortie. Il créa une muraille de Glace assez grande et demanda à Armageddon d'amplifier sa voix et dit :

-Je vais faire évacuer une partie des Matoran présent ici, merci de vous calmez, c'est important.

La porte noir apparut devant la muraille et une partie des Matoran fonça rapidement dedans, mais la porte se referma rapidement. Armageddon dit :

-Ils arrivent trop vite. Je sais pas où les amener.
-Je vais voir Nui. Rouvre la porte mais fait la plus petite.
-Bien...

Une porte plus petit apparut.
Le Toa de Glace chercha Nui du regard et l’aperçut. Il alla donc le voir et lui dit :

-On m'a dit que tu avais un plan d'évacuation. Si c'est le cas, j'en ai un aussi, il faudrait que l'on mette nos plans en commun pour aller plus vite, qu'en pense-tu?

Sur le toit du colisée, Cordax, Titania et Vorona étaient toujours entrain d'observer le duel entre Shrecki et Gladius. Ils se demandaient combien de temps Gladius allait pouvoir encore tenir. Car ils le savent, le skrall étant lié à la technologie et son corps étant parcourue d'énergie, il lui faut des ressources énergétiques grandioses pour continuer à se battre aussi ardemment contre Shrecki, et pour ne faire que peu de dégâts au makuta, qui plus est. Même si le Némésis lui avait apporté des surplus énergétiques, cela ne serait pas suffisant pour tenir encore une ou deux heures. Shrecki aurait il gagner le combat par épuisement de son adversaire? le temps jouait il contre Gladius? peut être. Mais il semblerait que ce n'est pas seulement contre Gladius que le temps joue. Etrangement, le Némésis s'illumina d'une lumière qui devint tout à coup extrêmement vive. La plupart des êtres dans le colisée durent détourner le regard. Quand ils purent recouvrer la vue, le vaisseau amiral des fantômes avait tout simplement disparu. Simple dispositif de téléportation de courte portée. Il serait certainement téléporté vers un autre Metru de la ville. Une seconde plus tard, Gladius s'était écarté de son adversaire en reculant d'un coup d'aile. Et vorona détourna son regard vers les tribunes est. En vérité, elle regardait au dessus des tribunes. Cordax se disait déjà que quelque chose ne va pas car pour détourner le regard de la psionique de quelque chose d'important pour elle, il fallait que ce sa soit causé par quelque chose à l'importance supérieure. Elle même sentait mentalement que quelque chose de grave allait arriver. Un cri d'horreur se fit entendre dans tout le colisée. Un hurlement semblable au cri simultané de milliers de matorans qui seraient égorgés exactement au même moment. La vortixx se leva assez lentement, ne semblant pas croire ce qu'elle avait sous les yeux. Un être, ou plutôt une créature venait de se former et se déplaçait actuellement en volant lentement mais surement vers le colisée. Un monstre difforme à l'aspect immonde et à la vague forme d'une méduse mesurant pas moins de 50 mètres de haut. Cordax regarda à son tour l'abomination. se disant qu'ils vont être dans la mouise et qu'il va falloir passer à l'action.
En voyant la créature arriver, les matorans paniquèrent et le chaos commenca à régner dans le stade. Aucun ordre d'évacuation n'avait été donné mais pourtant, tout le monde voulait sauver sa peau. Simple instinct de survie, sentant la menace arriver et qui oblige le public à vouloir se mettre à l'abri le plus vite possible. Gladius, quand à lui, déclara des dernières paroles à Shrecki, lui disant que pour finir, ce match se solde par une parfaite égalité. Chose honorable de la part du skrall qui sait être fair-play. Et sans même savoir si le chef de la Confrérie était d'accord, il s'en alla à son tour pour s'enfuir ou trouver refuge.

-nous devons partir, maintenant, déclara sèchement Vorona, fixant à présent Cordax du regard.
-je suis d'accord, on fait un repli stratégique. Et pour les matorans qui sont toujours en danger?
-ils sauront trouver refuge dans le sous-sol du colisée, l'important, c'est de fuir et en avertir Tanika, et vite.
-je te suis. Titania...euh Titania? bah, elle a déjà pris ses jambes à son cou.

Vorona avait raison, le sous-sol du colisée est un endroit parfais pour se protéger des attaques venant du ciel. Il est constitué d'un vaste réseau de galerie s'étendant à travers la ville et où les matorans pourront s'y cacher, en attendant d'être évacué de la cité si besoin est via des vaisseaux de transports. Ce sont des mesures de sécurité créés par la Triade à l'époque et qui persiste toujours aujourd'hui, sous l'égide de la Confrérie makuta. Cordax courra alors et sauta du toit. Il devait bien y avoir 10 mètres de hauteur, mais ce n'était pas un problème pour lui, qui tomba lourdement au sol, sans pourtant avoir le moindre dégât dut à la chute. Fissurant le bitume de la rue au passage. Vorona se mit à courir elle aussi puis disparut peu à peu, laissant place à un corbeau noir de jais qui s'envola du toit et descendit en piqué dans la rue. Le makuta avait eu le temps de faire apparaitre et enfourcher sa moto. Les deux partirent alors, lancé à toute vitesse, que ce soit en roulant ou en volant à tire d'aile et en empruntant les ruelles sombres de Metru nui. Bientôt, ils atteignirent l'entrée d'une chute de protodermis, grande autoroute emprunté par nombre de matorans et traversant la ville de part en part. Ils l'empruntèrent. La vitesse avec laquelle ils peuvent circuler dans les chutes de protodermis sera suffisante selon eux pour s'éloigner de la créature assez rapidement. Ils allèrent vers Onu-metru. Nombre de leurs confrères auront certainement pensés à se cacher dans les sous-sols des archives pour échapper au monstre volant. Cordax envoya un message à tout les soldats de l'Ordre qui étaient encore présent à Metru nui.

-A tout les soldats, le colisée de metru nui est attaqué, je répète, le colisée est attaqué, vous avez ordre d'aller vous réfugier dans les archives de Onu-metru ou de quitter la ville sur le champ. Je déclare l'état d'urgence, ceci n'est pas un exercice.

Il changea de canal pour envoyer cette fois un message à Tanika pour lui faire part de la situation qui est pour le moins critique. Il espère qu'elle réagisse rapidement et qu'elle puisse les retrouver, lui, Vorona, et les autres guerriers de l'Ordre.

Titania rejoignis Cordax et Vorona, tout en portant un matoran donc la jambe était cassé, elle tourna les yeux dans la direction de la créature puis leurs demanda
-C'est un vrai bordel. Il y en a même qui pousse les autres, et ces dernier tombe des gradins. Cette créatures est, a mes yeux arrivé au bon moment et au mauvais. Au bon moment, car la plupart des Matorans présent au colisé sont ici pas ailleur. Au mauvais, car comme il y a beaucoup de Matoran, on est en présence d'un gros bordel
Puis elle regarda les Matoran qui passait, vérifiant que la suite se passe bien

L'existence de Nui était une chose étrange, un trame d'événement en dent de scie où la routine quotidienne allait de tandem avec la folie pure en une rythmique sans faille.
Depuis la prise de pouvoir de Shrecki son existence avait celle de tout Makuta, une trame flou de manipulation, d’intimidation et d'accumulation de pouvoir personels.
Mais cela durait depuis un peu trop longtemps, et si il y avait une chose que la Folie n'aimait point c'est que l'ont fasse comme si elle n'avait jamais fait partie de votre vie, ainsi la Folie se déplaça en personne pour le rappeler au plus grand nombres.

Nui renonça à analysé plus en profondeur l'étrangeté de la créature, il avait parfois du mal à maintenir son esprit en un seul morceau inutile d'aggravé les choses.

Tel un oiseau de mauvaise augure, apparaissant à chaque fois que la situation devenait hors de contrôle, l'Homme en noir fit irruption dans son champ de vision.  
- Eh bien, eh bien, moi qui voulait vous remettre le pieds à l'étrier en douceur...

Il était adosser contre l'un des piliers soutenant l'enceinte haute du Colisée, baignant dans les ombres, seul son faciès argenté le distinguait d'une Ombre qui aurait décidé d'utiliser une troisième dimension pour existé.
- Vous savez ce qu'est cette chose n'est-ce pas ? Demanda Nui.
- Un prédateur, qui à trouver en ce monde flottant dans le vaste océan des possibles une proie a son gout. Répondit t-il de façon parfaitement énigmatique.

Il déplia un bras tout aussi argenté que son visage, et pointa du pouce l'abomination qui avançait a vitesse constante.
- C'est un gros calibre, bien trop gros pour vous tout seul, inutile de tenter un autre Voya-Nui.

Voya-Nui, le bombardement d'Ikinat, les milliers de civil qui aurait péri sans l'intervention de Zéro, sa chargé enragé et vaine contre Ikinat qui aurait pu se solder par sa mort.
- Shrecki et Gladius sont de grand garçons, il sauront très bien se soustraire à la vue de ce prédateur, mais quand est t-il de tout les spectateurs venu assister à leur combat ?
Il avait vu ce que cette chose à fait lorsqu'elle est entrer dans ce monde, qui sait ce dont elle est encore capable.
- Il n'y a aucune garantie qu'ils puissent s'en sortir, il faut les faire évacuer au plus vite.

Mais ils étaient nombreux, trop nombreux, déjà la panique se répandait parmi eux, plus rapide que le plus rapide de tous les feux de broussaille.
Bientôt il serait impossible de coordonnée une évacuation propre, les pertes serait innombrables.
- Oublions la Téléportation pour l'instant, il faut les faire évacués de façon plus traditionnelles.

Pendant que Nui parlait la foule avait déjà commencer à se précipité vers les sorties, cependant fuir par la surface n'était pas une option viable, pas avec le pouvoir d'on cette créature disposait.
- Les sous-sol du Colisée...
Nui avait une idée, il tapa frénétiquement sur son communicateur, se connectant aux systèmes du Colisée pour obtenir des plans détaillés de ses profondeurs.
Il trouva ce qu'il cherchait, les Archives s'étendait en réalité bien au-delà des limites d'Onu-Metru, serpentant sous toutes la cité, le Colisée y compris.
Il existait un passage vers elle, situer dans les vielles geôles datant du temps de la Triades voir même au-delà.
- J'ai un plan.

L'Homme en Noir tourna la tête en direction de la faille qui ne s'était toujours pas refermé, il poussa un long soupir.
- Le Tissu de l'existence craque de partout, c'est la porte ouverte à toute les vermines opportuniste.
il marqua une pause, lorsqu'il repris son ton c'était durcit.
- Nui, vous avez les articles que je vous avait demander de récupérer ?
Nui acquiesça à l’affirmative d'un signe de tête tandis qu'il activait via son communicateur l'ouverture des passages vers les sous-sols du Colisée.
- Alors donnez les moi. Répondit l'Homme en noir d'un ton las.
Nui hésita un cours instant avant de lui donner le Midak, le Cordak et la plaque de Protodermis qu'il avait acheter il y a quelque temps.
- Votre arme à feu aussi.

Nui hésita suffisamment longtemps pour qu'il ajoute d'un ton sec.
- C'est pour que je puisse vous fabriquer une arme digne de ce Nom.

Nui s’exécuta, tandis que plusieurs issues s'ouvrirent entre les gradins ainsi que sur les bords de l'arène.
Mais cela n'était pas suffisant, la moitié de la foule était déjà en train de quitter les lieux dans le désordre le plus total.

Alors Nui s'avançant jusqu'au bord des murailles, les gradins s'étendaient sous lui.
- Écoutez moi.

La Voix de Nui résonna à travers tout le Colisée, amplifié grâce à son contrôle du son.
- Ne sombrez pas dans la peur, JAMAIS, ne laissez pas la crainte vous étouffez car NOUS sommes là.
Regardez autour de vous, voyez-vous les ouvertures dans les gradins, dans le Sol de l'arène ? Oui, VOUS les VOYEZ.
Ce sont des ISSUES vers les sous-sols là où vous serez en SÉCURITÉ.
Parmi vous ils y a des TOA et des MAKUTA, ils sont là pour vous AIDEZ, pour vous mettre à l'ABRI, ÉCOUTEZ leur consignes, SUIVEZ les et vous serez SAUVEZ.
Rappelez vous n'ayez PAS peur, vous n'avez AUCUNE crainte à avoir.

Nui en avait fini pour l'instant, ses paroles semblait avoir fait leur effet, certains spectateurs regardait autour d'eux à la recherche d'eux, d'autre s'était déjà jeter dans les issues.
Mais il fallait encore gérer la panique et les cohues, il devait rester sur place et coordonné tout cela.  
L'homme en noir en profita pour rajouter quelque mots:
- Si vous survivez à ça allez à Ga-Metru, votre acolyte Steltian vous y attends, il reprend des forces dans une petite infirmerie de quartier.
Et ensuite, si cette ville est toujours debout, rendez-vous aux coordonnées indiquer sur la tablette.

Nui vit le Toa Solok approcher de lui, l'Homme s'éclipsa alors lâchant ses derniers mots:
- Désormais c'est votre affaire, pas la mienne.

(i] Lorsque le Toa de la Glace arriva au niveau du Makuta, le visage argenté avait disparut et l'Ombre avait retrouver sa bi-dimentionalité.[/i]
- Toa Solok, tous les spectateurs encore présent dans le Colisée doivent être conduit dans les sous-sols, de là il y a un passage qui mène aux Archives.

Nui tapota une nouvelle fois très rapidement sur son communicateur.
- Voilà, l'itinéraire à été charger dans votre communicateur.
La première étape consiste à s'assurer que tout le monde emprunte les issues d'urgence sans heurt, il vous faudra anticiper les élans de panique de la foule pour évité les accident stupides.
La seconde étape consistera à les guider dans les souterrains jusqu'au Archives, les couloirs seront étroits et sans doute peu éclairer, encore une fois il vous faudra Guider, rassurer et Protéger.
Je vous aurait bien demander si vous vous en sentez capable, mais nous n'en somme plus là.
C'est maintenant que votre sens du devoir est mis à l'épreuve, ne me décevez pas.

Ne quittez les lieux que lorsqu'ils seront désert ou qu'ils commenceront à s'envoler dans les airs.

Sur ces mots Nui se téléporta dans les Gradins, à cet instant la position de Shrecki ou de Gladius était devenu quelque chose de très secondaire.
Ces paroles avait eut un certain effet galvaniseur sur la foule, tout du moins avait elle changer de direction, cependant dans ce genre de situation l'individualisme se déchainait.
Lorsque que deux Matoran poussé par la foule glissèrent et manquèrent de se fracasser le crane en bas des gradins Nui arrèta leur chute grace à son pouvoir de gravité.
Aussitôt rétablit il se jetèrent dans une des ouvertures sur le bord de l'arène.

Ailleurs un groupe compact de spectateur faisait route droit dans une impasse ce qui n'aurait pas manquer de broyer ceux qui étaient en tête sous le poids de ceux qui les suivaient.
Nui dut habilement joué de ses murs d'ombre pour les remettre dans la bonne direction.

Il parla à la foule plus avec la voix de son esprit que celle de son corps pour surmonter le bruit ambiant.
Tentant de diffuser une aura de calme par télépathie, mais les esprit été trop nombreux pour que cela soit vraiment efficace aussi il décida de ce concentrer sur certain noyau de crainte particulièrement concentrer.

Autour de lui divers Toa et autre individu œuvraient eux aussi à l'évacuation, l'un d'entre eux aborda Nui alors qu'il était en train de tisser une rampe d'Ombre pour permettre aux retardataire de gagner plus vite les issues.
- Makuta Nui ? Celui qui avait parler était un Toa de la Terre dont la froide détermination se lisait à travers son Kanohi Garai.
- Affirmatif, vous êtes ? Demanda Nui à moitié concentrer sur le Toa.
- Toa Madeka, Non-affilée, affecter à la surveillance des Archives.

Nui avait vaguement entendu parler des Non-affilée, c'était un groupe de Toa connu pour être plus attacher à une région ou un village qu'a un drapeau.
Bien que mal-vue par certains, ils avaient l'avantage de combinés expérience et connaissance affuté de leur juridiction.
- Les Archives ?
- Oui, je les connait comme ma pack dorsal, je suis au courant que vous voulez les faire passés par les anciennes geôles pour atteindre les archives.
- Exact.
Le Toa utilisa son Garai pour enlever un matoran qui était tomber face contre terre du chemin de la foule qui l'aurait piétiner sans vergogne.
- Ce ne sera pas aussi simple que vous le pensez, c'est un vieux passage qui à plus ou moins été condamner pour des raisons stratégique assez évidentes.
Nui utilisa son magnétisme pour maintenir en place une passerelle qui était sur le point de céder.
- Nous n'avons pas le choix, c'est le seul moyen de rallier rapidement Onu-Metru, plus nous mettrons de la distance avec cette chose mieux ce sera.
- Je comprend, c'est pour ça que vous aurez besoin de moi, je sais comment ouvrir le passage, mais aussi quels tunnels sont sans danger et assez larges pour permettre le passage de la foule.

Nui jetta un regards d'ensemble sur la situation, l'évacuation se déroulait plutôt bien, ils pourrait continuer sans eux deux.
- Très Bien, nous allons prendre les devants en ouvrant ce chemin.
- Vous visualisez l'endroit ?
- Je le visualise.

Sur ses mots Nui et Madeka se téléportèrent dans les profondeur du Colisée.
Tout autour d'eux était d'un gris militaire des plus austère, des rangés de portes blindés s'alignait de chaque coté du couloir dans lequel ils se trouvaient, les portes des cellules.
- Le Couloir me semble assez large. Dit Nui
- Ils devraient arriver par là. Dit Madeka en montrant l'une des extrémité du couloir.
- Ou se trouve le Passage ?
- Là bas, suivez moi.

Le Toa de la terre le conduisit à l'autre extrémité des geôles dans un couloir en T, il lui montra alors le mur devant lui.
- Voilà où était le passage avant qu'il ne soit murer.
- Écartez-vous.

Nui fit appel à l'un des 42 pouvoir des Kraata pour faire pleuvoir un déluge de plasma sur la paroi.
Elle résista un temps avant finalement de fondre pour dévoiler une Porte blindé circulaire juste derrière.
Une fois que la chaleur était redevenu supportable le Toa Madeka tenta de l’ouvrir, après avoir forcé un moment sur le mécanisme d'ouverture il renonça.
- Un verrouillage ou bien l'Usure difficile à dire.
- Ce n'est pas important.

Nui appliqua un jet de plasma concentré sur la jonction entre le mur et la porte afin de la désolidariser du mur, ensuite le Toa de la Terre utilisa son garai pour propulser la porte dans le tunnel derrière elle.
- Voilà le passage est ouvert.
- Mais est t-il sur ?
- Bien plus que la surface, et au dessus de la moyenne par rapport à d'autre section des archives.
- Ca y est ils arrivent, je peut les entendre.

