Les Guerres de Spherus Forum RPG gratuit dans l'univers BIONICLE depuis 9 ans maintenant! |
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| [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). | |
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+6Rehad Nui Titania Tanika Solok Master Game 10 participants | |
Auteur | Message |
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Zéro
Fiche d'identité Energie: (300/300) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 0 | DEF : 0
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Ven 23 Aoû - 14:38 | |
| Alors que les guerriers discutent, plusieurs petits bip se mettent à émettre à intervalles réguliers, son que tous les vétérans reconnaissent immédiatement. Cette régularité sans équivoque, cette légère turbulence lorsque le son s'estompe puis reprend comme un battement cardiaque, ce petit crissement en arrière fond, c'est un communicateur, ici même plusieurs, qui reçoivent une communication à l'unisson. Les détenteurs des petits appareils ne sont pas identifiables, car une foule de réfugiés est amassée là, tout autour du petit groupe de leurs sauveurs, et malgré le silence presque religieux autour de leur discussion, le stress intense semble tous les muer en statues de pierre, car eux ignorent à quoi sont dûes les réguliers « bip », et cela leur semble présage de mauvaise augure. L'un des appareils est alors branché sur haut parleur. Une voix grave et profonde, distante, calme, s'échappe de l'appareil, quelque part dans la salle, se répercutant sur chacun des murs de ce refuge de fortune avec une profondeur telle qu'on croirait la voix jaillir de quelque puits oublié dans l'ombre. Ce timbre pourtant, personne ne l'a oublié, cette façon de s'exprimer non plus.
- Bonjour à tous, guerriers, guerrières, réfugiés. Ici Zéro. L'Ordre Noir est arrivé, comme promis. Mes agents seront parmi vous sous peu, mais guère immédiatement, car c'est à travers des communicateurs lambda de vos propres guerriers - excusez ce petit piratage, liberté de ma part - que j'établis cette communication. On m'a signalé un certain nombre de pertes dans le Colisée, et le reste de Metru Nui est en pleine panique. La créature responsable de ce chaos est à présent non loin du grand temple de Ga Metru, en d'autres termes non loin de l'hôpital. Nombre de Matorans et de vendeurs y ont trouvés refuge, et c'est sans compter les blessés, le personnel, les malades qui s'y trouvaient déjà. Le nombre de pertes s'ils ne sont pas secourus devra être revu bien à la hausse, je ne vous le cache pas. Les forces de l'Ordre présentes sur place manquent de cohésion : il leur faut quelqu'un pour les mener, les aiguiller. Et la terreur marche tout autour d'eux, sous la forme de ces Vermines, qui rôdent, tuent, dévorent, absorbent, et sèment un chaos sans nom autour du lieu sacré.
Plus important pour vous, d'importantes concentrations de ces créatures convergent vers votre position d'après mes relevés thermiques. Leur nombre et leur vitesse indique que vous serez submergés en environ quatre minutes, le quart de plus pour être totalement éradiqués.
Mais n'ayez crainte. Suivez mes instructions, et vous survivrez. J'ai établi un trajet, qui vous permettra de sortir de ce marécage où vous vous êtes embourbés à votre insu...Si vous désirez mon aide, naturellement. J'avais cru saisir que certains parmi vous nourrissaient une certaine...Défiance à mon égard.
Ceux qui le désireront pourront naturellement aller prêter main forte à l'Ordre encore en place. Mes sources m'indiquent également que des forces de la Confrérie ont été mobilisées. Mais Destral et les arsenaux Makuta sont loin : elles mettront plusieurs heures à arriver. Bien assez pour que tout Metru Nui ait été dévoré par notre « hôte ». Matorans inaptes au combat, innocente population, n'aie crainte. Zéro veille sur toi de même que sur les guerriers qui sont à tes côtés. Car à votre sortie, vous pourrez immédiatement fuir. J'ai pris mes...Dispositions à cet égard. Nous resterons en contact. Attendez mes instructions, n'essayez pas de me rappeler.
Là-dessus, la communication s'interrompt, le silence retombe. Comme par un étrange hasard, un pan entier du mur, celui Est de la salle, vole en éclats, laissant place à une peur panique dans la foule, qui s'éparpille à l'opposé des débris. Quelques Matorans sont pourtant happés en arrière avec un cri, disparaissant pour ne plus jamais reparaître. De l'épais et âcre nuage de poussière proviennent le grognement des Vermines ; dans l'ombre on devine leurs tentacules, éclairés par la lumière puissante de la salle certains s'avancent, abattus immédiatement par les guerriers, repoussés dans les ténèbres d'où ils ont surgis avec un amer gargouillement de rage et de douleur. Ou bien est-ce le bruit de leur chair purulente explosant ? Difficile à dire.
- Ici Zéro, reprend un communicateur. Sur votre gauche, brisez le mur. Vous déboucherez sur un long couloir. Longez le vers votre gauche, toujours en descendant, jusqu'à ce que vous ayez les pieds dans l'eau, puis vous vous trouverez face à une porte de Proto Acier de trois bios de large et cinq de haut. Veillez à ne détruire aucun des tuyaux qui longeront en même temps que vous le corridor, surtout. Le réseau énergétique principal de Metru Nui n'est pas une chose avec laquelle on devrait plaisanter n'est-ce pas ?
La foule de bestioles s'avance dans la salle à toute vitesse, déferle sur les murs en un flot continu d'immondices, différentes de celles aperçues plus tôt par Tanika : celles-ci galopent, grognent, courent jusque sur le plafond, et de petites ailes sont visibles dans leur dos. Les vagues de bêtes sont telles qu'on croirait qu'elles ne sont qu'Un, se marchant les unes sur les autres pour avancer, tentacules, aiguillons, crocs au dehors, emplissant tout l'espace, en désordre plus grand encore que la foule, paniquée, qui s'est collée contre le mur opposé. D'ici quelques secondes, il ne restera que des armatures vides pour ceux assez fous pour tenter d'affronter la Nuée.
[Note: Naturellement ce modeste RP n'est là que pour vous aiguiller, et vous n'aurez pas beaucoup de réponses, le but étant de vous livrer à vous mêmes.] | |
| | | Tanika
Fiche d'identité Energie: (700/700) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4800 | DEF : 2050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Sam 24 Aoû - 17:40 | |
| Tanika se retourna vivement, le mur près du monte-charge venait d'exploser. Des créatures rampantes et volantes et volantes en sortait en surnombre. Les guerriers de la Main, de l'Ordre et des Fantômes des sables mobilisés et encouragés par Cordax et Vorona se mirent à combattre contre ces immondices mais furent rapidement surbmergé par le nombre. Tanika hurla dans son communicateur.
-faites décoller les vaisseaux, maintenant.
Les vaisseaux de transport qui embarquait les matorans qui avaient déjà le moteur allumé s'élevèrent dans les airs. Certains d'entre eux furent rattrapé par les créatures et furent contraint de se poser en catastrophe, mais la plupart d'entre eux ont pu partir sans problème, emportant avec eux les matorans. En peu de temps, il ne restait dans la salle comme êtres vivants tout les guerriers apte au combat et qui affrontaient les créatures pourtant beaucoup plus nombreuses qu'eux. la voix de zéro se fit entendre dans tout les communicateurs des hauts gradés présents dans la salle. Il avait réussi à mobiliser ses troupes sur Ga-metru, mais ils étaient éparpillés et désorganisé, il leur fallait de l'aide rapidement pour procéder à l'évacuation et à la sauvegarde des populations présentes dans cette section de la cité. La situation devenait de plus en plus critique. Tout le monde devaient maintenant fuir, au moins pour assurer sa survie. Rehad avait proposé à Tanika d'envoyer un message d'alerte à toute les populations de la cité pour qu'ils puissent procéder à l'évacuation et la purge complète de la cité toute entière. Mais pour se faire, il faudrait un endroit à partir duquel ils pourront diffuser le message. Un tel endroit se trouvait au colisée, actuellement à moitié détruit. Mais la toa y réfléchirait un peu plus tard. Pour l'heure, il fallait organiser un repli stratégique de toute les unités présentes dans la salle qui leur servait de refuge jusque là. Heureusement, zéro apporta son soutien et leur indiqua une issu leur permettant de réaliser telle fuite. Elle n'a jamais portée Zero dans son coeur, croyant que ce n'était qu'un charlatan qui se prenait pour un héro, mais pour cette fois, son soutien n'est pas de trop dans la situation de crise dans laquelle sont les membres des diverses factions. Actuellement, c'était un excellent moment pour Tanika de prouver ses véritables capacités de commandement. En effet, Gladius a confié une partie de son armée aux ordres de la toa et l'équipe d'élite de Rehad était aussi prête à l'aider. Autant qu'elle se montre digne de son statut. Elle ordonna alors à quelques soldats dont Stenrak de briser le mur indiqué par Zero.
-vous êtes sûr de vouloir faire confiance à Zero, vous connaissez pourtant ses antécédents. -je le sais, répondit Tanika, mais c'est visiblement le seul moyen de s'échapper d'ici vivant, alors on ne discute pas les ordres.
stenrak se mit alors à courir, suivit de deux steltians, il sauta et donna un énorme coup de poing contre le mur. Celui ci s'effondra sur le coup. Mais pas assez. Les steltians donnèrent leur propres coups pour agrandir la brèche. Des missiles cordak venant de Cordax lui même et d'autres toa équipés de canons cordak explosèrent sur le mur pour agrandir encore le passage. Le makuta ordonna alors de cesser le combat et de fuir immédiatement dans le nouveau passage ainsi créé. Ce que font alors tout les guerriers présents. Et alors que Tanika et les autres s'engouffrèrent dans le passage, le makuta a eu une idée. Il pianota alors quelques secondes sur son communicateur et à ce moment, le système de sécurité des archives s'activa. Les portes de sécurité blindées installé dans les couloirs des archives s'activèrent et se fermèrent. Le but de la manoeuvre était évidement de ralentir l'avancée la nuée de créatures rampantes et gluantes. Si des centaines d'entre elle se trouvaient déjà dans la pièce où se trouvait les guerriers, cela empêcherait que leurs renfort n'arrivent trop rapidement, permettant aux guerriers de grapiller encore quelques minutes de temps. Le couloir dans lequel s’enfonçait les guerriers dont Tanika et les autres était mal éclairé. C'était un escalier de métal qui descendait dans les ténèbres. La stellaire avait allumé une boule de plasma dans sa main pour s'éclairer. Une partie de l'alimentation de la cité a certainement du déjà être coupé par les créatures. Une fois atteint la dernière marche, la toa remarqua qu'elle marchait dans l'eau. Comme l'avait dit Zero, elle avait l'eau aux chevilles. Il semblerait que le chef de l'Ordre noir connaisse bien les sous-sols et les égouts de Metru nui, et donc qu'il a déjà dû y aller au moins une fois, et récement qui plus est. Cordax se demandait quand est ce que Nui allait tout faire péter, lui qui a installé les explosifs dans le monte-charge et qui doit certainement toujours avoir le détonateur sur lui. Pendant ce temps, Tanika envoya un message à Gladius et aux fantômes présents à Ko-metru.
-Commandant Gladius, ici Tanika, j'espère que vous avez recu le message de Zero. Je suis actuellement toujours en compagnie de la Confrérie dans les sous-sols des archives. Vous êtes les seuls qui puissent nous aider en allant à Ga-metru pour aider et aiguiller les membres de l'Ordre noir déjà présents. L'Ordre de Mata nui et la Confrérie makuta comptent sur votre soutien plus que jamais.
Au plafond se trouvaient les fameux tuyaux et câbles qui faisaient circuler l'énergie électrique alimentant la cité. Ils étaient d'au moins un bio de diamètre. Ils arrivèrent devant la porte en proto-acier, celle ci était fermée. Et à moins de la défoncer, ils ne pourraient pas l'ouvrir. Mais il fallait agir vite, car les créatures auront tôt fait de les rattraper. La toa envisageait d'ouvrir la porte, d'entrer dans la salle qui se trouverait juste derrière et une fois que tout le monde serait entré, de fermer et sceller la porte notamment en la soudant avec du feu ou du plasma et voir même en y installant des pièges et des barricades dessus. La stellaire aura alors besoin de l'aide de tout le monde pour pouvoir ouvrir la porte, entrer et la refermer derrière eux et la sceller... | |
| | | Solok Toa Useless
Fiche d'identité Energie: (400/400) Jauge de Vie: (980/1000) Capacités du Personnage: ATK : 3400/3400 | DEF : 1535/2500
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 25 Aoû - 1:20 | |
| Quelques instants passèrent, et Zéro se fit entendre. Il avait apparemment un plan... Zéro? C'est qui lui au passage? Le Toa de Glace savait seulement qu'il faisait parti de l'Ordre Noir et qu'il avait réussi une opération de sauvetage lors du Grand Prix attaqué par Ikinat. C'est tout. Le Toa Solok n'en savait que peu, et cela lui était suffisant pour l'instant. Cet fois-ci il était au coeur de l'action...
Puis les monstres arrivèrent par un mur. Ils détruisirent le mur et foncèrent sur tout ceux présents :
-"Bon... On y va..." Dit Solok.
Le Toa saisit son épée et... Entendit le mur est être brisé, acte demandé par Zéro. C'était les personnes de l'Ordre de Mata Nui qui avaient fait ça. Ils avaient vite agis. Ils n'avaient pas l'air de lui faire beaucoup confiance mais ils agissaient pourtant directement après qu'il ait parler... A moins que le toa n'ai pas prêter attention au moment où il se serait poser les potentielles questions.
Le Toa de Glace fonça vers le mur est qui venait d'être brisé. Le Toa de Glace fut l'un des premiers a passer le mur et il remarqua que la nuée d'ennemis qui leur fonçait dessus était plutôt rapide, mais personne n'avait le temps d'y prêter attention. Tous arrivèrent à la porte, les pieds dans l'eau, ils allaient bientôt être rattrapé. Tous ne savait pas comment ouvrir la porte. Le Toa remarqua que personne n'arrivait à ouvrir la porte et Armageddon arriva et dit :
-"Et si on me laissait l'ouvrir? Je suis pas sur qu'on puisse la refermer mais on a pas beaucoup de temps... Nos invités vont nous rattrapé bien vite..." -"Euh... Je sais pas si c'est vraiment conseillé..." Dit le Toa Blanc. -"Je répète à tous, qui veux que j'ouvre la porte rapidement? Je trouverais un moyen de la sceller..." -*...Je le sens mal ce coup..* Pensa Solok. | |
| | | Colbalt (décédé)
Fiche d'identité Energie: (550/550) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 2975 | DEF : 1400
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 25 Aoû - 15:37 | |
| Noir. Noir était la couleur de la situation. Noir était la colère de l'Être qui dévorait le Colisée. Noir était l'Ordre qui avait opéré une fuite aux soldats présents. Et noir était la couleur de l'élite de la Main, qui arrivaient sur le champ dévastés. Zerathul écarquillait les yeux, ébahis. "Quelle horreur" se disait-il, quelle genre d'attaque pouvait-il encore subir. La paix était instable comme l'avait prédit Colbalt. La haine monta en lui... pourquoi fallait-il que de tels événements se passe.
Tanika et ses alliés avaient déjà suivies le plan dicté de Zéro, l'entité qui se présenta sous "l'homme de la situation", ainsi que le Toa de la Confrérie Solok. Gladius et Rehad étaient, vraisemblablement unis pour lutter cet invasion horrible. Dans le ciel, des cordes chutèrent et des soldats y faisaient monter des Matorans...dans le Transporteur UM-Ti de la Main, envoyé par Ardan et Azurah.- Spoiler:
TRANSPORTEUR UM-TI
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TRANSPORTEUR UM-TI 1
Commandé par le très jeune Souverain de la Main, Colbalt, le transporteur est utile car aucun véhicule terrestre ou de type chasseur connu ne possède d'arme assez efficace pour percer son bouclier de plasma et son blindage épais.
| Commandement | - Toa Colbalt
| Secteurs | - Salle de pilotage - Stockage des unités - Pont d'embarquement
| Capacités
| Capacités contre croiseurs : - ATK : 500 - DEF : 10 000
| Rapidité | - 500 | Détections | - 0 Balise de détection
| Équipages
| Guerriers embarqués ( actuellement ) : [Aucun] Robots : [Aucun]
| Appareils à bord
| -
|
L'une des solutions donnés de Colbalt, qui avait envoyé une missive au Royaume. Azurah et Ardan n'en doutaient jamais des mesures prises par leur ami Souverain. En quelques temps, Massak et Aloni avaient fait monter que très peu de Matorans, étant donné la capacité limitée du UM-Ti.-T'en a fait monter combien ? questionna Massak.-4. Et toi ? -3 seulement. Il va falloir faire des aller-retours pénibles et les déposer les plus loin possibles. -Surtout pas à Ga-Metru, paraît que la progéniture est déjà en route vers là-bas. Amenons-les à Karzahni ! C'est le plus proche. -Compris. Ardan, Azurah, vous pouvez y aller. Sous les paroles de Massak, les deux Toa exécutèrent un saut de l'ange sur le Colisée, atterrissant pile l'endroit où Colbalt et Karinos aller arriver depuis Artidax. Colbalt fit un point sur la situation:-Bien les gars, voici mon plan, j'ai demandé aux Templiers Noirs d'aller repousser les vermines et les retarder, je sais bien que ça ne dureras pas longtemps. Massak et Aloni feront des aller-retour en UM-Ti pour sauver le plus de gens. Nous resterons ici pour aider l'Ordre, la Confrérie, les Fantômes et les Skralls. Je veux les moins de pertes possible. -Faudra qu'on m'explique pourquoi les Skralls sont ici, remarqua Ardan.-Ardan, Azurah, Karinos, nous devons suivre le plan de Zéro, même si ça vous plaît pas. J'ai confiance en ce gars. Allons immédiatement dans le tunnel, si vous trouvez des innocents en chemin, embarquez-les. Je préviens tout le monde de notre arrivée. -Et Kaarix ? -Je ne sais pas s'il viendra, soit il reste à Artidax, soit il vient dans pas longtemps. Les amis de Colbalt partirent immédiatement et traversa la cavité faite par les partisans de l'Ordre de Mata Nui. Quant à lui, il activa son communicateur.-Ici Colbalt, seigneur la Main d'Artakha, m'adressant à tous. Je suis actuellement sur place, et mes hommes feront ce qu'ils peuvent pour sauver le meilleur nombre possible. Un UM-Ti sera à votre disposition régulièrement, il embarquera les passagers vers Karzahni. N'hésiter pas à l'utiliser. Si vous me chercher, je suivrai le chemin indiqué par l'Ordre Noir. Je vais pas vous mentir: que chacun s'entraide mutuellement et apporte son soutien, ensemble, nous devrions arriver-... La communication s'interrompt alors qu'une bête attaqua sauvagement le Fa-Toa, qui le repoussa immédiatement par une vague magnétique. -Pardonnez-moi...Colbalt, bonne chance, terminé. Colbalt reprit alors son pas de course. Il leva son regard au ciel, observant l'"hôte".-Immonde... | |
| | | Titania
Fiche d'identité Energie: (300/300) Jauge de Vie: (900/1000) Capacités du Personnage: ATK : 1150 | DEF : 1050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 25 Aoû - 15:55 | |
| Titania se redressa rapidement, alerté par le tapage causé par les immonde créature, elle entendis l'ordre de Tanika au sujet des vaisseaux, alors qu'elle voulu rejoindre son planeur pour escorter au moins le temps qu'ils ne soient plus à la porter des créatures, mais il était trops tard, car il y en avait trops et son planeur était inaccessible, puis elle remarqua l'absence du Toa de feu, encore, mais le vit suivre tout le monde vers un mur qui à était brisé, elle réussis à ce faufilé dans l'ouverture juste après un Toa de la Glace, mais la progression fut bloqué par une porte en Proto-Acier, qui, malgrès les efforts, resté fermé, puis elle remarqua l'arrivé d'un ètre qu'elle ne connaissais pas et entendis sa proposition, puis répondit -Mais peut-être, que le temps que vous trouvez une solution pour la sceller, les créatures nous rattraperons...
Elle alla au côté de Tanika puis finit sa phrase
-C'est une porte en Proto-Acier, et moi je suis une Toa du Fer, peut-être quand utilisant mes pouvoirs elemantaires je pourrais l'ouvrir, le temp que tout le monde passe puis la refermé.
Sur ces mots Titania se concentra sur la porte pour tenter de l'ouvrir grâce a ses pouvoirs élémentaires, celle-ci commença à s'ouvrir suffisament pour permettre aux autres de passé, mais Titania devait rester concentré pour la maintenir ouverte
-All..Allez...Allez y ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Jeu 29 Aoû - 23:02 | |
| Une dissonante symphonie envahissait le ciel de Ga-metru, alors que l'Être tentaculaire s'approchait lentement mais sûrement du secteur le plus favorisé de la cité des Légendes. Là-bas les milliers de civils, petites créatures sans défense, tentaient tant bien que mal de fuir loin de ce cauchemar incarné. Certains d'entre eux avaient vu des proches s'envoler dans les cieux avant d'être dévorés de la plus horrible des manières par l'Insanité volante. Le Chaos avait envahi les rues et larges avenues de Ga-metru, bondées de réfugiés qui se déplaçaient vers l'océan protodermique. Les ports de la ville étaient malheureusement insuffisants pour évacuer rapidement les innombrables habitants du seul secteur, et nombreux étaient ceux qui attendaient désormais, sans défense face au Désastre qui approchait. Il était trop tard pour rejoindre les autres metrus, trop tard pour se cacher. La fuite, dernière lueur d'espoir des condamnés, semblait impossible.
L'Insanité était sur le point d'atteindre les centres hospitaliers de Ga-metru lorsque un message retentit dans les haut-parleurs de la cité. Une voix féminine et ferme, reconnaissable de tous, résonna alors dans tout le secteur. Les paroles de Tanika, précédemment envoyées à Gladius et ses troupes, avaient été redirigées dans le réseau public des communications.
- Commandant Gladius, ici Tanika, j'espère que vous avez recu le message de Zero. Je suis actuellement toujours en compagnie de la Confrérie dans les sous-sols des archives. Vous êtes les seuls qui puissent nous aider en allant à Ga-metru pour aider et aiguiller les membres de l'Ordre noir déjà présents. L'Ordre de Mata nui et la Confrérie makuta comptent sur votre soutien plus que jamais.
Un court et léger silence suivit ce message, comme si le peuple ne comprenait pas très bien ce qu'il se passait. Les matorans auparavant affolés étaient désormais tétanisés... les Fantômes avaient dû recevoir ce message au moins plusieurs heures avant qu'il ne soit répandu à Ga-metru, et ils ne s'étaient toujours pas décidés à agir. Tout espoir semblait donc perdu, alors que les quelques guerriers de l'Ordre, de la Confrérie et de Zéro peinaient à rassembler les derniers civils encore bloqués dans le centre du secteur.
Puis de nouveau, une voix retentit à travers les haut-parleurs de la ville. Il ne s'agissait plus de Tanika, mais au contraire d'un guerrier mâle, doté d'une voix typique des habitants de Bara-Magna. Son ton restait chaleureux mais on pouvait sentir poindre une note d'inquiétude, de tristesse, et même une once de colère. Tous ne reconnurent pas Gladius, mais la plupart des civils purent comprendre qu'il s'agissait d'un rebelle important dans la hiérarchie.
- Habitants de Ga-metru et guerriers des différentes factions des Deux Mondes, ce message s'adresse à vous tous. Nous n'avons que peu de temps, il nous faut donc agir avec rapidité et efficacité si nous voulons ne serait-ce que survivre face à cette épreuve. Il y a peu, les rebelles ont promis protection et soutien aux peuples civils de l'univers matoran. Les Fantômes viennent aujourd'hui honorer leur promesse.
Nous demandons donc aux ga-matorans de suivre les indications données par les forces militaires en présence. Ces dernières vous aiguilleront le plus rapidement possible en direction du port le plus important de la ville - là où nous vous attendons pour l'embarquement.
Les habitants déjà présents sur place regardèrent alors autour d'eux, sans cependant voir aucune embarcation supplémentaire. Aucun bateau, aucun aéronef Fantôme n'était présent... jusqu'à ce qu'un énorme flash ne vienne aveugler tous ceux qui n'eurent pas le temps de couvrir leurs yeux. L'instant d'après, la Nuit tombait sur le port de Ga-metru. Non pas une nuit totale, répandant les ténèbres sur la totalité de la ville, mais plutôt une obscurité partielle, une légère baisse de luminosité. Car les deux soleils de Metru-Nui étaient désormais cachés, occultés par d'immenses mastodontes de métal. L'un de ces deux géants, reconnaissable notamment par la brillance de son blindage lisse, blanc et nacré, aurait pu être comparé à une gigantesque perle modelée par les mains d'un talentueux po-matoran. L'autre, au contraire, semblait avoir été sculpté dans la roche par les artisans de Bara-Magna; de multiples excroissances dépassaient de la ligne de coque principale, comme autant de cornes ou de griffes capables de déchirer les aéronefs adverses au contact. L'un semblait représenter l'univers matoran, l'autre semblait natif du savoir-faire ancestral de Bara-Magna. L'union des deux mondes, ainsi représentée par l'arrivée simultanée des deux forteresses volantes, envoyait un message clair à la population de Metru-Nui: les matorans, et tous les autres habitants de la Cité des Légendes, n'étaient pas seuls dans cette épreuve. Les factions qui protégeaient l'organisme de Mata-Nui seraient là, comme toujours, pour sauvegarder la paix et la liberté; mais cette fois, les guerriers de la planète des sables étaient également présents pour prêter main forte aux défenseurs du peuple.
De nombreuses voix résonnèrent de toutes parts à travers la ville; des ovations, des exclamations de joie. Des hurlements de terreur, des gémissements de peur. De ferventes prières, des murmures de colère. Mais lorsque, à l'unisson, les deux vaisseaux de guerre se posèrent - le Némésis sur l'eau, le Sechât sur la terre ferme - plus aucun doute ne régnait dans le cœur des habitants de la Cité des Légendes. L'Horreur se rapprochant derrière eux, il n'avaient désormais plus qu'une destination, plus qu'un seul choix. L'embarquement commença très rapidement, et les guerriers des Ordres ou de la Confrérie ne furent pas de trop pour encadrer l'opération. Aidés par plus de 300 guerriers Fantômes, l'acheminement des civils vers les rampes d'entrée des vaisseaux se passa sans heurt, mais dura cependant plus longtemps que prévu. Lorsque l'Insanité atteignit finalement le centre hospitalier de Ga-metru, ce dernier venait à peine d'être totalement évacué. Mais au final, l'évacuation fut un succès total, alors que les ga-matorans et tous les autres habitants du secteur s'éloignaient de Metru-Nui par la voie des airs ou de la mer.
Sur le pont de commandement du Némésis, juste après que la rampe d'accès principale se soit refermée, un très grand guerrier pénétra dans le cercle des moniteurs de contrôle auxquels s'affairaient les officiers et pilotes Fantômes. Il s'agissait d'un véritable Mastodonte vivant, recouvert encore d'une épaisse couche de métal. Tenant de la main droite un énorme marteau de guerre, celui qui semblait être le Commandant du vaisseau prit place dans un large fauteuil, puis activa une interface holographique qui prit forme juste devant lui, avant de prendre la parole; sa voix résonna alors dans tous les couloirs des deux grands vaisseaux rebelles, relayée par une série de haut-parleurs.