C'était vrai, la foule venait d'entrer dans les geôles, un duo de Toa ouvrait la marche, d'autre se trouvait parmi les matoran tentant de les rassurer au mieux.
- je passe devant, pour m'assurer que la voie est sur et que l'éclairage est toujours en état de fonctionner.

Madeka s'engouffra dans le tunnel tandis que Nui partir à la rencontre des deux Toa.
- Je suis le Makuta Nui, je supervise les procédures d'évacuation dan ce secteur.

Le premier des deux Toa à lui répondre fut une Toa de l'eau portant un Miru et dont le visage semblait figer dans une expression de perpétuelle contrariété.
- Toa Iyu, Non-affilée, Affecté au District Sud des raffinerie de Protodermis de Ga-Metru.

Son partenaire était un Toa de la végétation portant un Mahiki, il semblait en proie à une certaine confusion tant dans sa gestuel que dans sa parole.
- Je suis le Toa...Comment je m'appelle déjà ?..Mahiki...Non ça c'est le nom de mon Kanohi...Ah, Lho, Toa Lhoooooooooo.

L'étrange Toa rejeta sa tête en arrière tout en faisant durer la dernière syllabe de son nom de façon interminable, cela cessa quand la Toa à coté de lui le frappa à l'arrière du crâne.
- Ton affectation Crétin.
- Ahhhh, je suis affecté....là où il y a des plantes...Il y a des plantes à Metru-Nui ? Non..Alors je ne suis pas affecté là...Le Continent Nord...il y a des plantes là-bas, alors c'est là que je suis affecter...Oui c'est ça..un Joli petit village...Mais un jour tout les Habitant avait disparu....Puis le jour d'après ils était revenu...Moi je m'était occuper des plantes pendant ce temps.

Puis le Toa regarda autour de lui d'un air vague.
- Ou suis-je ?

Nui resta sans voix, était t-il possible que deux anomalie de l'existence puisse apparaitre devant ses yeux en une période de temps aussi réduite.
Ce fut la Toa Iyu qui ramena un semblant de rationalité dans la discussion.
- Ne vous fatiguez pas, je l'ai eu à coté de moi pendant tout le match, il échappe à toute logique de probabilité, une anomalie statistique personnifié.
- Je vois.....qu'importe, un passage vers les archives à été ouvert, un autre Toa est en train de le rentre praticable, je compte sur vous pour maintenir les spectateurs dans un calme relatif et assurer leur sécurité jusqu'à ce que nous soyons arrivé dans une zone sécurisé.
- Compris. Dit Iyu
- Cooooommmmpris. Dit Lho

Ainsi le groupe se mis en route, Nui en tête suivit de Iyu et Lho puis de la foule.
Ensemble il s’engouffrèrent dans le Tunnel, au début il était éclairé par la lumière des Geôles, mais lorsque le flot de Matoran obstrua l'entré elle décrut, elle disparut même complétement lorsqu'ils s'engagèrent plus profondément dans le tunnel.

Nui était un Makuta, il ne craignait pas les Ombres, il les contrôlait, ils pouvait les appeler, les modeler, mais aussi les repousser, les rendre moins menaçantes pour ceux qui le suivait.
Tout en les rendant plus agressives pour toutes choses qui voudrait s'en prendre à procession.

Derrière lui une multitudes de point de lumière apparurent, le groupe contenait plusieurs Toa du Feu qui avait fait de leur armes des torche improvisée.
Certain Matoran avait sur eux des petites pierres de lumière qui avait juste la force de les éclairer.
Cependant la situation était précaire et la panique pouvait revenir à tout moment.

La solution vint de l'être le plus improbable qu'il lui avait donné de croiser.
- N'ayez pas peur...tant qu'ils y a des plantes, il y a de l'espoir.

le Toa Lho fit alors une série de mouvement étrange avec ses bras, soudain le tunnel s'illumina spontanément.
Nui vit qu'une sorte de mousse venait de poussée sur les murs, cette mousse émettait une lumière bleu apaisante.

Le Makuta fit surpris, malgré son attitude excentrique ce Toa de la végétation connaissait son affaire.
Ainsi le convoi poursuivit sa route, quittant les tréfonds du Colisée pour s'engager dans ceux, tentaculaire, des archives avec pour destination Onu-Metru.

Le skrall marchait, accompagné par la présence incertaine de sa sœur Aerellys.  Les rues de la cités des légendes étaient encore vide, le soleil ne s’était pas lever depuis si longtemps, et la plus grande partie des matorans de ce quartier devait être au colisée. C’était là où se rendait, où devait se rendre le skrall. Ne connaissant pas la cité, il se contentait de suivre l’une des artères principales menant au lieu de toutes les attentions.

Le Némésis dont était si fier les fantômes volaient au-dessus du colisée. Les négociations des makuta c’était transformé en combat entre leur chef et le seigneur spectral. Combien de temps faudrait-il avant que cette mascarade s’achève ? Moins de temps que ce que le skral pensait.

L’atmosphère changea, en un instant. Le calme du matin laissa place à une certaine tension. Le skrall ne le remarqua pas dans l’immédiat, mais le ciel lui-même s’était déchirer. Ce n’est lorsque qu’un son, dont il ne parvint pas à décrire dans son esprit retentit, jusqu’à ses oreilles qu’ils se rendirent compte de ce qu’il se passait. La fissure recracha une chose qui se constitua d’une manière que le Skrall ne voulait même pas imaginer. Le Némésis disparu dans un flash. L'air lui même semblait ébranlé.

Cette chose poussa un hurlement, ou plutôt une myriade de hurlements distincts, assemblé ensemble dans une seule note horrible. Même de là où il était, le Skrall pus voir et entendre cette chose, il frissonna en imaginant la taille monstrueuse de ce monstre. Les réactions ne se firent pas attendent, le peu de personnes présent dans la rue où était le skrall dégagèrent à toute vitesse, disparaissant en quelques secondes pour se mettre à l’abri, et laissant les deux skralls seuls dans la rue. Le skrall resta là observant ce que cette monstruosité allez faire. Il n’arrivait pas à déterminer si cette chose aller ou non poursuivre sa route après avoir passé le colisée, et par conséquent s’il était dans un danger immédiat ou pas.  

Alors qu’il essayer d’observer et d’appréhender la scène qui se déroulait devant ses yeux, il observa Aerellys, qui avait l’air tout aussi stupéfait que lui… Non, ce n’était pas le bon mot, elle était « fasciné », c’était une sorte de fascination qui se lisait sur le visage de la sœur. Un nouveau bruit se fit entendre, le bruit d’une moto, fonçant à toute allure. Le skrall regarda autour de lui et s’aperçut qu’une moto, suivit d’un corbeau venait de tourner à un embranchement. Visiblement, ils venaient du colisée, il devait sans doute fuir cette créature.

- Alors ? Qu’est-ce que tu vas faire Rehad ?
Visiblement, quelques choses excitaient la personne qui l’accompagnait. Rehad se saisit de son communicateur, dicta quelques codes barbares à son escouade. Ils n'étaient plus que des Skralls coincées dans une situation qui les dépassait.  Puis il se tourna vers Aerellys.

- Qu’est ce qui t’excite autant, sorcière ?
- Et bien ce n’est pas le genre de chose que l’on voit tous les jours, on va bien s'amuser tu ne penses pas ? Cela faisait longtemps que je voulais voir… Une chose pareille ! Tant de puissance, de terreurs brutes, cela me fait frémir !

Le visage d’Aerellys semblait s’illuminer derrière son masque. Elle ressentait la terreur au plus profond des esprits, ressurgir dans un faisceau et engloutissant toutes pensées rationnels. Elle ressentait la peur des matorans qui venaient de se matérialisé sous ses yeux. La sœur Skrall se délectait de toutes cette agitation, de cette peur, de ce qui inspiré la peur. Elle ne savait pas pourquoi cette chose était là, mais elle remercia la malchance de son compagnon qui l'emmena voir un spectacle si délicieusement épouvantable.
* Elle est réellement cinglé. * se dit à lui-même le commandant Skrall.

- J’aimerais ajouter, repris la sorcière, que les deux personnes qui viennes de passer ont un esprit totalement imperméable à mes illusions, ils doivent faire partit… De ce groupe constituant les globules blancs de cette machine… Les drapeaux bleus sur la carte de Tuma... L’ordre, n'est ce pas ? Tu ne voulais pas les trouver il y a quelques minutes à peine?

Rehad soupira, essaya d’évacué les derniers frissons parcourant son corps. Une chose aussi massive, aussi menaçante, presque plus menaçante que les baterra eux même. Il laissa s'échapper dans son soupir toutes la peur qui l'avait parcourut un instant, de simple skrall il redevient le commandant de l'armée impérial, retrouva sa confiance, et ses idées, puis il commença à courir.

- On les suit.

Dit-il simplement alors que l’image de la sorcière disparaissait, et réapparaissait à sa hauteur. Le skrall avait une limite approximative des pouvoirs d’une sœur skrall, la vraie devait sans doute être caché un peu plus loin, tapis dans l’ombre à projeter ses illusions et il parlait depuis tous ce temps, soit à une projection astrale, soit à une illusion d’elle-même.
Les deux arrivèrent à l’embranchement juste à temps pour voir deux personnes plongée dans les chutes de protodermis… C’étaient donc ça les fameux toboggans de Metru nui? C’était pour le moins intéressant !  Ne connaissant pas la cité, il se décida de continuer sur sa lancée, et suivit les deux personnages à travers les chutes parcourant Metru nui.  Sans le savoir, Rehad et sa compagne allait eux aussi vers Onu-metru

Les toboggans de protodermis, vaste réseau autoroutier reliant tout les metru et traversant la cité de part en part, desservant tout les endroits importants de la ville. Sur l'artère menant à Onu-metru se trouvait Cordax et Vorona, lancés à pleine vitesse, s'éloignant de plus en plus du Colisée où la créature inter-dimensionnelle s'était installée. Le flot de protodermis liquide dans lequel ils flottait les emmenait tout droit vers les archives de la cité, là où ils savent que bon nombre de personnes présents dans le colisée lors de l'apparition de la Chose titanesque, se dirigeaient et se retrouveraient, dont Shrecki et Gladius, mais aussi tout les matorans, toa et autres êtres d'autres espèces qui étaient là.
Sur sa moto, détendu, les mains sur le guidon, Cordax se disait qu'il aurait dû faire quelque chose pour participer à l'évacuation des matorans. Après tout, l'Ordre de mata nui se doit de subvenir aux besoins des matorans et d'assurer leurs sécurité et leurs bien être, ce qu'ils n'ont pas vraiment fait en les laissant en plan comme ils ont fait. Cordax pensait que si Tanika était là, elle leurs aurait ordonné de rester et de coordonner l'évacuation des populations présentes lors de l'événement. Etrangement, c'était Vorona qui avait proposé à Cordax de s'enfuir rapidement. Peut être était elle inconsciente du nombre de vie qui était en jeu? non, cela ne lui ressemblait pas. La psionique sait porter attention à la sécurité du peuple matoran quand le besoin lui vient. En vérité, non seulement elle savait que la créature allait arriver vers le colisée, en portant sans cesse son regard vers elle, montrant au makuta par la même occasion la menace approchant, mais en plus, elle savait que la Confrérie ou même les fantômes des sables allaient s'occuper de faire évacuer tout les spectateurs des gradins. Elle avait entendue Nui hurler ses consignes aux matorans et donc savait que la situation était sous contrôle. C'est aussi ces mêmes hurlements qui poussèrent Cordax à suivre Vorona jusque là, sans se préoccuper des matorans. Après tout, c'est un territoire de la Confrérie, c'est désormais les forces de Shrecki qui gèrent les procédures d'urgences de la cité, à présent.
Que Vorona aie deviné que c'est la Confrérie qui se chargerait de la protection des matorans, c'est une chose, mais si il y a bien une chose qui la gêne, c'est cette créature, tout particulièrement. Ce monstre, pour elle, était à la fois fascinant, plein de mystères, mais aussi signe de très grande menace. Elle se devait de faire quelque chose pour combattre ce monstre. Elle déclara à Cordax via télépathie qu'il fallait trouver un moyen de contre-attaquer. Il faut que les chefs de factions se réunissent pour discuter de la situation et préparer un plan d'action pour régler ce problème dimensionnel. La créature l'avait prouvée en arrivant dans ce monde, elle est puissante, très puissante. Rien qu'à son arrivée, elle venait d'engloutir et liquéfier tout le métal et la matière organique environnante pour se transformer et se former une nouvelle coque et des tentacules. Qui sait ce dont est capable ce monstre. Est il seul? est ce que quelqu'un l'a envoyé ici? si oui, dans quels but? beaucoup de questions restaient encore sans réponse le concernant. Mais ce qui préoccupait le plus la psionique, c'était que le monde était en danger. Que quelque chose de grave arriverait à Mata nui voir à Bara magna si elle et l'Ordre ne faisait rien. Elle en était certaine. Un sentiment renforcé par le fait que la faille dimensionnelle était encore ouverte et donc que tout pourrait arriver. Peut être même que d'autres créatures de ce genre pourraient en sortir, qui sait. Une chose est sûre, ce que se disait Vorona, c'est que tant qu'elle serait là, la fin du monde n'est pas prête d'arriver.
D'un nouveau battement d'aile, le corbeau gagna la hauteur de Cordax, toujours sur sa moto, prenant une bretelle du toboggant, celle menant aux archives. Le makuta regardait autour de lui et fut à la fois surpris et rassuré par une chose. Des vaisseaux étaient là, ils volaient en sens inverse de leurs direction. Ils étaient nombreux. C'était de simples vaisseaux de transport de troupe. Mieux, ils portaient le hau sur la coque. Symbole de force mais surtout de protection utilisé par l'Ordre de Mata nui. Tanika avait répondue au message du makuta. La réplique de la stellaire ne s'est pas fait attendre. Elle a apprêté pour la confrérie de nombreux vaisseaux de transports qui feront embarquer les matorans encore présents en surface autour du colisée et les emmener hors de la cité pour les mettre en sécurité.
Une bonne nouvelle en prépare une moins bonne derrière. Cordax et Vorona le savent, en ce moment, les chutes de protodermis, même en étant une autoroute réputés, ne sont pas beaucoup fréquentés en ce moment. Vorona se disait que heureusement qu'ils n'aient pas prit le chemin des tunnels sous le colisée pour rejoindre les Archives. Ils auraient étés coincés dans la foule et les bouchons. Avec autant de matorans, il y a de quoi devenir agoraphobe. Et pourtant, la psionique avait le pressentiment qu'ils étaient suivit. Normalement, leurs furtivité est suffisante pour éviter les poursuiveurs, mais ceux si n'étaient pas comme les autres. Elle visualisait les esprits se trouvant aux alentours. Il y avait un esprit très fort près d'elle. Elle le ressentait. Cordax, lui n'a eu juste qu'à regarder le rétroviseur, puis à tourner la tête derrière lui pour être sùr de ce qu'il voyait, puis à pousser un long soupir qui voulait tout dire. "et c'est repartit pour un tour"
*oh et merde, voilà les skralls, manquait plus qu'eux.*
Après une confrérie dure de négociation, un monstre gluant et tentaculaire qui arrive de nulle part, voilà que les forces de Tuma s'invite à la petite fête. Difficile de ne pas les oublier, ceux là. Le makuta se disait que ce n'était vraiment pas son jour de chance. Mais que après tout, cela devenait une habitude dans leurs quotidien. Le makuta reconnaissait le skrall arborant les couleurs de l'Empire. Pas qu'il l'a déjà croisé, mais il a déjà entendu parler de lui via ses subordonnés ayant voyagé longtemps sur Bara magna. Il connaissait son nom et sait que c'est le nouveau bras droit de Tuma, si ce n'est pas plus que cela. L'Ordre n'a plus croisé la route de Haeron depuis si longtemps, on comprends vite que l'Empereur skrall l'aie licencié et aie nommé un autre bras droit pour le remplacer. Une bonne règle est que pour espérer gagner une guerre, il faut savoir bien connaitre son ennemi. Cordax le sait.
Pour Vorona, ce n'était pas le commandant Skrall qui l'intriguait, mais l'être qui se trouvait à côté. Une femme, visiblement. Portant une robe brune. Voilà d'ou venait cette présence mentale si marquante dans l'esprit de la vortixx, il n'y avait aucun doute. Elle aussi savait de quoi il en retournait.
Toujours lancés à pleine vitesse. Dix mètres séparaient les deux duos. Le duo skrall à l'arrière. Rehad voyait très clairement la moto de Cordax et son pilote. Une belle bécane, il faut l'avouer. De bonne facture. Ils ne trouvera jamais pareil modèle sur Bara magna. Par contre, le plus étrange pour lui, c'est le corbeau. Ou plutôt les corbeaux. Avant d'entrer dans les chutes de protodermis, il pensait ne suivre qu'un seul corbeau. Ce sont une dizaine de corbeaux qui volaient à la même vitesse que la moto. Il ne pensait pas qu'il verrait pareil essaim. Evidement, Aerelys, elle aussi psionique de talent savait qu'il s'agissait d'illusions. Même si il lui a fallut un petit temps pour le remarquer. Son œil aguerrit ne la trompait pas.
Du côté de Cordax, il voyait dans le rétroviseur deux skralls mais il voyait deux mâles alors que Vorona, quand à elle, voyait bien que l'aspect réel de Aerelys était en vérité dissimulé derrière une illusion de l'armure d'un skrall mâle. Pour elle aussi, psionique de talent, les illusions mentales ne pouvaient pas la tromper. Elle en avertit son coéquipier par télépathie.
*Cordax, à côté du commandant skrall, c'est une soeur skrall. Une skrall femelle. Elle contrôle le psychisme. Les écrits de Bara magna étaient donc bien fondés. Par contre, je ne sais pas pourquoi celle ci est là. Normalement elles détestent leurs homologue masculins.
*voilà qui est intéressant, répondit le makuta, ca ne va pas nous compliquer la tâche, tout ca. Juste discuter? c'est ce que je vois dans les intentions de Rehad, eh bien allons y. Les suppôts de Tuma ne sont en général pas du tout partants pour faire des pourparlers mais on peut toujours essayer.*

Il ralentit pour laisser les skralls s'approcher.

-Rehad, c'est bien ca? eh bien, je vois que Tuma aie décidé de repasser à l'action? Vous êtes le nouveau bras droit de Tuma, n'est ce pas? bravo pour votre promotion. D'abord, que faites vous ici? Si vous avez voyagé aussi loin jusque là, c'est qu'il y a une raison précise. Si vous voulez discuter, sachez que nous sommes un peu embêté par un plus gros problème que de parler conflits avec votre chef. (il faisait référence à la créature géante). Mais je suppose les généraux de ce monde doivent bien pouvoir prêter un peu de leur temps pour papoter. Oh et ne faites pas attention au corbeau. Vous savez, c'est normal. C'est un oiseau de mauvais augure, vous le savez. Les jours sombres arrivent. Ce monstre derrière vous est là pour vous le rappeler.