- Ordre à l'équipage du Némésis et du Sechât. L'embarquement est terminé, nous allons donc nous écarter de l'île afin de nous retrouver hors de portée de tout ennemi potentiel - et notamment de cette fichue méduse. Les escouades au sol vont bientôt se déployer pour former des groupes d'intervention rapide, téléportés directement dans les secteurs de Ta-metru ou Po-metru. Je vais, quant à moi, rejoindre directement Tanika, Rehad et les autres haut-gradés présents dans les souterrains de la ville. En attendant, la priorité principale et de protéger les civils que nous transportons; attendez les ordres supplémentaires et n'engagez aucun ennemi à moins de vous retrouver sous le feu. Transférez l'énergie des armes vers les systèmes de protection, de propulsion et de camouflage.
Gladius, terminé.
Le grand Guerrier sortit alors rapidement de la salle, avant de rejoindre l'un des nombreux hangars du Némésis. Derrière lui, un petit groupe de Spectres ne tarda pas à se former pour le suivre et le rejoindre. Le Seigneur Fantôme ne tarda pas à atteindre une baie de téléportation, placée sur les bords des hangars. Un grand flash l'obligea à fermer les yeux; l'instant d'après, il se retrouvait face à une large porte de protodermis, à peine entrouverte, alors qu'un liquide - sûrement de l'eau ou du protodermis aqueux - lui mouillait les mollets. De l'autre côté, une toa du fer œuvrait pour agrandir le mince interstice ainsi formé. Le Skrall ne perdit pas de temps, et courut à la porte; se plaçant entre les deux battants, il tira de toutes ses forces et parvint à élargir le passage - ce qu'il n'aurait sûrement pas pu faire sans l'aide de la maîtresse élémentaire. Derrière lui, les quelques Spectres qui l'accompagnaient se placèrent sur les côtés et attendirent les ordres, scrutant les environs pour répondre à n'importe quel danger... |
| | | Nui Chevalier Noir
Fiche d'identité Energie: (430/500) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4975 | DEF : 4600
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Ven 30 Aoû - 7:00 | |
| Les différent protagonistes présent commençait à élaborer des mesures pour faire face à la situation, Gladius était déjà partit pour Ga-Metru afin de sauver ce qui pouvait l'être. Nui lui, avec l'aide du Makuta Cordax, était en train de remplir la nacelle avec une quantité non négligeable d'explosif, cela dans l'hypothèse où ces créatures emprunterait le même chemin que lui. Les charges explosive en elles même était un mélange exotique d'ancienne chargé estampillé du blason de la triade, un reste excédentaire de celles qui avait été utilisé pour creusé la cavité dans laquelle reposait la Base assurément, et du propre stock du Makuta étonnamment fourni.
Nui veillait à ce que les charges soit placés selon un ordre précis pour provoquer un effet de souffle conséquent avec un minimum de détonation et donc de charge utilisé, on ne savait jamais quand on n'aurait encore besoin d'explosion, encore les connaissance de l'artificier de l'Ordre furent utiles.
Alors que le Makuta de la Confrérie s’attelait à finalisé le détonateur la voix de zéro retentit à travers les communicateurs de différent guerriers, Nui ne saurait cependant dire lesquels du fait de la densité de la foule et de la concentration que nécessitait sa tache actuelle.
Selon ses dires lui et ses forces serait bientôt en chemin, la créature était à présent dans les environs du Grand Temple jetant son dévolu sur ceux qui était trop faibles pour s'enfuit, cette information permis au Makuta d'en déduire que cette créature ce concentrait sur les principaux groupement de populations, elle était attiré par la vie. Cela n'était pas bon du tout, elle traquerait la population où qu'elle se cache et elle enverrait sa vermine pour la traquer là où elle ne pourrait allez. Une évacuation total de Metru-Nui était à envisager, mais cela ne ferait t-il que la convaincre d’aller ailleurs? Quel était la limite de sa perception, les pourchasserait t-elle jusqu'à une autre île ? Tout pouvait être envisagé, la situation devenait totalement hors de contrôle. Et cela n'allait pas s'arranger, loin de là.
Zéro confirma les propos de Solok et Redorak, une nuée était en route, mais elle était bien plus importante qu'il ne l'avait pensé, selon les prévisions de Zéro ils serait submerger dans 4 minutes. Cependant le leader de l'Ordre Noir avait visiblement déjà planifié un plan d'évacuation dont il leur communiquerait les détails le moment voulu.
Ce moment en question arriva à peine quelques seconde après la fin de l'appel de zéro, quand un pan entier du mur est vola en éclat, quand un concert de bruit ignoble se déversèrent de l'ouverture suivit par ceux qui l'avaient jouer, musicien tordu jouant leur symphonie de massacre. Nui avait supposer qu'elle emprunterait l'un des passages déjà existant, pas qu'elles se fraieraient leur propre passage à travers les murs, la négligence de cette donnée allait couter très cher.
Le détonateur était finalisé, le signal calibré et synchroniser avec le charges, restait à les armées. Hélas, et toujours en relation avec son erreur d’appréciation, l'utilité première de ce bouquet d'explosif était de détonner dans le conduit de la nacelle, l'explosion aurait été parfaitement contrôlé, tout en coupant une voie d'accès à l'ennemi. Malheureusement, bien que la nacelle pouvait toujours explosée, cela entrainerait la mort de tout les être présent dans la pièce, ce n'était pas une option.
Du moins jusqu'à ce que Zéro se fit à nouveau entendre, leur indiquant une issue salvatrice, dissimulé derrière le mur Ouest, à l'opposé de la Marée informe et de sa soif de vie. Déjà les forces de l'Ordre s’attelait à le détruire le pan de métal pour y dévoilé le passage, il avait craint au départ que la rapidité de la Nuée était supérieur à leur force de travail. Mais tandis que la foule, prise dans la panique la plus absolu, reculait en même temps que le nombre de guerrier qui tentait de contenir la multitude diminuait le mur tomba, le passage tomba. Visuellement cela faisait le même effet que si un barrage avait céder, si ce n'est qu'au lieu de l'eau c'était le flot tout aussi colossal de survivant qui s'engouffrait dans l'ouverture. Toute tentative de les calmer comme pendant l'apparition de la bête dans le stade était futile, car la menace était à quelque Bio d'eux en train de dévorer leur voisin et ceux charger de maintenir le calme.
C'est à cet instant que Nui pris conscience de la vrai puissance de la Peur, c'était quelque chose que ses pauvres pouvoirs de Kraata ne pourrait à jamais qu'imitée. Elle était plus forte que le plus fort des vents soufflé par la plus violente des tempête, plus vicieuse que le plus dévorant des brasiers et si rapide que même un Kakama ne permettrait pas de la rattraper: La Peur.
Elle était si intense qu'il pouvait en voir la "Couleur" avec sa télépathie, elle était d'un Jaune Ocre vénéneux, un amas informe de filament qui s'insinuait dans tout les esprits. Le doute envahit alors l'esprit du Makuta, comment avait-il pu ne serait qu'espérer faire le poids face à un tel pouvoir ? Finalement à quoi bon lutter ? Vague après Vague, abomination près abomination, cataclysme après cataclysme déferlait sur ce monde. Combien pourrait t-ils encore repousser avant que le monde lui-même ne s'écroule ? Pourquoi fuir alors qu'on serrait toujours rattrapé ?
Il eut un déclic sonore, toutes les charges avaient été armées.
Finalement être emporté par cette immense explosion n’était-ce pas la garantit d'une mort rapide ?
Son bras droit tenait le détonateur de la bombe, le pouce près à appuyer sur le bouton, mais quelque chose l'en empêchait. C'était son autre bras, ce bras d'argent qui serrait la rambarde si fortement que le métal se tordait.
Non, il ne ferait pas cela. Il abaisse son bras et range le détonateur, car il ne fera pas cela. Il se téléporte et emporte le morceau de rambarde avec lui, car il n'a pas fait cela.- Car... Une ligne de guerrier de différent bord, Toa, Glatorian et même Skrall, tentaient de retenir la marée, utilisant les infrastructure de la base comme goulet d'étranglement.- ....j'ai espoir... Un Toa à l'armure sombre tire sur la multitude avec un canon à plasma, mais les munitions viennent à manquer tandis qu'une monstruosité à six membres s’apprête à refermer ses mâchoires verticales sur sa tête. Mais un morceau de métal venu de nul part la déchire en deux avant qu'elle n'ai pu le faire.- ....En un Monde Meilleur... A la droite du Toa se tenait le Makuta qui avançait doucement dans le champ de vision du Toa, un coté tourner vers la ligne de guerrier, un autre vers la nuée. Une autre vermine se jeta sur lui, il attrapa à la gorge et la regarda se débattre griffant en vain le métal de son bras.- ....Un monde de Paix... La paume de Nui s'illumina, la créature fut vaporisé par le faisceaux de plasma qui en sortit, le trait continua sa course perforant toute autre créature se trouvant sur son chemin. Il fit ensuite face aux guerrier et d'une voix parfaitement calme s'adressa a eux tout en plongeant sa main dans son pack dorsal à la recherche de quelque chose. - Mettez vous en ligne et commencez à reculer, ce n'est pas une fuite, c'est une retraite. Nui sortit un kanohi Crast de son pack Dorsal, au même moment la horde fondit sur lui. Le reste de la scène se passa comme au ralenti, le Makuta, Crast à la main, le portait à son visage tandis qu'un océan de crocs et de griffes se refermait sur lui, le tout avec une décomposition des mouvements absolu.
Le temps repris alors son cours normal et le Makuta fut engloutit dans un magma de chair, puis il eut comme un bruit de détonation et l'intégralité des créatures qui s'était agglutiné sur Nui volait à présent dans les airs. Au centre de cette explosion se tenait Nui, sur son masque des lignes blanches formant la silhouette du Crast.
Le Makuta se retourna alors pour faire face à la cohorte de vermines, l'Ombre coulant dans ses deux mains.- Si je ne peut vaincre la peur alors je vaincrait ceux qui l'inspire. Il s'adressa alors à la ligne de guerrier derrière lui.- Nous renverrons ses monstruosité aveugles dans les Abimes, FEU ! Un déluge de divers élément et projectile s’abattit sur la multitude, mais cela ralentissait ne la ralentissait à peine tant leur nombre était aberrant. Cependant cela donnait le temps nécessaire a la foule de s'engouffrer dans le passage et aux lignes de défenseurs de reculer. Derrière lui il pouvait entendre les combattant hurler différentes chose plus pour eux-même que pour les ordre pour certains.- Il en arrive plus qu'on à de balles pour les tuer. Dit l'un des tireurs.- Il en vient par en dessus. Hurla un Toa. Nui leva alors la tête et vit la nuée courir le long du plafond de la base.- Seconde ligne, ennemi en hauteur, FEU ! Une partie des projectiles changèrent de direction et virent frappé les monstruosités qui courait sur le toit de la base, mais la distance couplé à leur agilité rendis l'effort encore plus infructueux qu'au sol.
Nui utilisa son magnétisme pour attiré deux bloc de stockage entre eux pour écrasé la vermine au milieu, cela en tuant un ou deux, et trente autre passèrent par dessus.
Plusieurs des monstruosité aveugles se jetèrent du plafond droit sur les guerrier, Nui leva son bras gauche et tira plusieurs pieux d'Ombre pour les empaler. De l'autre il dressa un mur d'Ombre pour tenter de contenir la vermine quelque seconde, leur nombres était tel que le mur plia.
Soudain une des choses rugit et le mur se brisa, derrière ses débris surgit le poing épais d'un créature plus imposante que les autres, plus rapide aussi car son poing passa entre les bras du Makuta e le frappa en pleine poitrine, plus fort aussi car Nui fut projeter en arrière et fini sa course encastrer dans l'un des murs.
Il eut alors le "plaisir" de voir la créature en détail tandis qu'elle dispersait la ligne de défense, elle avait la démarche d'un singen marchant sur ses poings, les pattes articuler comme celles d'un lézard, une corolle de tentacule sortait de son dos et pour toutes face un amas de chair blanchâtre et pulsant.
Le créateur en avait finit avec les guerrier de la première ligne, ceux qui n'avait pas été écraser sous ses poing furent offert à la Nuée. Ne restait que Nui face à lui, Nui l'impassible, si il avait eut un visage aurait t-il était crisper d'un rictus de haine ? Qui pourrait le dire ? Certainement pas Nui.
Le bras d'argent du Makuta se mit à vibrer, il donna un coup dans la cloison qui l’enchâssait si puissant que le métal se tordit et que Nui réussi grâce à l'impulsion à s'extraire de la cloison. La créature sauta alors vers Nui pour le clouer de ses poing, le Makuta se jeta alors sur lui, mais sa main elle était restée accroché à la cloison, lié par magnétisme. Que ce qui suivit fut la résultante d'un pouvoir quelconque ou simplement d'un force née d'une volonté colossale, cela ne sera jamais déterminé avec exactitude. Ce qui fut déterminé fut que la cloison était celle d'un container qui aurait pu contenir deux rangé de de dix Nui debout et que la Makuta s'en était servi pour frapper la créature en plein saut. La Créature parcourut à peu près la même que Nui lorsque Nui fut projeter par elle, à ceci près qu'elle atterrit dans la Nuée et qu'une nouvelle vague de prétendent à sa mort s'avança.
Le Makuta planta le container le verticale pour faire barrage à la vague de chair, le flot se fracassa dessus sans même chercher à le contourner, leur masse fut telle que le container recula de plusieurs Bio et Nui avec.
Le Makuta libéra toute la puissance de son Crast, le Container fut projeter dans la direction opposée envoya volée des centaines de vermines dans son élan. Jusqu'à ce que son élan soit stopper par quelque chose d'aussi gros que lui, une main qui l'attrappa au vol et qui le broya, la main d'une créature gigantesque qui venait de pénétrer dans la base par la brèche est, si grande qu'elle devait ramper pour pénétrer dans la base, si grande qu'elle dépassait la hauteur de la nacelle une fois redresser.
Si sa tête et ses deux bras était simplement composé de chair durcit comme ses congénère, le reste de son corps lui était composé d'une massa informe de tentacule qui balayait tout sur leur passage à mesure qu'il avançait.
A ses "pieds" un cortège de bête, chacune faisant la taille du conteneur qui venait de projeter, s'avançait avec l'assurance de ceux qui se avait porter par l'ombre de plus puissant qu'eux.
Nui était seul désormais, les lignes de défenses ont été brisés, seul quelque résistance éparse et sans cohérence subsistait encore. Le moitié de la foule venait de franchir le passage, mais si la Nuée les suivait cela serait vain.
Le Makuta devait encore se battre, à gauche et à droite les meutes passait en flux ininterrompu, mais au centre s'ouvrait une voix royale pour les nouveaux arrivant. Et juste devant eux l’ersatz simiesque galopait droit sur lui, prêt à prendre sa revanche. - Qui suis-je ? Le bras d'argent de Nui devenait de plus en plus lumineux au furent et à mesure qu'il marchait vers la créature.- Je suis un être flou... La créature arriva à son niveau, elle arma son poing pour frapper, il en fit de même. - ...Vivant dans un monde flou... Nui se baissa au dernier moment, passant sous le poing de son adversaire tandis que le sien percuta la chair blanchâtre.- ...Emplit de désir flou... Son poing traversa la masse de chair et ressortit de l'autre coté, il poursuivit sur son élan et la bête dut déchiré en deux.- ...d'une âme...et d'un cœur...flou... Il continua d'avancé vers le cortège du colosse tentaculaire qui était composé de trois monstruosité, l'un semblable à un Muaka difforme avec une mâchoire triangulaire, l'autre qui semblait n'être qu'une corne géante auquel on aurait greffer une tentative de bouche et des tentatives de pattes, enfin le troisième, celui que se dirigeait vers Nui à présent, était semblable aux vermines à mâchoire vertical qui déferlait par centaines à ceci près qu'elle était bien plus grosse et qu'elle avait pour tout abdomen une dizaines de tentacules.
C'était cette dernière qui s'avançait vers lui en couinant, lançant l'un de ses tentacules vers le Makuta avec la vitesse d'une balle de Midak. La pointe, étonnamment affuté, se stoppa à quelque centibio du Masque de Nui, son Bras argenté, encore lui, l'avait attraper avant qu'il ne puisse allez plus loin.- ...Suivant un rêve flou... D'autres tentacules suivirent, s'enroulant autour du corps de Nui, cette fois-ci il les laissa faire, il avait un plan. Il fut entrainé en avant, droit vers les mâchoire de la monstruosité qui s'ouvrir en grand pour l’accueillir.- ...où ma Lame aussi... Lorsque que le corps du Makuta disparut entre les croc de la bête il eut comme un flash de lumière argenté. La créature s’effondra alors sur le sol, coupé en deux dans le sens de la longueur. Lorsque que la lumière décrut en intensité on put l'apercevoir, à genou parmi les reste de la bête, le Makuta Nui. Reposant dans sa main gauche, pointe dans le sol, aussi argenté que le bras qui la tenait, la plus étrange des épées.
La lame n'était pas faite d'une seul pièce de métal, mais de deux. Les deux tranchant séparés par un léger espace de la taille d'une phalange de Nui, au niveau de la garde les deux morceaux se croisait pour ensuite s’entremêler pour forme le manche, le tout lui donnant la forme d'un diapason géant.- ...est floue. Nui se redressa, contemplant la multitude resserrer ses rangs devant et autour de lui, telles d'immenses mâchoires mouvantes. Le Makuta empoigna sa lame à deux mains et chargea dans le flot de chair, le reste ne fut plus qu'un charivaris où l'éclat d'argent de sa lame fendant la chair des ignobles se mêlait au concert dissonant des leurs milliers de griffes et de crocs. Parfois quelques originalité se présentèrent devant lui, comme cette sorte de fleur volante dont l'une des extrémité se finissait par une couronne de cinq bouche de vers monter sur des cous mobiles, sa lame épousa le contour blanchâtre de sa corole alors qu'elle tentait de l'envelopper avec pou finalement la tranché en deux part inégale et à poursuivre son chemin de massacre. En se frayant un chemin dans la marée grotesque il en vint un moment où sa lame rencontra quelque chose qu'elle ne pu trancher du premier coup, c'était la Corne, qui se dandinait sur ses simili-pattes. La rencontre de leur deux extrémité produisit des étincelles, Nui se décala légèrement sur la gauche, faisant glisser sa lame sur le corps de la chose afin de continuer sa route. Ce fut ensuite une mâchoire triangulaire béante qui se tint sut sa route, Nui donna une forte impulsion du pieds couplé à son pouvoir de gravité pour lui permettre de sauter au-dessus d'elle et les laisser brouter le sol, il atterrit sur le dos de leur propriétaire et planta son épée dans sa chair, lui déchirant complétement l'échine tout en poursuivant sa course. Il ne restait plus que le colosse à se tenir devant lui, mais ce dernier ne sembla montrer aucun signe de son existence, du moins jusqu'à ce que les tentacules qui composait toute sa partie inférieur, des tentacules de la taille des bras de Nui, ne jaillisse à la vitesse d'un Cordak.
Le Makuta effectua une large frappe de taille de son épée pour fendre en deux la première volée, mais les suivantes se succédèrent avec une telle brutalité qui Nui dut les parées à l'aide du plat de sa lame, mais même ainsi il volait presque dans les airs à chaque coup. Sans s'en rendre compte il venait de perdre toute l'avancé acquise précédemment, lorsqu'il arriva à la limite de portée des membres du colosse, il se décida à utiliser son Crast pour repousser la dernière volée. Les tentacules se heurtèrent à un mur invisible avant de repartir à l'envoyeur, hélas l'effort de concentration le priva d'une seconde de réaction précieuse, la Corne surgit à nouveau des flots de chairs, l'attaquant de biais. La parade arriva trop tard, la Corne passa sous sa lame et frappa son torse de plein fouet, le choc fut si rude que le métal se tordit, la force de l'impact fit décoller le Makuta dans les airs.
Nui ne se rendit compte à quel point le combat l'avait amener près de la nacelle que lorsqu'il passa au travers le rambarde et s'écrasa au milieux des bombes. Le Makuta se releva difficilement encore sonné par la force du coup, il regarda avec un soupçon d’inquiétude autour de lui pour voir si le dispositif n'avait pas été endommagé, ce n'était heureusement pas le cas. Cependant les vermines commençait à s’agglutiner autour de la nacelle, elles ne devaient pas entrée à l'intérieur. Tout en lançant une puissant répulsion du Crast pour s'en débarrassé Nui activa la commande fermeture de la nacelle qui devint hermétique à toute intrusion, cependant ce n'était qu'une nacelle de transport, son blindage était plus que léger, il allait donc devoir la défendre pendant que les dernière personne évacuait.
Ce fut la deuxième fois où Nui manquât d'attention et où cela faillit lui être fatal, quand une créature arachnéenne se jeta du plafond et atterrit en plein sur la nacelle. L'une des ses large en patte recouverte d'une chitine noirâtre manquant de très peu Nui et s'enfonçant dans la passerelle à la place, le Makuta n'allait pas manquer cette occasion, il planta son épée dans l'articulation, juste entre les plaque de chitine et il n'eut qu'à appuyer un peu pour trancher le membre. La créature rugit en même temps qu'elle perdait son équilibre, Nui sauta alors sur le toit de la nacelle pour l'en délogé. Une autre patte surgit pour l'intercepter, plus maigre et fragile que la précédente, le Makuta fit remonter sa lame le long du membre dans le sens de la longueur puis tourna à 90° au niveau de l'articulation et la bête perdit une autre patte.
L'équilibre de la monstruosité se fit encore plus précaire, Nui invoqua alors un poing fait d'ombre avec sa main droite qui vint frapper la créature en pleine tête, celle-ci bascula en arrière mais ne tomba pas pour autant de la nacelle. Le Makuta se jeta alors sur elle et lui enfonça son épée dans la tête, la créature se raidit puis tomba comme une pierre de la nacelle, son corps recouvert très rapidement par le flot de la multitude.
Alors que Nui la regardait disparaitre une ombre gigantesque se dessina sous ses yeux, il se retourna alors et retrouva face à face avec le colosse. Debout sur le toit de la nacelle le Colosse le dépassait encore d'une tête, ce qui en disait long sur ses proportions, la créature n'avait aucun visage comme tout ces congénère.* La faim pour seul pensée, la destruction pour seul stratégie.* se dit Nui.Ses nombreux tentacules s'enroulèrent autour de la nacelle et de l'axe qui la soutenait, leur poids combinées serait bientôt suffisant pour les écrasés tout les deux. Mais ce n'était pas suffisant pour lui, car déjà il armait son bras gauche, près à lancer un colossal coup de poing pour écraser Nui.
Comme lorsqu'il avait mit son crast le temps se mit à ralentir, il voyait l'énorme me poing se rapprocher très lentement de lui, il le voyait ralentir de plus en plus à mesure qu'il se rapprochait du moment de l'impact, jusqu'à ce qu'il se fige juste devant le Masque de Nui dont le Motif de Crash brillait intensément. Le Sol sous le Makuta se déforma sous la tension énorme qu'il tentait de renvoyer au lanceur.
Finalement le poing fut repousser et Nui tomba à genou sous le coup de l’effort, le bras du colosse partit en arrière emporté par son propre élan renvoyé. Son bras droit lui fit le chemin inverse, son autre poing empruntant une trajectoire courbe pour aller percuter Nui, mais il n'avait plus assez d'énergie pour repoussez une telle masse un seconde fois. Comme souvent dans ce genre de situation critique le temps paraissait ralentir, comme si l'Univers retenait son souffle en l'attente d'une ultime intervention du Destin. Cette intervention se présenta alors qu'il voyait le poing avancé très lentement vers lui, elle se présenta sous la forme d'une série de trois sons lointain. Juste un instant plus tard trois projectiles heurtèrent virent se loger dans la tête du Colosse, c'était des sortes d'ogives de taille réduite qui semblait en perpétuel rotation dans la chair de la créature, soudain leur rotation s’arrêtèrent et elles détonèrent emporta plus de la moitié de la tête du colosse avec elles. Alors que la créature basculait en arrière Nui lui se redressait et regarda derrière lui pour trouver l'origine des projectiles salvateur. trois guerrier se tenaient à l'entrée du passage, tous trois portait un lanceur d'épaule et lorsqu'ils virent Nui se tourner vers eux ils lui firent un signe qui pouvait signifier que la situation était sous contrôle, comprendre par là que tout la foule avait emprunté le passage même si des pertes était évidement à déplorés.
Nui ne se permit pas cependant de baissé sa garde, bien que mort le colosse restait dangereux, la masse de tentacule désormais inerte commençait à peser très lourdement sur l'axe de la nacelle, le grincement sinistre qu'il entendait était un des signes avant coureur de sa rupture, seul la charpente du terminal la maintiendrait encore en l'air après la rupture. De plus la Nuée continuait d'avancer malgré tout, il n'y avait donc pas de temps à perdre.
Le Makuta se téléporta en contre-bas de la nacelle pour le second face-à-face déplaisant de la journée, la Corne, qui s'avançait vers lui en dévalant le cadavre du colosse. Nui le laissa s'approcher jusqu'à ce qu'il se trouve juste sous la nacelle, là il leva la main et projeta avec ses cinq doigt cinq tir de plasma qui firent fondre cinq point clé de la structure du terminal. Perdant la seul chose qui atténuait la masse qui pesait sur lui l'axé cédant dans un craquement assourdissant et la nacelle tomba, écrasant la Corne par la même occasion. Une fois ce dernier compte régler avec la Multitude Nui pouvait achever son plan, il n'avait aucune inquiétude pour la nacelle, les explosifs était très stable et le dispositif solide. Le Makuta se téléporta une nouvelle juste au moment où trois bêtes à l'allure fauve se jetèrent sur lui, les griffes labourèrent le vide tandis qu'il réapparut près des trois guerrier. Il remarqua qu'il s'agissait de natif de Bara-Magna, des Glatorian, il leur demanda si ses armes faisait partie de l'équipement dont les fantômes disposait habituellement. Ils lui répondirent que c'était loin d'être le cas, en effet quelqu'un les leurs avait donnés pour qu'ils puisse se rendre utiles, cependant ils furent bien incapable de se rappeler qui, un bref examen de leur esprit confirma la chose, qui que puisse être cette personne elle n'avait laissé aucune trace dans leur esprit, cela était tout sauf normal. Ce n'était cependant pas l'heure de se pencher sur ses détails, il y avait bien plus important à faire, sa lame brillât à nouveau puis elle se fondit dans son bras gauche, la phase final du plan pouvait être lancé.
D'une main Nui utilisa son pouvoir du magnétisme pour agglomérer ensemble plusieurs élément métallique environnant jusqu'à créer une paroi assez large pour boucher l'ouverture, de l'autre il tenait le détonateur de la bombe, le pouce près à appuyer sur la détente.
Ensuite lui et les trois soldats reculèrent dans le passage, le Makuta lança un dernier regard sur la multitude qui était presque arrivé à leur niveau.- Bienvenu...à Onu-Metru. Nui activa le détonateur, il eut d'abord un flash lumineux bref, mais intense, au milieu des rangs de la multitude. Puis une partie des monstruosité furent projeter dans les airs par un effet de souffle colossale tandis qu'au centre de la zone grandissait un dôme rouge-orangé. Ensuite le Dôme éclata, s'ouvrant comme une fleur dont les milliers de pétales ardent se disséminèrent dans toutes les directions vaporisant tout sur leurs passages. Les ignobles qui avait été projeté dans les airs furent pulvérisés avant même de toucher le sol, les vagues de chair de la Nuée disparaissait, engloutit l'une après l'autre par le souffle de l’explosion. Le Makuta ramena promptement la paroi vers lui, bouchant le tunnel ainsi que la vue de l'explosion afin de paré au souffle de celle-ci.
Le Choc fut très rude, le tunnel tout entier trembla, malgré la puissance magnétique qu'il exerçait Nui se sentit reculé, la paroi de métal se bombait dans sa direction et les jointures entre ses différent composant devenaient écarlate. Pendant un instant il pensa que la paroi allait céder et qu'il allait être incinérer lui aussi, cependant elle tient bon, les tremblement cessèrent, les jointures virèrent du rouge à l'orange signe qu'elles commençaient à refroidi, soudant la paroi au reste du tunnel.
Si Nui disposait encore de la faculté de respirer alors il aurait poussé un soupir de soulagement, ce que les trois guerrier ne manquèrent pas de faire, lui se contenta de faire s'affaisser sa tête et ses épaules ce qui pour lui était signe de relâchement d'une certaine pression accumulée. Une fois leur esprit retrouver les quatre individu firent route dans le tunnel pour rejoindre le reste du groupe.***** Lorsque Nui arriva dans le couloir partiellement inondé il vit devant lui le reste du groupe face à la large de porte de proto-acier indiquer par Zéro, elle était en partie ouverte grâce aux effort conjuguer d'un Toa du Fer et de Gladius, ce dernier était d'ailleurs sensé se trouver à Ga-Metru, mais comparer à ce qu'il avait endurer jusqu'à maintenant c'était un détail. Le Makuta ne put s’empêcher de marmonner ses propres déduction sur la situation alors qu'il s'avançait vers la porte.- Les tremblements que vous avez entendu sont de mon fait, j'ai sceller le passage derrière moi, mais si certain ont survécu à ma bombe ou qu'une deuxième vague débarque cela ne les retiendra pas longtemps. Cela par contre. Dit t-il en montrant la porte du doigt ça le pourrait. Contre le Proto-Acier ils ont du mal. Assura t-il en montrant son armure constellée de griffure, au poitrail enfoncé et dont l'une des plaque de renforcement au niveau de l'épaule était méchamment disjointe. - Ouvrir cette porte est une chose, la refermer en est une autre. Faire les deux correctement est une garantie d'évité un sort funeste. Pour joindre la parole à l'acte Nui forma deux mains d'Ombres qu'il utilisa pour augmenter un peu plus encore l'ouverture de la porte. Le Makuta en profita pour lâcher quelque mots au chef des Fantômes.- Cette chose qui flotte dans le ciel, elle est attiré par la Vie, elle à attaquer le Colisée parce que c'est là qu'était la concentration la plus élever d'être vivant. Quand il s'est vidé elle est aller vers un autre point de concentration, les Hôpitaux de Ga-Metru. En supposant, et je pense bien supposé, que vous avez procéder à l’évacuation de ce point chaud, alors selon vous où ira t-elle à présent ? Dans un autre Metru où la population serait en concentration suffisante ? Ou après les vaisseaux que vous avez utilisé pour les évacuer ? Le Makuta se tut pour réfléchir à ce que ces propres propos impliquait. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Sam 31 Aoû - 21:42 | |
| Gladius commença à sourire juste après que Nui ai fini de parler, tout en maintenant la porte ouverte grâce à l'aide conjuguée du toa et du makuta. Il se contenta de faire un signe de tête pour qu'un Spectre en armure Orion s'approche et prenne sa place; les battants se refermèrent de quelques centimètres lors de l'échange des deux guerriers, puis s'ouvrirent complètement lorsque les vérins hydrauliques de l'exo-armure se mirent en marche. Le passage ainsi créé permettrait de faire passer bien plus rapidement les troupes et les civils qui tentaient d'échapper aux abominations qui les suivaient; cependant, cela impliquait que le guerrier d'élite devrait maintenir la porte ouverte tant que tout le monde ne serait pas passé. Les risques avaient parfaitement été appréhendés par le Spectre, qui acceptait de risquer sa vie et la fonctionnalité de son armure pour permettre d'accélérer la fuite des matorans et des guerriers. Ces derniers avaient d'ailleurs déjà commencé à se précipiter au travers de l'ouverture ainsi créée, courant aussi vite qu'ils le pouvaient pour leur vie.
Le Seigneur Fantôme, ayant désormais les mains libres, reprit le marteau de guerre qu'il avait fixé sur son pack dorsal. Il se plaça ensuite dos au mur, de façon à avoir dans champ de vision les deux parties du tunnel - avant et après la porte. Au loin, de là d'où venaient le groupe civils, on entendait déjà une série de son tous aussi répugnants les uns que les autres; des griffes grattaient la roche et le métal jusqu'à éclater, des mains s'écorchaient sur les débris brûlants; la chair éclatait au contact du métal chauffé au rouge, les appendices purulents déversaient leur immonde contenu sur le sol ardent. Les abominations ne semblaient donc pas vouloir abandonner si facilement leur proie, et ce même si la moitié d'entre elles devaient mourir avant qu'une ouverture ne soit dégagée à travers le mur de métal et de roche fondus. Cependant d'inquiétants tremblements, provenant des parois du tunnel principal, indiquaient que d'autres groupes de ces Choses allaient bientôt trouver un autre chemin pour atteindre le groupe des rescapés.
Gladius posa la main gauche sur la paroi du tunnel qui se trouvait derrière lui, afin de mieux sentir les vibrations du métal et de la roche. Les insanités étaient proches, bien trop proches. Elles seraient là d'une minute à l'autre, mais ne pourraient pas déboucher en aval de la porte, là où les réfugiés se précipitaient; le couloir sur lequel débouchait la porte avait été construit en protosteel et possédait des murs épais de plusieurs mètres; aucune horde de vermines, aussi importante soit-elle, ne pourrait faire plus qu'égratigner les parois de la structure métallique. Il fallait donc faire en sorte que tous les matorans et guerriers passent cette fichue porte le plus rapidement possible, avant de la fermer et de la verrouiller - définitivement. Le risque que les Choses s'attaquent ensuite aux câbles énergétiques était toujours présent, mais personne ne pourrait empêcher la marée purulente d'envahir la cavité pour protéger le précieux réseau qui alimentait Metru-Nui. Les factions en présence ne pouvaient donc qu'espérer; espérer que les répugnants prédateurs ne s'attaquent pas à la gaine des câbles avant de détruire ou d'endommager leur cœur.
Le Seigneur Fantôme souriait toujours; il faudrait donc retenir la horde d'abominations qui approchait, le temps que quelqu'un trouve un moyen de verrouiller la porte. Il attendit que le gros des matorans soit passé à travers l'ouverture, puis plaça ses guerriers de part et d'autres des lourds battants, se positionnant lui même au centre du passage - devant le Spectre qui maintenait la porte ouverte - puis attendit quelques instants avant de prendre la parole. L'excitation du combat montant lentement mais sûrement en lui; ses mains commençaient à serrer de plus en plus fort l'énorme marteau qu'elles tenaient, tandis que les muscles de tout son corps se crispaient peu à peu, parés au choc que causerait l'arrivée de la marée purulente dans l'étroit passage de roche et de métal.
- Ne vous inquiétez donc pas pour cela, soldat Nui. J'avais déjà prévu cette fâcheuse éventualité; j'ai ordonné à mes vaisseaux de se tenir à l'écart de la Chose. Ils sont déjà très loin au large de Ga-metru, et le Némésis dispose d'un système de téléportation très perfectionné. Au moment ou notre Ennemi survolera la mer et commencera à s'approcher de mes forteresses volantes, ces dernières disparaîtront du ciel de Metru-Nui pour rejoindre l'océan qui borde l'Île de la Damnation, et y resteront jusqu'à ce que la situation s'améliore de notre côté. En cas d'urgence, mes vaisseaux pourront même débarquer les réfugiés pour revenir ici et évacuer d'autres populations.
En attendant, vous avez probablement déjà senti les vibrations qui parcourent la roche et le métal qui nous entourent; d'ici quelques minutes, la Horde nous aura atteint. Et si la porte n'est pas fermée correctement, je ne donne pas cher de notre peau, à tous. Mes Spectres pourront les retenir quelques minutes, mais pas plus. Au-delà de ce laps de temps, ces vermines déferleront au travers du passage et nous tueront tous. Les chargeurs des armes à feu de vos guerriers sont pour la plupart déjà entamés - s'ils ne sont pas complètement vidés - et nous n'avons donc plus qu'une seule alternative: résister le temps que vous trouviez un moyen de verrouiller définitivement cette porte. Les Fantômes s'occuperont de vous couvrir, mais il faudra vous dépêcher. Lorsque vous penserez avoir trouvé une solution qui nous permette de survivre au cours des prochaines heures, mes hommes laisseront la porte se fermer d'elle-même et vous pourrez la bloquer; si nous laissons les battants se rapprocher et se rejoindre avant, nous perdrons notre ligne de tir et notre ennemi atteindra la porte avant que nous puissions la verrouiller. Dès lors, il nous sera impossible de les retenir et nous serons tous perdus.
La marche à suivre semble donc plutôt simple: nous tuons, vous réfléchissez. Et n'oubliez pas que-
Gladius fut coupé par un grondement sourd, suivi du bruit caractéristique d'un éboulement. La Horde avait été bien plus rapide que prévue, finalement. Les vermines avaient creusé un passage perpendiculairement au tunnel qui menait à la porte de protoacier, ainsi qu'au couloir protégé - et au seul espoir de salut des nombreux réfugiés qui commencèrent à paniquer lorsque la première abomination passa par l'étroit passage qu'elle avait creusé avant de déboucher dans le tunnel - et dans la ligne de tir des Spectres, qui avaient reculé derrière la porte. Une balle explosive fut rapidement tirée, et réduisit la tête du premier monstre en un sanglant puzzle. Gladius avança d'un pas et lança une petite sphère près de la brèche d'où s'échappaient déjà plusieurs autres créatures; chacune d'entre elles agrandissait le passage lorsqu'elles s'y engouffraient, ne tardant pas à le rendre assez large pour en laisser passer trois simultanément. L'objet émit un petit bruit mais n'explosa pas, se contentant d'émettre constamment une vive lueur; la lumière permettrait aux guerriers de l'Ordre et de la Confrérie possédant encore des munitions de mieux viser et d'atteindre leur cible avec plus de facilité. Le Seigneur Fantôme pouvait également voir clairement à quoi ressemblait son ennemi; on aurait dit qu'un fou avait pioché au hasard dans l'anatomie de plusieurs créatures pour former des chimères démoniaques sans visage. Ces choses n'auraient pas dû exister, et sûrement pas pénétrer à l'intérieur de l'univers matoran. Lorsque Valae prit mentalement la parole, quelques secondes seulement après la reprise des hostilités, le Roi Spectral avait déjà dû tuer - au corps à corps- trois des choses qui semblaient n'avoir aucun autre objectif que le massacre et la mort de ceux qui croisaient leur chemin.
*Gladius, j'ai intercepté une communication du Némésis vers le Sechât: les capitaines ont ordonné la retraite immédiate des vaisseaux vers Voya-Nui. Ils n'ont pas encore subi d'attaque de la Chose, mais les officiers ont estimé qu'il valait mieux ne prendre aucun risque.*
*Nous aurons sûrement besoin de ces vaisseaux dans les heures qui vont suivre... fais passer l'ordre suivant aux capitaines: qu'ils évacuent les civils sur plusieurs îles sécurisées et peu peuplées: Artidax et Karzahni devraient faire l'affaire. Ensuite, les croiseurs devront revenir le plus rapidement possible pour offrir un appui armé ou une solution d'évacuation supplémentaire.*
*Compris. Je vais essayer de te donner un coup de main, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre avec ce corps organique. Peut-être qu'en faisant ça...*
Valae manipula les courants électriques qui parcouraient le système nerveux du guerrier pour surexciter plusieurs glandes productrices d'hormones; l'adrénaline et de nombreuses autres molécules affluèrent soudainement en masse dans les veines de Gladius. Ce dernier put sentir une force nouvelle envahir chacun de ses membres, et oublia la fatigue qui ralentissait - légèrement - ses membres.
*Pas mal, Valae, pas mal du tout. Mais j'imagine également que tout cela aura un contrecoup important, n'est-ce pas ?*
*Euh... je ne sais pas vraiment ce que je viens de faire, mais je vais essayer de prévoir les effets secondaires. Les ordres ont correctement été transmis aux capitaines, ils dont déjà en train de décharger les civils vers plusieurs sites d'accueil temporaires.*
Gladius ne répondit pas à son assistante synthétique, préférant assigner de nouveau toute son attention au combat qui se déroulait. La seconde suivante, il écrasait contre le sol la tête sans visage d'un monstre reptilien doté d'une dizaine de queues dardée d'épines. Le contenu de la boîte crânienne tacha le sol d'un rouge rosé. L'instant d'après, le Seigneur Fantôme sauta en l'air, effectuant en salto avant pour donner plus de force à son coup; lorsque la tête de son marteau frappa le dos d'un fauve rampant dont les pattes se terminaient en serres acérées, la colonne vertébrale de ce dernier se retrouva brisée net en deux; le guerrier dut cependant achever l'insanité d'un coup de botte pour lui broyer le crâne.
Autour du Roi Spectral, les balles et les tirs énergétiques fusaient; brûlant, transperçant, désintégrant ou déchiquetant l'ennemi, les Spectres faisaient un ravage dans les rangs des vermines. Les tirs des guerriers de l'Ordre et de la Confrérie, derrière eux, permettaient de maintenir un certain équilibre et faire reculer la ligne de front à peu près aussi vite que la Horde s'approchait. Gladius recula d'un pas, puis leva le poing gauche avant de désigner l'ennemi en face de lui de l'index et du majeur de la même main; il s'agissait en fait d'un code assez simple. L'ordre avait été donné aux Spectres possédant les équipements adéquats d'utiliser les munitions à dispersion; chacune d'entre elles était composée d'une balle de gros calibre qui possédait une pointe creuse, remplie d'explosif et de micro-billes métalliques. Lorsque ces engins étaient tirés, ils explosaient au moindre choc et ravageaient tout ennemi non protégé dans un rayon de plusieurs mètres. Les munitions à dispersion causaient certes un ralentissement de la cadence de tir, mais déchiquetaient la chair et les os. Contre un ennemi non doté d'une armure, et confiné dans un passage étroit, elles permettaient d'être aussi efficaces que des fusils à pompe qui auraient été utilisés au corps à corps. Devant le Seigneur Spectral, un flot de chair, de liquides dégoûtants et d'immondices ne tarda pas à recouvrir le sol. Pendant près d'une minute, la ligne de front recula; les vermines furent bientôt repoussées à l'entrée de la brèche qui les avait vu entrer dans le tunnel. Puis les tirs se raréfièrent, et l'ennemi approcha de nouveau. Les munitions à dispersion avaient toutes été utilisées, mais avaient offert un moment de répit aux rescapés.
Gladius, de la main gauche, attrapa par la gorge un monstre à l'apparence humanoïde mais dont les bras se terminaient par deux têtes sans orbites mais serties de canines proéminente; un coup de marteau réduisit définitivement la créature au silence. Le Seigneur Fantôme lança ensuite un autre objet sphérique sur la Horde qui fondait sur lui et ses alliés; l'instant suivant, une puissante explosion réduisit en un tas de chairs informes les vermines qui formaient la ligne de front. Mais derrière elles, d'autres affluèrent, encore et encore. Le Roi Spectral écrasa le crâne d'un autre ennemi de la tête de son marteau qu'il maniait désormais de la main gauche, tout en empalant une autre abomination d'un puissant coup de poing dans la cage thoracique - ou du moins ce qui semblait être sa cage thoracique. Mais la Horde était trop nombreuse, et dans moins d'une minute elle atteindrait les Spectres et la porte qu'ils gardaient.
Les guerriers qui s'occupaient du verrouillage de la porte devaient trouver une solution dans les secondes qui suivaient; dans le cas contraire, Gladius savait qu'aucun d'entre eux ne réchapperait de la marée purulente qui fondait sur eux à une vitesse ahurissante. |
| | | Tanika
Fiche d'identité Energie: (700/700) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4800 | DEF : 2050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 1 Sep - 0:24 | |
| Une fois arrivé à la porte de proto-acier, il fallait trouver un moyen de l'ouvrir. la toa Titania a eu la grande idée de se servir de sa maitrise du métal pour ouvrir la porte, mais ce n'était pas suffisant. Elle n'avait pas une assez grande maitrise de ses pouvoirs pour le faire seul. Et il fallait agir vite, les créatures envoyés par le monstre volant s'approchait de plus en plus. Les guerriers de l'Ordre ont combattu vaillamment pour les repousser et permettre de gagner du temps, mais il ne fallait pas le reperdre en restant bloqué devant une simple porte de proto-acier qui ne s'ouvre pas. Le plus dur était que la porte était doté d'un grand et puissant système de fermeture automatique. Les soldats sous les ordres de Nui retenaient le gros des forces ennemis dans la pièce dans laquelle était les rescapés dix minutes plus tôt. Cordax était avec lui car il l'avait aidé à installer les explosifs. Il a combattu les créatures à ses côtés. Son épee noire à double lame était désormais maculée de liquide vert et rouge, le sang des créatures qu'il a réussi à tuer. Son entrainement en tant que soldat d'élite de la triade et de l'Ordre lui a permit de presque ne pas se faire toucher tout en réduisant en poussière des dizaines de créatures à l'apparence d'insecte, de chimère ou d'abomination. Voyant Nui combattre face au colosse sur la nacelle pleine d'explosif, il appela trois soldats à l'aide afin de cribler de balle le monstre, permettant à Nui se s'occuper du reste. la retraite avait été donné et Nui finit par faire sauter la nacelle tuant des centaines d'abominations sur le coup. Les derniers guerriers arrivèrent vers la porte de proto-acier qui était maintenue légèrement ouverte grâce à Titania mais aussi Gladius. Les membres de l'ordre n'étaient pas surpris de voir Gladius ici. Tanika le remercia pour son excellent travail. Le skrall avait dit qu'il a mobilisé ses deux croiseurs pour faire évacuer la population de Ga-metru. Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui et savais qu'il a très bien agit. Mais ce que Cordax remarquait surtout, c'est qu'il était venu ici via téléportation. Il se demandait où le skrall s'était procuré un système de téléportation technologique assez évolué pour pouvoir se téléporter avec autant de précision et même pouvoir téléporter un vaisseau entier d'une ile à l'autre. Nui apporta son aide pour ouvrir la porte, en matérialisant deux mains d'Ombre et ouvrir les battants. Gladius aussi. Vorona apporta son aide elle aussi, étant devenue assez concentrée pour faire appel à ses pouvoirs de télékinésie. Le passage ainsi créé permettait à tout les matorans d'y entrer. Gladius a demandé à un soldat en exo-armure pour garder la porte ouverte pendant que tout les matorans et guerriers passaient sous ses bras et ses jambes pour s'engouffrer dans le passage. Mais le temps leurs manquait. En effet, Gladius a sentit en touchant les parois du tunnel l'arrivée de la horde de choses immondes. Vorona sentit aussi leurs esprit s'approcher à très grande vitesse. Des esprits aussi difformes que leurs corps. Déchirés par un seul désir: de manger des êtres vivants. La psionique le sentait, ce sont des êtres qui ont des goûts de luxe. Ils ne mangent pas de cadavres, seulement des êtres vivants. Et pire encore, ils savent creuser la roche, mais heureusement, pas le protosteel qui constituait les parois du tunnel que la porte devait sceller. Les premières créatures apparurent. Les fantômes, l'Ordre et la Confrérie se mirent déjà à engager le combat. Les fusils et les mitraillettes sortits, les tirs fusèrent, touchant et tuant déjà de nombreux monstres. Mais quand dix d'entre eux moururent à cause des balles, cent autres déferlèrent en marchant sur les cadavres de leurs congénères. Tanika et Cordax connaissaient des stratégies pour tuer un maximum d'ennemis organiques groupés. Après que Gladius et ses soldats avaient vidé leurs chargeurs de balles à dispersion, Tanika ordonna aux toas du feu, toas du plasma et exo-armures d'avancer vers l'ennemi. Ceux ci avancèrent vers la horde en faisant marcher leurs lance-flamme. Le feu déferla sur les créatures, les brûlant vives. La permière vague d'entre elle furent rôties sur place alors que les matorans continuaient de traverser la porte. Derrière la ligne de toa du feu se trouvait ceux disposant de mitraillettes et encore derrière, ceux possédant des fusils snipers. Leurs rôle étaient de tirer sur les créatures qui rampaient au plafond. Une créature ressemblant à un fauve se mit à bondir sur Cordax en poussant un rugissement strident. Il réussit à sortir avec vitesse son épée pour se protéger du plat de la lame. Il contre-attaqua en le tranchant de son épée. Il se disait que c'était à son tour de jouer. Il envoya un message télépathique à Vorona pour lui demander si elle voulait aussi profiter de l'action. Elle accepta mais préférait tout de même rester à l'arrière pour protéger l'entrée du passage et l'exo-armure fantôme retenant les deux battants de la porte. Le makuta se mit en garde et fonca droit sur la marée de créatures hideuses. Il glissa à grande vitesse sur ses chaussures anti-gravités comme si il était sur des patins. Le carnage commenca alors. Il donna de nombreux coups d'épées. Il sauta, exécuta une attaque tournoyante, trancha encore et encore. une créature tomba, puis une deuxième, puis dix d'affilé. Il sortit sa mitraillette qu'il avait dans son dos, tira une rafale qui traversa trois créatures qui s'apprêtaient à achever un steltian équipé d'un lance-flamme. Il les acheva en tirant une grenade de son lance grenade. Il rangea sa mitraillette et se remit en mouvement pour tuer encore plus de créatures avec son épée. Pendant ce temps, des créatures insectoides possédant des petites ailes sur le dos sautaient et déferlaient sur les exo-armures qui sont sensé prendre les dégâts pour sauvegarder les autres. Malgré le surnombre de l'ennemi, les lance-flammes eurent raison d'eux. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'une nouvelle vague de créatures. Il s'agissait de créatures ressemblant à des ballons ou à des insectes possédant des abdomens hypertrophiés. Ils ne pouvaient pas marcher sur leurs petites pattes, ce pourquoi ils roulaient sur eux même. Beaucoup d'entre eux furent tué par les balles de mitraillettes, mais ils réussirent à passer le déferlement de balles et explosèrent littéralement sur les exo-armures, répandant un acide puissant qui les firent fondre, les rendant inefficaces et tuant le pilote sur le coup. Des créatures tiraient sur Cordax et d'autres toa en se servant de jets d'acide. Le makuta tira de ses canons cordak tout en foncant sur eux. Une fois arrivé au corps à corps, il sortit son épée et les trancha d'une seule attaque tournoyante. Une créature bondit sur lui par l'arrière. Il réussit à avoir assez de temps de réaction pour faire appel au kraata d'invulnérabilité limité pour résister au coup, donner un coup de pied dans le torax de la créature, l'éjecter au loin et la vaporiser grâce au kraata de plasma alors qu'elle était encore en l'air. Et alors qu'il se préparait à tuer une autre créature, Cordax ainsi que le reste des survivants sentirent un autre tremblement de terre. Des créatures émergèrent alors du sol. Il s'agissait de sortes de vers de terre géant dont la bouche difforme étaient hérissés de dents. Ces créatures se mirent à cracher des monstres plus petits. Tanika ordonna aux soldats de les tuer en premier avant qu'ils ne crachent de trop nombreuses créatures. Devant la toa s'approcha un monstre mesurant trois fois sa taille. Marchant sur six pattes, à l'abdomen d'insecte, des tentacules sur le dos, un torax de mante religieuse et une tête faisant penser à un dragon. la bête l'attaqua à l'aide de ses pattes antérieur équipés de lames chitineuse. La toa sortit alors sa rapière et esquiva l'attaque d'une roulade sur le côté. Elle se retourna vivement, lanca quelques boules de plasma puis un rayon afin de griller les blattes ennemis qui s'approchaient de trop près. La grande créature, pendant ce temps se mit à pondre un oeuf visqueux d'ou sortirent trois autres blattes que Tanika trancha lorsqu'elles l'attaquèrent. La toa s'envola, lanca quelques boules de plasma qui ne firent pourtant pas de grands dommages à la créature qui se mit à cracher des aiguillons venimeux pour l'attendre à distance mais elle les esquiva et s'appuya sur un mur pour se propulser par dessus le monstre. Elle dégaina encore Laevatein et fonca droit en piqué sur le nouvel oeuf que le monstre venait de pondre, l'empalant et le faisant exploser. Tanika se trouvait désormais derrière la créature, pleine de matière visqueuse. La toa eu soudain un petit mal de crâne, il semblerait que la chose répugnante essayait de lui parler par télépathie.
*l'essaim vaincra, nous vous tueront tous pour nous nourrir de vos chairs*
mais ce n'était qu'un mal de crâne passager pour la toa, elle empoigna son épée, une petite étincelle se mit alors à briller dans ses yeux. Elle déclara alors vivement, comme un cri de guerre.
-je n'échouerais pas.
elle planta alors sa lame dans l'abdomen de la bête, sauta, trancha son torax, sauta à nouveau et tira une boule de plasma dans sa tête. La monstruosité s'effondra alors, sans vie.
*vous ne pouvez... échapper à... l'inévitable* -tout peut changer.
Elle s'envola plus haut dans les airs et tua une bestiole volante ressemblant à une libellule en la transperçant sa lame. La bête s'écrasa sur le cadavre de l'autre créature. Pendant ce temps, Cordax était entrain de tuer une créature d'un coup de poing bien placé dans son crâne et d'en tuer une autre en lui tirant une balle bien placée droit dans ce qui semblait être son coeur. C'est alors qu'il exécuta un salto arrière pour éviter une puissante attaque lancée par un mastodonte. La créature qu'il avait à présent devant lui mesurait au moins 5 bios et ressemblait à une sorte de mammouth dont on aurait remplacer les défenses par deux immenses faux. C'est avec ces immenses faux que Cordax aurait pu être tranché en deux si il n'avait pas esquivé à temps. Le monstre possédait aussi une crête solide pleine de bout d'armures, signe qu'il avait à lui seul défoncé une ligne de défense fantôme. Le makuta engagea alors l'affrontement. Il lanca deux balles d'ombre et un rayon de plasma qu'il savait que ca ne ferait pas grand effet mais qui avait pour but d'attirer l'aggro du monstre. la bestiole se mit alors à le charger à grande vitesse. Ce truc était peut être grand et costaud, mais il était aussi rapide. Cordax courra vers lui puis glissa sous le corps du monstre en déposant une mine à retardement qui explosa une seconde plus tard, envoyant le monstre en l'air et en le couchant sur le dos. Mais il n'était pas encore mort pour autant. Le makuta empoigna alors sa lame noire à deux mains. Ses yeux se mirent à briller d'une petite lueur, il déclara:
-je vais te tuer, deux fois.
Après cela, il disparut pour réapparaitre de l'autre côté du monstre. La créature explosa alors en plusieurs morceaux qui volèrent dans tout les sens. Il venait de se servir à la fois d'une frappe à l'épée aussi rapide que létale en la couplant au pouvoir du kraata de fragmentation. Il n'en restait plus rien de la chose. Le makuta reçut à ce moment un message télépathique de la part de Vorona.