...

Pendant ce temps, aux archives de Metru nui.

-pour sûr que je te donnerais un coup de main, ma petite dame, mais rappelle toi, je suis un mercenaire. Ma faction, c'est les fantômes des sables, faudra me payer. Déclara Stenrak.
-soit pas aussi radin, Stenrak râlait Tanika.
Ils étaient à côté du vaisseau de transport ayant emmené la stellaire jusqu'ici, dans les hangars des archives. Là où transite chaque jours de nombreux vaisseaux cargos.
-je plaisante, princesse. Pour toi, c'est gratos, cadeau d'un pote. rassura le glatorian.
-merci beaucoup. Tu sait, j'ai déjà tout prévu. Les vaisseaux de transport sont prêts à embarquer les matorans pour les faire expatrier de la cité et certains d'entre eux sont aller chercher les matorans qui sont restés au collisés. Ceux qui ont évacués via les tunnels sous le stade vont arriver d'une seconde à l'autre. J'ai même emmené avec moi Rohrak pour qu'il m'aide à coordonner l'embarquement. Mais ca, c'est si la nécessité venait de quitter la ville. Ce que je ne souhaite pas, vu la taille de la créature.
-Gladius devrait arriver bientôt
-Cordax et Vorona aussi, je les attends encore.
-tu sait comment tu compte t'y prendre pour renvoyer cette créature d'où elle est venue?
-non, j'en sais rien du tout. J'en parlerais à Gladius et Shrecki quand il arriveront.

Nui avait donné des instructions au Toa de Glace. Une fois Nui téléporté, Armageddon fit une remarque au Toa de Glace :

-"J'ai guidé les Matoran que j'ai amené à moi vers les Archives, ils y sont actuellement en toute sécurité."
-Ils ton fait confiance?
-"En quoi un Toa de Feu avec l'insigne de l'Ordre de Mata Nui ferait peur à des Matoran?"
-Tu a changé ton apparence?
-"Exactement. Bref, j'ai entendu se que t'a dis Nui. Donc en gros, faut guider tout les Matoran du Colisée depuis les sorties de secours vers les Archives. Simple sur le papier, mais la foule risque d'être compliqué à géré. Mais beaucoup de Toa sont déjà sur place. La porte que j'ai ouverte tout à l'heure est fermé, j'ai besoin de l'énergie déployé pour la porte pour autre chose, essaie de parler avec au moins un Toa dans chaque groupe d'escorte de Matoran, que je puisse poser un micro sur eux pour me tenir au courant des événements. Bref, bonne galère."
-Euh... Ok.

Armageddon se tut, la porte de téléportation disparut et de petit yeux apparurent sur le micro.
Le message envoyée par Nui avait provoqué un mouvement de plusieurs foules vers les différentes issues de secours débouchant sur les sous-sols. Le Toa donna quelques instructions a des Toa passant par là, c'était surtout pour qu'Armageddon pose ses micros, (il comptait s'en servir pour avoir une présence dans chaque groupe) et aussi pour qu'ils se rappellent qu'il faut aller aux archives. Le Toa rejoignit un groupe d'escorte. Un Toa de Feu portant un Kualsi apparut juste à côté de lui et lui dit :

-Bon, les autres groupes n'ont pas de problèmes, ils sont guidés vers les archives, le dernier devrait arrivé dans au pire une demi-heure.
-Armageddon?
-Oui, c'est moi. Bon, je repasse en forme d'épée sur ton dos.

Armageddon repris sa forme d'épée, l'apparition sur son dos surpris le Toa qui vacilla légèrement mais pas assez pour tombé. Le chemin était sombre, quelques Toa avait des armes éclairante et certain Matoran aussi, mais la lumière vint d'Armageddon qui, depuis le dos du Toa, avait crée deux sphères de lumière, aux deux extrémités du groupe pour qu'un maximum de civil ait de la lumière.
Au bout d'une vingtaine de minutes, le Toa vit plus de monde. Un Toa procéda a un comptage des civils du groupe que Solok avait escorté. Il était complet.
Le dernier groupe ne devait pas tarder. Du temps passa et les derniers Matoran et Agori arrivèrent accompagné de Toa ou d'autres figures du genre. Le temps continuait de passé et le Toa de Glace ne supportait pas de rester là sans rien faire. Il avait beau avoir la peur au ventre comme une bonne partie des gens présents ici, il voulait voir les choses avancé. Attendre ne faisait pas parti de ses envies dans ce genre de situation. Il entendit des bruits de vaisseaux et décida d'y jeter un coup d'oeil.
C'était des Vaisseaux de l'Ordre de Mata Nui, qui avait amené Tanika et un Glatorian. Le Toa décida de rester à l'écart et de surveillé se qu'il se passait jusqu'à se quelque chose de nouveau arrive.

Titania était adossé a un mur, après avoir récupéré son planeur et l'avoir posé ici elle ne savait pas quoi faire, elle attendait donc que le temps pass, attendre, le maitre mot pour toute situation ou la précipitation risquait des vie, dans ce cas là, se précipité reviendrait a envoyé tout le monde a l'abattoir. Elle remarqua la présence d'un Toa rouge et Noir qui se comportait..comment dire, bizarrement, elle s'approcha de lui au moment ou il s'approcha de son planeur
-Que veux tu ?
Le toa rouge se retourna, et...Elle l'aurais jurée, les yeux de ce toa sont passé du rouge sang aux bleux océan, mais elle oublia tout de suite cela se disant que c'était dù au stress
-Je cherche un moyen d'approcher et d'affronter cette créature
*On peut dire qu'il n'a pas froid aux yeux* Pensa Titania
-Tu veux l'affronter, alors reste avec l'ordre, une contre-attaque va certainement avoir lieu, mais la sécurité des Matoran prime pour l'instant
-Très bien, si sa me permet de lui botter les fesses a cette chose
Elle tourna la tête pour vérifier les alentours, a part une silouhette au loin ri...Non, quelque chose d'important était arrivé, un Skrall avec un être étrange, une soeur Skrall, elle en avait entendu parler, mais n'en n'avait jamais vu, et bizarrement elle ne pouvait détacher son regard d'elle jusqu'au moment où le Toa lui parla
-Quel est vôtre nom ?
-Titania, et vous
Le toa esquis un petit sourir puis répondit
-Vultoor

Onu-metru voyait ses couloirs recevoir plus de monde en cette journée que pendant plusieurs mois en temps habituel. Les nombreuses et larges portes de protodermis peinaient à laisser passer les innombrables réfugiés fuyant l'Abomination qui avait pris place dans le ciel de Metru-Nui. Les forces de la Confrérie, de l'Ordre et des Fantômes qui aidaient à l'évacuation vers les archives étaient tout simplement débordées, et ne pouvaient que faire en sorte que le transfert des populations en direction des souterrains de la ville se fasse sans trop de dégâts collatéraux. On dénombrait déjà plusieurs dizaines de morts chez les civils, uniquement lors des mouvements des foules - un nombre qui aurait pu être bien plus important si les factions présentes n'avaient pas appuyé la confrérie. Les dégâts causés lors de la formation de la Chose n'avaient pas encore été comptabilisés, et les intendants makutas attendraient sûrement la fin de la "crise" pour se permettre de perdre du temps à recenser les victimes et les blessés; en attendant, il fallait tout d'abord trouver un moyen de neutraliser la Chose qui avait décidé de ravager une part entière de la Cité des Légendes.

Le crépuscule approchait, et l'Ordre de Mata-Nui s'était déjà chargé d'évacuer une grande partie de la population qui résidait autour du Colisée. Les défenseurs du peuple avaient pris leur rôle très au sérieux, et faisaient très bien leur travail. Tanika était déjà présente dans les hangars des archives lorsque Gladius pénétra lui aussi dans la zone d’atterrissage principale d'Onu-metru. Ce dernier ne tarda pas à repérer l'Impératrice de l'Ordre, et à se diriger lentement vers elle. Lui qui d'habitude se mouvait avec grâce et puissance, arborait désormais une démarche peu habile, mal assurée. Ses pas étaient irréguliers, et le leader rebelle manqua de tomber à plusieurs reprises; les ailes du Seigneur Fantôme pulsaient toujours mais très faiblement, et bien plus lentement qu'à leur habitude. La toa du plasma n'eut aucun mal à comprendre ce qu'il se passait: le combat contre Shrecki avait considérablement épuisé les réserves du guerrier, qui se retrouvait littéralement vidé de ses forces. Si Gladius avait pu se trouver près du Némésis, il aurait pu décharger une partie de la puissance du vaisseau amiral directement dans son organisme pour bénéficier d'un important regain d'énergie afin de pouvoir appuyer les opérations menées par l'Ordre.

Lorsque le Skrall arriva à deux mètres de Tanika, il dut s'appuyer sur l'épaule d'un Fantôme steltian pour rester debout. Son regard était toujours brillant, perçant, mais on sentait bien que les yeux du rebelle étaient eux aussi fatigués.

- Salutations. Désolé de ne pas pouvoir me présenter à vous dans de meilleures conditions, mais mon précédent combat a été... éprouvant, disons. Ce n'est pas tous les jours que j'affronte un Créateur Noir et maître des énergies élémentaires, mais passons.

Je n'irai pas par quatre chemins, et ne perdrai pas mon temps à tourner autour du pot. Les forces rebelles sont complètement désarmées face à ce qui nous attaque aujourd'hui. Certes, nous sommes habitués à combattre les monstres géants qui arpentent les landes dévastées de Bara-Magna, mais nullement à affronter des Abominations venues d'autres dimensions. J'ai vu ce que cette Chose est capable de faire... à travers les réseaux de communication de la cité, j'ai pu prélever quelques informations. J'ai eu la "chance" de voir l'artefact impie s'immiscer dans cet univers qui n'est pas le sien. J'ai vu les milliers de personnes êtres attirées, agglutinées, puis... "fondues" en un seul être contre-nature. Pendant plusieurs dizaines de minutes, j'ai entendu en boucle les hurlements de tous ceux à qui on arrachait la vie, jusqu'à la naissance d'un Monstre. Mes guerriers ne sont aucunement préparés à faire face à ce genre de situation. De plus, vos troupes connaissent Metru-Nui bien mieux que les rebelles. Vous êtes sûrement habitués à vous battre en milieu urbain ou dans des combats aériens - ce à quoi les Fantômes sont encore novices.

C'est pourquoi j'ai décidé de ne mener aucune attaque contre notre ennemi, et de rester autant à l'écart de lui que possible... pour l'instant, du moins. J'ai réquisitionné plusieurs unités de Spectres, ainsi qu'un millier de soldats rebelles qui stationnent actuellement à Voya-Nui. Je ne suis pas en état de commander aucune armée ou force d'assaut, et je fais confiance à votre expérience pour défendre cet univers face à des agresseurs inconnus.

Ces troupes seront donc placées sous votre commandement, si vous l'acceptez.

Les matorans du colisée avaient réussi à atteindre Onu-metru et les archives. le hangar était bondé de monde. Rohrak et Tanika aidèrent du mieux possible les toas à organiser la procédure d'embarquement des civiles qui devront quitter Metru nui. Gladius a lui aussi pu s'extirper de la zone de danger pour venir jusqu'ici. Il s'approcha de Tanika et lui fit part de ses nouvelles. Il déclara que les armées fantômes seraient à la disposition de l'Ordre jusqu'à nouvel ordre. Le skrall semblait exténué. la stellaire ne l'avait jusque là jamais vu ainsi. Elle l'avait toujours vu l'air fier et confiant en sa force. La toa savait qu'il avait affronté Shrecki pendant vingt quatre heures non-stop. Un combat éprouvant pour n'importe qui. Elle se disait que, certainement, elle n'aurait pas tenu les deux tiers de ce temps face à Shrecki.
Voilà qui était une chance pour Tanika qui souhaite prouver ses capacités de commandement. Ses effectifs sous ses ordres seraient momentanément multiplié par deux. Cela ne sera pas de trop pour élaborer une stratégie viable d'attaque sur la créature. Avec l'aide des fantômes, ainsi que l'expérience de Tanika à combattre en milieu urbain et à travailler en équipe, l'Ordre avait la balle dans son camps, mais il y avait quelque chose qui restait problématique.

-Salutation, Gladius, j'ai été tenue informée des dernier événements qui se sont déroulé au colisée, ce pourquoi je suis venue le plus rapidement possible avec de quoi évacuer les civiles hors de la cité le temps que l'on puisse s'occuper de ce problème de monstre. Je prendrais en charge vos troupe, puisque vous le désirez. Je ferais le nécessaire pour trouver une solution à nos ennuis, mais il reste quelque chose que vous oubliez: nous ne connaissons rien de cette créature. Si elle a aspiré tout ce qui l'entourait pour se faire une armure et des tentacules, il pourrait tout à fait faire la même chose avec notre armée ou nos croiseurs pour grandir plus et se développer. Mes subordonnés m'ont avertit aussi que la faille dimensionnelle d'où elle est sortie est encore ouverte. Je crains le pire. Si ce portail est encore ouvert, cela voudrait dire que d'autres créature pourraient émerger. Nous devrons unir nos forces à la confrérie Makuta. Il vaut mieux attendre que Shrecki soit ici pour que nous discutions de nos prochaines actions. Je vois aussi que ce duel vous a éreinté. Vous devriez aller vous reposer dans un de nos vaisseaux de transport. Nous pourrons toujours vous amener jusqu'à votre croiseur de combat. J'ai recu un message disant qu'il est à Ko-metru, non loin d'ici.

Tanika entendit alors un bruit de moteur. Mais pas celui d'un vaisseau, mais celui d'un véhicule terrestre. C'était Cordax qui arrivait. Il mit en place la béquille de sa moto et y descendit. Il salua amicalement la stellaire.

-Tanika, je vois que tu as bien recu notre message. J'admire ta rapidité d'action, encore mieux que Rohrak. J'ai d'autres nouvelle pour vous. Les skralls sont ici, enfin, je dirais plutôt que Rehad est là, accompagné d'une skrall femelle. Il désire te parler. Je ne sais pas ce qu'il veut, mais tu devrait faire gaffe. Commandant Gladius, content de vous revoir. J'ai vu votre performance. Vous avez été très bon. Peu de guerriers de notre faction aurait pu faire ce que vous avez fait.
-et ou se trouve Vorona? demanda Tanika
-elle était avec moi, on est venu jusqu'ici et elle est montée dans ton vaisseau de transport pour y méditer seule. Je suppose qu'elle va prendre trente minutes tout au plus, histoire de se préparer mentalement et aiguiser son esprit pour le futur combat qui nous attend. Je devrais aller faire de même et me préparer en conséquence.
-eh ben, elle a bien choisi son moment pour méditer, elle. Est ce que c'est vraiment utile? s'offusquait Stenrak
-oui, tu crois quoi. Elle a besoin de se remettre les idées en place, elle a pas médité depuis hier matin. C'est sa facon à elle de se préparer et de se perfectionner pour la suite, je pense que toi, tu te repose beaucoup sur tes acquis lors des combats, je me trompe?
-eh, je casse des rochers tout les jours pour ne pas perdre la main, répliqua le glatorian.
-il ne s'agit pas seulement de s'entretenir. Mais en plus de s'entrainer et s'améliorer. Bon, je dois y aller.

Il partit et monta dans le vaisseau que Tanika avait prit pour venir jusqu'ici. Alors que Vorona méditait et restait calme, Cordax, lui prit une malette que la toa avait prit avec elle, la posa sur un banc et l'ouvrit. Tanika avait pensé à prendre ses armes, quelle initiative. Elle avait même prit le soin de prendre son épée noire Arrondight. Il changea son équipement. S'empara d'un fusil d'assaut, vérifia le calibre des balles. Dévissa le cache flamme au bout du canon qu'il pensait n'être pas utile, il changea le viseur en mettant un avec grossissement x4. Une visée laser, et sur le rail latéral, un petit lance grenade. Il changea aussi la visé laser de ses canons cordak aux poignets, s’équipa d'une ceinture de munition, le fusil d'assaut et l'épée sur le dos et quelques grenades à main de différentes sortes et il était fin prêt.
Pendant ce temps, la psionique était toujours aussi calme. Elle ne faisait pas attention au makuta qui se préparait, même si elle savait qu'il était là. Elle faisait le vide dans son esprit et supprimait ses émotions les plus néfastes. Se préparait mentalement et se remettait en mémoire ce qu'elle avait apprit ces dernier temps pour en tirer leçon. Après 30 minutes à rester en tailleur sans bouger, elle se releva et se disait qu'elle était fin prête elle aussi. Les deux lieutenants sortirent du vaisseau et rejoignirent Tanika et Gladius.

Des dizaines de voix entouraient Gladius, toutes tentant de se faire entendre par-dessus le brouhaha qui avait envahi le poste de commandement temporaire d'Onu-metru. Des ordinateurs très avancés, des communicateurs à longue distance, des postes holographiques et d'autres équipements de pointe avaient été apportés dans plusieurs salles fortifiées non loin des hangars des archives. Les officiers des COMs rebelles et de l'Ordre faisaient de leur mieux pour gérer les nombreux ordres et directives donnés par le haut commandement; évacuations, préparations au combat, levées de corps armés, transports de troupes devaient tous être effectués en parfaite coordination pour permettre une efficacité maximale des actions qui auraient lieu lors des prochains jours. Le Seigneur Fantôme, lui, voyait tout cela plus qu'il ne regardait réellement ce qu'il se passait. Il paraissait distrait, presque endormi, et ne s'autorisait pas le moindre mouvement. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il ne bougeait presque pas, si ce n'était pour donner une indication, un ordre ou un conseil à tel ou tel autre guerrier. Ses ailes ne pulsaient plus du tout, et se ternissaient de minute en minute. Alors qu'à l'origine elles brillaient d'un blanc laiteux et pur, elles paraissaient désormais grisées à l'intérieur des sombres tunnels d'Onu-metru. Le leader rebelle avait tenté de s'économiser et de se reposer depuis la fin de son combat contre Shrecki, mais son énergie continuait de diminuer, lentement mais sûrement, jusqu'au moment où le guerrier mourrait, complètement et littéralement vidé de toute force vitale.

Il était désormais trop tard pour Gladius; son organisme énergétique ne pourrait survivre plus de quelques heures supplémentaires, même s'il faisait tout pour économiser les précieuses mais faibles ressources qu'il lui restait. Le guerrier savait parfaitement ce qu'il lui restait à faire, mais n'arrivait pas à s'y résoudre. Un tel changement en seulement quelques heures... cela lui faisait tout simplement peur. Le Seigneur Fantôme avait vécu pendant des mois comme un être tout sauf organique, passant de l'état d'un skrall à celui d'un être abstrait reposant sur un système analogue à celui des makutas, en passant par un corps composé de nanites. Pendant tout ce temps, il n'avait connu qu'en de très rares occasions la douleur, la souffrance physique, la fatigue et tous les autres maux qui touchaient invariablement tous les guerriers de Bara-Magna. Et lui, Gladius, qui avait échappé à tout cela, devait renoncer à ses privilèges pour retourner à ses origines et subir à nouveau les agressions du monde extérieur sur son organisme. Une chose que très peu auraient pu accepter de leur plein gré, et encore moins se l'infligeraient à eux-mêmes. Mais pour pouvoir mener les Fantômes vers une nouvelle ère, pour voir les enfants des rebelles grandir et rejoindre leurs aînés, jusqu'au jour où un véritable temps de paix s'installerait... pour cela, le Seigneur Fantôme devait accepter de tout sacrifier, même sa vie. Et puis, il avait déjà vécu plus de 100 000 ans comme un guerrier des sables. Le répit qui lui avait été offert par Zéro était maintenant terminé.

*Valae... déplace tes programmes dans le Némésis, je vais devoir me débrouiller seul pour l'instant.*
*Je sais, Gladius. Ce sera difficile. Et très douloureux. Mais tu le sais déjà, n'est-ce pas ?*

Un silence répondit à la question de l'intelligence synthétique, bien plus parlant que n'importe quelle phrase. L'assistante personnelle du leader rebelle ne tarda pas à réunir ses divers composants puis à les transférer via les systèmes de communication jusqu'au vaisseau amiral de la flotte rebelle, laissant le Seigneur Fantôme seul avec lui-même. Ce dernier sortit alors enfin de sa léthargie, se levant de la caisse de munitions sur laquelle il était assis depuis plusieurs heures, avant de s'approcher de Vorona. S'arrêtant à moins d'un mètre d'elle, il posa sa main sur l'épaule de la guerrière psionique, et se contenta d'ouvrir certaines parties de son esprit. Le pouvoir d'empathie de la toa lui avait permis de comprendre très facilement ce que le skrall cherchait à faire; mais avec l'esprit du rebelle partiellement ouvert, elle pouvait parfaitement comprendre le message que Gladius tenait à faire passer.

La toa du psychisme savait que son "interlocuteur" ne lui voulait aucun mal, et c'est pourquoi elle le laissa faire couler un véritable flot d'informations sensitives en elle. Un torrent d'émotions, de sentiments, d'images et de sons tout d'abord complètement brouillé, qui ne tarda pas à gagner en netteté, jusqu'à être parfaitement lisible et compréhensible. Vorona put d'abord voir une immense forêt luxuriante mais néanmoins entretenue. Un petit chemin de sable s'avançait entre les arbres, et le soleil filtrant à travers les nombreuses branches laissait passer une lumière ténue mais agréable. Un véritable petit paradis, enfoui dans les souvenirs de Gladius. Il n'avait été qu'un enfant à cette époque, sûrement longtemps avant que les Grands Êtres ne viennent changer à jamais le destin de Spherus Magna. Deux grands skralls marchaient de part et d'autre du futur guerrier. Un mâle et une femelle, qui semblaient très protecteurs envers lui. Ses parents.

Puis l'image se flouta à nouveau, redevenant illisible, avant de se réajuster au bout de ce qui sembla être plusieurs secondes. Gladius se trouvait désormais dans un désert stérile, l'épée à la main. Un grand bouclier était fixé à son avant-bras gauche, et une armure lourde ralentissait ses mouvements. L'odeur du sang saturait l'atmosphère, et le crépuscule rouge était assorti aux centaines de cadavres mutilés qui jonchaient le sol. Dans le ciel, Aqua et Bota Magna décoraient le firmament. Le skrall regarda derrière lui, pour ne voir encore que des morts et des agonisants. Il était le seul encore debout, tandis que s'élevaient dans les airs les plaintes des blessés. Le futur leader rebelle tenait un petit objet dans son poing gauche fermé, mais ne prit pas la peine de le regarder; il le tenait cependant fermement, comme si sa vie en dépendait. Lorsque le guerrier rattacha l'objet autour de son coup, Vorona comprit qu'il s'agissait d'une chaîne fine, sûrement en métal précieux. Gladius ferma les yeux, puis les rouvrit. Sa vision était cette fois encore brouillée, mais bien moins que lors du changement d'époque qui avait précédé. Non, sa vue semblait être déformée par un liquide. Il pleurait. Puis tout s'évanouit soudainement dans un grand flash lumineux, et la vision cessa. Vorona retourna à elle, alors que moins d'une seconde s'était déroulée depuis son contact physique avec le seigneur Fantôme. Ce dernier s'écarta de la psionique, puis chancela avant de reprendre son équilibre.

- Ma première bataille. Voilà pourquoi je dois réussir. J'ai du tuer beaucoup de mes anciens amis ce jour là, qui avaient rejoint un camp autre que le mien. J'ai également du éliminer une Sorcière Skrall que je connaissais très bien. Une puissante guerrière psychique, tout comme vous. A la différence que...

Gladius se retourna lentement, puis commença à marcher en direction d'une autre salle fortifiée, celle-ci complètement vide. D'un mouvement de main, il ordonna aux deux steltians rebelles d'ouvrir - via un panneau de commande - la lourde porte blindée, avant d'y entrer et d'activer la fermeture des battants. Juste avant que ceux-ci ne se verrouillent, alors que seul un de ses yeux était encore visible par l'embrasure, le guerrier termina sa phrase en chuchotant, afin que seule Vorona puisse comprendre ses dires en s'aidant de son pouvoir d'empathie.

- ... cette guerrière m'avait élevé.

Le Seigneur Fantôme se retrouva ensuite dans l'obscurité la plus totale, alors qu'aucune source de lumière ne venait troubler les Ténèbres qui l'entouraient. Le leader rebelle soupira, puis émit un petit rire nerveux en pensant à ce qui l'attendait. Gladius ferma ses yeux, devenus inutiles, puis se concentra sur lui-même, sa propre nature. Il visualisait parfaitement l'intérieur de son organisme, un réseau énergétique empreint de la marque des Grands Êtres et de l'univers matoran. Il inspira profondément - même si son corps n'avait aucunement besoin d'air pour survivre - puis lança la procédure de modification de son être. Et de nouveau, tout ne fut plus que Souffrance.

- Rehad, je pense vraiment qu’on devrait aller dans l’autre sens, aller voir cette chose de prêt. Ca à l’air tout émoustillant de se trouver à coter d’un monstre aussi magnifique !

Le Skrall se fit rapidement repéré par les membres de l’ordre, choses peu surprenante, ils auraient même étonnée du contraire. Être repéré dans cette sorte de liquides, c’était le seul mot que trouva Rehad pour qualifier cette chose dans lequel ils baignaient, en suspension n’était pas surprenant. Les deux guerriers de l’Ordre ralentirent leur course, Rehad ne savait pas réellement comment d’ailleurs, pour se positionner à coter du Skrall. Des Skralls. La sorcière s’introduisit un instant dans son esprit, lui faisant voir la même image, à l’exeption que les corbeaux étaient remplacer par une femme… Une autre illusion ?

Visiblement, il y avait toujours ce sentiment de méfiance non justifié envers les Skralls et l’empire dans le ton du makuta enfourchant le véhicule à deux roues. En quoi les fantômes paraissaient plus accueillant ? C’était pourtant eux qui avaient attaqué cet univers, pas les skralls. Ou bien ce peuple était trop naïf et avait gobé sans se poser de questions les explications tous faîtes de Gladius. Ou plutôt les explications que lui avait fournies Aerellys pour se donner bonne conscience.

- J’ignore ce que mon peuple vous a fait pour que je reçoive de pareilles réactions, Makuta. Heureusement que vos cousins n’ont pas la parole. Ils tuent, mais ne parle pas, cela nous épargne bien des choses, à la fois le remord et les sarcasmes que vous semblez adorer… Cependant, je me demandais si la haine était une caractéristique héréditaire des créations des grands êtres ?

M’enfin vous devriez le savoir plus que quiconque, l’heure n’est pas au règlement de compte. Cette chose attaque votre univers, et amicalement, je vous propose mon aide, en échange d’un entretien avec votre maîtresse, n’est-ce pas suffisant pour nous faire « confiance » ? Ou êtes-vous trop borné pour voir que vous aurez besoin de toute l’aide possible.  Même si vous êtes les globules blancs de cette chose, je doute que vous y arriviez seul.


Aerelys sourie et rectifia les paroles du commandant Skrall, en quelques sortes.

- Tu veux dire que tu veux me faire affronter cette chose pendant que tu donnes des ordres inutiles à l’escadron inutile qui t’accompagne inutilement ici non ? Ca à l’air amusant ! Finalement je suis contente d’avoir accepté de venir t’aider … Ô je ne devrais peut être pas le leurs dires immédiatement non ? Je ne m’étais pas autant amusé depuis que j’ai rendu folle cette glatorian !

Elle disait cela comme si elle parlait d’écraser le premier insecte Scarabax venu. Pourtant cette chose n’avait rien avoir avec un insecte, et il allait surement être assez difficile de ce débarrasser de ce truc. Elle était enjoué, émerveillé… Par une masse de tentacules difformes qui menaçait de tous les tuer.
Peu à peu le paysage changeait, visiblement le groupe se rapprochait des archives. Le Skrall commençait à peine à se demander comment il allait pouvoir descendre. Il essaya de bouger de différentes manières avant de réussir à trouver comment ralentir. Le Makuta et la femme corbeau avait pris de l’avance ai été déjà sorti rejoindre un dirigeable qui avait accosté un peu plus loin, sans doute pour faire leurs rapports à leurs propres chefs.  

***

Lorsque le Skrall réussit à sortir des toboggans, il manqua de s’écraser violemment contre le sol, cependant il s’était retrouvé accroché à une des immenses barres qui semblait retenir ce tube, grâce à son gantelet métallique, faisant au passage une immense déchirure sur la surface de ce pilonne de protodermis. Une fois au sol il soupira, et revérifia un par un son matériel.
Son bouclier était toujours aussi bien accroché à son bras droit, son pistolet toujours chargés, son épée toujours aussi affûté. Ses armes étaient toujours aussi inefficaces contre ces choses. Même cette sorcière, n’avait que peu de chance de survie face à cette chose monstrueuse. Franchement il n’aurait pu arriver à pire moment. Cependant il faudrait s’en contenter.

Le Skrall commença à marcher, toujours accompagné de la sorcière Skrall, vers les archives et le lieu d’atterrissage de ces dirigeables. Il s’arrêta au milieu du chemin, une araignée fikou traversait le passage… Le skrall l’observa avec la plus grande attention. Cette chose fragile devait sans doute allait se cacher quelques pars, effrayé ne serait-ce qu’instinctivement. Tout comme les matorans de cette ville en quelques sortes. Pour cette chose, la population de cette ville n’était que des araignées gesticulant à ses pieds… Si elle en avait.
La sœur Skrall se mit alors à pouffer de rires, pour la première fois depuis longtemps le Skrall semblait être agacée par quelques choses.

- Qu’est ce qui te fait rire encore ?!
- Rien, je trouvais simplement amusant que le Grand Commandant de L’armée de Sa Majesté s'arrête pour laisser passer les petites araignées qui…

Un coup de canon, une balle gaspillée pour rien. Rehad venait de tirer à bout portant sur la sorcière… Ou plutôt sur son illusion. Car aussitôt au sol la femme disparut, pour réapparaitre derrière le skrall. Le commandant regagna son humeur stoïque et continua à avancer. Au bout de quelques minutes de silence de la part des deux compagnons Rehad osa poser une question.

- Est-elle encore en vie ?

- Qui ça ?
Demanda Aerellys, ne comprenant pas la question, mais elle n’eut de réponse que le silence. Elle attendit une minute, analysant sans doute l’esprit du commandant, ou peut-être n’en avait-elle pas besoin ? Elle répondit alors à la question, d’une manière presque mélancolique, contrastant beaucoup avec son ton enjoué qu’elle avait abordait tout le reste de la matinée.
Même si elle était encore en vie, elle ne sera plus la même personne Rehad.

- Je vois. Ajouta-t-il finalement, avant de faire de nouveau régner le silence.  


***

Le Skrall c’était mis à manger un fruit qu’il avait emporté, il avait besoin de se restaurer, tant que le calme durait, avant que cette tempête monstrueuse ne commence. Le silence ne dura finalement pas longtemps, rapidement les bruits des différents personnes, s’activant pour évacuer la population civile, parvînt jusqu’aux oreilles des Skralls. L’ordre de Mata nui était là, ainsi qu’une petite minorité de rebelles. Parmi eux, Aerellys reconnus un esprit qu’elle connaissait bien.  Elle tourbillonna de joie, telle une enfant.

- Franchement cette journée est vraiment grandiose ! D’abord une méduse géante, ensuite une Psionique, et maintenant ce cafard de Skrall fantômes !

Dit-elle, paraissant toujours aussi folle à lier. Cependant Rehad enregistra la présence d’un cafard de Skrall fantômes… Gladius ? Le chef des rebelles avait donc, lui aussi, fuit dans cette direction. Il s’estima encore heureux que la sorcière ait gardé son costume d’illusion… Du moins il espérait qu’elle le garderait au moins devant Gladius. En observant attentivement, il s’aperçut que toute l’attention se portait sur une toa à l’armure violette. C’était donc la cheffe ici. Il s’approcha donc d’elle, finissant au passage de manger ce fruit.

- Alors ? Comment comptez-vous vous sortir de ce guêpier, Toa ?

Cela se voyait que Gladius était très fatigué. Son combat contre Shrecki l'avait vidé de toute ses forces. Pendant que Vorona était entrain de méditer et que Cordax se préparait et changeait son armement, il était resté sans cesse assit sur la même caisse de munitions. Essayant de se reposer après ce qu'il avait vécu. Finalement, une fois que Vorona était sortit du vaisseau de Tanika, Gladius s'était avancé vers la psionique et s'était confié mentalement à elle. Lui permettant de voir quelques uns de ses souvenirs les plus reculés. Elle avait fait un bon dans le temps de centaines de milliers d'années. là où Spherus magna n'était pas encore disloquée. Puis un second bond dans le temps, dans une époque un peu moins loin dans le passé, juste après la formation de Bara magna et de ses deux lunes. Gladius lui avait fais voir pourquoi il se battait au nom du bien, pourquoi il est ce qu'il est aujourd'hui et pourquoi il souhaite la reformation de son monde natal. Elle a pu voir qui étaient les créateurs du skrall, deux autres skralls plus âgés. Chose qui est totalement différente que ce qui se passe dans l'Univers matoran où tout les êtres vivants sont des créations soit des grands êtres, soit de Mata nui. Seuls Tanika et Vorona semblent avoir leurs propres créateurs en ce monde. Chose qu'ils n'ont jamais révélé et tout le monde les croit création de Mata nui.
Il semblerait que sur Bara magna, les liens entre les créateurs et leurs créations sont très spéciaux et très forts. Bien au delà du simple fait de perpétuer l'espèce en créant une simple descendance qui héritera de tout nos bien à notre mort. Grâce à la grande empathie de Vorona, elle comprenait parfaitement ce que ressentait Gladius et pouvait même le ressentir elle même comme si elle était à sa place. Elle comprenait le désarroi, la tristesse et la nostalgie du skrall aux travers de ces pensées. Il a dû tuer ses confrère, ceux qu'il aimait plus que tout autres êtres. Il a même dû tuer celle qui l'avait mit au monde et élever. Tout cela à cause d'histoires de trahison. Elle comprenait que le skrall ne voulait plus que tel chose se reproduise, tant cela l'avait marqué dans sa prime jeunesse.
Une telle compréhension d'autrui, tel était l'un des pouvoirs les plus puissants de Vorona, qui grâce à ca est capable de guérir mentalement son entourage. Modifier les émotions, supprimer la tristesse et les angoisses. Elle aurait voulu aider Gladius mentalement, maintenant qu'elle connaissait ce qui le tourmentait mais il semblerait que le skrall aie décidé de s'isoler pour chercher lui même à résoudre ses problèmes. Un acte honorable que peu sont capable de faire. Elle sentait en lui une envie de revenir aux sources. Quelque chose lui disant à présent que Gladius se rend compte qu'en devenant un cyborg ou un être de pur énergie marqué au fer blanc par le sceau des grands êtres, ils ne pourrait alors plus retrouver la vie qu'il avait avant, lorsqu'il était encore enfant et lorsque Spherus magna était encore reformé.
C'est là que Cordax courra vers Vorona et lui parla.

-viens, on a besoin de ton aide pour aider à l'évacuation des matorans par les vaisseaux de transport de l'Ordre. Je sais que les matorans sont un peu anxieux. Il faudrait que tu crée une aura de calme grâce à l'Empathie pour supprimer la colère ou la peur chez les matorans, ca facilitera la tâche des toas qui sont déjà sur le coup. je sais que tu peux le faire bien mieux que n'importe quel télépathe, on compte sur toi.
-Tu sais, l'Empathie n'est pas seulement une manipulation des émotions, mais aussi une très forte compréhension d'autrui. Gladius vient à peine de se confier à moi, je comprends à présent beaucoup de choses sur lui.
-et qu'est ce que tu as appris? je ne le dirais à personne.
-ca serait trop long à expliquer. Je peux t'en parler quand on aura fini avec cette affaire. Pour l'heure, on y va.

Pendant ce temps, Rehad et Aerellys arrivèrent devant Tanika qui était entrain de donner des ordres à un toa subordonné pour coordonner l'évacuation via les vaisseaux. Ils lui demanda comment elle compte s'occuper de la créature.

-ah, vous devez être les skralls dont m'a parlé mon lieutenant. Je suppose que vous êtes venus exprès pour me parler? Salutation et bienvenue à Metru nui. Pour vous répondre à votre question, je suppose que nous ne pouvons rien tenter à l'heure actuelle contre ce monstre. Nous ne connaissons pratiquement rien sur lui. Nous savons seulement que actuellement, il se déplace au dessus du collisée. Tout ce que nous pouvons faire pour l'instant est évacuer les populations de civiles via des vaisseaux de transport pour les emmener à l'extérieur de la cité. Si vous avez les moyens et la volonté ne nous aider, nous serions ravis d'accepter votre aide.

Durant ce temps là, Raidark aida du mieux qu'il pouvait les Matorans en prenant soins de les emmener dans les archives. Il était arriver le plus vite possible quand il a eu vent des nouvelles sur le canal universel suite à l'apparition du monstre. Il continuait ainsi cependant un bloc de rocher bloquait le passage. Il allait utiliser son pouvoir quand soudain le rocher se fendit en plusieurs morceaux laissant le passage à un guerrier robotique de couleur vert et noir portant sur lui une cape noir. L'arme que le robot portait sur sa main droite est une épée étrangement similaire à celle de Tanika. Reconnaissant comme étant un agent de l'Ordre Noir de Zéro, Raidark échanga quelque phrase avec le robot concernant le monstre.

-Je suis surpris que votre ''Faiseur de Miracles'' n'est pas encore venu réglé ceci.

"Ne sous estimez jamais le Messie, car il pourrait bien faire un miracle sur vous."