*tout les matorans ont traversé la porte, Titania et l'exo-toa ont cessé de la garder ouverte pour qu'elle se referme d'elle même, le repli stratégique a été ordonné, il faut que tu revienne maintenant, ou sinon, tu sera enfermé à l'extérieur, avec ces choses.* *juste une dernière créature et j'arrive* répondit t'il
Une bête se présentait à Cordax, devant lui. Elle avait une forme humanoide, mais disposait de jambes de reptile, d'une tentacule comme bras droit et d'une sorte de bouclier en os sur le bras gauche. La créature lanca sa tentacule que le makuta découpa avec son épée. Il riposta en lancant un missile cordak droit sur la tête de la bête qui n'était pas protégée par le bouclier. Le monstre explosa mais n'était pas mort pour autant. En effet, il ne restait que le bas de la créature et sa collone vertébrale qui crépitait d'étincelle éléctriques. Ce qui l'en restait de cette immondice se mit alors à courir droit sur la makuta pour le frapper et l'éléctrocuter. Mais il n'eu pas le temps de se battre car Cordax fut envoyé violement en arrière par une force invisible. Il traversa la porte de proto-acier encore entrouverte et s'écrasa sur le sol au pieds de Vorona. C'était elle qui l'avait amené jusque là en le tirant violement grâce à la télékinésie. Elle l'aida tout de même à se relever.
-tu voulais nous abandonner? tu sais que ton envie de te battre te perdra, un jour. Dit elle, face à lui. -je t'en remercie, mais je te rappelle que je suis fais pour me battre, pas pour fuir. Et puis, c'est toi qui a galvanisé les troupes pour qu'ils se battent jusqu'au bout. Il faut dire que ca a bien marché. -tu n'aurait pas survécu au surnombre. Tu y serait resté. Et tu est trop important pour le groupe. -ok, je ferais plus attention, la prochaine fois.
La porte se referma alors complètement, écrasant une créature, au passage. Tanika faisait les compte de tout ceux qui étaient là. Il y avait des pertes dans les soldats, mais il semblerait que tout les plus hauts gradés soient encore là. Il semblerait que le groupe aie réussit à traverser la porte tout en laissant l'essaim entier de bestioles répugnantes de l'autre côté. Les soldats encore en vie s'occupèrent de tuer et détruire les quelques petites créatures qui auraient réussit à passer la porte de proto-acier avec le groupe. Mais il restait une dernière chose à régler. Il fallait à présent sceller la porte. Car même si cette porte était très lourde, les créatures arriveront à la défoncer si ils ne font rien. Tanika s'approcha de Nui.
-j'ai mes idées pour sceller cette fichue porte. Laissez moi faire.
La toa donna alors ses ordres. Des toa de feu et de plasma s'approchèrent alors de la porte fermée et se mirent à tirer des rayons extrêmement chaud sur le proto-acier. Le but: faire légèrement fondre le métal pour le souder. Souder les deux battants de la porte entre eux et souder la porte et ses gonds au reste du tunnel. trois exo-toa s'approchèrent après eux. Ils s'assirent contre la porte et les pilotes sortirent alors de leurs machines. Le poids des exo-armure vide serviront à barricader la porte. Les toa du plasma, ainsi que les makuta se servant de rayons de chaleur soudèrent alors les armures vides à la porte pour renforcer encore la barricade. Si gladius avait raison. Les parois du tunnel où se trouvait désormais le groupe de rescapé était en proto-acier très résistant. Les monstres devront mettre du temps avant de percer des trous dans ce blindage. Laissant au groupe un petit moment de répit pour réfléchir à la suite des événements. Cordax et Vorona regardèrent alors vers la suite du tunnel qui s'ouvrait alors à eux. Que pouvait il se trouver après cette galerie? c'est ce qu'ils se disaient. Il semblerait que le groupe s'enfonce de plus en plus dans les profondeurs lugubre de Metru nui, là où personne ne va jamais. L'eau dans laquelle ils ont les pieds pourrait signifier qu'ils sont proche de la mer ou d'un réservoir important de protodermis liquide. Les tuyaux électrique qui font partit du système d’alimentation énergétique principale de metru nui pourrait vouloir dire qu'ils sont peut être proche du groupe électrogène principal de la ville. Ils ne le sauront qu'en continuant plus loin dans le tunnel. C'est ce qu'ils doivent faire pour fuir ces choses monstrueuses qui les menacent toujours. | |
| | | Rehad Skrall philosophe
Fiche d'identité Energie: (700/900) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 3100 – DEF : 4150
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 1 Sep - 1:21 | |
| La logique semblait s’envoler en même temps que ce mur. L’ordre de mata nui réussit à détruire le mur indiqué par zéro, et ce fut alors comme une avalanche. Panique, peur, tous ou presque fuyez, abandonnant leurs « humanité », n’hésitant pas une seconde à pousser un voisin pour gagner quelques mètres, pour fuir un peu plus loin cette incarnation même de la peur. Rehad envoya un message au membre le plus proche de son escouade, lui demandant de venir ici et d’emporter le plus d’explosif qu’il pouvait. Cela mettrait sans doute une demi-dizaine de minutes, pour qu’il puisse venir, et avec autant de foule rehad ne pouvait se mouvoir librement. C’était comme un cercueil. Ce tunnel pourrait très bien être un cercueil, accueillant les âmes, si tenté qu’ils en aient une, de tous ces matorans tétaniser.
La cohue était général dans ce couloirs inondée, alors qu’une toa du fer essayer tant bien que mal d’ouvrir l’immense porte de protodermis, la foule se précipité, sans aucun scrupule, dans l’ouverture, écrasant sans pitié pour pouvoir passer à son tour. C’était un véritable mouvement de foules. Encore heureux qu’une partie des vaisseaux de transports de l’Ordre avait réussi à faire s’échapper une partie des matorans. Petit à petit le couloir se vidait, avec difficulté, alors que le bruit des détonations retentissait. Le combat faisait toujours autant rage, entre les quelques personnes, dont le makuta, et la masse gigantesque de créature hideuse.
Si Aerellys était encore là, Le skrall n’avait aucun doute sur sa réaction, elle aurait été ravie de ce carnage et de la peur ambiante… C’était vraiment une folle. Le Skrall se demandait encore ce qu’elle pouvait bien faire, mais cela n’avait que peu d’importance. Il fallait survivre, survivre à toute cette folie. C’était la seule chose qui animait tous ces matorans, la seule chose qui les rendaient vraiment vivant, digne d’être appelé autrement que par le terme de machines. Cet instinct primaire, cette volonté farouche qui se réveillait dans les pires moments.
L’esprit de combat, l’espoir, l’instinct de survie…
Cette chose portait bien des noms, on l’a nommé de biens des manières, cependant, c’était pour l’instant le seul et unique point commun que le Skrall trouvait entre son propre peuple organique et ce monde artificiel, cette instinct, poussant les êtres à se battre jusqu’à la mort pour leurs propres survis. Cependant le reste n’était que mensonge. Le skrall ne voyait aucun point commun entre lui et ces créatures crée par les grands êtres, ses pâles copies, comme les nommés Ikinat.
Dans la cohue général, même des toa, censés être les défenseurs des matorans, se précipitaient pour se mettre à l’abri de l’autre coter de la porte. Ce n'est qu'une fois à l'abri que leurs "programmations" semblaient leurs revenir en mémoire. Il y avait trop de monde, ils s’entassaient, comme des moutons, apeurés devant la horde que quelques combattants essayer toujours de retenir. Franchement, ces créatures étaient si pathétiques, le Skrall d’élite les aurait bien laissé mourir, il n’aurait eu aucun remord à les laissés derrières. Ce n’étaient que de la chair à canon. Il n’avait aucune importance, aucun pouvoir, aucune capacité, aucune volonté propre. Ce n’était rien d’autre que des machines qui obéissent aux ordres. Non, ce n’était pas d’obéir aux ordres qui les rendaient si pathétiques, c’est qu’ils ne se rendaient même plus compte de leurs conditions d’esclaves, esclaves de leurs propres programmes, de leurs propres vies.
Remontant à contre-courant le flot continuel de réfugié, un skrall d’élite, doté d’une armure lourde et sans doute tout aussi résistance, qui se présenta au commandant. Les derniers réfugiés entreraient, bientôt, il fallait encore plusieurs minutes, plusieurs longues et interminables minutes, il ne restait alors plus que les derniers guerriers combattants contre cette masse de chairs difformes, pires rebu de toute la création, ceux qui avaient fuient au bout de quelques minutes était déjà là. Les deux Skrall coururent alors dans le sens inverse, jusqu’à se trouver environ à la moitié de ce tunnel souterrain. La commandant s’agenouilla, prenant l’un des explosifs apporté par son équipier et le posa à terre. Cet explosif n’était pas aussi… Aussi perfectionner que ceux qu’utilisait en ce moment Nui pour détruire la première masse de ces horreurs de chairs, cependant elle restait assez puissante pour ralentir une éventuelle deuxième vague, et même sans doute pour fermer à jamais ce tunnel au besoin.
Le Makuta et trois toa passèrent alors que les skralls finissaient d’installer leurs propres explosifs, le makuta souleva le faîte que ces créatures avaient du mal à s’attaquer au proto-acier. Il fallait donc maintenant fermer la porte. Désormais il fallait réfléchir à comment fermer cette stupide porte. Le commandant avait armé plusieurs de ses bombes pour quelle réponde à son communicateur, un petit dispositif primaire, mais qui se révèlerai efficace contre des créatures aussi… Stupide que celle-là. Cette masse de chair n’avait pas de conscience, pas de stratégie, elle était juste capable d’engloutir. Il n’y avait pour l’instant aucune preuve de leurs intelligences, elles n’étaient guidées que par l’instinct. Le même instinct qui poussaient tous ces matorans à fuirent en toutes hâtes, abandonnant même les principes les plus fondamentaux de leurs vies pathétiques. Le sol, les murs commencèrent à trembler, les bêtes arrivaient. Le commandant de l’empire, de la classe des guerriers d’élites, s’empressa, accompagné de son équipier de la même classe que lui, de rejoindre à nouveau la porte. Quelques secondes à peine eurent-ils passé le barrage de soldats que les tirs se déclenchèrent, les créatures étaient déjà là.
La peur la plus profonde laissa maintenant place dans le cœur de ces guerriers à un sentiment d’excitation, une forme de plaisir macabre à détruire ces choses innommables. Comme si leurs vies avaient soudainement passé au second plan, comme si il allait se battre jusqu’à la dernière secondes pour protéger leurs idéaux… Pathétique, minable, faible ! Comment pouvez-t-il éprouvé un sentiment aussi répugnant ? La mort est une mort ! Elle n’a jamais rien de glorieux, et elle n’en aura jamais. Ils étaient tous hypocrites. Malade. Mieux vaut un bon guerrier vivant qu’un excellent guerrier six pied sous terre. Le Skrall se saisit de son communicateur, il appuya simplement sur une petite série de cinq boutons, et aussitôt une gelé flasque vola en l’air, accompagné d’une détonation. Première bombe. Le skrall aurait certainement put mettre une de ces bombes contres ces maudits fils, il aurait sans doute dût le faire… Cependant, il s’était assurer que les explosions ne les atteignent pas, cependant ces choses n’en ferrais surement pas autant, il y avait des chances conséquentes qu’elle finisse par ronger le protodermis, et que les fils se retrouve à nue.
La première vague finit par être repoussé à coups de flammes, de plasma et de projectiles fantômes, les derniers matorans s’empressaient de passer cette porte, il était donc temps pour lui-même de la passer. Il prit à nouveau son communicateur en mains, composa une nouvelle série de chiffre, et une nouvelle bombe explosa. Ces choses semblaient sortir tout bonnement d’un cauchemar, ils auraient pu être comparé à des expériences ratés, comme le furent une majeur partie des créatures crée par les grands êtres, des échecs. Des échecs sanglants. Des échecs lamentables ! Une nouvelle explosion. Etait-ce un propre de Bara magna ? Parler en utilisant les armes ? Comment son peuple avait-il pu tomber aussi bas ? Avait-il, ne serait-ce qu’un jour, réussit à volé plus haut ? Pathétique, tout cela était pathétique ! Comment des choses aussi pathétiques pouvaient poser problème aux créations des grands êtres ? Comment des créatures ne possédant que le surnombre pouvaient faire reculer les plus grands tueurs de l’univers ! Tous autour de lui étaient, en cet instant précis, si pathétique !
Le visage pourtant habituellement si stoïque du commandant Skrall se déforma, il grimaça un mélange de dégout, de haine, de désappointement et de pitié. Tous étaient devenus si pathétique. Le monde lui-même semblait être devenu pathétique, aussi pathétique que ces tristes jours de guerres qu’il avait toujours connu. Comment des êtres prônant la paix pouvait être aussi fort, et pourtant si faible ! Pourquoi ? Comment une créature pareille pouvait faire plier la création absolue des grands êtres ? La dernière, la plus aboutit ? Comment ce genre de chose avait bien pu arriver ? Metru nui ? La cité des légendes ? La capitale de cet univers étaient-ils si faibles qu’elle ne pouvait résister un seul instant ! Comme cette nuit, tout se passa si vite. Tous c’étaient passé si vite. Médiocre. Il avait été médiocre cette terrible nuit qui annonça le début du déclin des Skralls. Aujourd’hui sonnerait-il le déclin de cet univers aussi ? Impardonnable ! Comment pouvez-t-elle se nommer eux même être vivant en étant aussi faible ? Aussi dépendant de la fragilité de la paix ?
- N’est-il pas censé être leur chef ? N’est-il pas censé les protéger ? Pourtant cette chose est là, en lui, et il laisse son peuple mourir. Les créations des grands êtres sont tellement futiles.
Le skrall avait dit ces mots plus pour lui-même que pour les autres, il était possible que d’autre les entendu, mais ce n’étaient pas important. Il retrouva en quelques secondes son calme. Tous ce qui importait pour lui était d’assurer sa mission, puis de rentrer dans sa douce Bara magna, là où chaque grain de sable peut abriter un prédateur mortel, mais où les cauchemars ne deviennent pas réalité… Du moins, pas littéralement. La première étape de cette mission pourrait sans doute être plus facile s'il apportait une aide suffisante, cependant il n'avait pas d'armes de guerre à grande échelle, du moins pas de celle qui pouvait naviguer entre les océans. Les toa du feu, du plasma s’attelaient désormais à fermer cette porte. Les jointures commençaient à se solidifier une fois la forte pression exercée sur eux dissipé. Le skrall pressa une nouvelle série de boutons, une dernière explosion se profila, la porte était fermé, et les résultats n’était pas visible, cependant le Skrall venait d’emporter quelques créatures de plus dans les enfers. Il tourna légèrement sa tête, de manière à pouvoir voir son équipier du coin de l’œil.
- Seul la victoire compte, ne l’oubliez pas. Si vous voulez mourir, faîtes en sorte que ce soit pour assurer notre victoire, autrement vous avez l’interdiction de périr, compris soldat ?
- Oui, commandant !
- Alors en avant soldat !
La foule commença alors peu à peu à avancer dans ce nouveau tunnel. | |
| | | Zéro
Fiche d'identité Energie: (300/300) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 0 | DEF : 0
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Mar 3 Sep - 18:39 | |
| La porte se referme derrière les membres, maintenue par l'audacieuse combinaison de plusieurs pouvoirs élémentaires ; sitôt le sas rougeoyant refroidi, sitôt la tornade de griffes et de hurlements résonnant de l'autre côté éloignée – pour un temps – sonne à nouveau l'un des communicateurs, proche mais indiscernable, et la voix de Zéro à nouveau s'élevant, profonde car résonnant dans le couloir qui s'étend encore devant le groupe de réfugiés et leurs protecteurs. L'eau à leurs pieds est incolore, visqueuse par endroits. Les capteurs perfectionnés implantés dans les armures de chacun des guerriers présents indiquent « Glc : concentration notable ». La température mesurée du fluide est de 47°C, donc plus chaud que ce à quoi s'attendaient probablement les réfugiés ; certains au contact de l'eau ont poussé des hoquets de surprise. Mais entre une chaleur de leur système et un dépeçage vivant, le choix a été vite fait ; et voilà qu'à présent la porte fermée, au milieu des vapeurs chaudes qui s'amassent comme d'indolents tentacules brumeux, certains commencent à souffrir de la température. Mais Zéro n'a que faire de petites brûlures des tissus organiques de ses hôtes : c'est leur survie qui lui importe.
- Je constate avec soulagement que vous êtes tous arrivés à la porte sains et saufs. Bien. Le protoacier mettra une barrière – temporaire – entre vous et cette immonde...Nuée. Nos rapports indiquent des relevés calorifiques élevés dans votre proximité. Voyez vous, vous vous trouvez à présent dans le département de refroidissement du système de Metru Nui, où depuis le Grand Cataclysme il y a eu quelques...Fuites disons : c'est le fluide à vos pieds, qui sinon circule dans les tuyaux qui courent le long des murs. Les couvées de notre « hôte » ne se sont pas encore dotées de nageoire, et cette température leur serait fort incommodante. Ainsi, même si vous êtes ralentis dans votre avancée, ces créatures le seront d'autant plus. Soyez donc rassurés. Toutefois, je ne saurais que trop vous avertir contre l'utilisation prochaine de vos pouvoirs élémentaires, surtout pour ceux liés à la chaleur. Le liquide à vos pieds – ou genoux pour nos chers Matorans – est certes à un point d'ébullition supérieur à celui de l'eau de protodermis, car ayant des propriétés moins calorifiques, mais le matériau qui compose cette région souterraine est un parfait conducteur de chaleur ; une gerbe de flamme ou de plasma se conduirait aisément sur toute sa longueur, et vous promettrait un bain de pied...Brûlant. En poursuivant votre avancée, continuez sur cinq kios en long. Une fois que « l'eau » commencera à se raréfier, prenez la bifurcation sur votre droite. Une petite volée de marche plus haut, vous ressortirez à l'extrémité Sud des Archives de Le-Metru. Rien de bien inquiétant, aucun rapport n'indique la moindre fuite de rahi dans ce périmètre ; les évasions récentes se sont produites plus au nord, suite à l'entrée en scène de notre « invité ». Néanmoins les relevés thermiques confirment ce que vous auriez pu soupçonner : le délicieux fumet de la vie a attiré la plupart des progénitures de l'Autre. En nombre inférieur à ce que vous avez rencontré ; si vous vous dépêchez bien sûr, vous n'en rencontrerez guère qui puisse vous poser problème. Mais certains rapports font état de...Comment dire ?...De Matorans dont le corps a été utilisé comme hôte pour un organisme parasitaire, qui après avoir absorbé toute énergie dudit corps, s'en est extirpé assez...Violemment, je crois que c'est le mot. En d'autres termes, ils sont capables de se reproduire à partir de chair encore vivace ; si vous vous faites attraper, la mort immédiate n'est donc pas le sort qu'ils vous réservent dans l'immédiat. Du moins pour certaines des couvées. J'ai en ce moment à l'étude les différentes créatures qui ont été repérées. Leurs fonctions sont en cours de décryptage par mes équipes. Il est fort probable qu'il s'agisse d'un groupe séparé, d'un groupe d'infestation. Le chemin que je vous fait emprunter est éloigné de toute population, vous ne ferez donc pas face à ces...Parasites. Toutefois, les Vermines derrière vous ont une fonction claire : l'éradication. Ne tardez pas. L'eau les ralentira un temps, mais pas l'éternité. Une fois qu'ils auront compris que leurs cuirasses peuvent supporter cette température, ils s'élanceront avec une fureur et une haine décuplée, égales à leur faim. Une fois que vous aurez atteint les archives, poursuivez jusqu'à Le-Metru. Le Moto-hub, sur ordres du maître de la Confrérie, est toujours fonctionnel et l'état d'alerte maximal a été déclaré ; c'est là que vous attendent les transports, vers des zones périphériques de sûreté, ou bien vers les zones sinistrées. Mais chaque chose en son temps. Dans les archives, méfiez vous. Les Vermines isolées pourraient bien être le dernier de vos soucis.
La communication s'interrompt à nouveau... | |
| | | Colbalt (décédé)
Fiche d'identité Energie: (550/550) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 2975 | DEF : 1400
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Mar 3 Sep - 19:24 | |
| Les monstruosités étaient affluents. Nui avait déclenché un éboulement, ce qui permettait de ralentir les créatures immondes. Quant à Gladius, il avait commandé ses deux tout-puissants croiseurs pour sauver le plus de Matoran, mais il avait également ordonné à ses soldats d'aller retenir une lourde porte en proto-acier qui retenait la déferlante de monstre, soutenu par l'Ordre de Mata Nui. Colbalt leva son regard au ciel, remarquant les forteresses volantes des Fantômes.
-Les plus gros passent avant, évidemment. Avec mon UM-Ti j'ai l'air idiot. -Ce serait pas une pointe de jalousie et d'égoïsme que j'entend ?
Colbalt ne se contenta pas de l'observation d'Ardan. Lui et ses confrères n'hésita pas à rejoindre les fugitifs. La poursuite donnait une atmosphère bien pire qu'opressante, tout le monde se senta mal. Colbalt voyait l'effort de tous, pour sauver les Matorans. Les monstruosités ne cessent d'affluer, dévorant leur chemin d'une vitesse élevée et importante. La plupart était difforme et sans anatomie précise, des membres mal placés ainsi que des épines un peu partout. Le Jeune Souverain leur fit manger une salve de balles énergétiques de son Redempter ainsi que des balles lumières. Les fusiliers firent de même, les contenant difficilement. Des lumières d'explosions éclatèrent sans cesse et illuminait l'endroit. Dans le feu d'artifice apparut une brute gigantesque sauta sur le Fa-Toa. Il fit un pas en arrière puis esquiva la main tranchante du monstre. La insanité face à lui hurlait pour intimider son adversaire redoutable, ensuite, il chargea sur Colbalt. À cet instant, il tira une rafale mortelle qui fit zigzaguer le monstre blessé. La chose chuta à terre, inconscient. Colbalt sortit sa lame, préparant son coup final. Lorsque le Toa était suffisamment proche du corps, le monstre se réveilla en sursaut, piégeant ainsi Colbalt: les griffes de l'animal organique arracha violemment le bras de Colbalt, à sa plus grande déception, se rendant compte que l'amputation de son bras ne lui fit aucune douleur. En effet, il ignora que les bras de Colbalt sont des prothèses technologiques détachables. Colbalt profita de ce "heureux" incident pour donner un coup de lame dans sa gueule, ce qui défigura complètement la mâchoire de l'insanité. Colérique, le monstre hurla une dernière fois avant de se jeter sur le Toa et le renverser à terre. Griffes et crocs était à moins d'un bio et prêt à découper Colbalt. Ce dernier éjecta le monstre par une puissante vague magnétique qui le fit empaler sur la stalactite. Le Toa sauvé, remit en place son bras arraché et reprit tout de suite la tornade de balle contre les immondicités.
Les liquides vitaux des horribles choses forma une vraie fontaine de sang, au plus grand plaisir d'Ardan dont sa violence sanglante et son ego agressif fait de lui un être semblable aux insanités: assoiffés de sang. Sa tronçonneuse fit tourner les cadavres et les dévora sans cesse, à se demander s'il n'était pas l'un des leurs auparavant. Fonçant dans le temps le Déchiqueteur allumé, les monstres volent en éclat par-dessus Ardan. Sa série meurtrière ne prit fin que lorsque que deux bestioles semblables à des Vorox crachèrent chacun une bave collante sur le Déchiqueteur, lui bloquant la scie tournante. Furieux, le Ta-Toa sortit son lanceur Kanoka dans la bouche d'un des Choses et envoya des flammes sur eux, calcinant leurs victimes en peu de temps. Karinos s'assurait que son soutien était utile: il maintenait la porte en proto-acier bien fermement, alors que Gungnir et Gae Bolga transperçaient les ennemis qui dépassait le seuil de protection. Ils en faisaient de magnifiques brochettes d'abominations.
Les blessés ne possédaient pas que de simples égratignures, Azurah constatait que beaucoup de victimes avaient des déchirures et des plaies graves, dont le protodermis coulait à flot, et inquiétait la Toa de Glace, qui ne pouvait que cryogéniser les ouvertures sur leur "peau". Elle se demandait si cela va encore continuer longtemps car elle n'arrivait pas à guérir tout le monde.
Beaucoup plus loin, le UM-Ti ramenait de nouvelle cargaisons sur Karzanhi et bien d'autres territoires. Il les répartissait, car Massak pensait que le Géant "truc" reniflait la vie, et se dirigeait droit vers les sources les plus remplis pour s'en nourrir. En repartissant, le Matoran pensait qu'il sera confus, et renonça à attaquer Ga-Metru. Aloni, demanda par communication privé si Schumarax pensait utile de préparer les croiseurs jumeaux Regamus et Roarnulus, afin de compléter la paire de Seshât et du Nemesis. Si ça se trouve, les deux Jumeaux ne feront que piétiner sur le sauvetage de Gladius.
-Mince, vaut mieux demander au concerné, tiens ! s'exclama Schumarax.
À cet instant, il envoya un Templier Noir se téléporter vers le champ des morts. Zerakhul l'avait qualifié du Champ des Limbes et il avait toutes ses raisons de surnommer le Colisée ainsi, voir Metru Nui.
~
La porte se refermèrent, soulageant tout le monde, ou au moins la plupart des "sans-aptitudes-de-défense". À cet instant, les réfugiés remarquèrent une élévation importante de la température. Celle qui avait le plus remarqué était évidemment la Ko-Toa, ne supportant pas cette chaleur désagréable et brûlante. Zéro recontacta les guerriers, affirmant le nouveau plan: se diriger vers le Moto-hub de Le-Metru. Il énonça également le destin des victimes des Vermines, dont ils sont capable de les contaminer et de se soumettre à "l'Hôte". C'est une révélation qui toucha profondément Colbalt, comprenant que n'importe quel allié cher et fidèle peut se tourner du camp ennemi sans conscience, sans émotions. Écœuré, il s'exprima:
-Les gars, là c'est vraiment pas drôle: il suffit que ces saloperies nous contamine pour qu'on connaisse plus rien de chère, et nous tourner dans le camp ennemi. Je demande à tous de redoubler de vigilance et de prudence ! Zéro ne nous a pas amené dans un piège, malgré la flaque brûlante, alors on suit ce qu'il dit, et que tout le monde se soutiennent mutuellement, car c'est ensemble qu'on y arrivera ! Que ceux qui ne supporte pas la température se fasse porter sur le dos des guerriers !
Lorsqu'il rendit la parole, Azurah sauta immédiatement dans les bras d'Ardan, ne supportant pas la chaleur douloureuse. Les Ko-Matorans firent de même et tous partirent immédiatement prendre le chemin indiqué par le fondateur de l'Ordre Noir, du moins, les Artakhanistes et Artakhans passant leurs vacances au Colisée. L'atmosphère était pire qu’oppressant, c'était une course poursuite contre la mort, et une mort inconnue puisque nul ne connaît l'identité de "l'Hôte", contrairement à l'incident de Le-Voya où il s'agissait d'Ikinat prise de folie. La peur planait sur tous. Le fluide désavantageait surtout les Toas de Plasma et de Feu, comme l'avait dit Zéro, donc Tanika, et Ardan ainsi que d'autres. Un désavantage très déstabilisant pour les Toas. Les réfugiés entama immédiatement les 5 kios devant eux. On observa qu'il s'agit d'une très légère montée, expliquant pourquoi le fluide chaud commença à disparaître. Tous marchèrent dans la douleur de la Température, même les Ta-Toa et les Su-Toa qui portaient péniblement les Ko-Matorans (et des Ko-Toas).