Sur ces mots, l'agent de l'Ordre Noir décida d'aller à un autre secteur pour aider la population à circuler dans les tunnels. Tandis que Raidark continuer de faire son travail, il jeta un œil aux alentours et à sa surprise, il voyait deux Skralls en discussion avec Tanika.

*Des Skralls venant en aide à nous ? Il semblerais que Tuma est choisi un bras droit un peu plus politiciens que ses soldats.*

Le Skakdi trouvait cela intéressent et décida donc de s'approcher toute en aidant les Matoran à circuler, afin qu'il puissent entendre la discussion.

Les dignitaires de l'Ordre et de l'Empire étaient réunis dans les hangars des archives, discutant de la marche à suivre face à l'Insanité qui avait envahi les cieux de Metru-Nui. Des guerriers arrivaient sans cesse, de la plupart des factions et même de l'Ordre Noir. Les nouveaux venus s'occupaient surtout de l'évacuation ou de la logistique qui concernait la contre-attaque. Les innombrables matorans et autres civils, eux, ne faisaient que transiter et continuaient leur route vers les profondeurs d'Onu-metru, là où rien ni personne ne semblait pouvoir les atteindre. Les pertes avaient certes été accablantes lors du premier contact avec Chose, mais lors des instants qui avaient suivi les factions en présence avaient très bien rempli leur rôle, et on ne dénombrait que très peu de victimes après la formation de l'immonde organisme tentaculaire. Les guerriers discutaient désormais non plus de fuite, mais bien d'assaut, de représailles face à cette horrible méduse. Certains penchaient pour la force brute: quels que soient ses pouvoirs, l'envahisseur ne pourrait rien face à un déluge de feu nourri et continu; cependant, un tel déferlement de puissance aurait de terribles conséquences sur la Cité des Légendes, et les dommages collatéraux seraient énormes. D'autres, au contraire, avaient réfléchi à un plan plus ou moins poussé; mais leur réalisation demandant alors une connaissance de l'ennemi que personne ne possédait. Quels étaient donc ses points forts, ses points faibles, ou même ses caractéristiques primaires ? S'agissait-il d'un robot, d'un être vivant, ou même d'un nouveau genre d'aéronef ? Personne ne semblait pouvoir répondre à aucune de ces questions... pour l'instant. Car la dernière partie des stratèges possédait un plan qui reposait sur un événement très récent: une communication de l'Ordre Noir à destination des factions en présence à Metru-Nui.

Les sous-fifres de Zéro - voire peut-être le Faiseur de Miracles lui-même - allaient bientôt se rendre à la Cité des Légendes, accompagnés d'une puissante flotte composée d'au moins dix croiseurs. La puissance de feu qui pourrait alors être mise à profit, alliée à l'intelligence et la ruse du chef de l'Ordre Noir, aurait alors sûrement raison de l'Insanité. Il suffisait donc d'attendre que les secours arrivent et ne fassent leur travail, puis de remercier les étranges sauveurs et de continuer à vivre. Cependant, nombre de guerriers - et notamment les Fantômes - ne connaissaient rien des forces qui seraient amenées par l'Ordre Noir, ni quel serait leur efficacité face à ce nouvel ennemi. Personne ne semblait pouvoir déterminer les capacités et pouvoirs de l'envahisseur. Il n'était pas impossible qu'il soit capable d'absorber à nouveau toute matière - organique ou non - qui s'approchait de trop; la Chose se contenterait alors de dévorer tous les croiseurs qui tenteraient de l'attaquer, puis grossirait et continuerait de léviter en quête de nouvelles victimes. Il fallait donc se préparer à toute éventualité; les rebelles préparaient ainsi autant une hypothétique retraite qu'une attaque frontale ou qu'un assaut préparé stratégiquement. La plupart des Fantômes pouvaient se battre dans n'importe quelles conditions, mais se retrouvaient désavantagés en terrain urbain, une zone de combat qu'ils ne connaissaient tout simplement pas. Leurs armes de courte portée - lances, épées, haches, marteaux... - étaient très efficaces dans de sombres et sinueuses ruelles, mais complètement inutiles face à un adversaire titanesque et volant, comme celui qu'ils devaient aujourd'hui affronter. Dans le cas présent il fallait privilégier les armes de longue portée, de petit et gros calibre: fusils de précision et pièces d'artillerie trouveraient sûrement leur place dans les jours qui suivraient. Or, ces deux catégories d'armes étaient presque absentes des rangs des rebelles sur Metru-Nui, qui n'avaient très souvent sur eux que l'armement minimum. Dans la quasi-totalité des cas, les Fantômes possédaient une arme blanche - souvent une lance ou une hallebarde - et une arme à feu, la plupart du temps une arme de poing comme un pistolet ou un revolver. Seuls quelques soldats haut-gradés avaient sur eux un fusil d'assaut, une arme de précision ou même une arbalète à carreaux explosifs, ce qui était largement insuffisant; la véritable force de frappe rebelle serait donc composée des Spectres qui débarqueraient bientôt à Ga-metru pour rejoindre le combat sous les ordres directs de Tanika. Cependant, le potentiel de ces troupes d'élite ne serait révélé qu'à leur arrivée à la Cité des Légendes, là où leurs effectifs exacts pourraient être dénombrés.

L'Impératrice et le bras droit de Tuma discutaient encore de la marche à suivre face à l'Insanité lorsqu'un bruit sourd vint rompre leur conversation. Une sorte d'impact, qui faisait trembler le sol, avait résonné dans tous les hangars - pour être rapidement recouvert par le brouhaha ambiant. Un nouvel impact se fit bientôt sentir, puis encore un autre. Il ne fallut pas plus de quelques secondes aux guerriers présents pour déterminer la source de ce bruit: l'une des portes blindées d'Onu-metru, qui menaient aux chambres sécurisées des archives. Un détachement de steltians vint aussitôt se positionner en demi-cercle autour de la fameuse porte, se postant à dix mètres environs, prêts à faire feu ou à user de leurs lourdes hallebardes. Le son gagna bientôt en force, alors que les impacts sur la porte se faisaient plus insistants et plus puissants. Les battants en protodermis tremblaient de plus en plus sous les coups... jusqu'à céder et à sortir de leurs gonds avant de tomber au sol dans une pluie d'étincelles. Un grand guerrier fut alors révélé par la chute de la porte métallique. Ce dernier se tenait droit et fier, et ne ressemblait à aucun autre soldat connu; cependant, l'éclat particulier de ses yeux rouges permit à plusieurs natifs de Bara-Magna de le reconnaître presque instantanément. Le nom de Trakus se répandit rapidement dans l'assemblée présente, suivi par celui de Gladius. Cependant, ce dernier n'avait plus rien à voir avec l'étrange être qu'il avait été de longs mois durant. Alors qu'il avait passé cette porte en étant un être d'énergie pure cloisonnée seulement par une enveloppe métallique, il se présentait désormais en véritable guerrier de Bara-Magna.

Il avait vaguement retrouvé l'apparence d'un Skrall d'élite - les yeux rouges et brillants, la haute stature et le corps musclé - mais avait également gagné d'autres caractéristiques qui ne se retrouvaient chez aucun autre guerrier de l'Empire. Mesurant plus de trois bios de haut, il possédait désormais un corps bien plus musculeux qu'auparavant, mais ses ailes avaient disparu. Sa mâchoire faisait apparaître une dentition de carnassier, laissant même dépasser deux longues canines. Autour de son cou et sur sa nuque, des tresses tribales étaient retenues par des cylindres en bronze. Son corps était recouvert de deux couches d'armure: la première, de couleur ébène et légère, collait à sa peau et était composée de fibres extrêmement résistantes mais qui lui offraient néanmoins une totale liberté de mouvement. La deuxième épaisseur, de couleur bronze-ocre, était elle composée de plaques d'alliages métalliques. Un casque cérémoniel léger recouvrait sa tête, ne lui occultant en rien son champ de vision tout en protégeant son crâne et ses mâchoires des attaques légères. Enfin, entre ses mains se trouvait un immense marteau de guerre à deux mains. Ce dernier se composait lui-même d'un long manche noir et mat, dont l'une des extrémités (la "queue" de l'arme) formait une petite masse d'arme, légère mais mortelle. La tête proprement dite du marteau aurait été banale si elle n'avait pas été décorée par de multiples glyphes et lignes stylisées qui rappelaient les écritures des Grands Êtres retrouvées dans leur ancien laboratoire sur Bara-Magna; sans oublie la lame, semblable à celle d'une hallebarde, qui dépassait de la masse métallique et représentait une menace supplémentaire à tout ennemi qui s'approcherait de trop. Ce marteau à deux mains serait une arme redoutable - au moins autant que les bras et poings du guerrier qui le portait. Gladius avait retrouvé un corps organique; son cœur battait dans sa poitrine, ses poumons faisaient circuler l'air à l'intérieur de son corps, ses yeux captaient la lumière pour ensuite transmettre cette informations sous la forme d'un message nerveux en direction du cerveau.

Le Seigneur Fantôme avait retrouvé son chemin, était revenu à ses véritable origines. Il suivrait désormais sa propre voie, et ferait tout pour mener les rebelles vers une ère de gloire - ou mourrait en tentant de défendre la liberté de son peuple. Mais pour l'heure, il avait une promesse à tenir. Il était de nouveau prêt à combattre, et participerait activement à la libération de Metru-Nui. Les steltians de la garde improvisée reculèrent puis baissèrent leurs armes, ayant tous enfin reconnu le nouveau venu comme étant le chef des Fantômes des Sables. Ce dernier rejoignit ensuite rapidement Rehad et Tanika; sur son passage, les guerriers et officiers qui lui laissaient le passage avaient l'impression de s'écarter sous les pas d'un Colosse en armure lourde. Un monument de force brute, mais qui était étonnement doté d'une certain grâce dans ses mouvements. Nulle violence, nulle agression ne se ressentait dans sa démarche; il était cependant clair que le guerrier était déterminé à obtenir ce qu'il voulait, et sa démarche assurée indiquait à tous qu'il s'était complètement remis de son combat face à Shrecki. Son corps était un véritable outil mortel, destiné à tuer tout ce qui avait le malheur de se retrouver entre ses mains, alors même que le Roi Spectral ne désirait que sauvegarder la vie de ceux qui l'entouraient. Arrivé à deux mètres des chefs de l'Ordre et de l'Empire, Gladius les salua tous les deux puis prit la parole.

- Excusez-moi de mon absence momentanée, mais comme vous pouvez le voir j'ai été très occupé ces dernières heures. Ce ne fut pas une épreuve agréable - loin de là - mais je suis satisfait du résultat. Sachez que je suis totalement opérationnel pour ce qui va suivre - quelle que soit la tournure des événements, je peux vous l'assurer. Rehad, je suis ravi de vous voir ici. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles de l'Empire, et je comptais d'ailleurs vous soumettre une offre... particulière. Mais j'imagine que cela devra attendre la mort ou la destruction de notre invité surprise.

Gladius, ne put reconnaître visuellement la Sorcière qui accompagnait le bras droit de Tuma, recouverte d'un insondable manteau d'illusions; cependant, l'odeur qu'elle dégageait était très différente des skralls mâles. Ce détail échappa certes au Roi Spectral, mais son nouvel organisme possédait des sens naturels très aiguisés; il n'avait évidemment pas exactement deviné ce qu'il se tramait, mais il sentait - à tous les sens terme - une sorte de malaise, comme si le guerrier silencieux en face de lui n'était pas réellement un skrall... ce qui n'était pas tout à fait faux.

- Isolé dans la chambre blindée, j'ai tout de même pu recevoir le message délivré par l'Ordre Noir - j'ai consulté les messages des archives depuis le terminal à l'intérieur de ma "cellule". Si toute une flotte arrive en renforts pour nous appuyer, je préconise de nous préparer à l'attaque et d'étudier notre ennemi en attendant que les croiseurs de nos... amis, n'arrivent à destination pour nous prêter assistance. La puissance de feu, l'appui logistique et les informations qu'ils nous apporteront pourraient bien transformer l'âpre bataille qui nous attend en une exécution sommaire de l'Insanité qui nous survole.

Ce camp improvisé dans le hangar des Archives, endroit qui rappellait une sorte de salle des Trophés,  accueillait une certaine masse de personnes. Supervisés par Tanika, plusieurs équipes se coordonnaient pour évacuer le plus de personnes dans un temps réduit, de préférence avant que cette créature ne décide de foncer par ici pour tous détruire. En effet, elle continuait de bouger, lentement mais surement. Rehad pouvait comparer ce comportement aux créatures qui peuplaient Bara magna. C’était un prédateur, un prédateur observant sa proie, attendant le meilleur moment pour la saisir. Les pertes avaient été réduite aux minimums ils y avaient des morts, et ils y allaient en avoir d’autres mais, du moins pour l’instant, le groupe semblait en sécurité. Tanika après avoir donné un autre ordre à un de ses subordonnées prêta attention aux Skralls.
Ils avaient trop peu d’information, et n’avaient encore aucuns plans. Ils se contentaient pour l’instant de minimisait les pertes. Cependant quelques choses devaient être tentées, s’il voulait pouvoir avoir un espoir de voir le lendemain se lever. La sécurité des populations, tel étaient donc le rôle dont se parer l’Ordre en ce jour, qui sait si cela changera un jour ? Ils pourraient très bien, dans quelques années, voire quelques mois, être les instruments de sévères massacres.  Cependant, en l’état actuel, il ne pouvait rien.

- Je m’en vois désoler,  Impératrice Tanika, cependant l’empire ne possèdent pas de forces dans votre univers pouvant éventuellement venir vous aider ici. Je ne suis accompagné que d’une escouade réduite qui risque de ne pas être d’un grand secours. Cependant, je peux toujours demander à l’un de mes hommes d’aller cherchait du renfort auprès de l’empereur. Cependant, cela risque de prendre du temps, de réquisitionner un bataillon, et je doute que votre alliée laisse un bataillon entier de skralls pénétré dans ses territoires. En conséquence, vous ne pourrez compter sur le soutien de l’empire, cependant si ma modeste escouade ou moi-même pouvons vous aider d’une quelconque manière à régler cette crise, nous le ferons.

C’est à ce moment que tous reçurent l’appel de l’Ordre noir, annonçant l’arrivée imminente d’un bataillon de croiseurs. Rehad ne savait pas ce qu’un croiseur pouvait faire contre cette chose, mais il était bon à savoir qu’un plan allait pouvoir s’organiser pour contre attaqué. Cela lui était égal que cette chose attaque l’univers matoran, mais si jamais elle sortait de cette machine, l’empire ne pouvait se permettre, surtout lors des prochaines semaines, d’ouvrir un nouveau front. La détruire ne dérangerait pas l’empire. Tanika semblait maintenant réfléchir aux nouvelles possibilités qu’offriraient l’arrivé de ce fameux ordre Noir et de sa flotte. Cependant, cela allait-il être suffisant?  Cette chose pouvait-elle seulement mourir?

Ce moment de réflexion fut troublé par un bruit. Un bruit qui ne manqua pas d’attirer l’attention de tout le camp, stoppant les activités d’un bon nombre d’agent de l’Ordre. Une porte blindée se faisait enfoncé de l’intérieur. Après plusieurs coups, la porte finis par lâchés, révélant un être de chairs, à l’apparence extrêmement musclés, tel un mastodonte. Rehad détourna son regard une fois qu’il eut deviné ses traits. Trakus. S’il avait décidé de revenir à son enveloppe de Skrall, peut-être avait-il  trouvé les limites d’un corps artificiel. Cependant revenir comme ça de pareil greffe, aussi rapidement était pour le moins étrange. Il ne connaissait pas la nature du corps artificiel de Gladius, mais cela avait semblait à première vue remplacer son enveloppe biologique… Il avait pu recrée son enveloppe première ? Quoi que, ce n’était pas exact, il était plus … Imposant. Mais arborait toujours les couleurs des fantômes. Rehad regarda derrière lui, disant d’un simple geste de l’œil à la sorcière qui l’accompagnait de faire attention à ce qu'elle ferait. La colosse se dirigea vers les deux chefs leurs adressant la parole.

- Si vous vouliez vous faire remarquez, c'est réussit Trakus. Ou préférez-vous Seigneur Trakus? L’empire devra bientôt terminé sa longue léthargie. Si vous souhaitez discuter avec moi, il faudra attendre la mort de cette chose, j’en conviens. Cependant, pensez-vous que cette flotte de croiseur suffise ? Il serait peut être possible de préparer une force de feu supplémentaire, au cas où. J’ai entendu parler de votre puissant arsenal d’explosif, fantômes. Tous comme votre « reine », je présume que vous savez comment utilisez vos bombes aux meilleurs escients. Serait-il possible dans utilisez contre cette chose ? Après tout, peut être qu’une déflagration ayant assez de puissant pour détruire une forteresse puisse également blesser si ce n’est détruire pareil infamie. De plus, c’est une bonne occasion de tester les limites de celle-ci, non ?

Alors que les dirigeants étaient en train de parler, la sœur Skrall essaya de s’éclipser. Sa motivation, ou plutôt ses motivations, n’avait jamais été clair, et elle ne l’était pas plus en cet instant. Peut-être voulait-elle préparer des pièges ? Ou alors peut être allait-elle admirer cette masse grotesque ? Rehad à l’instant précis où il avait fini sa phrase dégaina son pistolet et le pointa sur la Skrall, entouré d’un manteau d’illusion qui camouflait son vrai visage à Gladius, la Skrall s'arrêta net et se retourna, un léger sourire au lèvre. Gladius, et même Tanika semblaient… Étonnés en quelques sortes de voir le skrall pointer son arme sur un de ses hommes, gardant un visage totalement stoïque, et peut être cela allait-il éveiller les soupçons de son homologues skralls ? Du moins il ne l’espérait pas, Gladius serait capable de s'emporter, et de perdre le sens des priorités. Les deux se fixèrent dans les yeux, sans un mot pendant quelques secondes une certaines tensions étaient aisément devinable, puis le commandant rengaina son arme en soupirant, se contentant d’ajouter :

- Ne t’approche pas trop, cela m’embêterait de te savoir mort avant que tu n’es remplie ton rôle.
Elle répondit sur un ton à la limite du sarcasme, presque amusé par la remarques du commandant.
- Bien sûr, je ne compte pas mourir aussi facilement, chef.

La Skrall se faufila, tel un serpent, à travers les sombres couloirs souterrains des archives, disparaissant en quelques secondes dans la pénombre. Rehad se retourna de nouveau vers ses interlocuteurs. Son visage n'avait pas tressaillit une seconde.
- Reprenons. je vous prie. Il semble également que la faille par laquelle est rentré la créature soit toujours ouverte. Si nous ne parvenions à la détruire, peut être pourrions nous la renvoyer d'où elle vient? Cela serait risqué, car il y aurait toujours une chance qu'elle revienne, mais c'est une possibilité à envisager. Trouver un moyen de la faire repartir par cette... Déchirure sera peut être nécessaire. Et dans ce cas, nous devrions savoir ce qui la motive et comment l'attirer de nouveau jusqu'à cette faille.