Durant la longue marche, Ardan questionna sa "sauvée" sur son dos: -Dis-moi Azurah, si t'es une Ko-Toa, pourquoi es-tu femelle ? -Ça te pose un problème ? -Oh, pas la peine d'être agressive, je te posait juste la question. Je trouvais bizarre que t'es de la Glace et que t'es une femelle. -Excuse-moi...c'est juste...que j'évite la question... -Bon, c'est pas très grave, je le savais. Désolé. -Ce n'est rien. Colbalt interpella les deux interlocuteurs: -Au lieu de bavarder, vous feriez mieux d'avancer. Plus vite on atteindra les Archives et on sera en sécurité. -Je ne dirais pas ça, déclara Karinos. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Jeu 5 Sep - 22:01 | |
| Les Vermines s'approchaient encore... elles n'étaient plus qu'à quelques mètres, puis quelques centimètres; un immonde essaim de créatures mortelles et repoussantes. Gladius avait certes déjà fait face à des situations analogues, mais jamais il n'avait ressenti une telle aversion envers un autre être. Le Seigneur Fantôme avait à plusieurs reprises désiré la mort d'un adversaire, ou au moins la souffrance de celui-ci. Mais là, c'était complètement différent: le grand Skrall aurait massacré sans aucune pité chacune de ces horreurs, si cela lui avait été possible. En plein cœur du combat, alors qu'un enchevêtrement de pattes, de cornes, de fluides gluants et d'organes - arrachés à leur propriétaire - se rapprochait à chaque seconde de lui, il ne ressentait nulle peur; à la place de cette dernière, les Empathes ou les maîtres du psychisme pouvaient sentir le mépris et la haine diffuser littéralement des pensées de Gladius. Et la joie. La joie de pouvoir tuer, tuer et tuer encore ces insanités qui n'auraient jamais dû exister.
A chaque coup de marteau, le guerrier mettait fin aux souffrances d'une créature. Mais le temps de relever son arme, un autre monstre le prenait d'assaut, l'obligeant à reculer lentement en direction de la porte. Les Spectres, derrière lui, faisaient de leur mieux pour abattre les centaines de prédateurs qui fondaient sur eux à chaque seconde; leurs armes illuminaient le sombre tunnel rocheux comme si des centaines de torches l'éclairaient. Malgré leurs efforts, la nuée se rapprochait toujours plus, ne semblant pas le moins du monde être affectée par la vue de véritables monceaux de cadavres qui s'élevaient entre eux et leurs adversaires: l'essaim se contentait de passer au-dessus de l'amas de corps déchiquetés comme s'il s'agissait d'une simple surélévation.
Puis les bruits des tirs se tarirent, alors qu'une intense chaleur entourait soudainement le leader rebelle. Les Spectres reculèrent à l'unisson, tandis que des flots de flammes et de plasma carbonisaient et incinéraient la moindre créature qui osait encore s'approcher; la température dans le tunnel s'éleva aussitôt de plusieurs dizaines de degrés, vite absorbés par l'étrange liquide dans lequel baignaient les pieds des guerriers. Gladius imita ses hommes et sauta en arrière, évitant de peu le cadavres incandescent d'une créature. La seconde d'après, les battants de la porte se fermèrent avant de trembler alors que des dizaines de monstres poussaient leurs congénères morts pour tenter d'enfoncer l'énorme structure métallique. Les deux parties de la porte furent scellées, soudées. Puis les gonds et les contours des battants furent eux-mêmes reliés aux parois du tunnel en protoacier, avant que des exo-toas soient également fixées par le plasma et le feu au corps de la porte.
Sauvés... les rescapés semblaient être - du moins pour l'instant - hors de portée de toute forme de menace. Sous terre, séparés des essaims mortels par plusieurs mètres d'épaisseur de protoacier... très peu de prédateurs auraient pu ne serait-ce qu'espérer pouvoir poursuivre une proie à travers l'immense porte métallique désormais scellée. Gladius reprit enfin ses esprits, alors que les effets de l'adrénaline qui avait afflué dans son corps de dissipaient lentement. Il sentait désormais la chaleur désagréable qui émanait de l'étrange liquide qui tapissait le fond du tunnel tout entier. Le Seigneur Fantôme avait l'habitude de parcourir de grandes distances dans le désert, marchant parfois pieds-nus durant de longues heures sur le sable brûlant; non, la température élevée n'était pas ce qui le gênait vraiment. Mais le fait qu'un liquide souterrain soit aussi chaud ne pouvait qu'une seule chose pour un habitant de Bara-Magna: des sources chaudes naturelles se trouvaient à proximité. Cependant, Gladius doutait fort que de telles sources puissent exister ici, à Metru-Nui. La réponse à la question fut cependant rapidement apportée lorsqu'un autre communicateur s'anima dans l'assemblée de survivants; Zéro semblait être très instruit sur le fonctionnement de la Cité des Légendes.
La présence d'un tel fluide de "refroidissement" était un réel problème pour le groupe tout entier; certes, les toas du feu ou de plasma étaient les seuls à ne pas pouvoir utiliser leurs problème, ce qui les désavantageait grandement. Mais le liquide ralentissait l'avancée de tous, car mêmes ceux qui supportaient sans problème la température élevée du fluide ne pouvaient pas s'élancer seuls dans les tunnels, et devaient donc attendre le reste du groupe. Gladius espérant seulement Zéro disait vrai, et que le liquide entraverait également l'avancée de la Nuée si celle-ci parvenait à enfoncer la porte - ce qui était loin d'être une mince affaire. Le Seigneur Fantôme regarda un par un tous les Spectres qui l'accompagnaient: ceux-ci formaient désormais l'arrière-garde, et portaient aussi plusieurs matorans qui ne pouvaient pas marcher dans le fluide brûlant. Leur chef, lui, se trouvait juste devant eux et portait également un ko-matorans sur son épaule. Il put bientôt la reposer cependant: le groupe arriva bientôt à hauteur d'un escalier qui montait sur la droite, alors que le liquide se raréfiait. Les survivants suivirent les indications de Zéro et arrivèrent bientôt dans une très grande salle rectangulaire et entièrement vide; seules ses parois étaient recouvertes de capsules et de chambres de stase encore inutilisées. Il s'agissait sûrement d'une chambre de stockage de spécimens qui n'avait pas encore été ouverte. Les guerriers menèrent rapidement les matorans au centre de la salle, avant de s'arrêter quelques instants afin de pouvoir se positionner en cercle autour des civils puis de continuer leur marche. De l'autre côté de la salle, une large ouverture permettait de passer à une autre chambre de stockage, qui semblait elle aussi vide.
Gladius s'approcha lentement de Rehad, rentrant très tôt dans son champ de vision pour éviter toute réaction dangereuse de la part de l'officier impéral; le leader rebelle souhaitait pouvoir converser tranquillement - et silencieusement - avec le sous-fifre de Tuma. Arrivant près de lui - environ un mètre - il prit la parole de manière à ce que personne n'entende ce qu'il allait dire; les autres leaders et soldats étaient de toute manière déjà bien occupés avec le groupe de matorans affolés qu'ils devaient protéger pour prêter attention au Colosse et au guerrier de l'Empire.
- Rehad... depuis plusieurs mois, les hostilités entre les rebelles et l'empire ont plus ou moins "officiellement" cessé. Nous avons ainsi pu économiser quantités de ressources et de vies. De notre côté, nous avons concentré nos efforts afin de renforcer nos frontières et de faire face aux escarmouches de Baterras. Je ne suis pas au courant des agissements de votre côté, mais j'espère cependant que les mois qui suivent seront eux aussi témoins d'une nouvelle ère de paix.
Afin de faire... disons, "oublier" - dans une certaine mesure - le sombre passé que nous avons en commun, j'ai une offre à vous faire. Un "échange" commercial qui pourrait vous intéresser. L'Empire ne possède pas de terres dans l'univers matoran, et est donc fortement limité dans ses mouvements entre ses murs. Nous vous proposons donc de "partager" Voya-Nui avec les forces rebelles. Les territoires de l'Île de la Damnation seront tous contrôlés à la fois par les Fantômes et par les forces de Tuma. Et bien évidemment, vous recevrez chaque mois la moitié de l'impôt que nous avons établi sur les populations et commerces Voyans: la somme de 35 000 makokis, qui vous permettra de construire et d'armer vaisseaux, forteresses... et indomptables, bien entendu.
En échange, nous vous demandons une réduction de 50% dans les arsenaux de Tesara et les centres de soin de l'île du genou. Ceci ne vous causera aucune perte financière, et permettra aux rebelles de mieux se préparer face aux futurs ennemis que se dresseront sur notre route - comme cette immonde créature qui a envahi le ciel de Metru-Nui. Cet échange avantagera nos deux factions, mais permettra surtout de rapprocher l'Empire et les Fantômes; en vue, de peut-être, un jour, pouvoir unir nos forces face à l'adversité - et notamment la Mort Silencieuse qui continue de frapper sur Bara-Magna. Si cette offre vous intéresse, j'imagine que vous saurez me joindre; mais nous avons fort à faire en attendant de pouvoir réellement nous pencher sur la question.
Gladius salua son interlocuteur, puis rejoignit de nouveau l'arrière du groupe de survivants pour ordonner à ses Spectres de rejoindre les forces qui menaient la marche: leurs capteurs avancés seraient très utiles et compléteraient à merveille les divers pouvoirs de vision que possédaient les toas de l'avant-garde. Cependant, un léger grondement se fit rapidement entendre dans les chambres de stockage. Le bruit devint rapidement plus fort et plus clair, jusqu'à être discernable: le son caractéristique d'une dizaine de dragons de phase Le sol métallique des archives de Le-metru était un excellent conducteur sonique, permettant aux rescapés d'entendre de loin les agressifs rahis... le groupe devrait donc redoubler de prudence en avançant dans les futures chambres de stockage - et faire en sorte de ne pas se retrouver bloqués entre les Nuées de Vermines et les dangereux reptiles. |
| | | Tanika
Fiche d'identité Energie: (700/700) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4800 | DEF : 2050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 8 Sep - 0:54 | |
| Une fois la porte scellée, le groupe pouvait continuer leur chemin vers un potentiel endroit sûr. En laissant la horde de l'autre côté de la porte, ils ont réussi à gagner un peu de temps de répit leurs laissant le temps de souffler un peu. Mais pas indéfiniment, et ils le savent tous. Le tunnel aux parois de protoacier continuait plus loin dans les profondeurs des sous-sols de Metru nui. Tout le groupe remarqua qu'il faisait dans cet endroit une chaleur plutôt élevée mais supportable. Le liquide dans lequel baignait les pieds des guerriers et des matorans était lui aussi très chaud. Ce n'était pas insupportable, loin de là, mais assez désagréable pour certains à tel point que certains devaient se faire porter sur le dos ou les épaules d'autres personnes. Les matorans en premier lieu, les toa et skakdi de la glace ensuite. Même azurah a dû être portée par Ardan. Quand à l'équipe alpha, Tanika a décidé de prendre un matoran sur le dos et de s'envoler dans les airs. Baigner dans un liquide chaud ne lui gêne pas, loin de là, mais c'était par mesure de précaution, surtout de la part de Zéro. En effet, le chef de l'Ordre noir avait à nouveau utilisé les réseaux de communications pour donner ses instructions au groupe. Et certaines choses devenaient plus claire à présent. Ce fameux liquide n'est pas de l'eau, mais est en réalité un liquide de refroidissement utilisé dans ce qui serait la climatisation de la cité et des réacteurs électriques qui l'alimente. Le liquide absorbait la chaleur, ce pourquoi les toas de feu et de plasma ne devait pas faire appel à leurs pouvoirs pour l'instant, y compris Tanika. tout le monde marchèrent le long du tunnel. Certains marchaient lentement, et les plus rapides devait les attendre. Il était hors de question que le groupe se sépare. Cordax et Vorona marchaient eux aussi. Le makuta avait un matoran sur le dos mais Vorona préférait en soulever un par télékinésie. La galerie s'étend tout de même sur quelques kio, ce qui laissait le temps à certaines personnes de discuter entre eux. A côté de la vortixx se trouvait un membre des templiers noirs, le groupe de soldats d'élite secret de la main. Il était assez vieux et devait être plutôt expérimenté, même si moins que Zerakhul lui même.
-Vorona, cela me fait grand plaisir de vous revoir, ca faisait longtemps. Vous n'avez vraiment pas changé depuis tout ce temps. Enfin si, vous avez gagné en expérience et en puissance au combat. Je reconnais là votre style inimitable. -je peux voir que vous non plus, vous n'avez pas changé. Je regrette tout de même que l'âge d'or de la Main se soit arrêté si brutalement à l'arrivée du protectorat. Nous nous étions plus rencontré depuis l'opération Désolation, si je m'en souviens bien. J'ai toujours eu un grand respect pour Arthaka, mais je préfère rester à l'Ordre, les autres membres de mon groupe et surtout Tanika comptent sur moi. Vous passerez la salutation à Zerakhul de ma part, il me connait. C'était lui qui m'avait dit un temps que celui qui est capable de déclencher l'apocalypse est aussi capable de l'arrêter. Autant que ce soit vrai. Je ressent beaucoup de crainte et d'angoisse chez les matorans. Elle n'a fait qu'augmenter quand ils ont su que la créature se nourrissait d'être vivants. -je lui ferais savoir. N'oubliez pas qu'il a toujours eu une grande confiance en vous. Il est comme Arthaka, il n'oublie jamais.
Cordax, lui, était au courant que Vorona connaissait bien les templiers noirs. La vortixx était plutôt contente de les voir tout aussi efficace que de par le passé. Mais le chef représentant des arthakanistes n'est plus le même, et cela a tout de même changé beaucoup de choses. Un peut plus à l'arrière du groupe, Stenrak voyait Gladius discuter avec Rehad. Il était entrain de lui proposer une sorte de marché. Le glatorian aux poings de fer savait que le skrall avait de grandes chances de ne pas accepter. Il connait assez bien Tuma pour savoir qu'il a follement envie que tout Bara magna soit sous la bannière skrall.
Alors que le liquide commencait à ne plus recouvrir le sol, ceux qui ouvraient la marche pour le groupe bifurquèrent à gauche puis montèrent un escalier de métal. Tout le monde les suivait, et une fois arrivé en haut des marches. Tout ceux qui portaient des matorans sur le dos les fit descendre. Tout simplement car il n'était plus nécessaire de les porter. Une fois arrivé dans la chambre contenant la cuve de stase, Cordax reconnut tout de suite cet endrois. Pour lui, il n'y avait aucun doute. Ils étaient bien arrivé dans les profondeurs de Le-metru. Dans une partie assez éloignée des archives. Zéro avait dit que le groupe devait rejoindre le Moto hub rapidement. le makuta, tout comme Tanika et Vorona savaient parfaitement quel chemin prendre pour y aller. Du moins le plus court et le plus sécurisé. Les trois membres de l'Ordre connaissent Le-metru comme leurs poche. Après tout le temps qu'ils y ont passé pendant toute la période du protectorat, il était évident qu'ils sauraient s'en sortir.
-Gladius, Rehad, moi et mes guerriers connaissent très bien l'endroit. Nous pouvons vous guider vers le Moto hub par le chemin le plus court. J'espère surtout que nous ne rencontrerons pas trop de parasites tueurs et de rahis libérés de leurs cuve de stase. Déclara Tanika aux guerriers concernés.
L'endroit où se trouvait à présent le groupe était une chambre des archives dont les cuves de stase vides devaient contenir des rahis. En passant dans la pièce suivante, elle aussi remplie de cuves vides, Stenrak se mit à renifler. Il pouvait sentir l'odeur afin de savoir si il n'y a pas d'autres formes de vies alentours. C'est un moyen employé par les meilleurs glatorians pour éviter au mieux les bêtes sauvage dans le désert.
-je sens quelque chose, dit il, ca se rapproche. -moi aussi, je le sens mal, cette histoire, ajouta Cordax. -je sens l'esprit de plusieurs rahis en approche, affirma Vorona. -armez vous et préparez vous à combattre et protéger les matorans, on a de la compagnie, déclara Tanika.
Le makuta était déjà prêt, ses armes chargées. Les autres guerriers toa et glatorians étaient prêts eux aussi. Un premier rahi arriva en traversant le mur. Un second arriva. Puis dix arrivèrent en battant des ailes. C'était des dragons de phase. Les êtres de Bara magna n'en ont peut être jamais vu, mais ce sont des créatures connues pour leurs vitesse effarantes. Il se déplaçaient en fonçant à tout allure dans les airs et semblaient ignorer tout les obstacles qui se dressaient face à eux. Même si dans cette salle, il y avait des piliers, cela ne gênait en point le vol de ces quelques reptiles qui passaient au travers. Parfois, l'un d'entre eux se mit à foncer en piqué droit sur le groupe de matorans qui se mirent alors à courir et à se disperser. Évidement, les guerriers toa et glatorians ne prirent pas de temps pour leur tirer dessus de leurs fusils. Mais ces rahis esquivaient toutes les balles. Premièrement parce qu'ils peuvent se rendre intangible, et secondement parce qu'ils se déplacent à une telle vitesse qu'il est très difficile de les viser.
-cessez le feu, ils sont inoffensifs, ordonna Tanika, ils veulent jouer, tout simplement.
les soldats arrêtèrent de tirer. La toa s'envola et se mit à poursuivre l'un des dragons, et cela à toute vitesse. Le rattraper n'était pas évident, car le rahi pouvait faire fi des obstacles contrairement à Tanika. Vorona pouvait sentir que le rahi était heureux. Heureux de trouver quelque chose de rapide pour lui courir après. En les regardant voler, dans un magnifique ballet aérien, elle ne pouvait pas réellement savoir qui courrait après qui. Le dragon finit pas se poser et Tanika aussi. La toa s'approcha de la créature. Celle ci baissa sa tête et elle lui caressa le front. La toa voulait prouver au reste du groupe que c'était des créatures douces qui ne voulaient pas de mal malgré leurs aspect menaçant et le fait qu'ils aiment jouer à faire la course avec n'importe qui. Tanika s'en souvient encore comment Rohrak s'amusait avec eux, à l'époque. Lui qui allait tellement vite que cela rendait ces rahis euphorique. Mais un nouveau bruit se fit entendre. Les rahis prirent peur et s'enfuirent rapidement. Cette fois, d'autres formes de vie approchaient. Et certainement que celles ci serait menaçantes. Cordax et d'autres glatorians à côté de lui se retournèrent et virent une bonne dizaine de matorans et de toa, mais il ne s'agissait pas de survivants. Ces matorans avaient le masque infectés. Ils avaient l'armure en lambeaux et le corps mutilé. Par reflex, l'un des glatorians tira avec son fusil. L'un des matorans tomba au sol. Mais quelque chose d'anormal se passa. De son corps émergea alors une chose immonde et tentaculaire. Cela devait être les fameux parasites que Zéro avait parlé dans son dernier message. Le groupe ne devait pas entrer en contacte avec eux sous peine d'être eux aussi contaminé. Le glatorian usa alors d'une autre balle pour abattre la chose, puis une deuxième, parce que c'est plutôt résistant, ces bestioles. Cordax avait inscrit l'itinéraire pour aller jusqu'au Moto-hub sur son communicateur. Il fallait bouger rapidement avant de finir encerclé par une horde de zombies en furie. Voilà qui rappelait quelque chose aux membres de l'équipe Alpha. Et cette fois, ils le savent, ce n'est pas simplement l'oeuvre d'un simple kanohi tryna. C'est bien pire que ca. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Ven 13 Sep - 18:18 | |
| Gladius était resté en position de combat, prêt à se défendre, lorsque les dragons de phase avaient déferlé sur le groupe de survivants. Les tirs avaient alors aussitôt fusé de toutes part, éclairant les sombres archives de Le-metru comme si des centaines de torches évanescentes. Mais bientôt, il fut clair que les rahis vifs comme l'éclair n'étaient pas là pour combattre pour causer un quelconque mal à leurs visiteurs. Non, bien au contraire, ils s'étaient précipités à la recherche de compagnons de jeu. Alors que des milliers de personnes avaient déjà succombé à l'attaque que subissait actuellement Metru-Nui, alors que des Horreurs sans nom parcouraient en nombre les profondeurs et la surface de la Cité des Légendes, les reptiles paraissaient - au départ du moins - plutôt sereins, mêmes si leur goût pour le jeu et la vitesse les avaient poussé à s'amuser avec le groupe de rescapés. Et ils avaient d'ailleurs trouvé là un champion de la célérité qui avait répondu à leurs attentes: Tanika s'était envolé et avait rejoint leur danse aérienne, parvenant même à les rattraper alors que les rahis parvenaient sans mal à traverser la matière sans paraître recevoir aucun dommage. Le skrall ne comprit pas tout de suite comment ils parvenaient à se rendre ainsi comme... inexistants, le temps d'un instant. Mais Valae ne tarda pas à lui donner quelques explications claires à ce propos.
- On les appelle les Dragons de Phase, car ils peuvent... comment dire... se "déphaser" de notre réalité, pour devenir intangibles afin d'esquiver les obstacles lors de leurs courses effrénées. Une capacité très utile, surtout avec leur caractère très joueur. Ils s'amusent très souvent à poursuivre les vaisseaux et chasseurs sur les pistes d'entraînement de Le-metru. Du moins, quand une immense méduse dégoûtante ne les oblige pas à se réfugier dans les sous-sols de ce secteur. Vous n'avez rien à craindre de leur part, Gladius.
- Intéressant... serait-il possible de faire en sorte que nos propres vaisseaux et véhicules puissent être dotés d'une telle capacité ? Il serait ainsi bien plus aisé d'esquiver les missiles et projectiles à longue portée des croiseurs, forteresses et pièces d'artillerie ennemies. Mais il faudrait - bien évidemment - faire en sorte que l'équipage ne tombe pas bêtement au travers du chasseur ou du vaisseau lorsque celui devient intangible. Cela te semble faisable ?
- Et bien... ce serait très difficile à mettre en oeuvre. Il faudrait que le cockpit de l'aéronef reste tangible et en place alors que le reste du véhicule sera déphasé par rapport à notre réalité. Cela me semble malheureusement impossible avec nos moyens; mais on pourrait utiliser votre idée dans d'autres domaines, Gladius.
- Nous verrons cela plus tard... attendons au moins d'être totalement en sécurité. Mais d'où sors-tu toutes ces informations à propos de ces dragons de phase ? Je ne me souviens pas t'avoir sentie télécharger des informations sur eux depuis le début de notre coopération - auquel cas j'aurais été déjà informé de ces détails depuis au moins plusieurs semaines. Et tu étais complètement seule à Ko-voya, isolée du reste du monde.
- Je... vous avez raison, Gladius. C'est étrange, je ne sais pas comment l'expliquer, mais je le sais, c'est tout. C'est comme si ces... "souvenirs" avaient été là depuis toujours, et que je pouvais les consulter à loisir lorsque j'en ai besoin. J'ai de nombreuses données en stock dont l'origine m'est totalement inconnue. Des images, des vidéos, des sons... des sentiments, des émotions, des expériences également. Ils ont sûrement dû être transférés dans ma matrice mémorielle juste après ma création, afin que je puisse avoir une base de données conséquente dès le départ. Une entité synthétique complètement vierge met du temps à se atteindre son potentiel de calcul maximal, alors qu'une intelligence artificielle possédant des données sensitives très tôt peut s'habituer au monde réel avant même d'avoir acquis une réelle conscience et ainsi travailler - ou servir - bien plus rapidement. C'est un meilleur rendement économique et une énorme gain de temps.
- Je vois. Mais sur quel sujet portent ces informations, Valae ? Il s'agit juste de données à propos de l'univers matoran et de son fonctionnement ?
- Non, c'est bien plus... comment dire... personnel. Mes créateurs ont, semble-t-il, créé une fausse mémoire afin que je puisse avoir une certaine expérience du monde réel. Par exemple, pour ces Dragons de Phase, j'ai l'impression de les avoir réellement déjà vus de mes propres yeux - comme si j'avais volé à leur côté comme le faisait Tanika quelques instants auparavant. J'ai ainsi de très nombreux souvenirs qui portent sur des centaines d'années de vie. Rassembler autant d'informations a dû être un travail incroyablement long et minutieux. A aucun moment je n'ai perçu une seule contradiction dans ces souvenirs. Pas une seule erreur de logique a été faite, les événements se suivent les uns après les autres, s'enchaînent parfaitement jusqu'à créer une véritable existence. Parfois, j'ai même l'impression d'avoir vraiment "existé" sous les traits d'une autre Valae. Une grande, belle et fière toa de la gravité... cela me siérait certainement plus que cette existence abstraite, mais je suis heureuse de pouvoir contribuer à votre oeuvre de ma façon, Gladius.
- Si tu le veux vraiment, nous pourrions peut-être chercher plus d'informations dans les ruines du complexe industriel où tu étais confinée. Il doit sûrement être en ruines désormais, mais qui sait, on trouvera sûrement quelques systèmes encore en marche. Et puis, si cela est possible, je voudrais peut-être récupérer quelques informations encore intactes. A ma première "visite", nous n'avions pas pu explorer les archives électroniques de l'usine. Elles doivent sûrement gorger d'informations très intéressantes, et notamment des plans de droïdes de combat ou d'assistance. Le site avait été construit par des ingénieurs militaires Vortixx... si nous pouvons avoir accès à un terminal encore fonctionnel, nous trouverons sûrement des données utiles.
- Oh, Gladius, j'aimerais vraiment pouvoir y retourner au moins une dernière fois ! Il s'agissait certes de ma prison... mais tous ces robots et ces machines serviles étaient pour moi comme mes protégés, les seules entités avec lesquelles je pouvais avoir un lien. Certes, leurs programmes étaient extrêmement limités, et ils n'étaient pas plus intelligents que des drones de combats habituels... mais je n'avais rien d'autre, et petit à petit j'ai fini par m'attacher à ceux que j'avais toujours considéré comme des êtres inférieurs et inutiles. Je voudrais pouvoir observer - de l'extérieur du poste de contrôle principal, désormais- au moins une dernière fois ce qui fut ma geôle pendant toutes ces années. Et puis, dans les archives nous risquons fortement de trouver des informations qui pourraient être capitales à mon sujet. Capacités et potentiel exacts, autres intelligences avec lesquelles je pourrais former un réseau, et même peut-être des données à propos des souvenirs que mes créateurs ont implanté dans ma mémoire.
- Dans ce cas, nous irons. Je te le promets, Valae. Dès que nous serons débarrassés du petit problème volant qui nous surplombe tous. Mais nous donc fort à faire en attendant. Trouver le moyen de rejoindre le Moto-Hub le plus rapidement, puis mener les civils de ce groupe en lieu sûr - en espérant recevoir rapidement les renforts promis par le fameux Zéro. Faute de quoi, nous serons complètement désarmés durant les jours qui vont suivre.
- Ne vous inquiétez pas, Gladius, tout va bien se passer. Je sais parfaitement par où il faut passer. Je transmets l'itinéraire directement dans votre système nerveux... voilà.
La vue du guerrier se brouilla momentanément, avant de revenir à la normale. Du moins, presque à la normale. En effet, il pouvait désormais percevoir - par dessus sa vision naturelle - les informations mémorielles que Valae lui avaient transmis. Il "voyait" ainsi une grande toa de gravité, courant très rapidement en direction d'un large couloir qui semblait donner sur d'autres chambres de stase. La guerrière possédait une fine armure blanche, finement ciselée et décorée; sur le métal avaient été gravées de très nombreuses lignes qui dessinaient d'étranges mais gracieux symboles. Des spirales, des nervures analogues à celles qui recouvrent les feuilles des rares arbres restants de Bara-Magna; des flammes, des étincelles, de longues et sinueuses créatures. Sur l'avant de son épaule gauche, on pouvait deviner la tête d'un dragon ouvrant la gueule et crachant des flammes, tandis que dans son dos tombaient une cascade de gouttelettes qui formaient un relief dans le métal. Une véritable oeuvre d'art, qu'aucun artisan standard n'aurait pu réaliser quels que fussent ses outils. Non, ces dessins exprimaient visuellement ce qu'était l'esprit de cette toa. Elle avait elle-même usé de ses pouvoirs de gravité pour créer les motifs et innombrables lignes parcouraient le métal blanc qui semblait être aussi fragile que du cristal - mais qui aurait sûrement pu résister à de très puissants impacts.
Puis la vision cessa, et la magnifique toa de gravité fut remplacée par une entité bien plus repoussante. Un matoran mutilé marchait d'un pas mal assuré en direction du groupe de survivants. Une balle fut tirée, et la pauvre créature fut soulagée de ses souffrance, avant de voir son abdomen se déchirer pour laisser passer un petit corps tentaculaire animé d'une énergie furieuse. Ce dernier s'agitait en tous sens et semblait empli d'une rage sans nom, alors que son hôte lui avait été retiré avant qu'il ne puisse en absorber toute l'énergie. Encore une monstruosité qui n'aurait jamais dû exister - mais qui était pourtant bel et bien là, sous ses yeux. Gladius maudit Mata-Nui pour son inaction dans les terribles événements que traversait son peuple; comment pouvait-il se targuer d'être le Grand Esprit, le chef et le protecteur de son monumental organisme, alors qu'il laissait agir dans son propre corps de telles être impies par leur nature même ? Comment le Père de tous les êtres de l'univers matoran pouvait-il accepter qu'un tel désastre ait lieu à Metru-Nui, la Cité des Légendes ? Quelque chose clochait. Soit le Grand Esprit était un égoïste total qui attendait que son peuple se débrouille de lui-même - même si des milliers d'innocents devaient mourir; soit il était tout simplement dans l'incapacité d'agir. Quelque soit la réponse, Gladius comptait avoir une conversation sérieuse avec Tanika; en tant que chef de l'Ordre de Mata-Nui, elle aurait peut-être des réponses. Et, si elle avait encore besoin d'aide, les Fantômes seraient ravis de proposer encore une fois leur soutien à ceux qui les avaient généreusement accueillis dans l'univers matoran et qui avaient permis aux familles des rebelles de vivre en paix, loin des horreurs de la guerre et de la vie difficile de Bara-Magna.
Mais avant cela, le Seigneur Fantôme devait d'abord parvenir à survivre et à protéger le groupe qui fuyait désormais les Infectés et courrait en direction du Moto-Hub. Les membres de l'Ordre avaient pris la tête des rescapés, et partaient dans la direction que lui avait indiqué la vision de Valae; cette dernière avait donc bien vu juste, et Gladius pourrait désormais avoir entière confiance en les "souvenirs" dont elle se servirait à l'avenir. Le Colosse ne bougea pas tout de suite, attendant que les Spectres soient à ses côtés pour former l'arrière-garde du petit groupe de survivants. Alors que les guerriers de l'Impératrice escortaient les civils en direction du Moto-Hub, les rebelles les suivaient de près tout en tirant sans arrêt en arrière de leurs armes à feu et à énergie; détonations et vibrations emplissaient l'atmosphère habituellement silencieuse des archives, faisant parfois même trembler les cuves de stase et s'envoler la fine couche de poussière qui recouvrait parfois les objets et structures difficiles d'accès - et par conséquent moins souvent entretenus. Les canons laser lourds des guerriers en armure de type Atomium incinéraient la chair, faisaient fondre le métal à l'impact, et pouvaient même traverser plusieurs cibles si ces dernières étaient assez fragiles ou minces; très efficaces dans les couloirs étroits, ils étaient cependant extrêmement lourds et difficiles à manier. Les guerriers d'élite qui les utilisaient étaient donc dans l'impossibilité de courir et marchaient aussi vite que le leur permettaient les servo-moteurs des armure Atomium. Les infectés étaient heureusement bien moins rapides que les Vermines, et n'obligeaient pas leurs proies à prendre le temps de bien viser pour être sûr de les toucher.
Le groupe de survivants ne tarda pas à arriver dans un très long couloir qui devait mesurer dans les trois mètres de large. Sur les murs, de multiples petites diodes émettaient une lueur verte et permettaient de ne pas se retrouver dans l'obscurité complète en temps normal; alors que les tirs retentissaient et que les explosions avaient régulièrement lieu, elles étaient à peine visibles sous l'intense lumière des corps infectés en flammes. Les prédateurs corrompus étaient à chaque seconde plus nombreux - et plus diversifiés. Alors qu'il ne s'agissait que de matorans et de toas au départ, on retrouvait désormais des steltians et vortixx infectés, ainsi que des glatorians, agoris et même des skralls. Chacune des espèces corrompues semblaient répondre désormais au parasite qui les habitait; alors que les matorans se retrouvaient comme des agonisants marchant maladroitement vers leur proie, les toas infectés se déplaçaient avec plus d'assurance. Quant aux steltians et vortixx, certains d'entre eux parvenaient même à courir; les Fantômes les éliminaient en premier lieu, pour ensuite s'en prendre aux toas puis aux matorans. La stratégie fonctionna tout le long du trajet qui mena le groupe de survivants jusqu'à un large escalier qui ouvrait sur une grande salle circulaire; à l'autre bout de la pièce, deux petits escaliers montants et parallèles étaient parfaitement discernables, et pour cause: ils étaient éclairés par la lumière du jour. Leur extrémité menait directement à la surface, sûrement non loin du Moto-Hub - là où les guerriers de l'Ordre avaient décidés de les amener. Avec de la chance, les transports seraient fins prêts pour l'évacuation finale et permettraient aux survivants de tous avoir la vie sauve. Malheureusement, les escaliers qui menaient les rescapés vers leur salut étaient extrêmement étroits, et ne permettaient de laisser passer qu'une personne à la fois. Alors qu'à l'entrée de la salle, les Infectés commençaient déjà à franchir l'ouverture qui les séparait du couloir qu'ils venaient de traverser. Il fallait prendre une décision, et vite. S'il voulait être sûr de sauver tous ses hommes et les guerriers qui pourraient servir face à la Chose qui occupait le ciel de Metru-Nui, Gladius aurait dû tout simplement faire passer les soldats en premiers - laissant les civils servir d'appât aux prédateurs corrompus qui commençaient à déferler dans la salle. Mais il ne pouvait se permettre d'arriver à une telle extrémité. Une rapide pensée lui traversa l'esprit, avant qu'il ne lui consacre toute son attention. Il n'avait en fait pas le choix dans la marche à suivre. Ce qu'il allait faire était très risqué, voire peut-être suicidaire; mais les matorans, les agoris, et tous les autres civils devaient être sauvés, il en était ainsi. Tel était le rôle du Seigneur Fantôme, garant de la sécurité des peuples rebelles. Tel était le rôle de tout véritable chef: la sauvegarde de son peuple. La voix de Valae retentit dans l'esprit du guerrier; cette dernière avait parfaitement ressenti et compris ce que comptait faire le leader rebelle, mais cela ne la rassurait pas pour autant, bien au contraire.
- Gladius, vous êtes sûr ? Les Fantômes ont encore besoin de vous ! Ce que vous voulez accomplir... c'est très honorable et courageux, mais vous n'en ressortirez sûrement pas vivant !
Aucune réponse ne lui vint. A la place, Gladius retourna son marteau, plaçant la tête de l'arme en bas, et frappa les dalles de protodermis qui recouvraient le sol. Le choc fissura le métal et fit trembler les dalles métalliques environnantes, attirant l'attention des Spectres autour de lui mais également celle des leaders de l'Ordre et de la Main. Une voix résonna alors dans les communicateurs réglés sur les ondes courtes des survivants; la voix de Gladius résonnait dans la salle souterraine, et les nombreux échos créés mirent plusieurs secondes à disparaître. Alors que dans l'esprit du Seigneur Fantôme, c'était la voix de Valae qui résonnait, suppliante, paniquée et attristée, mais également fière de la décision qu'avait prise son ami et chef.
- Gladius, non... Non !
Cette fois, une réponse parfaitement claire et ferme lui vint. Gladius était désormais complètement sûr de ce qu'il allait faire; plus aucun doute ne traversait son esprit, seulement la volonté inébranlable d'accomplir ce pourquoi il combattait, vivait et mourrait peut-être aujourd'hui.
- Je t'ai fait une promesse, Valae. Et je la tiendrai.
Le guerrier ferma ensuite complètement son esprit à l'intelligence artificielle, même si celle-ci pouvait toujours percevoir ses émotions et sentiments primaires grâce aux connexions qu'elle avait établies dans son système nerveux; la seconde d'après, Gladius s'adressait à tous les membres du groupe de rescapés via son communicateur privé.
- Les escaliers sont bien trop étroits, et rien ne nous assure qu'en surface un comité ce ne sont pas des nuées de Vermines et d'infectés qui nous attendent. Il faudra donc envoyer quelques guerriers en éclaireurs avant de laisser les civils s'enfuir, mais je vous laisse vous occuper de l'évacuation.
Les Fantômes ici présents vont s'occuper de retenir les créatures corrompues qui nous poursuivent depuis les archives; nous vous donnerons autant de temps que possible, mais faites vite. De toute manière, si la surface n'est pas déjà sécurisée, je doute qu'aucun de nous ne puisse survivre sur terrain découvert, là où nos adversaires peuvent nous attaquer de toutes parts sans que nous puissions les retenir d'aucune sorte.
Les Spectres ont ordre de prendre place face à l'entrée de la salle, en vue d'éliminer autant d'ennemis que possible afin de retenir la Horde le plus longtemps possible. Quant à vous, vous ne devez pas nous prêter main forte: si jamais des ennemis arrivent à la surface, les civils auront besoin de toute la puissance de feu et de toute la protection disponibles si vous ne voulez pas qu'ils soient les prochaines victimes des nuées.
Un léger silence suivit les paroles de Gladius, avant que ce dernier ne reprenne. Sa voix était cette fois plus chaleureuse, presque enjouée. Le guerrier était heureux de pouvoir accomplir son devoir, alors même que la mort l'attendait sûrement au bout de la voie qu'il avait choisie; mais il s'agissait de sa volonté. Si le trépas lui permettait de sauver ceux qu'il avait juré de protéger, il acceptait ce rôle avec joie.
Union, Devoir, Destinée... la fameuse devise ne lui avait jamais parue aussi claire qu'en ce jour. Uni à ses guerriers, Gladius accomplirait son devoir et accepterait la destinée qui l'attendait. Mais le guerrier, avant de s'engager dans la férocité de la bataille, devait d'abord s'adresser à l'impératrice. Sa voix résonna une fois de plus dans les souterrains de Le-metru, alors que les Spectres commençaient à faire un ravage dans les rangs des infectés qui avançaient lentement mais sûrement dans le passage qui les séparait du couloir.
- Tanika... vous devez mener le peuple à la surface. Vous êtes le chef incontesté de l'Ordre de Mata-Nui, la porte parole du Grand Esprit dans l'univers matoran. Je sais que vous saurez mener ce groupe en sécurité: vos troupes sont très expérimentées, connaissent par cœur tous les détails de cette ville. Nous avons accomplie la grande majorité du chemin ensemble, mais nous allons désormais devoir nous séparer. Si jamais nous ne devions plus jamais nous revoir, sachez que cela a été un honneur de combattre à vos côtés face à ces vagues de créatures impies. Puisse Mata-Nui veiller sur vous, et puisse la paix prospérer entre nos deux mondes.
La communication fut enfin interrompue, alors que les Fantômes avaient repoussé les Infectés hors de la pièce; mais il ne s'agissait que de la première vague d'ennemis, ceux qui les avaient rejoint en dernier, formant un groupe disparate et bien moins dense que la véritable Horde qui les suivait de près. Car lorsque les Spectres se placèrent en haut de l'escalier, prenant position afin de pouvoir continuer le combat, des centaines d'infectés accompagnés de quelques vermines arrivaient déjà à portée de leurs armes. Les détonations reprirent, tandis que Gladius rejoignait ses guerriers. Son marteau ne lui étant d'aucune utilité tant que les Vermines constituant l'avant-garde de la nuée n'avaient pas atteint le bas de l'escalier, le Seigneur Fantôme s'approcha d'une armure Atomium, et lui ordonna d'ouvrir le compartiment de soutien qui se trouvait dans le bas du dos de l'exosquelette. Là, les Spectres gardaient en général plusieurs armes de secours - armes à feu et armes blanches - au cas où la colossale armure Atomium serait immobilisée après un événement naturel majeur - avalanche, effondrement, nuée ardente.. etc - et où ils devraient donc sortir de l'exosquelette pour continuer le combat ou appeler des renforts. Gladius put donc récupérer deux fusils d'assauts ainsi qu'une dizaine de chargeurs; les deux armes, de même modèle, étaient équipées de poignées spéciales afin d'être utilisées en double par les possesseurs d'une armure Eagle ou Sentinel, dont les articulations pouvaient être bloquées afin de réduire à néant le recul des armes. Le Seigneur Fantôme, lui, possédait un corps assez puissant pour passer outre la gêne occasionnée par le port de deux armes et parvenir à tirer convenablement - même si l'utilisation du viseur était alors fortement limitée, réduisant la précision des tirs.
Gladius referma le compartiment de soutien puis se plaça au milieu de la dernière marche de l'escalier qui menait à la grande salle, au centre de ses guerriers. Là, il commença à faire pleuvoir la mort sur les Vermines qui approchaient et les Infectés qui les suivaient de près, ne s'arrêtant de tirer que pour remplacer rapidement un chargeur. Tout en éliminant adversaire après adversaire, le Seigneur Fantôme parla - ou plutôt hurla pour se faire entendre par-dessus les détonations - à ses guerriers.
- Ces créatures n'auraient jamais du exister ! Certaines d'entre elles ressemblent peut-être à vos frères et sœurs, mais ce sont rien de plus que des abominations ! Accordons-leur le repos éternel, et renvoyez de là où ils n'auraient dû sortir: en enfer ! Pour la liberté, pour vos familles ! Pour Ikinat !
Gladius se tut, alors que ses guerriers reprenaient en chœur après lui.
- Pour Ikinat ! - Pour la liberté ! - Pour nos familles !
Il y eut ensuite un très léger et bref silence, alors que les guerriers se regardaient entre eux et arrêtaient de tirer le temps d'un battement de cils; puis, juste avant de refaire pleuvoir le métal, le feu et la mort sur la Horde qui avançait inexorablement vers eux, les Spectres crièrent à l'unisson avec une force impressionnante.
- Pour Gladius !
Le Seigneur Fantôme se mit à sourire... la situation était complètement désespérée, mais il profitait de ce qui serait peut-être son dernier combat. Les balles fusaient en permanence, déchiquetant la chair et le métal, alors que les impulsions des canons laser causaient de larges brèches - aussitôt comblées - dans les rangs des infectés. Des monticules de cadavres ne tardèrent pas à se former, commençant à gêner légèrement la progression de la Horde - sans toutefois véritablement la ralentir. Le leader rebelle repensa alors à tout le chemin qu'il avait accompli jusqu'ici: d'une famille sans nom de Skralls de Spherus, il avait été témoin du grand Fracassement. Il avait vu un monde être détruit par la cupidité, puis vu sa planète agoniser pendant plus de cent mille terribles années; il avait quitté l'Empire, guidé par son sens de l'honneur; il avait rejoint les Fantômes, combattu pour leur cause; il était monté en grade, avait participé à l'Exode lorsque l'univers matoran était arrivé; il avait fondé un nouveau foyer - et l'avait défendu avec succès - jusqu'à la mort d'Ikinat. Puis étant devenu le Seigneur Fantôme, il avait rétabli la paix; et alors qu'un terrible fléau s'était abattu sur Metru-Nui, il s'apprêtait à risquer sa vie pour ceux qui l'avaient combattu mais qui l'avaient également accueilli et qui avaient accepté la paix afin de sauvegarder les peuples des deux univers.
Gladius était heureux de son parcours; très peu pouvaient se targuer d'avoir tenté ce qu'il avait accomplie. Et puis, il n'était pas seul. Alors que les hordes d'infectés et de vermines se rapprochaient à toute vitesse, parfois repoussées avant de revenir à la charge, Valae était là, à ses côtés. Cette dernière était sereine, malgré le cauchemar qui avançait à chaque seconde.
- Souviens-toi de ce que tu m'as dit, Gladius. Souviens-toi, ou je ne te le pardonnerai jamais.
La voix de Valae avait résonné comme un cristal frappé par une goutte d'eau dans l'esprit de Gladius. Ce dernier sentit un sentiment de calme envahir son corps, alors que son alliée synthétique manipulait son système nerveux pour l'aider dans les potentielles dernières heures du Guerrier. Ce dernier continuait à sourire, et répondit en chuchotant à la créature artificielle... elle seule put entendre les mots du Colosse, étouffés par le bruit continuel des tirs mais tout de même audible à travers l'esprit du Seigneur Fantôme.
- Ma promesse sera très dure à tenir, Valae, j'en suis désolé...
Un léger silence se fit dans l'esprit de Gladius, avant que ce dernier ne finisse de parler directement par le lien mental qui l'unissait à l'intelligence synthétique.
- Mais je reviendrai. Et je l'accomplirai.
Valae fut ensuite immédiatement repoussée de l'esprit du leader rebelle, ce dernier étant désormais hermétiquement fermé; la créature technologique se réfugia donc - via les réseaux de communication - en direction du Némésis, ce qui lui prit plusieurs minutes à cause de la distance qui la séparait de Karzahni, là où le vaisseau amiral de la flotte rebelle déposait les réfugiés. Et alors que les Infectés s'approchaient encore, pas après pas, en direction de la grande salle, Gladius tira ses dernières balles avant d'attraper son marteau à deux mains et de descendre lentement, marche après marche, l'escalier qui le séparait du long et sombre couloir, éclairé seulement par les tirs et les faibles diodes vertes. Il leva son arme, et réduisit en miette le crâne d'une Vermine qui s'était approchée de trop. Le destin du Seigneur Fantôme l'attendait... mais ce dernier ne se laisserait tout de même pas faire. |
| | | Nui Chevalier Noir
Fiche d'identité Energie: (430/500) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4975 | DEF : 4600
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Ven 13 Sep - 21:54 | |
| Les efforts combinés de tout les guerrier présents, une lourde porte, un déluge de feu et de plasma, voilà ce qu'il fallut pour mettre un obstacle, espérons le définitif, à l'avancé de la Nuée.
Pendant un instant tout les individu ayant un système respiratoire purent lâche un soupir, ne fut t-il qu'intérieur, mais le répit ne dura que le temps qu'il fallu pour qu'un communicateur ne déverse les paroles de Zéro dans le tunnel. Le Leader de l'Ordre Noir lâcha une nouvelle fois un certain nombre d'information avant de coupé à nouveau la communication.
A présent qu'on le lui avait fait remarqué, le liquide dans lesquelles ses pieds trempaient n'était pas de l'eau et sa température était le double de celle de l'eau qu'on pouvait habituellement trouvé à Ga-Metru, mais cela n’incommoda en rien le Makuta, il était déjà tomber dans de la lave qui devait faire au bas mot 2000° et y avait survécu. De leur coté les Matoran réagirent différemment à ce changement de température, les Ta-Matoran ne s'en soucièrent autant que d'un nuage passant dans le ciel, les Ko-Matoran et les Po-Matoran eux en furent quelque peu incommodé, à cause de la température pour les uns et de la nature aqueuse pour les autres. Le Tunnels mesurait 5 kio de long, mais la foule galvanisé par le fait d'avoir échapper à une mort atroce était prête à les parcourir si c'était pour être définitivement en sécurité.
Alors qu'il cheminait dans le tunnel le Makuta repensa à Zéro, à tout ce qu'avait accomplit cet individu depuis son apparition.
Et à présent qu'il analysait son parcours de sa raison retrouvée, il se rendit compte que cela faisait un certain temps que Zéro était là.
Sa première apparition connu remontait à l'époque où Bara-Magna venait d'être découverte, et avec elle l'antidote à l’épidémie qui avait ravager le Continent Nord. Il avait ensuite fait quelque apparition succincte qui avait aboutit à un premier découpage des territoire entre les différentes factions nouvellement réformé. Mais sa premier apparition face au grand public fut lors de cette bataille au Colisée, lorsque que les Envoyés des Grand êtres furent démanteler. C'est là que ce mystérieux personnage s'était présenté comme le défenseur des faibles, il s'était même retrouver face à lui dans les souterrains du Colisée pour ensuite s'éclipser par un passage qu'il avait lui même ouvert dans un Mur.
C'était un détail intéressant, Zéro semblait posséder une connaissance extrêmement détaillé des moindres recoins de Metru-Nui, qui donc pouvait se targué de détenir un tel savoir ? Surement pas un être de Bara-Magna, qui alors ? Un Makuta ou un Grand-être, tel était les seuls êtres qu’envisageait Nui pour le moment. La dernière fois qu'un être grand de pouvoir et de connaissance s'était proclamer arbitre du monde c'était le Maitre et tous savent ce qui à suivit.
L'apparition suivante de Zéro conduit à la disparition d'Ikinat et de Tuma, emporté dans les profondeur de leur propre monde. L'équipe, composé de guerrier des différentes faction, qui fut envoyé pour les sauver se retrouva face à Tericarax: La Mort personnifié. Si cela avait été prémédité par Zéro, qu'il voulait en quelque sorte qu'ils en retienne une leçon, cela ne porta pas ses fruits. Ikiant en perdit l'esprit et, avec l'aide de son croiseur, fit pleuvoir le feu à divers endroit de l'Univers dont la grande course qui se tenait à Voya-Nui, réveillant le Valmai par la même occasion.
Zéro apparut une nouvelle fois, révélant aux yeux du monde son Ordre noir, et en profita pour sauver les personnes présente, le Makuta eut alors l'occasion de se retrouver face à face avec lui, mais n'en tira rien trop obnubilé par l'acte d'Ikinat. En fin de compte Nui en savait bien peu sur Zéro, mais un détail retint sa réflexion.
Zéro était paru devant chacun des guerriers de chaque faction d'une manière ou d'une autre, sauf un seul, Shrecki. Jamais ces deux individu ne s'était retrouver ensemble dans une même piece, pire encore à chaque fois que Zéro apparaissait, Shrecki lui se volatilisait. Lorsque Zéro sauvait les populations des flammes du Valmai, Shrecki lui toujours sur la piste de course s'était évanouie. Lorsqu'une créature venue d'outre-espace ravageait la Cité des Légendes, point de Shrecki non plus, mais un Zéro qui s'époumonait à travers un communicateur pour les guider dans ce dédale remplit de monstruosité. De ces informations il était alors facile d'en déduire que Shrecki était Zéro, mais Nui manquait encore de preuve solide pour étayer sa théorie. De plus il se demandait ce qu'une telle information pourrait bien lui apporter, connaitre les vrai intentions de Zéro pourrait toujours être utile, cependant si sa théorie était juste Shrecki pourrait décidé de le supprimer si il estimait qu'il en savait trop. Cependant Zéro prenait rapidement de l'importance, à vrai dire il en avait toujours eut, gagnant la confiance du plus grand nombre de par ces sauvetages héroïque. Pire encore voilà qu'il pouvait à présent aligné une dizaine de croiseurs comme si s'était de vulgaire rahkshi, piraté les réseaux de communications de toutes les factions, non décidément ce personnage était bien trop flou dans ces intentions sur le long terme pour qu'on le laisse disposé de tels ressources sans ce posé des questions.
Et à moins qu'il ne dispose de chantier naval caché quelque part dans le vaste monde, chose très peu probable, alors il aurait dut passé par Le-Metru pour faire construire sa flotte or une telle commande n'aurait pas du échapper à la vigilance de la confrérie, à moins bien sur que quelqu'un de très haut placé n'est étouffer cela, quelqu'un comme Shrecki, nouveau leader de la Confrérie. Une fois que cette crise serait régler Nui aurait une longue conversation avec Shrecki, ne serait-ce que pour connaître son opinion sur ce fameux Zéro.
Leur destination finale était le Moto-hub, c'est là que se trouvaient les transports qui leur permettrait de faire évacuer les civils loin de la cité, ainsi que de permettre aux guerriers de plonger au cœur du brasier pour faire face à la créature et à sa nuée. Entre les deux il y avait une section des archives à traverser, selon les calculs de Zéro la zone était plus ou moins dégager, mais le fait qu'il existe une variante parasitaire de ces créatures n'était pas pour le rassurer.
La foule poursuivit sa progression dans le tunnel, le bruit de leur pas dans le liquide résonnait dans le tunnel, donnant à la traversée une sonorité irréel, auquel vint se mêlée la sonnerie d'un communicateur. Celui de Nui cette fois-ci, donc pas de nouveau message de Zéro cette fois-ci, lorsque que le Makuta prit l'appel la première qu'il entendit fut une succession de bruits un peu lointain qu'il identifia comme étant des bruits de combats. L'instant d'après la voix de Redorak hurla si fort à travers le système de communication que Nui dut baisser le volume.
Le Steltian était visiblement en pleine bataille, ce qui ne l'avait empêcher de passer cette communication, une ou deux bruit sourd plus tard et sa voix avait repris un ton intelligible. - Nui...Toujours en vie ? - Toujours en vie, Redorak. Répondit Nui. - Bien, bien...vous m'excuserez un instant.
il eut une nouvelle série de cri et de bruit sourd et Redorak repris la conversation. - ...Ce truc avait combien de bouche ?...Je disais donc que j'avais réussi à quitter Ga-Metru par les sous-sol, pour mieux me faire accueillir par ses mini-lui, vous en avez rencontrer sur votre chemin vous aussi ? - Un certain nombre, ils sont attirés par la vie voyez-vous. Avec tous ces survivants regroupés au même endroit ils se sont montrés particulièrement acharnée, mais nous avons réussi à les semer pour l’instant. - Une chance pour vous, ces immondices mobiles ne veulent pas me lâcher. - Quel est votre situation ? - Allez, voilà encore un qui se pointe, restez en ligne, je n'en est que pour quelque instant.
Un grondement rauque, quelque bruit de coup et d'explosion plus tard la voix du Steltian fut à nouveau perceptible. - Ben quoi ? Tu voulait me bouffer le bras ? Ben vas y bouffe !
il eut un autre bruit d'explosion puis Redorak s'adressa à nouveau à Nui. - Ca lui apprendra à avaler sans mâcher, on ne me gobe pas moi....Ma situation donc, assaillit de toute part, sous terre, avec quelque Rahkshi que j'ai trouver ici et là. Et votre situation à vous ? - Quasi-identique, mais sans rahkshi et avec une certain nombre de non-combattant. - Mata-Nui, je vous plaint, je déteste les missions d'escorte. - Nous nous dirigions actuellement vers le Moto-Hub de Le-Metru, retrouvez-moi là-bas. - Compris, Redorak terminée.
Une fois que la communication fut terminée presque la moitié du tunnel avait été parcouru. - J'ose espérée au moins que l'ironie de la situation ne vous a pas échappé.