Titania fut alerté par le tapage qu'il y eu, lorsqu'elle alla voir elle remarqua que l'être qui venait d'arrivé était un allié. Sans plus d'attente elle retourna à son planeur pour se préparé, elle ne savais pas ce que les souverains et les Skralls prévoyaient, mais elle tenais à être prête lorsque l'ordre aura était donné. Elle chercha du regard l'étrange Toa de Feu qu'elle avait rencontré, et lorsqu'elle le retrouva, il était en train d'écouté, bien que caché, la discussion des souverrains, de plus elle remarqua que Rehad menaça un autre skrall de son arme, mais qui le rangea un peu après, puis le skrall menacé disparu dans les sombres couloirs, après cette scène elle décidât de tiré le toa rouge et noir de sa cachette, lorsqu'elle se retrouva à côté de lui, elle dit:
-Ton Turaga ne t'a jamais dit que c'est mal d'écouté de cette façon, si tu veux entendre ce qu'ils ont à dire autant allé chez eux
Le Toa ne détourna point le regard et répondit
-Je suis un parfait étranger pour eux, mais toi, toi on te connaît non ?
La Toa regardât Tanika, puis Gladius, puis Rehad.
-La souveraine de l'ordre, c'est normal qu'elle me connait, je sert sous ses ordres, le Fantôme, je ne l'ai rencontré qu'une fois, et le Skrall, jamais vu jusqu'a aujourd'hui.
Elle regarda à nouveau le Toa qui était accroupit, puis elle regarda de gauche à droite et aperçut Raidark qui aider à l'évacuation. Sans qu'elle le sache, le toa de feu se releva et la poussa, en essayant de retrouvé l'équilibre, elle ne remarqua pas tout de suite qu'elle était éclairé et prêt des souverains, elle se sentit observé, lorsqu'elle redressa la tête elle remarqua qu'elle n'était à 1 mètres des chefs de faction, si elle en avait eu un, elle aurait utilisé le pouvoir du Huna pour se rendre invisible et filé, elle était hésitante, puis Vultoor sortit de sa cachette.
-Bien qu'amusant de te laissé dans cette situation, tu te couvre de trop de ridicule
Titania foudroya le Toa du feu du regard, cependant il n'en prêtât pas attention et arriva plus près des souverains, s'inclina humblement, puis demanda sous le regard étonné de Titania
- Avez-vous un plan ?
Titania n'en revenais pas de ce comportement, et pour accompagné son geste s'inclina aussi bien que plus gêné

Le Toa de Glace se releva, il c'était presque endormi a attendre que quelque chose se passe. C'était un bruit de porte fracassée qui l'avait tiré de sa fatigue :

-C'est qui qui s'amuse a fracassé des portes comme ça...

Il se rendit compte que c'était Gladius, le leader des Fantômes des Sables qui avait fracassé une porte pour sortir d'une salle. D'après la mémoire du Toa, il était entré sous une forme très différente :

-Il a changé du coup... Hum...

Le chef des Fantômes des Sables alla vers Tanika et Rehad (Bras droit de Tuma de l'Empire Skrall) pour leur parlé. Mais le Toa n'y prêta pas une attention particulière. Le Toa se rendit compte que la charge sur son dos c'était allégé, il n'avait plus que son épée de foudre sur le dos. Armageddon avait disparut.

-Où est-ce qu'il est passé? Il a du se passer quelque chose...

Solok décida de retourné vers le Colisée, tout seul, donc plus vite et il aperçut Armageddon. Ce dernier remarqua l'arrivé du Toa blanc mais n'y prêta pas attention et continua sa route. Solok continua de le poursuivre et remarqua des tâches de liquide tout le long de la route :

-Il c'est passé quoi ici...?

Le Toa de Glace ne toucha pas se liquide car il ne savait pas si c'était du liquide produit par une attaque d'Armageddon, ou le liquide vital de quelconque chose, se qui, dans les deux cas, pourrait ne pas être doux au toucher. Il continua sa route, les tâches de plus en plus nombreuses et fini par arrivé au niveau du Colisée, pas très loin de la sorti et il vit quelque chose de surprenant.

-Qu'est-ce que c'est que ça...
-Dégage!

C'était Armageddon :

-Qu'est-ce qui se passe?
-Ce machin bizarre là bas à crée d'autres créatures qui vont bientôt arrivé là où il a tout le monde, retournes-y.
-On peut pas les affronter ici et maintenant?
-Toute contre toi ça donne un Toa de Glace mort. Il faut prévenir tout le monde que nos invités seront bientôt là bas.
-Et toi? Tu fait quoi?
-En prendre un et l'éventrer pourrait être sympa pour mes connaissances personnelles... Et ça me permettrait d'en balancer en combat. Bref, retournes-y.

Armageddon poussa le Toa de Glace dans un portail de téléportation se qui envoya Solok a mi-chemin entre le Colisée et les archives, sa destination. Il pris son communicateur, prévint tout le monde et se dirigea vers les Archives, très rapidement (son épée lui permettant de se déplacer extrêmement rapidement en combinant ses pouvoirs de glace et les propriétés électriques de son épée) et vit que beaucoup c'était préparé au combat. Puis il se mêla aux personnes prêtes au combat.

Cela faisait un certain temps désormais que Nui arpentait les anciens tunnels reliant le Colisée à Onu-Metru, derrière lui deux Toa aux personnalités diamétralement opposées et derrière eux une partie des spectateur du Colisée.
Cette étrange procession arpentait un tunnel obscur, ancien passage oublié de tous sauf de quelques initié, la foule aurait sans doute rapidement céder à la panique sans l'habileté du Toa Lho qui avait recouvert les murs du tunnel de mousse phosphorescent.
De plus il avait fait en sorte que le lichen se déplace en même temps que lui, ainsi les spectateur baignerait en permanence dans la lumière.

Le Makuta lui avait accélérer le pas, agrandissant la distance entre lui et les deux toa, cela pour demeurer à la frontière entre lumière et Ombre.
Il guettait dans les ténèbres quelque menace qui pourrait en surgir, Rahi ou autre.

Le Toa Madeka était partit en éclaireur pour vérifié si les tunnels étaient praticables ainsi que pour définir le trajet optimal en direction de la zone de regroupement.
Le fait qu'il ne soit pas manifester jusqu'à présent signifiait qu'il n'avait rencontrer aucun problème notable ou alors qu'il avait rencontrer quelque chose de trop gros pour lui.

Soudain son communicateur se mit à crachoter, ce genre d'interférence était extrêmement rare, au milieu des parasites on pouvait entre la voix du Toa Medaka.
- Makuta...Nui..Recevez..
- je vous reçois deux sur cinq Toa Madeka, il y a une grand nombres d'interférence.

Les interférences s'intensifièrent avant de finalement diminuées.
- Voilà ça devrait allez comme ça.
- Madeka, quel est votre situation ?
- J'ai définit un itinéraire sur vers le point de regroupement, au bout de ce tunnel vous arriverez dans une zone de triage, prenez à droite, cela vous mènera à un ancien site d'extraction reconverti en zone de stockage de matériel.
De là continuer plein nord, vous arriverez à un pont, une fois que vous l'aurez traverser je vous rejoindrait.
- Compris.

Nui mit fin à la communication  et continua sa route.
Au bout de quelque minute de marche silencieuse il vit de la lumière au bout du tunnel, il en fallut de plus pour en sortir.

Devant lui se présentait une salle de taille moyenne, son architecture était typique des archives avec ces arceaux en demi-cerles courant le long des murs.
Le Makuta et le groupe émergèrent de l'un d'entre eux, celui-ci devait camoufler le passage et avait été ouvert préalablement par Madeka.
A l'inverse du tunnels qu'ils avait précédemment emprunté cette section était convenablement éclairé, la mousse de Lho n'étant plus utile ce dernier la congédia d'un ample geste du bras.

Sur sa droite Nui vit un passage circulaire s'ouvrant sur un tunnel sensiblement plus étroit mais aussi sensiblement moins long que le précédent, il avait aussi le bon gout d'être éclairé.
Le Makuta s'engagea dans le Tunnel, la traversé fut courte et sans aucun incident.

Une fois de l'autre coté il fallait un peu plus prudent, la zone de stockage était une vaste caverne encombré d'un nombre assez faramineux de caisses, machines et objet divers qui, si on leur laissait le temps, finirait pas devenir un labyrinthe complexe.

Heureusement le chemin vers le Nord était assez dégager et assez large, Nui soupçonna Madeka d'y avoir veiller.
L'un des risques était que l'un des Matoran ne se sépare du groupe et ne s'égare dans le dédale en devenir.
Mais Nui faisait confiance aux Toa derrière lui pour évité cela aussi se mit-il en route.

Alors qu'il cheminait sur le sol rocheux son communicateur se mit à crachoter à nouveau.
- ....Nui....Interférence.....Anormal......

La voix du Toa Madeka était méconnaissable a cause de tout les parasite sur la ligne, et lorsque qu'elle revenait à la limite de l'intelligible le propos était peu rassurant.
- Les Interférence.....quel qu'un....brouille les fréquences.....pas seul dans ces tunnels.....Suivit......Qui êtes vous ?....

Soudain les interférences s'estompèrent, mais la voix qui parlait à travers l'appareil de communication n'était plus celle du Toa Madeka.
- Makuta Nui ? N'ayant point de réponse la voix se répéta. Makuta Nui ? C'est inutile, je sais que vous êtes là, pourquoi ne pas me répondre ? Ce serait là, l̟̮͎͖͠a͓͢ ̣͔͎͈͉ͅḿ̰̮̰̣̞̮̯ói̹̗̼̯n̦͓̝͓̝dr͚̫̯̰̺̞͈͝e̖͉̰̤̭̳ ͘d̵e̖̺̱͍̥̯̖s͜ ̠̙̩̹̻̟͕̕p̵͉̲͈̪o̘̫͇̺̹̭͓li̢͓̜͙̫̩t̶̞̭͓̫͔e̵͍͔s̫͎͎̦̩s̨̪͍̝̙̯̰ͅe͈̩̫͟s̡̥.

La voix qui parlait était clair, chaude, avec des intonations chantante qui trahissait l'absolu assurance de l'interlocteur voire une pointe d'amusement.
Nui se décida à lui répondre:
- Ici le Makuta Nui, qui êtes vous ?
- Les présentations, enfin. Je vous salue Makuta, je me nomme Defeo, on me dit joyeux, bien que les événement actuels ne prête pas à une telle émotion.

Le ton et les paroles décalé de ce Defeo ne plaisait pas du tout à Nui, la suite serait encore pire.
- Vous avez piraté une fréquence sécurisé, nuisant à une opération d'évacuation de première importance diriger par un membre de la Confrérie des Makuta, énoncé vos intentions ?
Defeo répondit sur le champ sans le moindre changement dans sa voix.
- Inutile d'être si formel avec moi, "Grand" Makuta, je ne suis qu'humble admirateur qui désirait seulement entendre le son de votre voix et que vous entendiez le son de la mienne, c͍͈̣̠͡a̶̺̦̝̮̳̝r ̨̪͎̙͕j̸̞̖̝̰̟̥'a̭̠͕̺͚͖͠i̝ ͍͕͝à͇͕ ̰̮p͚͎͜a̶͚̜̯͍̻̪̖r̸l̘̮̪͜e̜̺̤̳r҉̫͔͙͔̭

Il eut une légère interférence dans la communication, mais Defeo ne sembla pas le remarquer.
- Ne vous formalisez pas pour ce piratage de fréquence, ce n'était qu'une transmission à onde courte, d'une facilité navrante.
Les fréquences de votre Confrérie était un défi bien plus conséquent.

Nui se raidit lorsque Defeo prononça ses mots, le Makuta ne put en répondre que bien peut face à une tel déclaration.
- Quoi ?
- Phantrakk pensait vraiment qu'un renégat comme Spiriah, banni bien avant le début de la guerre des puissant, puisse être au courant aussi facilement d'une mission de récupération classé confidentiel ?
Nui resta silencieux, lentement sa prise sur son communicateur se resserra, le Makuta avait toujours eut l'intime conviction que l'assaut de Spiriah avait été orchestrer dans le seul but de le tuer lui.
Parmi les mercenaires zyglak que Spiriah avait engager se trouvait un authentique tueur, une guerrier à l'Oeil de Cuivre.
- Il est évident que non, Spiriah n'aurait pu apprendre ça par lui même, quelqu'un, qui aurait eut la possibilité d'obtenir une tel information, là porté à sa connaissance.
C'était un homme d'opportunité, le reste c'est fait tout seul.

Ce Defeo, il était lié à eux, d'une façon ou d'une autre il était lié à eux et il le saurait.
- Qui sont vos Maitres ? Qui demeurent derrière vous à tirer vos fils.
Déféo pris un ton faussement surpris, son hypocrisie était presque palpable à présent.
- Vous pensez donc que je suis une Marionnette ?
La voix de Nui devint aussi dur que son armure, il martela chacun des mots qu'il prononça avant une tel froideur que les Matoran qui se tenaient pourtant à plusieurs Bio derrière lui frissonnèrent.
- Oui, je le pense et je l'affirme, on vous brandis juste devant mes yeux, assez près pour que je ne perde pas une miette de votre petit discours, mais assez loin pour que je ne puisse pas vous ouvrir le crane et aller chercher directement ces informations à la source.
Defeo ria, une grêle de notes cristalline, le communicateur émit un craquement caractéristique qui indiquait que ses composant avait atteint leur seuils de résistance à la pression.
- Peuples du Monde, n'ayez nulle crainte.
Car à jamais veille, Ļ͓͘'͏̨̛̗͙͇̤͓̘̘̬ͅO̵͉͉͕͚̰̠͖͕̘͡r̶̜͎̟͜d̹͔͔͈̥͉͇̘̀͞ṟ͔͡ȩ̞͚͝ͅ ̕͏̣͉͚̗̮̥̩̟Ń̟̤͖̖̕͞ò͠ͅi̖̦r̖̮.̧͞ͅ

A ce moment précis, si à travers la brume des interférences, si Nui avait entendu les Mots qu'il pensait avoir entendu et malgré l’exceptionnel durabilité de ses composants, son communicateur aurait été réduit en poussière.
Mais ce n'était pas ces mots qu'il avait entendu, c'était "L'Ordre Noir" qu'il avait entendu, pas "La Nation des Fous"
- Zero......Vous êtes un agent de l'Ordre Noir...
Defeo ne confirma, ni infirma cela, il continua de parler comme si il n'avait pas entendu Nui.
- Nous portons une attention toute particulière à votre personne, ainsi qu'à la Confrérie auquel vous êtes attacher cela va de soi.
Nous approuvions sa neutralité, tout comme nous regrettons aujourd'hui la fin de celle-ci, c'est pourquoi notre intérêt pour vous à grandi.
- Et votre intérêt pour Shrecki ? A moins que vous en n'ayez trop peur pour que vous vous intéressiez à lui.
C'était vain, rien n'aurait pu enlevez à Defeo son ton suffisant.
- Sarcasme...Vous êtes un voyageur qui s'ignore, vous êtes allez un peu partout, fait de nombreuse chose dont beaucoup ne sont que toléré et certain qui sont clairement sanctionnée.
En particulier...dans le Gouffre.
- Vous devez me confondre avec un autre, je ne suis jamais allez dans le Gouffre.

Les propos de Defeo était tous plus étrange les uns que les autres, il affirmait être un agent de l'Ordre Noir, mais aussi de façon implicite d'avoir eut un rôle à jouer dans l'incident avec Spiriah.
Il déclarait ensuite que l'Organisation de Zéro le surveillait de près, annonçant encore fois de façon implicite qu'il aurait commis de nombreux actes répréhensible selon ses critères et ceux tout particulièrement au Gouffre, alors qu'il n'y avait jamais mis les pieds.
Ce n'était pas la première fois qu'on lui prêtait la faculté d'être à deux endroit en même temps, l'Homme en Noir et Arken le forgeron avait tenu des propos similaires.
- Bien sur, personne ne va jamais dans le gouffre, pourtant il est là et il se remplit, vous pourriez même y retournez sans même vous en rendre compte.
- Est-ce là des Menaces Défeo ?
Defeo ricana.
- Des menaces ? Non, juste un avertissement, élaboré à partir des conclusions logiques découlant du jeu dangereux auquel vous jouez.
Le Ton de Déféo était devenu véritablement déplaisant en plus d'être professorale à l'écœurement .
- Je ne joue à aucun jeu Defeo, je n’œuvre que pour la Paix.
Defeo ria à nouveau et Nui se jura qu'il le tuerait un jour, juste pour que ce rire ne soit plus entendu par quiconque sur cette terre.
- La Paix est une absurdité, une illusion créer par et pour les faibles, révérer par les lâches. Personne ne veut de la Paix, ce que chaque être désire réellement c'est de pouvoir assouvir le moindre de ses désirs sans aucune contrepartie, sans jamais n'être ni jugé ni puni. Tuer sans être tuer si vous préférer.
Nous savons tout les deux ce que vous désirez vraiment.
- Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de moi.
Le Nouveau rire de Defeo était différent des autres, plus aigu, plus...dément.
- Oh mais je vous connais Makuta Nui, après tout, vous m'avez tué. Cela crée un lien spécial entre nous n'est-ce pas ?
Son rire dément éclata à nouveau lorsqu'il eut fini sa phrase, Nui lui ne savait par quel angle aborder cet étrange individu.
- Vous êtes fou Déféo, je m'en souviendrait si j'avais tuer quelqu'un comme vous auparavant. Semblait être la seul réponse valable à ses yeux.
- "Seul un Fou peut sauver ce monde", ce furent vos mots.
- Pas les miens, non, les Siens.