C'était la Toa Iyu qui avait dit cela, elle marchait légèrement en retrait sur la droite de Nui et ce dernier voyait très bien où elle voulait en venir, il allait à nouveau être question de Ga-Metru. - Vous pouvez espérer car j'ai parfaitement saisi l'ironie, c'est moi qui est mener les négociations pour l'obtention de ces territoires après tout. Vous vous inquiétez encore pour votre Metru ? - S’inquiéter pour les autres fait partie des devoir d'un Toa, tout comme s'élever au-dessus des autres est celui des Makuta. - De part nos pouvoirs nous sommes naturellement au-dessus des autres, c'est ainsi que Mata-Nui l'a voulu. - Cela vous rend t-ils plus sage pour autant ? Cela vous donne t-ils le droit de dominé, d'écrasé et d'exploiter les autres parce qu'ils vous sont inférieurs ? Si Nui avait eut une bouche il aurait sourit, cet Toa des questions intéressantes, ce que le Makuta ne s’empêcha pas de lui signalée. - C'est une très bonne question Toa Iyu. La Toa sourit à son tour et dut avoir cru y sentir une pointe d'ironie car elle répondit alors: - Ce n'est pas parce que nous sommes plus faibles et plus altruiste que vous que nous somme pour autant stupide. - Je vous la retourne, un Toa est plus puissant qu'un Matoran, les oppresser vous pour autant ? Poursuivit Nui en ignorant sa précédente phrase. - Non, car notre destinée est de les protéger alors que la vôtre... - La nôtre est de créer des Rahi, de la flore, tout un écosystème, nous sommes des créateurs. Coupa Nui. - Alors pourquoi pas ne rester dans votre coin, tout dédié à votre travail de création ? - C'était l'idée de Phantrakk. Nui marqua une légère pose, perdu dans le flot de ses souvenirs. Je pense, qu'il à ce que Mata-Nui à voulu que nous soyons et ce que nous voulons que nous soyons. Le monde d'aujourd'hui et celui d'il y a 100 000 ans sont très différents, le système mis en place à l'époque ne fonctionne plus, nous sommes confronté à des menaces et des désastres qui surpasse de très loin les compétences des simples Toa, nous ne pouvons plus croisés les bras en regardant le monde bruler. Être au dessus des autres ne signifie pas les dominés pour autant, cela signifie aussi pouvoirs faire face à des menaces auquel les autres sont incapables de faire face. Quand Nui eut fini de parler Iyu sourit et lui répondit: - Vous parler comme un Toa. - Pourtant je n'aurais jamais la prétention l'être. Je reste un être de l'Ombre, à la moral flou, j'ai bien dut violer pratiquement toutes les lois du Code Toa au cours de mon existence. - Demeurant dans l'Ombre pour éclairer le monde. - Belle image. Et la conversation s’arrêta là, ni le Makuta et ni la Toa ne rajoutèrent autre chose, continuant de cheminer silencieusement dans le tunnel. Lorsque plus des trois-quart de ce dernier avait été parcourut Nui reçut un autre appel sur son communicateur, les quelque parasites qui arrivèrent lorsqu'il y répondit lui firent penser qu'il s'agissait de Defeo qui avait décidé de le nargué à nouveau, mais ce ne fut pas sa voix qu'il entendit, ce ne fut même pas une voix qu'il entendit, mais un souffle rauque, ponctuer de bref gémissement. - Je..ne peut plus...continuer...la douleur...la douleur... Nui reconnu cette voix, si rauque qu'il n'y avait plus beaucoup de différence avec le bruit de la pioche d'un mineur, si déformé par ce qui s’apparentait à des siècles de torture et de désespoir, pourtant cette voix était celle du Toa Madeka. - Toa Madeka ? C'est bien vous ? Demanda le Makuta. Le Toa continua de parler comme si il n'avait pas entendu Nui. - ...Si longtemps...je pensait être seul...dans le noir...je me trompait...je n'ait...jamais...été seul...jamais. Le Makuta réitéra sa tentative de communication. - Que vous est-il arrivé ? Vous avez croisée le chemin de la Nuée ? Mais elle resta aussi infructueuse que la précédente. - Toutes ses années...où les Tunnels...m'appartenaient...en faite...c'était moi...qui appartenait...aux tunnels... Il ne faisait aucun doute le Toa de la Terre était grièvement blesser et délirait, mais qu'est ce qui avait pu le mettre dans un tel état, la Nuée ? Nui n'en était pas sur, certes Madeka aurait pu être attaquer par eux et aurait pu réussir à leur échapper, écopant au passage de sérieuse blessure, pourtant quelque chose clochait, bien que le Makuta n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. - ...Vvvvvvooooooooooouuuuuuuuuuuussssssssss... Ce que Nui prit d'abord pour un simple gémissement d'agonie était en faite un mot, le Toa semblait s'être rendu qu'il existait. - ...Je dois...vous...rencontrer...une toute...dernière...fois...et alors...et alors..l..llaa...la dou..leur....p.ppArtira....enfin... La voix du Toa devint de plus en plus hacher à mesure qu'il prononçait sa phrase et lorsqu'il eut finit de la prononcer avec la plus grande difficulté la communication cessa. Son Mauvais pressentiment ne fit que s'accentuer, quelque chose approchait, quelque chose de plus terrible que la Nuée et ça venait pour lui. En même temps que le tunnels prenait fin et que le liquide se faisait moins présent à leur pieds une bifurcation se présentait devant eux, confirmant les informations de Zéro, toujours selon ses informations ils devaient prendre à droite pour rejoindre les archives. Les indications de Zéro s'étant toujours montrer juste jusqu'à maintenant le groupe emprunta tout naturellement le chemin de droite, mais lorsque Nui arriva au niveau du croisement à son tour quelque chose retient son attention, un bruit de pas, qui venait de la gauche. Le Makuta se retourna alors pour faire face à l'origine du bruit, le tunnel de gauche, ce dernier, à l'inverse de celui de droite bien éclairé, était plongé dans une obscurité épaisse. C'est de cette obscurité que venait le bruit de pas, bruit qui allait en grandissant, les Toa Lho et Iyu se placèrent derrière Nui, tandis que derrière eux le flot de Matoran continuait de défiler, craignant un assaut de la Nuée. Mais le bruit était bien trop léger pour être celui de la multitude, c'était autre chose qui approchait dans les ténèbres et le Makuta était quasiment certain de savoir quoi et qui pour être celui de la multitude, c'était autre chose qui approchait dans les ténèbres et le Makuta était quasiment certain de savoir quoi et qui.
Une demi-minute d'attente et l'origines de ces bruits ce présenta devant eux, c'était le Toa Madeka, où du moins ça devait l'être, car ce qui se dévoilait à la vue de Nui ne ressemblait à en rien au Toa de la Terre chevronner qui l'avait aider dans l'évacuation du Colisée. Même les blessures qu'avait subit Redorak n'aurait pas pu rivalisé avec ce qui avait été infliger au Toa, son corps n'avait pas seulement été lacérer au-delà de l'imaginable, il en maquait aussi de large partie. A plusieurs endroit, bien trop d'endroit, ces organes et ses muscles était à nu, Nui se demandait même comment certain d'entre eux pouvait encore rester en place, les muscles de son bras gauche était manquant, ce faisant il pendait inutilement le long de ce qui restait de son corps. Son Kanohi était manquant, dévoilant un visage qui n'avait en rien été épargné, couvert des mêmes blessures que sur le reste de son corps.
Les deux Toa derrières le Makuta eurent des réaction à la fois opposées et similaire, Iyu avait fait un mouvement de recul quand Madeka avait surgit du noir et à présent elle le fixait avec des yeux écarquillés emplit de dégout et de terreur, Lho quand à lui semblait dans un état de concentration intense pourtant, si quelqu'un c'était donner la peine de suivre la ligne de son regard, il aurait remarquer qu'elle ne pointait pas vraiment vers le Toa mutilé, plutôt vers l'obscurité derrière lui.
Pendant un instant Nui douta que le Toa était encore en vie, ce ne pouvait être qu'un cadavre réanimé par le pouvoir d'un Tryna, cette pensée dura jusqu'à ce que la Toa Iyu ne parle. - Ses yeux.... Et que Madeka ne lui réponde, écartant de ce fait la thèse du Tryna car un réanimé ne pouvait parler. - Mes yeux...Nos yeux...ne voit que la Lumière...mais dans ce monde...cet océan de ténèbres où aucune lumière n'a jamais brillé...ils sont...inutiles. En effet ses yeux avait disparu, il n'y avait plus que deux trous noirs à la place, ces mêmes orbites vides qui se braquèrent alors sur Nui. - Vous...c'est...enfin vous...vous êtes...face à moi. Soudain le Toa se mit à convulser, à moins qu'il ne riait, bien que dans son état les deux soit devenu indissociable. - ...Je l'ai fait...je suis venu...à lui...Maintenant...LIBÉREZ-MOI ! Les convulsion de Madeka s'intensifièrent, les fluides qui circulait encore en lui par on s'est quel miracle s'écoulait maintenant par ses nombreuses blessures, dans un ultime râle le Toa Madeka prononça ces dernières paroles. - ...En...fin...la...douleurrrrr...est...par..r...tie...c.C.C.c'est...fi...ni...m..m...e..R....ci....
Puis il tomba littéralement en morceau, ce qui en resta après cela était tellement fragmenté qu'à moins d'avoir assisté à la scène il était impossible de savoir ce que c'était à l'origine. Ce qui venait de se passer plongeât les trois personnage dans la plus grande confusion, Lho agitait la tête dans tous les sens comme si il était indisposer par une mouche, Iyu était complétement tétanisée et Nui lui restait complétement immobile cherchant à comprendre ce qui venait de se passer. Cela ne pouvait même pas être les fameuses formes parasitaires de la Nuée car il n'y avait rien dans le Toa à part ce qui aurait du ce trouver, il y avait même moins par endroit. - Qu'est ce qui vient d'arriver ? Qu'est ce qui vient de se passer ? Demanda une Iyu affolée. - Je ne sais pas. Répondit Nui et c'était la vérité, dans l'état actuel des choses il était impossible de trouver la moindre signification à ce qui venait de ce passé.
Lho le regardait à présent, il le regardait avec la même insistance que lorsqu'il avait regardé Madeka et comme la dernière fois il ne regardait pas tout à fait Nui, cette fois-ci cependant il parla. - L'insecte dans votre dos...il me fait peur...il veut tous nous tuer.
De quel insecte parlait donc le Toa de la végétation ? Pour en avoir le cœur net Nui fit volte-face assez rapidement pour espérer surprendre ce qui aurait pu se trouver derrière lui, mais il ne vit absolument rien à part les Matoran qui pénétraient dans le passage et qui ne semblait pas avoir remarqué le moins du monde ce qui venait de se passer. Quelque chose claqua dans dans son dos et la Toa de l'eau hurla: - LHO !
Nui tourna alors le regard vers ce dernier, une entaille fine mais profonde parcourait son corps en diagonale, partant de son épaule droite pour s'achever là où commençait sa cuisse gauche, manquant de peu son Cœur. Le Toa regardait sa blessure d'un air étonné, passant la main dessus tandis que la lumière sur son torse clignotait de façon inquiétante. - ....Tient...Je me suis coupé avec mon épée...Mais...je n'ai pas d'épée...alors c'est...
Mais il ne pu finir sa phrase car il bascula en avant et finit face contre terre, un autre claquement se produit, cette fois Nui se retourna plus rapidement que la précédente fois. Mais encore une fois il ne vit pas l'agresseur, seulement le Miru de la Toa, fendu en deux dans le sens de la longueur, tombant sur le sol. - Vous avez vu ce qui vous à attaquer ? Lui demanda Nui. - Non, je.. Répondit la Toa en pleine confusion, confusion auquel s'ajouta la douleur quand quatre des cinq doigts de sa main se détachèrent comme sectionner par une lame invisible.
Il n'y avait pas d'agresseur ou du moins aucun qui ne soit perceptibles, une créature invisible alors ? Une nouvelle entaille s'ouvrit alors le long de la jambe gauche de la Toa qui vient rejoindre son collègue sur le sol, Nui commença alors a scanner la zone par télépathie pour tenter de localisée l'origine de ses attaques, mais il ne trouva rien, c'était comme si ses blessures s'était spontanément ouverte sans raison apparente. L'état des deux Toa était critique, celui de Lho plus que celui de Iyu pour l'instant, l'origines de leur blessures était inconnu et rien ne confirmait que Nui n'allait pas être prit pour cible. *Viens* Une voix venait de parler, mais dont l'origines était incertaine. * Viens avec moi* La Voix n'était pas un son, il l'entendait dans sa tête, mais elle ne venait pas de sa tête. * Viens jouer avec moi* Cette voix était masculine, suave, avec un ton étrangement amicale. * Viens jouer avec moi, dans le noir.* Nui se tourna alors vers le tunnel obscur, la voix l'invitait à y pénétrer, ce même tunnel d'où avait émerger Madeka. Les blessures qu'il avait subit pouvait t-elle avoir été cause de la même façon que celles des Toa Lho et Iyu ? Qu'elle était le lien avec cette voix ? *Viens ou je tuerait plus de ces petites choses.* Un nouveau claquement, Nui se retourna pensant que les Toa avait à nouveau été attaquer, mais c'était plus qu'eux, la tête de l'un des Matoran qui fermait la marche du groupe venait de rouler jusqu'à ses pieds, mais pourtant personne ne semblait ne serait ce que le remarquer. * Encore plus* Un nouveau claquement et un autre Matoran fut spontanément décapité, le lien entre cette voix et ses blessures spontanées n'était plus à démontrer personne ne semblait y faire attention, ce n'était pas normal, une autre capacité du propriétaire de cette voix ? * Encore * Un autre Matoran mourut, de la même façon que les deux autres. * Enc...* * Assez* Nui s'était tourner vers le tunnel, avait prononcé ce mot dans sa tête et avait fait un pas vers le tunnel pour faire acte. * Viens.* Le Makuta n'avait pas le choix, la Voix tuerait toute les personnes présente jusqu'à ce qu'il accepte de venir dans le tunnel. Alors il fit un second par vers le Noir, étant un Makuta il connaissait suffisamment l'Ombre pour savoir que celle du tunnel n'était pas naturel, il n'y avait aucune gradation dans la transition entre le milieu éclairer et sombre. Une Ombre anormal, un appel télépathique, Nui aurait pu croire qu'un autre Makuta l'attaquait, mais ses attaques spontanées était hors de la porté d'un Makuta, c'était autre chose. * Viens dans le Noir.* - Je suis désolé. Dit il aux Toa qui gisaient sur le sol. Cette chose n'a aucune patience, elles vous tuera tous si je n'obtempèrent pas. Nui fit le troisième et dernier pas, il était dans le noir à présent. * Viens, je te montrerait de belles choses* Deux portes circulaire en proto-acier roulèrent hors de leur logement pour fermer le passage derrière lui, puis il sentit que quelque chose faire pression sur lui, quelque chose qui l'emportait plus loin encore dans les ténèbres. | |
| | | Rehad Skrall philosophe
Fiche d'identité Energie: (700/900) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 3100 – DEF : 4150
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Ven 13 Sep - 23:59 | |
| La porte était close, les réfugiés baignés dans un liquide, censés refroidir la cité. La chaleur avait monté, la température n’était pas aussi haute que dans le désert, mais l’humidité rendait cette chaleur plus insupportable que la lumière de Solar Magna. Le commandant Skrall était de ceux qui guidé la marche. Bientôt un communicateur annonça la présence d’une sortie, plusieurs Kio plus loin. Le skrall ne rechigna pas, il se contenta de continuer à avancer. La chaleur n’était rien, l’humidité n’était rien, il lui fallait seulement sortir d’ici, le plus vite possible. La nué mettrait du temps, mais ils finiraient par passer. Ils finiraient par casser cette barricade. Il était impératif d’avancer. La survie. Tel était ce que tout être doué d’un tant soit peu de raison devait penser.
Sa survie, la survie de ses proches. Cette ville était devenue un désert. Le désert meurtrier qui te happe sans aucune hésitation si tu hésites, ne serait-ce qu’un instant. Le skrall profita de la marche pour recharger son arme, l’armant une nouvelle fois avec des projectiles explosant à l’impact. Certain pouvait pensez que la porte retiendra le nuée, lui non. Gladius vînt alors près du Skrall. Son frère Skrall, son frère traitre, celui qui trahi l’empire, le fondement même de la société Skrall, pour des raisons aussi futile que l’honneur. L’honneur est un privilège réservé au fort. Les faibles n’ont pas à l’appliquer. Pourtant, dans un sens, Gladius était faible. Physiquement, il était indéniable et indiscutable qu’il était l’un des plus forts guerriers rebelles, cependant son cœur était faible. Son âme. Le skrall fantôme, celui qui se fait nommé le Seigneur fantôme. Ces convictions étaient trop bancales. Quelques choses n’allaient pas. Le Skrall sentait que quelques choses n’allaient pas. C’était un jeu de contradiction. Un jeu que le commandant n’arrivait pas à démêlé. Il manquait un élément. Il manquait quelques choses pour que ces convictions ne puissent être considéré par le commandant comme acceptable, véridique.
Le Seigneur fantôme commença à parler. Proposant un marché à son homologue de l’empire. La moitié de Voya-nui, et une somme mensuel donné à l’empire de 35 000 Makoki, contre une remise de 50% dans l’arsenal tesarian. Le croyait-il aussi bête ? L’empire n’avait que faire de Voya Nui. S’il voulait un territoire il ne marchandait pas, il le prenait. Et qu’était-ce que Voya nui ? Une île, damnée par ses habitants, situés au cœur de l’univers Matoran. Pourquoi l’empire avait-il à défendre un territoire qui n’était pas le leur ? L’empire n’accepterais pas de partagé. Tuma était comme ça. Il ne concédait rien. C’était la voie que le dernier empereur des Skrall avait choisi. C’était la voie que chaque Skrall suivrait. Car la survie est une chose difficile. Une telle offre aurait pu être reçue, cependant la demande de Gladius était trop… Gourmante. L’avantage de Tesara, ses revenus, avaient pour les Skralls bien plus de valeur que cette île, la moitié en plus ! Cet argument aurait pu suffire à des natifs de l’Univers matorans, mais après tous ce temps à converser avec, peut-être avait-il oublié comment marchent les affaires sur Bara magna ? Comment marche les affaires dans l’empire ? Non, il était hors de question qu’il accepte une telle offre dans l’état. Voya nui serait plutôt un fardeau pour l’empire dans la situation actuelle. Et ils n’avaient pas besoin d’un fardeau en plus. Dans le même ton monotone qu’il affichait toujours, dans la même discrétion que Gladius eu pour dissimuler son idée.
- Vous devrez sans doute revoir vos exigences à la baisse. Il est fort à parier que Tuma n’acceptera pas une telle offre. Nous sommes encore les maîtres de Bara magna, et une fois La menace éliminé, nous ferons en sorte de vous le rappelez.
Cependant, n’est-ce pas hypocrite pour un fervent défenseur de la « Paix » et de la « liberté » de vouloir s’armer ? Votre paix aurait besoin d’arme de guerre pour se maintenir ? Est-ce si différent de notre empire dans ce cas ? Ou bien prévoyez-vous de reprendre les hostilités de votre côté, et tenter vous de vous armer sur le dos de vos ennemis ? M’enfin nous en discuterons plus posément une fois que les conditions seront réuni.
Bientôt le liquide commença à se raréfié. C’est à ce moment que le Skrall arrêta sa marche, interpellant un toa de l’Ordre. Cet endroit était supposé devenir une vraie fournaise si la chaleur venait à monter ? Pourquoi ne pas justement en profiter ? Ces créatures semblaient, selon comment Rehad interpréta les informations de Zéro, information qu’il dût considérer comme viable faute de mieux, ressentir la chaleur, ou du moins le danger qui l’en émanait. Une fois tous les réfugiés hors du liquide, le Toa eut pour ordre de faire s’allumer un feu, de manière à réchauffer le liquide, une fois les matorans en sécurité. Ralentir au plus la course de la nuée était nécessaire. Rehad recommença à marcher, devait voir l’environnement pouvait être utilisé de manière plus approfondit. Connaître et exploiter son environnement, l’une des clefs de la victoire. De la survie même pour un habitant de Bara magna.
C’était une chose essentiel, que pourtant l’Ordre et les fantômes ne semblaient pas se préoccupé. Ou plutôt il ne semblait pas prendre conscience que tous ne tenaient qu’à un fil. Rien n’était garanti, tous devaient être planifiés, le moindre pas, car un seul faux pas pouvait entrainer la perte d’une cité. Metru Nui, cité des légendes, Mégalopoles de l’Univers Matorans… Exposé et mis à mal si facilement que s’en était navrant. Une bifurcation. Une fois entré dans le nouveau compartiment Rehad se trouvait dans une salle plus large. Bientôt des bruits résonnèrent. Rehad les écouta. Apparurent alors les dragons de phases… Les bruits n’avaient pas cessé. Une fois le feu éteint et le danger semblant être écarté, Rehad entendu de nouveau des bruits où plutôt non, il ne les entendait pas vraiment, il les ressentait. Comme un appel fort de son instinct, lui disant que quelques choses approches. Pendant qu’une toa allait s’amusait avec un dragon de phase, ce qui n’était pas exactement le moment opportun pour ce genre d’enfantillage, Rehad commença à placer quelques explosifs sur le plafond. Assez puissant pour le faire s’écrouler. Ils s’agissaient des derniers que le Skrall avait sur lui. Le reste devait être entre les mains d’autres de ses congénères venues avec lui et en ce moment disséminé dans Metru Nui. Les derniers matorans entrèrent dans la bifurcation. Il y eut comme un battement. Au cœur de la foule même. Le skrall avait à peine placé la moitié de ses explosifs. Les matorans se mirent à courir de nouveau. De nouveau ils fuyaient. Ces monstres parasitaires arrivaient. Les coups de feu reprirent, les civils s’enfuyaient à toutes hâtes. De toutes leurs forces, ils fuyaient aussi vite que leurs jambes leurs permettaient. Les soldats, des fantômes et de l’ordre tirait sur ces monstrueuses créatures, qualifiables de cadavres vivant. Les plus horrifiques immondices de l’univers avaient donc décidé de faire un banquet à Metru Nui ? La terreur, l’horreur, la peur même semblait se matérialiser.
Elle aurait été ravi de voir ça se dit Rehad, tirant lui aussi pour épauler les autres soldats. Aucune de ses balles ne manqua sa cible, elles touchèrent tous une, voire plusieurs créatures avec le souffle des explosions. Le Skrall rechargea son arme, reculant à son tour. Il avait eu une bonne intuition en plaçant ces explosifs sur le plafond. Ils faillaient juste que les soldats recule encore un peu pour… Cependant à nouveau quelque chose clochait avec Gladius. Il aurait pu l’enterrer vivant. Il aurait dût l’enterrer vivant. Cela serait plus facile de sen débarrasser tout de suite. Gladius provoquera des problèmes, c’est certain. Ne répétait-il pas encore, il y a quelques minutes qu’il désirait apporter la paix ? Et il se retrouvait désormais à jouer les héros, en première ligne pour affronter ces infamies. Voulait-il mourir ? La mort n’as rien de glorieux. Voulait-il vraiment sauvé son peuple ? Où n’était-ce qu’un prétexte ? Comment pourrait-il le sauvait s’il mourrait maintenant ? Gladius, ces ambitions, ces rêves étaient trop bancals, peut-être n’était-ce pas vraiment les siens ? Il manquait quelques choses, quelques choses qui distingue ceux qui les réalisent de ceux qui échouent dès lors que ce rêve est à portée de main. La volonté ? L’ambition ? Ou bien était-ce… parce que le commandant était trop lâche pour menait ses projets à biens ? Voilà ! Voilà ce que voulez lui dire Aerellys. En se nommant responsable de la folie d’Ikinat, Aerellys avait-elle voulut faire passer un message au commandant ? C’était quelques choses de difficile à expliquer. Il restait une chose que le Skrall fantôme devait acquérir pour être pris au sérieux par Rehad. Le skrall de l’empire dégaina finalement son épée, et partit à la charge, se taillant un chemin à coup d’épée. Arrivé au niveau de Gladius, il trancha l’une des créatures qui se trouvaient sur le flanc gauche du Skrall rebelle. Le commandant commença à parler à son homologue, tout en continuant de tailler ces créatures, avec son arme, mais également avec son bouclier.
- Depuis quand un traitre se met à jouer les héros du dimanche ? Vous ne vouliez pas reformer Spherus Magna, Gladius ? Avez-vous déjà abandonné cette idée ? Comment allez-vous faire si vous mourrez ici ? La mort n’est jamais héroïque, il n’y a jamais rien de bien dans la mort. Si vous souhaitez mourir pour protégé les autres, c’est que vous êtes lâches. Trop lâches pour affronter les autres, trop lâches pour survivre. Une fois mort vous ne pourriez plus rien changer. Accepté la mort, c’est accepter de laisser le monde tel qu’il ait. N’était-ce pas pour le changer que vous aviez trahi l’empire ? Votre mort restera pathétique, tant que ce monde sera celui qu’il est. Si votre rêve est vraiment de reconstruire la civilisation de Spherus, si vos ambitions sont sincères, ne vous laissez pas mourir avant de les avoir accompli, sinon vous ne seriez qu’un déchet. Pour l’instant vous n’êtes qu’un déchet. Il ne faut rien pour mourir, mais il faut de la volonté pour survivre. Ils sont moins nombreux que la nuée de tout à l’heure, il devrait mettre plus de temps qu’elle dans ce cas, j’ai eu le temps de placé quelques explosifs, si nous pouvons utiliser votre arsenal pour faire s’effondrer le plafond cela devrait nous laissez assez de temps pour faire se replier les matorans, et personnes n’aura besoin de nourrir les plantes avec les chairs qui composent son corps. Au pire cela nous permettra de réfréné leurs arrivés.
Le commandant Skrall cria ses indications aux soldats des fantômes, leurs précisant que c’étaient leurs meilleurs chances. Le Commandant en profita également pour se reculer, calculant le point précis où il ne serait pas touché par les éboulements qui allait être provoqué. Il déclencha la détonation. Une déflagration déchira le couloir. Le plafond s’écroula sur ces créatures de cauchemars. Les matorans se hâtaient de sortir de ce couloir. Il n’avait plus de chances de survies en restant dans les souterrains. Leurs seuls espoirs étaient cette sortie. Et le danger qu’elle représentait. Ils n’avaient plus de nouvelles de cette créature dans le ciel depuis trop longtemps. Quelques choses allaient se passer. Quelques choses se passaient toujours dans ces moments-là. C’était une des lois qui semblaient régir cet univers. L’une de ces plaies. Les grands êtres auraient-ils crée un aimant à bifurcations ? A anomalie.
La tête du Skrall se vida lorsqu’il pensa se mot. Anomalie. Anomalie. Où avait-il bien put entendre ce mot ? Quelques choses se réveillèrent au plus profond de lui à l’écoute de ce mot. Une voix résonna dans son esprit… Encore cette sorcière. Elle était encore en vie ? Non pas que ça déplaisait au Skrall. Elle était… Intéressante, pour une sorcière. *J’aurais bientôt finis ce que j’ai à faire ici. Garde moi une place au chaud pour le spectacle. Je tiens à être présente pour le grand final. * | |
| | | Solok Toa Useless
Fiche d'identité Energie: (400/400) Jauge de Vie: (980/1000) Capacités du Personnage: ATK : 3400/3400 | DEF : 1535/2500
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Sam 14 Sep - 3:28 | |
| Une Toa de Fer ouvra cette porte, et elle fut aidé par Gladius et des Fantômes. Le Toa de Glace se dépêcha de passé et regarda les choses se déroulé, ces choses foncé sur la vie, ces choses foncés sans réfléchir a tué tout le monde, ces choses horribles, vomitives. Solok était trop dégouté, il n'y arrivait plus, il ne supportait plus de voir ses choses. A moins que se soit de la peur? Avait-il peur? Mais de quoi? Des ses choses? Ou de ce qu'elles peuvent lui apporté? La mort donc? Il avait peur de mourir tué par ses choses? Il décida de continuer de marcher avec le groupe une fois la porte fermé, le regard vide, ne faisant même pas attention a se liquide dans lequel trempait ses pieds. Armageddon le surveillait, qu'allait-il faire? Se défiler? Non, il se contenta de disparaitre d'un coup comme ça... Mais pourquoi? Personne ne disparait d'un coup comme ça, le Toa de Glace n'a pas d'Huna en sa possession, il n'a pas se genre de pouvoir dans sa palette de pouvoir. Comment était-ce possible? Armageddon décida de rester derrière l'espace vide laisser par le Toa de Glace et avança au rythme de la foule, au cas où il réapparaissait d'un coup, comme ça, après tout, il a bien disparut d'un coup.