Les prochaines paroles de Defeo furent noyés dans les interférences.
- Je̪̻͕̳̳̬͖ ͈s͉̯̪͙̟͍̼͡u̜̻̲̙̱̘͕͞i̲s͏͖̺͈ ͏͖̗̣j̟͟u̶̠̘s̛̻̲̘̖ͅt̡̥̮̰̙e̴̠̪̲̟̲͚ ͔̣͇̼̯̱d̟̗̱e̴͕̲̞̘͔r̬̭͙̙̼͇ṟ̷i҉è̼̱̯̥͞r̻e̳̗̼̝̰ ̰̩̣̜vo̴̫u͍s̲̭̤̲͓̠.͙̱̯̻̥́
̯B͎̦͘i̮̤̰͍̮̜e̫̜ṉ̶͓̗̬̝̤t͈̱̞͘ô͙͙̪̼̺̠͓t ̯͕̠̺ͅͅj͉̠͈͖̗̱́e ̷s̻̤̱̳͜ḛ̸̻͈̞͈̤r͖̣̮̗a̱͕͙̱͘i̜̪̬̦̹̰̪t͓̬ ̲̠̝͍͙̬͚d̪̰̜e̡͇̦̻͇̫̜̦ṿ̟̝̤̼̰͡a͏͙̣̮̮̬͓̺n̬̞͇̬̩͇̪t̹͖͕͈͖̪̟ ̻͡vͅou҉s̟̲̬̰͜,̗̼̝̬ ̸̣̠̩̫͈͔̙a̺̗̥͍͍ v̤͚̥̫̟̳̳o̹͚͉̝̯͎ś͕͙̺ ̼̹̳c̡̝o̖̤͎̻̪̬̩͟t̤͇̟̯̣̥é̴̹͔̩̪͕.̢̙͈͖͎͈̳̰
̬̦͍̜J҉̦̰͉̗̙ͅe̠̭̭͖͓̗̯͠ ̪̗͇͔̝̕f́e͍͢r͏̝̠̤̳̟a҉̗̬͓̻̥̥̺i̞̙͞s̞͍̥̝ ̨͍͓̺̪̫̟͉p̖͖̠̗̳̺ͅa̯̟̜̙̣͖r̗t͓̫̦͞i̦̖̭̗̱̰̬t ͇͙̮͉̀i҉̗͇n̮͇̭̹͈͟t̶̘͔̩é̤̬͕̯̪͢ͅg͕̪r͚̻͎̺̩aņ̹͈t̘̼e̥ ̛̤̜͖d̫e̘̯̘̱̯͉̺͡ ̞̦̭̙̲̪̠͝v̖͓̝̝̮̫̫ǫ̞̘̘̙t̲̝͇͓̕r̞̠͉̬̬̰͓e̬̘̬̤̼͡ ̻̞͚̮m̧͉̼̦͍̳͖̰o̳̬n̯͖͖̭̹̹ͅd͜e̮͍̞̮̖͓.̡̘͉̪


L'appel de Defeo s'acheva dans un déluge d'interférence puis le communicateur redevint silencieux.
Nui repris alors conscience de son environnement, il avait traverser la grotte depuis longtemps, il se trouvait désormais sur le fameux pont dont avait parler Madeka.
Il était assez large pour que cinq rangées de Matoran puissent marché cote à cote sans difficulté, des pierres de lumière était placé de façon régulière sur ses rambardes.
Le Pont enjambait une vaste cavité conique dont le fond et le sommet était noyé dans les ombres, Nui estima qu'il devait y avoir d'autre pont de cette nature, allant dans d'autre direction à d'autre niveau dont certain était dédié entièrement au fret.

Lui et le groupe en avait déjà parcouru la moitié quand son communicateur quand le Communicateur sonna à nouveau, mais ce n'était ni Défeo ni Madeka qui l’appelait, c'était Redorak.
- Nui, si vous êtes encore en vie, ou si quelqu'un à trouver ce communicateur et qu'il fonctionne encore qu'il me réponde.
Le Steltian semblait plus qu'agité voire franchement paniqué sur les bords.
-  Redorak, je suis en vie et je vous entend, je vous conseille de vous calmer, vous n'en aurez que l'esprit plus clair.
Malheureusement les parole de Nui n'eurent pas l'effet escompté.
- Avant de me dire ça laissez moi au moins vous résumé la situation: J'étais à Destral puis soudain je me réveille dans une petite infirmerie de Ga-Metru, entre les deux le trou noir à part la sensation que j'ai servit de cible de tire à un peloton de rahkshi.
Alors que je faisait quelque échauffement pour me remettre voilà que les infirmière disjoncte et se mettent en tête de faire exploser le Bâtiment alors que je suis encore à l'intérieur.
Et enfin quand je pensais que cette journée ne pouvait être pire, voilà que je vois une espèce de Méduse géante flotter au dessus du Colisée en mangeant tout sur son passage.
- Redorak, je suis en ce moment dans les archives en train de conduire les spectateur survivant en lieu sur.
Redorak resta un moment silencieux puis repris sur un ton légèrement plus calme.
- L'Ordre Noir a annoncé sur tout les lignes de Com qu'il se ramenait avec une dizaines de croiseurs, ce va faire un beau feu d'artifice comme on en avait plus vu depuis le Protectorat.
Nui fut indéniablement surpris par cette affirmation car il n'avait jamais reçu ce message, le piratage de son communicateur par Déféo devait en être la cause. Cependant le fait que l'Ordre Noir dispose d'une telle force de frappe était assez inquiétant, sans compter que la Confrérie bien qu’ayant le contrôle des chantier Naval de Le-Metru n'avait jamais eut mots d'une telle commande, et surtout où l'Ordre avait pu cacher un nombre aussi important de navire ?
Mais ces questions devrait être reporter à plus tard, il y avait plus urgent, mettre les civils en sécurité.
- Je n'ai pas eu cette information, mon communicateur a connu quelque problème technique.
Redorak s’apprêtait à dire quelque chose, mais il ne prononça qu'une syllabe car quelque chose avait retenu son intention.
Quand il parla à nouveau la peur avait fait son retour dans sa voix.
- Cette saleté s'est mise en mouvement, Oh Mata-Nui, elle fonce droit elle sur nous.
- Elle se dirige vers Ga-Metru ?
- Affirmatif.
- Redorak vous ne pouvez pas rester-là, fuyez vers les souterrains, fuyez vers les archives, c'est encore le lieu le plus sur.
- Compris.

Redorak rompit la communication, pendant ce temps le groupe était arriver au bout du pont, devant une porte ouverte menant à un autre tunnel. Le Toa Madeka n'avait plus donné signe de vie depuis l'intervention de Defeo, sans lui pourrait t-il retrouver leur chemin ?
Comme il n'y avait qu'un seul passage le groupe n'eut d'autre choix que de s'y engouffrer.
- Cette Saleté fonce droit sur Ga-Metru...Tout ceux que je connais, que je croise lorsque je patrouille, tout les endroit où j'aime me reposer et vivre, il n'en restera rien n'est ce pas ? Dit la Toa Iyu à demi-voix.
- C'est une possibilité qu'on ne saurait ignoré, mais il se peut aussi qu'elle ne traverse pas votre secteur. Lui répondit Nui qui l'avait entendu.
- Pourquoi...Pourquoi somme nous condamnée à subir cette folie sans pouvoir répliqué ? Murmura t'elle
.
- Vous avez déjà connue ça n'est pas ? Déclara Nui avec perspicacité.
- Oui, pendant la guerre avec le Protectorat, je n'était encore qu'une Matoran à l'époque.
Les seuls choses que nous pouvions faire c'était fuir, nous cacher et espérer avoir une mort rapide.
Il n'y avait pas d'endroit sur, il n'y avait pas de guerrier assez fort pour les arrêter, de plan suffisamment bien conçu pour qu'il ne le déjoue pas.
Puis la guerre s'est achevée et je suis devenu un Toa, je pensais alors pouvoir pesé dans la balance, pouvoir enfin empêcher ceux autour de moi de souffrir.
Iyu poussa un petit rire étouffé.
- Tout ce temps à faire un travail de Vahki, souffler en moins d'une minute par la première grosse bestiole venu.
- Ce sentiment d'impuissance ne m'est pas inconnu, il est logique dans le sens où nous sommes confrontés à des entités dont les pouvoirs nous dépasses. Dans pareil situation nous n'avons d'autre choix que de survivre et de nous laissez porter par le flot des événements.
- Combien de fois pareille situation vous est-elle arrivé.
- Plus que vous ne pourriez le penser.
- Et comment y avez vous survécu ?
- Soit parce qu'ils n'était ici que pour se distraire, soit pour nous donné une leçon et une fois encore pour affaire.
Nui marqua un silence avant reprendre.
- Cependant si le seul désir de cette créature est de nous détruire alors ce monde pourrait touché à sa fin.
La Toa de l'eau sembla choquée par les paroles de Nui, ou du moins se crispa plus encore.
- Comment pouvait dire de telles chose avec un tel aplomb.
- Parce que j'ai foi en le Destin, parce je croit que le jour où se monde s'achèvera n'est pas encore arrivé.
Parce que le désespoir et la Peur sont leur armes et que la Haine qui couve en vous, contrairement à ce que vous pouvez penser, ne vous donnera pas le pouvoir de changer les choses, elle ne fera que vous détruire vous et ceux qui vous entoure car elle est comme un feu sans nul entrave, ce n'est pas une arme qui sied à un Toa.
Il était clair à présent que la Toa Iyu était en train de perdre le contrôle d'elle même, combien de temps avant qu'elle ne se mette à hurler voire à attaquer Nui ?
- Comment un Makuta pourrait savoir ce qui "Sied" à un Toa ? Pendant que vous vous asseyez sur votre trône à compter vos bénéfice, à calculer l'avantage politique que vous apportera tel ou tel territoire c'est NOUS qui sommes dans les Rues, à traiter les problèmes dont vos rahkshi sont trop stupides pour pouvoirs régler eux-même, sans compter qu'ils font peur à tout le monde.

Iyu augmenta le rythme de sa foulée pour parcourir la distance qui la séparait de Nui, à mesure qu'elle s'en approchait elle murmura d'une colère ardemment contenu.
Alors dites moi, la seul chose qui vous attriste dans tout ça, c'est que vos toutes nouvelles acquisition vont se faire ravagée avant même que vous n'ayez pu vous vous y pavané.
Nui fit volte-face à une vitesse que l'épaisseur de son armure ne laissait pas supposé, son bras teinté d'argent brandis vers elle, l'extrémité de ses doigts effleurant sa gorge, la Toa se tut en un hoquet de surprise.
- J'AI VU LE MONDE BRULER !

Nui avait hurler si fort que tous dans le tunnel l'entendirent, les murs même vibrèrent sous l'intensité de son cri.
- Et j'ai vu les fous qui avait instigués sa chute danser sur ces cendres. Je me suis alors juré de les traquer et de les tuer un par un avant qu'ils ne puisse concrétisé leur rêve dément.
Mon unique but, ma Destinée tout entière est voué à cette quête, ce n'est seulement que lorsqu'elle sera accomplit qu'ENFIN la Paix viendra.
Mais je ne combat pas que les fous, je combat aussi la lâcheté et l'ignorance.
La Lâcheté de certains Toa qui ont préférer laissez le Destin de notre monde dans les mains d'un aveugle plutôt que d'accepter de voir toutes les horreur qui se cache derrière la trame de notre monde, des horreurs comme celle qui est en train de dévaster votre cher Ga-Metru.
L'ignorance dont vous faite preuve à mon égard, car je n'ai pas de trône ET JE-NE-ME-PA-VA-NE-PAS.

Deux mains vertes entrèrent dans leur champ de vision respectif, l'une se posa sur l'épaule de la Toa, l'autre sur le bras tendu du Makuta.
C'était le Toa Lho qui avait décidé de mettre un terme à cela, d'une manière assez particulière.
- .....Vous avez un message....Voir plus...

Nui remarqua enfin la sonnerie de son communicateur, il baissa son bras, se détourna de la Toa.
Il se trouvait à un embranchement en Y, il y avait deux chemins, lequel choisir?
Il y avait deux messages sur son Com, le premier était du Toa Madeka et n'était pas très encourageant.
- Les interférences ont cesser, mais je ne suis pas seul dans ses tunnels, il y a autre chose, ça me poursuit et c'est plusieurs.
Il y autre chose que je sens, je le sens dans la terre, quelque chose de mauvais qui approche, et c'est aussi plusieurs.
Vous devait être arrivé à l'embranchement, prenez à gauche, vous arriverez à une plate-forme de transport, assez grande pour que vous puissiez tous l'utilisez en un seul passage.
Elle vous conduira directement au point de regroupement.
Une dernière chose, quoi qui arrive dans votre direction, faite comme moi, mettez le plus de portes blindés possible entre eux et vous. Madeka, Terminé.

L'autre message était celui du Toa Solok et il était bien plus inquiétant, la créature avait générer des entité de taille plus réduite qui s'était introduite dans le passage, elle était sur leur trace et bientôt elles attaquerait le point de regroupement.

Nui prit donc à gauche et arriva dans un grand conduit circulaire, ce dernier disposait d'un axe centrale sur lequel était attaché une nacelle imposante.
Tout les survivant réussirent à entrer à l’intérieur bien qu'il furent quelque peut serrer, Nui activa les commandes et la Nacelle glissa le long de son Axe avec une certaine vélocité.


Le Point de ralliement d'Onu-Metru était situé dans une ancienne forteresse laissé à l’abandon depuis le temps de la Triade, alors que les différent responsable de L'ordre, des Fantomes et de l'Empire Skrall.

Soudain un grincement métallique se fit entendre, une large porte blindé octogonale qui jusque là était resté fermée s'ouvrit.
Les cinq pans de métal la composant se rétractèrent dans leur logement pour pour permettre le passage d'une nacelle de taille imposante.
Celle-ci coulissait le long d'un axe métallique épais fixé solidement à l'un des murs de la forteresse, une fois qu'elle eut traversé entièrement la porte elle continua sa course avant de s’arrêter a ce qui semblait être son Terminus.

Soudain l'une des paroi de la nacelle se déploya pour dévoilé son chargement, descendant en premier le Makuta Nui, suivit de près par les Toa Lho et Iyu ensuite vint le cortège des survivant du Colisée qui se déversèrent.

Le Makuta donna quelque rapide instruction aux deux Toa pour  qu'ils prennent en charge les survivants.
Ensuite il scruta les environs et trouva les personnes qu'il cherchait, il enjamba alors la rambarde et sauta en contre-bas et ce même si ce dit Contre-bas ce trouvait quelque bio plus bas.
Ensuite il marcha vers les différentes personne présente, certaines lui était inconnu cependant, un Skrall et une étrange créature de très grande taille portant un Marteau de Guerre.
Nui effectua un scan mental de toutes les personnes présente face à Lui.
Son balayage se heurta aux barrière mental qui équipait tout les Membres de l'Ordre, qu'il connaissait au moins de nom pour la plupart.
Le Skrall n'avait aucune protection par contre et son nom fut vite révéler à Nui, il se nommait Rehad et était le bras droit de Tuma.
Enfin ce fut le Colosse qui apporta à Nui le plus de surprise, il s'agissait de Gladius, ce dernier avait visiblement changé une nouvelle fois de forme et semblait désormais avoir retrouvé un état organique proche de sa forme originel à l'exception du fait que désormais il risquait de ne plus passer dans les portes.
Il nota que Shrecki était absent, si il avait survécu, et c'était une certitude, il n'avait pas jugé bon de venir ici, de qui signifiait que c'était à lui qu'incombait la charge de représenté la Confrérie au cours de cette Crise.
- Mes Salutations, Impératrice Tanika, Ambassadeur Rehad et...Gladius.
Notre temps est plus que précieux aussi je serait bref, je vais commencer par trois information importante, la première est qu'en l'absence de Shrecki je suis le membre de la Confrérie le plus gradé présent, ce qui signifie que c'est à moi qu'incombe le déploiement des forces de la Confrérie au cours de cette crise.
La Seconde est qu'une source fiable ma indiquer que la créature faisait route vers Ga-Metru.
La Troisième est, et le Toa Solok pourra vous le confirmer, que la créature à générer des version miniature d'elle même, ces sous-versions se sont engager dans le passage entre la prison du Colisée et les Archives. Ce qui signifie qu'elles déferlerons bientôt sur nous.

Je sais que vous avez élaborer plusieurs stratégies, mais sans l'appuie des croiseurs de l'Ordre Noir nous ne pouvons rien faire pour l'instant à part nous retranchés et protéger les survivants de ces abominations.
Comme Onu-Metru n'a été que récemment annexer par la Confrérie les rahkshi n'ont pas encore été déployés dans le Metru, cependant je peut faire intervenir assez vite ceux qui sont posté dans les Metru voisins.

En ce qui concerne le passage par lequel je suis passé avec les survivants, j'ai un plan pour les empêcher d'entré par là, mais il va me falloir une certaine quantité d'explosif et un putain de temps pour modifié les réglage de la nacelle de convoyage.

Nui se tut pour les laissez répondre.

Tanika était toujours avec Rehad. Plusieurs personnalités sont venus se joindre à la discussion. La toa se demandait où était bien partit Gladius. Ce n'était pas son genre de quitter le reste du groupe pour s'enfermer à double tours. Lui qui a toujours voulu protéger les civiles. Elle eu sa réponse rapidement quand elle se retourna, surprise par les bruits de la porte que le skrall avait défoncé avec sa force colossale. Il avait totalement changé d'aspect. Il était redevenu plus ou moins comme il était à l'origine. Un skrall organique mais néanmoins très puissant. Une armoire à glace, un berserker pouvant faire trembler le sol de son marteau de guerre. Celui ci proposa aux autres de gagner du temps histoire d'attendre que les vaisseaux de l'Ordre noir arrivent jusque là pour prêter main forte aux forces déjà présentes. Et en effet, cela semblait être la meilleure solution pour Tanika. Elle même avait déjà plus ou moins un plan d'attaque contre cette chose et elle aurait besoin de toute l'aide que puisse fournir les autres factions pour l'exécuter. Même si les skralls ne sont pas en position de force, eux aussi pourront être utiles.

-Titania, affirma Tanika, pour te répondre, en effet, nous avons un plan. Et il est tout simplement de gagner du temps. Je ne sais pas comment l'Ordre noir et Zéro ont pu se procurer autant de croiseurs de guerre, mais ils seront notre principale force de frappe contre la créature. Nous pouvons nous même les épauler de plusieurs facons différentes. Nous savons que la chose qui nous survole peut absorber tout ce qui se trouve près d'elle. Nous pourrions tout de même utiliser toute les armes balistiques que nous possédons. Nos croiseurs, comme le Némésis doivent bien posséder des silos à missiles et des lasers longue portées pour tirer sur la créature sans risque de se faire absorber. Dans nos troupes, nous avons de nombreux toas de diverses éléments pouvant attaquer la créature à longue distance. Je préconiserais les attaques élémentaires intangibles. Le feu, l'air, la foudre, le plasma ou même l'Ombre. Même les Rakshis postés dans les rues de toute la ville pourrait nous aider. Ils maitrisent des éléments qui pourront nous être très utiles. Certains de nos meilleurs scientifiques seront là pour étudier les effets de chaque attaques sur chaque partie du corps de la créature pour déterminer si oui ou non elle possède un point faible. Nos forces couplés à la force aérienne grandiose de l'Ordre noir devrait suffire à au moins la blesser. Je dis ca, mais je ne suis même pas sûre que nous pouvons tuer cette chose. Mais au moins, nous pouvons attirer son attention sur nos forces d'attaque pour gagner du temps et permettre aux matorans de quitter la ville.

Soudain, un autre bruit survint. Une porte blindée s'activa. Les soldats qui étaient postés contre celle ci prirent leurs armes et se mirent en garde pour se préparer à affronter un potentiel ennemi. L'immense porte blindée s'ouvrit pour faire place à un nouveau groupe qui était arrivé ici grâce à ce qui semble être un monte-charge. Le groupe était dirigé par Nui qui s'approcha alors, salua les différents chefs de faction et apporta de ses nouvelles.
Pendant ce temps, Cordax et Vorona étaient avec les matorans. La psionique sentait dans l'esprit des civiles de l'inquétude et un peu de peur qu'elle même pouvait comprendre car en ces temps sombre, comment ne pas être inquiet quand à sa survie. Elle faisait en sorte de les calmer en se servant de l'Empathie, évitant ainsi le mieux possible la panique de la foule et ne pas reproduire ce qu'il s'est passé au colisée. Un matoran tomba et allait se faire piétiner par ses confrères. Elle le souleva par télékinésie pour le remettre sur pied et l'aida à monter dans l'un des nombreux vaisseaux de transport que l'Ordre avait apporté pour participer à l'évacuation. Cordax, lui, était aidé de toas de l'Ordre assignés à Metru nui pour coordonner le tout.
C'est alors qu'un être apparu à côté de la psionique. Elle n'était pourtant pas surprise de le voir là. Elle avait détecté son esprit et savait qu'en réalité, il était venu ici en étant invisible grâce à son Huna. C'était un être vêtu de noir, de violet et de quelques joyaux verts mat.

-je suis content de vous revoir, Vorona. Je suis un membre des templiers noirs. Zerakhul m'a envoyé ici pour vous avertir de terribles nouvelles. La Main est aussi ici pour épauler les autres factions. Arthakha a mobilisé notre escouade d'élite pour s'occuper des matorans de Ga-metru. Encore beaucoup de civils sont encore là bas. Et les craintes de notre chef se sont avérées vrai. La créature se dirige actuellement tout droit vers les hôpitaux de Ga-metru et pourrait créer des milliers de victimes si nous ne faisons rien. Nous savons aussi que la créature possède des pouvoirs d'auto-reproduction et qu'elle a engendré de nombreux rejetons qui se dirigent actuellement en plein vers notre position via les tunnels que les matorans ont empruntés avant eux.
-je comprends, je vais en avertir les autres de tout ceci. Passe le bonjour de ma part à Zerakhul, je savais que nous pouvions compter sur votre soutient.

Vorona envoya l'info par message télépathique à Cordax et Tanika. Mais l'impératrice le savait déjà grâce à Nui. Le makuta de l'Ordre de Mata nui abandonna alors son poste et courut vers Tanika. Elle même qui allait répondre à Nui

-Je suis contente de vous revoir sain et sauf, soldat Nui. La situation devient de pire en pire. La créature semble vouloir attaquer les hôpitaux de Ga-metru. Raison de plus pour agir vite et gagner le plus de temps possible. Si des rejetons de la bête viennent vers nous, nous devons nous préparer au plus vite au combat et barricader tout les accès à notre position. Il faut absolument empêcher qu'ils n'atteignent nos vaisseaux de transport avant qu'ils ne décollent avec tout les civiles à l'intérieur. Il nous faut aussi quelqu'un pour aller vers Ga-metru pour aider tout ceux qui se trouvent là bas. Si nous arrivions à joindre les forces de l'Ordre Noir par communication, il faudra leur dire de se diriger vers Ga-metru et attirer l'attention de la créature sur eux pour protéger les hôpitaux et les centres de recherches. Personnellement, je propose que ce soit Gladius qui y aille. Il est l'un des plus fort d'entre nous et sait comment parler aux matorans et se faire écouter. Qu'en dites vous, Commandant Gladius.

Le Glatorian qui était avec Tanika depuis le début se prosterna devant Gladius, son chef avant de se relever.

-commandant Gladius, je suis content de vous revoir sous votre véritable forme. Les fantômes sont prêts à servir sous vos ordres. Moi même je n'attend que de me battre à vos côtés. Je vous ne vous demanderais qu'une chose: qu'est ce qu'on attend pour bastonner ces créatures et leur offrir un billet de retour vers leurs monde par la force.

ce fut ensuite Cordax qui parla. Jusque là il était pensif et réfléchissait aux idées que Nui avait proposé.

-Nui, je vous aiderais à déposer les explosifs dans le monte-charge. Je sais comment déposer et amorcer de nombreuses bombes, à commencer par le C4. Je suppose que Gladius et les fantômes ont assez d'explosifs à nous fournir pour faire exploser l'ascenseur et faire s'effondrer les tunnels. Et si cela ne suffit pas. Nous allons devoir nous battre contre eux. Je vais de ce pas mobiliser nos troupes pour défendre les vaisseaux. Nos effectifs doivent être assez important pour réduire en poussière ces créatures. Rehad, votre escouade ne sera pas de trop pour les affronter. Vous êtes les bienvenus pour nous aider.

Tanika affirma que c'était une bonne idée de sa part. Le makuta partit. Il ordonna alors à tout les toas présents de se regrouper et de s'équiper en armes adéquat. Tout les toas, makutas, skakdis, steltians, vortixx et glatorians se regroupèrent et s'équipèrent tous avec les armements qu'ils pouvaient trouver. épées, lances, haches, arcs, pistolets et fusils divers, grenades et explosifs et encore d'autres armes blanches diverse. Pendant que ce qui restait de matorans embarquèrent dans les vaisseaux. Même si ils ne décolleront pas avant un moment, ils pourront au moins servir de protection ultime aux populations civiles. Les effectifs que pouvait dénombrer Cordax se chiffrait à des centaines de guerriers prêts et armés jusqu'au dents. Pour certains d'entre eux comme Titania, ce sera sans doute leurs premier combat, pour d'autres ceci n'est devenu qu'une routine et s'aideront de leurs expérience et leurs pouvoirs pour se battre mais Cordax savait que ça sera bien suffisant pour s'occuper de quelques méduses.
En ce moment, un énorme groupe de guerriers prêts à se battre était devant Cordax et Vorona. Ils ne semblait attendre qu'une chose, au moins un discourt pour les galvaniser et les encourager à se battre.

-j'espère que tu as eu le temps de méditer assez longtemps, parce que moi, je suis prêt. Je te laisse énoncer le discourt, ils n'attendent que ca, déclara Cordax à Vorona juste devant elle.
-si tu veux...

La psionique, devant le groupe de guerriers, se saisit alors de l'épée noire qui était dans le dos de Cordax et la brandit en l'air. Elle ne dit alors que deux mots "EN AVANT" avant de la remettre à son propriétaire. C'était ces deux mots qui étaient prononcés par Rohrak autrefois pour galvaniser et encourager l'équipe alpha au combat. Mais Cordax trouvait que ceci était purement ridicule, qu'elle aurait pu faire mieux comme discourt, mais pourtant, tout les guerriers levèrent leurs armes et s'écrièrent en coeur "BASTON" . le makuta n'en revenait pas. Comment elle a réussi à mettre autant de joie, de courage, de volonté à se battre à autant de guerriers à la fois avec juste deux mots. Pour Vorona, ceci était très simple. Cordax lui avait demandé un discourt d'encouragement. Mais elle n'en a pas eu besoin. Tout simplement parce qu'il faut se rappeler à quoi sert un discourt d'encouragement. Il sert à galvaniser les troupes. A leurs donner envie de se battre. A leurs donner courage et confiance en soi, de la joie, la volonté, la détermination et l'espérance de victoire. La psionique n'avait juste qu'à leur transmettre ces sentiments et à supprimer leurs peur qui était en eux et tout ceci grâce au pouvoir d'empathie qu'elle possède. Cordax n'avait jamais été aussi satisfait que de voir autant de guerriers aussi dévoués à l'envie de se battre pour leurs faction et pour éviter la fin du monde. Il alla alors vers Nui pour l'aider à déposer les explosifs dans le monte-charge. C'est que la vortixx avait raison. Tant qu'ils seront là, le monde ne connaitra pas sa fin.

--> Mon pc a bugué alors que j'arrivais à la fin de mon post, la flemme de tout écrire à nouveau. Un résumé: Valae a pu se connecter au système nerveux de Gladius pour l'appuyer à nouveau. Plus de 300 soldats (dont une escouade de Spectres) rebelles ont rejoint Ko-metru et ont embarqué dans le Némésis pour recevoir un matériel adéquat face à Emrakul (armes lourdes, puissantes et de longue portée mais encombrantes: mortiers, fusils de précision, artillerie... etc). Gladius va rejoindre ses troupes à ko-metru pour les placer sous les ordres de Tanika, mais les Fantômes déjà présents dans les archives ont pour consigne d'aider l'Ordre du mieux qu'ils le peuvent. Donc à la fin de ce message, Gladius a déjà rejoint la surface d'Onu-metru et pénètre sur le territoire de Ko-metru.

Tanika exposait son plan d’attaque. Ou plutôt comment elle compter gagnait le plus de temps possible. Attendre l’arrivée probable de la force de frappe de l’ordre noir. Un plan risqué, basé sur une incertitude. Quelques choses que le skrall avait du mal à tolérer, mais même s’il n’était pas entièrement d’accord sur ce plan, il savait obéir aux ordres.  Et en ce moment, c’était l’impératrice de l’ordre de mata nui qui donnait les ordres. Il allait obéir, dans la mesure du raisonnable. Une autre porte d’ouvrit. A nouveau tous les regards se tournèrent vers un point. Et voilà qu’une flopé de Matoran et de Toa arrivèrent par une nacelle. Accompagné par un être sans visage vêtue d’une armure noir comme les ténèbres. Sans visage ? Pourquoi cela ne choquait-il pas le Skrall. Il aurait dût ressentir une certaine gêne, de l’intérêt, pourtant il n’en était rien. C’était un sentiment particulier. Comme si quelques choses au fond de lui disaient que cela était normal, que cet être ne doit pas avoir de visage.

Le dernier représentant à manquer à ce rassemblement arriva, ou du moins l’un de leur soldat. Nui. Un makuta, Rehad avait déjà eu l’occasion d’entendre parler des makuta, il avait rencontré un des makuta de l’ordre, mais la sensation était… Différente. Pour être honnête c’était la première fois qu’il était si près d’un de ces êtres de la confrérie. Il sentit une certaine gêne en lui pendant quelques instants, une gêne comparable à celle qu’il sentait lorsqu’il était proche de la sœur Skrall. Aurait-il, aussi, des pouvoirs mentaux ? Il semblait que beaucoup d’être de cet univers en était doté, ou alors ne rencontré-t-il que ceux en étant pourvu ? Ce genre de pouvoirs étaient puissant, perfide. C’étaient des mots qui semblaient collés avec l’aura de cet être. Puissant, il n’y avait aucun doute possible, ces êtres étaient des puissances parmi les puissants.

Il n’avait pas de visage, son masque ne lui en donnait pas. Ce masque dissimuler ses formes, et il était évident qu’il cachait quelques choses avec ce masque… Ou qu’il se cachait quelques choses à lui-même. Il n’y avait aucun doute sur le faîte que les makuta n’étaient pas des adversaires à provoquer à la légère. Ou cet être sans visage était-il une exception ? Ces deux affirmations étaient toutes deux vrai. Nui était une exception, mais les makuta était en quelques sortes tous des exceptions. Contrairement au Toa, les makuta ne furent pas crée sur des travaux des grands êtres, ils ne furent pas inspirés par la faune ou la flore de Spherus Magna. Peut-être était-il inspirer de la faune d’une des planètes exploré par le robot ? Et si un simple soldat pouvait faire ressentir ce genre de sentiment au commandant Skrall, lui faire posait autant de questions, il savait que leurs chefs auraient une puissance, une âme, sans doute exceptionnel. Peut-être même que l’un des leurs pourrait rivaliser avec Tuma ?

Cependant cette puissance ne servait à rien contre cette chose gigantesque, il faudrait aller encore un niveau au-dessus. Attendre jusqu’à l’arrivé de la flotte promise, les « renforts » de l’ordre noir. Rehad ne comprenait pas comment il pouvait faire confiance à une nation aussi floue. Cet ordre ne divulgué rien sur ses réelles intentions, et presque personne ne connaissait ni son chef, ni ses membres, et pourtant il côtoyé les plus puissants de ce monde. Etait-ce l’espoir de ce monde ? Se fier à l’inconnu, baigner dans l’ignorance ?
Cela était un peu trop beau, et un jour quelqu’un s’apercevra que la roue ne tourna pas, que l’un des rouages n’as jamais  fonctionné. Mais pour l’instant c’était la seule alternative, les vaisseaux de l’ordre de Mata nui n’était pas équipé pour le combat, mais pour l’évacuation. Il n’avait d’autre choix que de se reposer sur cette espoir incertain promit par l’ordre noire. La première chose à faire était donc d’évacuer les civils matoran qui étaient arrivé avec le makuta Nui. Et déjà d’autres problèmes se pointaient à l’horizon. D’autres matorans à sauver, et ceux-ci n’était pas encore tiré d’affaire.  Le monstre se dirigeait maintenant vers le quartier où le Skrall était arrivé à Metru nui, Ga metru. Et il semblerait que ce quartier était résidentiel. Un quartier de soins avec des hôpitaux des institutions. La plupart des matorans avaient dût se barricader chez eux, mais cela allait-il suffire à les sauver ?
Encore des pauvres matorans sans défense à aller secourir. Ne pouvait-il pas crée des protocoles spécifiques d’évacuations vu le nombre de fois où cette cité à dut être attaqué ? Il faudra leur proposer l’idée, peut-être ne connaissaient-ils pas ce genre de chose. Le chef des fantômes des sables fut désigné pour risquer sa vie et aller sauver les matorans de Ga metru. Le reste allait, sous la supervision de l’impératrice Tanika, aider à l’évacuation des matorans déjà présent, et à ralentir les « larves » de cette chose.

C’était un domaine de compétence déjà plus adaptés pour le Skrall. Il sortit son communicateur et donna des ordres, dans un code barbare, à ses quelques soldats venu avec lui. Il plongea sa main dans la pochette où était stocker ses projectiles de différentes sortes, est constata qu’elle était encore assez remplie pour tenir un moment. Il enleva le chargeur de son pistolet, et remplaça les balles par d’autres, celle-ci avait un contour rouge sur le flan pour les distinguer des autres.  En effet les balles qu’ils venaient de chargés était remplie, en quantité suffisante, de poudre de Thornax, assez pour provoquer de mini explosion au contact. Nui avait semble-t-il un plan pour bloquer ces créatures, mais il était plus que probable que cela ne ferait que les ralentir. Après tout ils ne savaient rien de ces larves. Peut-être étaient-elles capable de se régénérer ? Peut-être absorber-t-elle les énergies élémentaires ? Peut-être se nourrissaient-elles carrément d’elles ? Tout cela était baigné dans l’incertitude. L’incertitude entraine le doute, le doute entraine la peur, et la peur entraine la défaite. La défaite n’est pas une option pour un Skrall. Gagnait était la seule chose qui comptait vraiment. Le vainqueur décide du bien et du mal, de gentil du mauvais, il décidait du génie et de la folie ! Il était nécessaire d’en apprendre le plus possible sur elle le plus vite possible. Le temps, à nouveau il était question de temps.

- Au point où tournent les choses, ce n’est plus seulement les zones attaqués, mais toute l’île qu’il va falloir évacuer impératrice. Il faudrait trouver un endroit d’où envoyer un message à la totalité de la population. Si vous laissez vos sujets dans l’ignorance la panique va prendre racine, après tout cette chose n’est pas dans le genre discrète. Si les baterra sont la mort silencieuse, cette chose est la mort que l’on voit arriver depuis des kilomètres. Les gens deviennent violents lorsqu’il voit leur mort arriver. Et justement, il paraît peu probable que la totalité de ces matorans arrive à quitter la ville par leurs propres moyens, d’autres vont plutôt ce barricader chez eux en espérant survivre à la tempête. Gagner du temps, c’est bien, mais il ne faut pas gâcher le temps gagné.
Je suppose qu’il doit y avoir un terminal quelques part d’où envoyer un message à toutes la cité doit être possible ? Il faudrait informer les matorans du plan d’évacuation. Je doute également que vos vaisseaux puissent accueillir toutes la population de cette métropole, n’y aurait-il pas un endroit, assez solide pour servir de bastion, et suffisamment grand pour accueillir la majorité de la cité ? Cette salle où nous nous tenons actuellement doit sans doute être tenable pendant longtemps, et elle devrait pouvoirs accueillir un bon nombre d’habitants mais elle risque de ne pas suffire. Et d’être rapidement en siège si ces larves sont trop nombreuses. Il faut trouver un endroit où les matorans puissent se rendre, et d’où l’on puisse les défendre.

Le makuta et la Vortixx de l’ordre encouragèrent leurs troupes, ce seraient donc les effectifs qui devraient retenir ces larves. Beaucoup n’avait pas d’expériences, du moins pas d’expériences utile dans la situation présente. Gladius avait ressemblé ses troupes dans son vaisseau amiral, celle qui devrait affronter la créature, la retenir sans doute, où peut être leurs réservaient-il un autre sort ? Finalement il partit par les souterrains pour les rejoindre. Nui préparait son piège. Tous les guerriers aptes étaient réquisitionnés. Cette crise semblait sans précédent sur Metru nui. Pourtant, cet univers avait connu la guerre ? Rehad avait vécu la totalité de sa vie en guerre. Il ne reconnaissait aucun des stigmates que laissait la guerre. Comme si elle avait déjà été oubliait. Cela était-il seulement possible ? Comment un peuple tout entier pouvait ainsi oublier une guerre d’aussi grande importance ? La victoire les avaient-ils aveuglés ? C’est vrai. Rehad a connu la guerre, mais il a connu les défaites, les pertes… Eux ne voyaient que le bon coter de la guerre. Après tout, ils étaient les « enfants favorisé des grands êtres ».
Il restait donc lui, et Tanika capable d’envoyer ce message d’alerte à la population. Cependant il ne pourrait pas l’envoyer lui-même, il ne saurait pas envoyer de message préenregistré, et il ne pourrait surement pas convaincre les matorans de l’urgence de la situation. Après tout un Skrall reste un skrall, même quand une méduse géante d’un autre monde attaque. De plus ils savaient parler au Skrall, mais il ne pourrait parler au matoran, leurs deux peuples étaient trop différents, dans leurs manières de voir les choses, dans leurs manières d’agir. Et, de plus, il ne connaissait pas assez les environs. Ce qui importait désormais était d’agir, vite, et efficacement. D’optimiser leurs gestions du temps. Tout était pour l’instant une question de temps, de timing, combien de temps faudra-t-il ? Combien d’heures, de minutes, de secondes s’étaient écoulés depuis que la créature avait foulé le ciel de Metru nui ? La notion du temps semblait devenir confuse, les évènements s’enchainaient à une vitesse ahurissante. Et ce n’était que le début. Tout cela ne faisait que commencer. Il le sentait au plus profond de lui, cela n’était pas un hasard. Comment un univers pouvait-il attiré autant de malheur ? Les grands êtres étaient des gens très talentueux… Et très malchanceux.

- Si nous devons agir, faisons-le vite. Au besoin, mon escouade peut aller sécuriser les salles que vous nous indiquerez.