Le Toa c'était comme endormi pour se réveillé. Il était au même endroit, sauf que tout était calme, c'était comme ci l'attaque n'avait jamais eu lieu. Il regarda autour de lui, tout était calme. Derrière lui aussi. Il y avait même des gens qui marchait tranquillement derrière, qui avaient l'air de surveiller se qui se passait. C'est là qu'une voix résonna, faisant mal à la tête au Toa de Glace :
-"Kanohi Arvak activé."
Comment? Kanohi Arvak? Le Toa ne possédait qu'un Akaku... Il vu son visage a travers une sorte de miroir, et vu son visage, son Kanohi, il était un peu différent, le Kanohi était parfaitement symétrique, avec deux yeux normaux. Son Kanohi avait changé, le lieu était... Un peu différent... Il continua de marcher, sans indications, naviguant au hasard là où il se trouvait. Il arriva au niveau Sud des Archives de Le-Metru après avoir marché 5 Kios. Tout était normal. Tout allait bien. Il entendit des gens parler de la bonne situation du monde. Comment tout aller bien. Comment dans ce monde toute les factions s'entendaient et que Bara Magna et de l'Univers Matoran collaboraient entre elles pour un monde meilleur. Comment le monde était calme depuis peu. Comment la santé des êtres de ces mondes étaient parfaite. Que les chef de faction n'avaient jamais changé. Que la mort était peu présente. Ils rigolaient même en imaginant un envahisseur étranges qui viendrait tout détruire, invoquer des petits êtres pour les envoyer sur eux et parasité des gens pour en faire de nouveau monstre. Rien n'était arriver. Ce monde avait toujours été calme. Quelque chose n'allait pas. Était-ce lié a se Kanohi Arvak? Le Toa de Glace se posait toute ses questions, paniqués de plus en plus par rapport a se qu'il se passait dans le vrai monde. Ce monde là était-il vrai? Ou c'était l'autre qui était peut être faux? Ce monde était-il l'oeuvre de se Kanohi en fonction des sensations et autres facteurs dépendants de Solok? Le Toa Blanc se rendit compte que ce Monde où tout allait bien n'était peut être qu'une cachette, mais se cacher n'allait pas aider a résoudre la solution. S'il voulait se sortir de cette situation, agir était plus intelligent que de se cacher. Quand son esprit commença a développer une volonté apte à l'action dans cette crise, il "sorti" de sa cachette.
Armageddon suivait calmement la foule et vit réapparaitre le Toa Blanc plus loin au milieu de la foule. L'épée maudite se téléporta à côté du Toa et lui dit :
-"Qu'est-ce qui vient de se passer? Comment tu a disparut?" -"Et bien... Ce n'était pas... Volontaire..."
Le Toa mis sa main au niveau de son oeil gauche, il ressenti la particularité qu'avait l'Akaku a avoir cette oeil soulignant son pouvoir. Qu'est-ce qu'était cet histoire de Kanohi Arvak? Il se souvenait de se qu'il avait vu suite à l'activation de se Kanohi, se monde étrange où tout aller bien...
-"J'ai été comme transporté dans une réalité alternative... Tout était différent... Ils avaient l'air de ne jamais avoir connu le virus... Et les autres grands événements récents. Ils rigolaient même en évoquant un possible scénario où la situation que nous vivons arriverait..." -"Hum...?" -"Ça a dit que le "Kanohi Arvak c'était activé" ..." -"Arvak? Où ai-je déjà entendu ça..." -"Il c'est passé quelque chose d'anormal pendant mon absence?" -"Dans le domaine de l'anormal j'ai vu des Matoran se faire démembrer ou décapité d'un coup, sans raison apparente mais je ne pense pas que cela soit le plus urgent." -"Il ne faut jamais sous-estimé un danger quelconque." -"Je sais, mais bon... On a plus urgent me semble." -"Tu a raison. Sinon, dans le domaine de l'important?" Continua le Toa en avançant. -"Zéro a lancé une communication, t'a fait une partie du parcours apparemment durant ton absence. On cherche a rallier le Moto-Hub. Des sorte de Parasite trouveraient hôte dans les corps des êtres pour leur infligé une mort douloureuse et plein de joyeusetés en tout genre... Enfin des trucs qui tue en prenant possession des corps. Enfin en gros, on est encore plus dans le pétrin qu'avant." -"Je vois..." -"Je t'ai observé tout à l'heure, tu avais l'air complétement paniqué, tu as été submergé par la peur. Je le sais. Je pense que cette absence est lié a cette peur... J'étudierais ça si t'en sort vivant." -"Je vois..."
Le Toa pris de la vitesse. Il aperçut des Dragons de Phase fuir et les horribles nouveaux ennemis. Ces êtres en lambeaux. Kanohi infectés et corps mutilés a souhait étaient au rendez vous. Un spectacle horrible. Si le Toa n'était pas déterminé a en finir, il serait de nouveau submergé par la peur.
-"Dans votre état actuel vous ne devez pas être très résistant..."
Une partie de ses infectés se dirigèrent vers là où se trouvait le Toa (ne le visant pas particulièrement mais plutôt la totalité des gens présents) et ce dernier leva sa main en l'air et ils furent achevé par des colonnes de glace. C'était la main qui tenait son épée, il l'avait lancé en l'air. Elle se planta au sol et le Toa réapparut devant elle, enfin il se déplaça vite vers elle via un fil de glace. Il l'a repris et trancha l'air avec son épée électrifié. La foudre s’abattit sur les prochains membre du comité d’accueil des Infectés. Infectés qui devenait de plus en plus résistant en devenant des êtres plus puissant que des Matoran. Les combattants avaient de plus en plus de difficulté a avancé quand Armageddon décida de donner un coup de main :
-"J'aime les miroirs..." Dit l'épée maudite en faisant apparaitre un miroir devant lui.
Il y avait maintenant deux Armageddon, et les deux tirèrent ensemble une grande salve de boules d'énergie noir. Facilitant l'avancé de la grande foule de civil. Le Toa se mit vers le début de la foule mais assez en arrière par rapport à ceux qui étaient tout au front pour pouvoir les couvrir efficacement.
HRP : Quand le Kanohi de mon Toa s'active, ça a pas d'influence sur le reste, c'est juste que grâce aux pouvoirs de son Kanohi, Toa Solok peut "changer de réalité" (d'Univers Parallèle) ou "changer la réalité autour de lui", bien sur il sait pas l'utiliser et c'est que RP. J'ai pas posté depuis un moment dans l'event, donc dites moi si j'ai mal respecté un détail. (on est jamais trop prudent) | |
| | | Titania
Fiche d'identité Energie: (300/300) Jauge de Vie: (900/1000) Capacités du Personnage: ATK : 1150 | DEF : 1050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Sam 14 Sep - 17:47 | |
| La Toa était avec tout le monde de l'autre côté de la porte en Proto-Acier, elle était fatiguée, elle n'avait jamais pratiqué a part entière avant, elle tenait debout grâce à Vultoor, le Toa du feu la soutenait, il regarda autour de lui et remarqua qu'ils baignaient tous dans un liquide, l'air humide et la chaleur semblait insoutenable pour les Matoran. Titania avait un peu de mal a respiré, la fatigue et l'air humide devait en être la cause. Vultoor posa la Toa un moment, il fit ensuite un geste que personne ne vu car sa cape le cacha, en réalité il avait préparé des armes de lancés, Il soulevât a nouveau la Toa du Fer, puis il commença a suivre la marche donné. Il ne lui fallut pas longtemps a Titania pour réussir a se déplacé seule à nouveau. Le liquide commencé a se raréfié, il fini par voir des Dragon de phase ainsi que Tanika faire la course avec eux, puis l'arrivé d'entités qui lui était inconnu mais agressif, elle dégainna ses double lame, puis tituba en arrière et fut rattraper par le Toa de feu, elle se redressa en le remerciant puis protégeât le groupe de matoran qui se fit attaqué de son côté, malgré la fatigue elle se battait avec férocité et trancha 5 de ces êtres en lambeaux, elle continua comme cela mais l'ennemi arrivé en masse et devenais de plus en plus résistant. Un des êtres réussi à porté un coup a Titania a la jambe, la faisait tomber, une dizaine de ces créatures approchèrent de la Toa blessé, se préparèrent a l'attaquer. Titania était dos au mur, elle ne pouvait fuir et les autres étaient occupé de leurs côtés, elle vit les créatures se préparé a l'attaquer, puis elle entendit un soupir, elle se retourna et vit Vultoor ouvrir sa cape et la lancé en arrière laissant paraitre une épée noir, des shuriken, ainsi qu'un bras droit étrange, le Toa pris les shuriken et les lança, ces dernier tranchèrent tous les créatures qui menacés Titania, puis il dégaina son épée noire et acheva les derniers présents près de ce groupe là. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 15 Sep - 21:26 | |
| Gladius recula d'un pas, alors qu'un énorme débris de protodermis écrasait une dizaine de créatures corrompues, les tuant sur le champ; une pluie mortelle de gravas ne tarda pas à suivre, réduisant à néant une bonne partie de la Horde que les Spectres avaient retenu hors de la salle pendant plusieurs minutes, permettant alors à Rehad d'entrer en scène et de les tirer d'affaire. Lorsque le plafond du couloir eut fini de s'effondrer sur toute sa largeur, le Seigneur Fantôme poussa un soupir de soulagement; désormais, plus aucun danger ne pouvait approcher les survivants par cette voie, ce qui permettrait le groupe d'utiliser la grande salle comme position de repli si jamais la situation devenait intenable en surface. Le leader rebelle prit son marteau de la main gauche, posant le bout du manche de l'arme par terre comme si cette dernière avait été une lance; debout, le guerrier était presque aussi grand que les guerriers d'élite enfoncés dans leurs puissantes armures lourdes. Faisant rouler ses épaules, Gladius se retourna ensuite vers le commandant impérial puis ordonna à ses troupes de rejoindre les forces de Tanika; l'important vacarme causé par les membres postérieurs métalliques frappant le sol et résonnant au travers de la salle couvrirent totalement les paroles qui suivirent, empêchant quiconque de comprendre un seul mot de ce qui allait suivre.
- Voyez-vous, Rehad, il semble que quelque chose vous ai échappé; un simple détail, mais qui est pourtant d'ordre capital.
Durant les mois qui ont suivi l'arrivée de l'univers matoran sur notre monde, notre existence a profondément changé. Nos buts, nos convictions, nos méthodes ont été complètement modifiées - pour le meilleur et pour le pire. Mais une règle est restée maîtresse de notre planète - tout comme elle a toujours régi cet univers.
Comme vous le savez, l'Empire Skrall est considéré par les habitants de ce monde comme un peuple brutal, sanguinaire. Un amalgame d'assassins, de sorcières et de forces destructrices - certes très efficace au combat, mais dans lequel personne n'osera placer sa confiance... en l'état actuel des choses. Et alors même que nous avons mené une guerre directe contre les forces de la Main et de l'Ordre de Mata-Nui, ceux-ci nous considèrent comme des amis - des alliés.
Alors, pourquoi ? Pourquoi êtes-vous si injustement diffamés et mal considérés ? Pourquoi pouvons-nous vivre paisiblement - plus ou moins - sur l'île de Voya-Nui, qui nous fournit une terre d'asile, une somme de revenus conséquents ainsi qu'un peuple important en nombre et capable d'apporter une aide logistique et militaire réelle ?
Tout simplement à cause de ce que l'on dit de vous. Les rumeurs. De simples paroles, de simples idées, mais qui font de vous - pour l'instant - un peuple de barbares aux yeux des habitants de ce monde; car, voyez-vous, jusqu'à aujourd'hui vous n'avez pu faire aucun acte réellement important aux yeux des gardiens et garants de cet univers. Votre action dans les événements qui bouleversent aujourd'hui le point capital de l'organisme de Mata-Nui saura cependant peut-être changer les choses.
Vous savez ce que je veux: le retour de Spherus, à son état d'origine. Je veux qu'un jour, le Paradis que vous habitions jadis renaisse de ses cendres et permette aux peuples de Bara, Bota et Aqua Magna de vivre une existence réelle - épargnée de la guerre, de la mort et de la souffrance continuelles. Cependant, ceci ne se fera pas sans sacrifice - et pas sans aide. Si nous, rebelles, voulons parvenir à nos fins, nous allons devoir pactiser - dans une certaine mesure - avec les forces de cet univers. Car, comme vous le savez, une alliance serait totalement impossible entre les forces impériales et Fantômes à l'heure actuelle... voire à jamais.
Ma mort... une perte difficile - surtout pour moi. Mais qui aurait auréolé les Rebelles des Sables d'une gloire sans nom aux yeux des habitants de cet univers. Gladius, sacrifié en martyr pour permettre à des matorans d'échapper aux insanités venues d'une autre dimension. Une bien belle image, qui aurait permis à mon successeur de bénéficier d'un appui total de la part de la Main d'artakha et peut-être même de l'Ordre. Et puis... je ne compte pas rejoindre le Trépas aussi vite que vous le pensez. Ma, disons, "disparition", aurait ainsi permis aux rebelles d'avancer plus facilement et plus rapidement sur la Voie de la Renaissance. Car celle-ci s'annonce longue ardue, je peux vous l'assurer. Voilà plus d'un an que nous travaillons d'arrache-pied sur ce projet - pour ne trouver que quelques indices, malheureusement.
Je devrais d'ailleurs également remercier votre amie pour ses "informations" précieuses; bien que je doute fortement de ses dires, elle m'a tout simplement servi sur un plateau d'argent ce que j'aurais mis plusieurs mois à gagner. Sans elle, la guerre ferait peut-être toujours rage à travers les deux univers. J'imagine que j'aurai en quelque sorte servi ses propres plans, mais si cela me permet de gagner de puissants alliés pour mener la Renaissance à bien, je suis prêt à tout sacrifier. Même si je préférerais qu'une paix durable s'installe sur les Deux Mondes.
Les rouages de mon plan semblaient parfaitement imbriqués durant les mois précédents; il nous aurait suffi de quelques années - peut-être un peu plus - pour arriver à nos fins... mais un autre détail, capital lui aussi, va sûrement réduire à néant tous les efforts que nous avons accompli jusqu'ici. La mort de Phantrakk nous causera bien plus de tracas que nous pouvons l'imaginer. La guerre semble de nouveau pointer le bout de son nez, et portera cette fois le terme de "Violence" à un niveau inédit. J'espère que nous serons prêts le jour où nous devrons de nouveau combattre un ennemi mortel prêt à tout pour nous voir simplement disparaître; et, si jamais vous ne nous aidez pas, l'Empire risque fort de se retrouver un jour seul face à des armées entières de guerriers de l'Ordre, de la Main et de la Confrérie.
Le marché que je vous ai proposé à propos de Voya-Nui peut être rediscuté. Les Fantômes accepteront de payer 35 000 makokis chaque mois, tout en s'occupant seuls de la défense d'île de la damnation. En échange, nous bénéficierons d'un accord commercial dans les arsenaux Tesariens. Chaque canon, chaque blindage, chaque thornaxx, servira à armer et protéger les intérêts que les peuples de Bara-Magna possèdent dans cet univers. Car - et vous le savez - si les Fantômes sont défaits sur Voya-Nui, leur prochaine cible sera la montagne quartzique et la forteresse qui gardent l'accès à leur univers.
Nous, Fantômes, vous serviront ainsi de Bouclier - tout en profitant de l'île de la damnation - et vous protégeront de toute agression extérieure. Et l'Empire nous aidera à remplir ce rôle. Vous savez parfaitement que les rebelles ne se retourneront pas contre vous - auquel cas nous serons pris entre deux feux, et il ne faudra que quelques mois avant que notre forteresse de la vallée du labyrinthe ne soit assiégée, et nos armées, démantelées. Le choix est votre; mais même les célèbres et innombrables Légions de l'Empire Skrall ne pourront jamais suffire à repousser les forces conjointes des trois factions de cet univers. Réfléchissez donc bien... cet accord ne vous sera en rien préjudiciable - bien au contraire.
Gladius se retourna et se tut, alors que les Spectres arrivaient à destination et cessaient de couvrir ses paroles. Le Seigneur Fantôme fit un léger signe de tête à Rehad, puis rejoignit immédiatement le groupe de survivants qui s'amassaient désormais juste devant les escaliers qui menaient à la surface de Le-metru. Le Colosse raffermit la prise sur son marteau, posant un regard méfiant sur les deux petites ouvertures qui laissaient passer la lumière du jour. Elles symbolisaient autant le Salut que la Destruction. Mais si les guerriers et civils restaient sur place, ils finiraient inévitablement submergés lorsque les nuées de vermines et hordes d'infectés les auraient repérés. Le Seigneur Fantôme s'approcha donc d'un Spectre en armure Eagle, doté d'un système de camouflage tactique très efficace en territoires accidentés, escarpés ou urbains, et lui ordonna de monter discrètement à la surface et de revenir immédiatement faire un compte rendu de la situation.
L'aller-retour ne prit que quelques dizaines de secondes au guerrier d'élite, qui était devenu quasiment invisible dès que son supérieur avait fini de lui parler. Lorsqu'il revint, le Spectre désactiva son camouflage puis s'approcha du leader rebelle.
- La zone en surface est totalement libre, aucun ennemi en vue. Le moto-hub est tout proche - à peine quelques minutes à pied - mais je n'ai encore vu aucun vaisseau prêt à nous évacuer. Peut-être étaient-ils simplement hors de mon champ de vision, cachés par les nombreuses flèches et hauts bâtiments qui nous entourent.
- Parfait... restez en position et attendez les ordres.
Gladius rejoignit ensuite Tanika, qui avait sûrement déjà entendu les indications données par le guerrier d'élite rebelle; le chef rebelle lui répéta tout de même ce qu'avait dit le Spectre, afin d'être sûr que tous les officiers aient compris ses paroles.
- Les guerriers de l'Ordre connaissent mieux que quiconque chaque recoin de cette ville; nous attendrons donc votre décision pour agir, mais je préconise de nous déplacer le plus rapidement possible - et en silence. Si nos ennemis sont attirés par les formes de vies qu'elles peuvent tuer, dévorer ou infecter, elles finiront forcément par nous trouver. Patienter plus longtemps me semble donc inutile, à moins que vous possédiez des informations supplémentaires. |
| | | Tanika
Fiche d'identité Energie: (700/700) Jauge de Vie: (700/1000) Capacités du Personnage: ATK : 4800 | DEF : 2050
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Lun 16 Sep - 0:05 | |
| Les membres des différentes factions avaient bien avancé jusque là. La route n'a pas été sans encombre et il y a eu quelques pertes dans le groupe. Quelques matorans manquaient à l'appel et Tanika remarqua que Nui n'était plus là pour fermer la marche. Mais heureusement, c'était certainement toutes les pertes qui étaient à déplorer. L'intervention des dragons de phases n'étaient qu'une petite mise en bouche. Quelque chose ne servant qu'à occuper un peu le groupe avant que les vrais problèmes n'arrivent. Des hordes de zombies ont fait leurs apparition. Tout les soldats combattaient du mieux qu'ils pouvaient afin de les retenir et de les empêcher qu'ils ne s'en prennent aux civiles. A force de frapper et courir, le groupe a pu atteindre une petite salle, en haut d'une longue volée d'escalier, juste sous la surface de Le-metru. Deux escaliers menaient directement à la rue principale du quartier. la bataille faisait rage et la horde de zombies était certes moins volumineuse que la multitude de créatures répugnantes qui sont restés derrière la porte de proto-acier, mais ils étaient tout aussi menacants. Et alors que les coups de feu s'enchainaient, Gladius eu la réelle envie de montrer son implication pour la sauvegarde du peuple civil en se jetant corps et âme dans l'éradication des matorans et toas infectés. épaulé de ses subordonnés fantômes, il avait décidé qu'il servirait de mur pour que Tanika et les autres membres de l'Ordre et de la Main fassent monter les matorans vers la surface. Ce n'est qu'après que Rehad eu une bien meilleure idée. Faire s'effondrer le plafond de la galerie pour empêcher l'avancée des infectés.
Stenrak était un fantôme comme les autres. Il était l'un des seuls à ne pas posséder d'exo-armure. En tant que bon soldat des fantômes des sables, il combattait pour soutenir la cause de Gladius. Il foncait et donnait des coups de poings encore et encore dans le ventre et le crâne pourri et défiguré des zombies. Uppercut, crochet du gauche, droite, esquive, saut et coups de pied plongeant s'enchainait à une très grande vitesse. Puis au dernier moment, il sauta en arrière et fuit rapidement vers le reste du groupe dès qu'il sut que Rehad allait déclencher des explosifs. Ceux si firent s'effondrer le plafond. Le glatorian put en sortir indemne mais de justesse. Un de ses confrère fantôme l'aida à se relever. Voilà une chose de réglée. Les infectés ne pourront plus avancer. Mais le groupe ne pouvait pas rester là. Il ne leur manquait que très peu de chemin avant d'arriver au moto-hub, leur destination. Gladius ordonna à l'un de ses soldats en exo-armure de monter les escaliers en éclaireur pour voir si il n'y avait pas de menace sur la rue principale. Tanika envoya elle aussi un de ses soldat, un toa porteur de huna Mais les deux ne remarquèrent rien d'anormal. Pourtant, Cordax restait sceptique, c'était étrange. La rue était apparemment vide, mais il en est sûr, ce n'est qu'une apparence. Il en fit part de ses pensées à Tanika.
-nous y sommes presque, affirma Tanika, il ne reste que quelques kios à parcourir avant d'arriver au Moto hub, le chemin le plus court serait de passer par la rue principale pour y aller, mais je soupçonne une embuscade de la part des vermines. Nous pouvons utiliser notre connaissance poussée des lieux à notre avantage. Je propose que des guerriers prennent la rue principale pour servir de diversion. Pendant ce temps, les matorans et leurs escorte iront prendre les petites ruelles qui sont parallèles à la rue principale et qui mène aussi au moto-hub, ca parait simple comme plan, mais contre des vermines ne possèdant que l'instinct, c'est très intelligent. -les templiers noirs, les exo-squelettes classe thor, vous venez avec nous, les toas iront avec les matorans et Tanika de leurs côté, déclara Cordax, et vous aussi, vous faites partie de notre équipe.
Cordax venait de parler à cinq soldats de l'Ordre qui étaient là et qui recomptaient le total de civil encore présent. Les membres de l'équipe Alpha reconnurent le premier d'entre eux. C'était une toa de la foudre, avec une armure aux rayures noirs et jaunes avec des ailes d'insecte dans le dos. Bumblebee, tel était son nom, était accompagnée d'un autre toa portant un grand arc et un kanohi akaku jaune ainsi que deux skakdi du magnétisme, l'un était sur les épaules de l'autre. La dernière n'était autre que Jinx, toa du son, au service de Prother à l'époque.
-on est prêts à vous suivre, affirma Bumblebee. -pourquoi je me suis retrouvé dans ce merdier, grommela jinx à voix basse.
un moment plus tard, l'équipe de Cordax et Vorona sortit à l'air libre. Les deux soleils de Metru nui étaient à leurs zénith et tous durent s'habituer à la lumière du jour pendant un moment. Ils restèrent devant les escaliers le temps que Tanika et les autres toa guidèrent les matorans qui marchaient en fil indienne vers les bords de la rue pour s'engouffrer dans un mince passage entre les immeubles. Lorsque tout les matorans étaient passé, le makuta fit signe à son groupe d'avancer le long de l'avenue. Pendant la marche, Vorona, qui marchait aux côté de Cordax, se demandait où était passé Nui. Il a disparu lorsque le groupe est entrée dans les salles contenant les chambres de stase. Mais ce n'était pas le seul être absent. Elle se demandait où était passé la psionique qui accompagnait Rehad. Elle a l'intuition qu'elle est encore vivante, mais qu'est il advenu d'elle? se serait elle enfuie comme une lâche? non, tout portait à croire dans ses émotions qu'elle était euphorique en voyant ce qui arrivait à Metru nui et en voyant le monstre voler au dessus du Colisée. Elle serait resté. Et enfin, si Titania est ici pour servir les intérêts de l'Ordre dans cette mission, où se trouve Raidark en ce moment? qu'est il advenu de lui? Un commandant aussi éminent que lui dans les forces armées de l'Impératrice ne se permettrait pas de déserter comme ca. Il devait certainement être au courant que Metru nui est sous la crise la plus totale. Et il n'est même pas venu aider le reste de ses compagnons d'arme. Mais un cri de la part de Cordax, comme pour signaler du danger au reste de l'escouade, sortit la psionique de ses pensées. En effet, des créatures monstrueuses jaillirent des bâtiments et des véhicules pour se jeter droit sur le groupe prêt au combat. Tanika avait eu raison. Les sous-fifres du monstre volant à tentacule avaient organisé une embuscade. Seul solution: se battre contre eux et faire ainsi gagner du temps à Tanika et aux autres toa pour qu'ils atteignent le Moto-hub.
Cordax sortit alors son épée et trancha alors la première monstruosité qui s'approchait de trop près de lui. Vorona s'envola, lévitant dans les airs et s'empara d'un réverbère par télékinésie et l'utilisa comme une batte pour envoyer valdinguer plusieurs monstres à la fois. Elle déchaina ensuite des lames psychiques pour découper les bestioles suivantes. Cordax sortit sa mitraillette et recommenca à cribler de balle ces choses de son feu nourris. Les exo-squelettes en firent tout autant. Et alors que les blindages des armures étaient assez épais pour supporter plusieurs attaques répétées des infectés et des vermines, les templiers noirs qui étaient aussi présent mais invisible, firent un carnage dans les rangs ennemis sans pourtant se faire attaquer car l'agressivité des créatures étaient concentrés sur les walkers de combat fantômes qui eux sont bien visibles. Bumbelbee s'était envolée à son tour et avait dégainer ses deux armes ressemblant à des tasers afin de délivrer la foudre sur l'ennemi. Des arcs électriques grillant littéralement les bestioles sur place. Son compagnon, le sniper, utilisa son arc pour repousser au corps à corps un monstre avant de s'emparer d'une flèche et de la tirer droit dans sa gueule, le faisant exploser sur le coup. Il prit trois nouvelles flèche, les tira toute en même temps, puis il sauta sur un balcon d'un immeuble pour encore mieux tirer sur l'ennemi. D'autres zombies arrivèrent. L'un d'entre eux sauta sur l'archer mais fut arrêté par un coup d'épée de Cordax, qui lui même fut assaillit par deux insanités à l'allure de fauve, eux mêmes découpés en deux par une lame psy de Vorona, qui s'empara d'un véhicule par télékinésie pour l'écraser droit sur un petit groupe de zombies matoran. Le combat ne semblait ne pas cesser. C'est alors que d'autres de ces monstres surgirent du sol. Deux vers de terre crachant encore plus de petites créatures et un autre de ces mammouths difformes. Les exo-armures armèrent alors les lance-flammes qui étaient équipés sur leurs avant bras et déversèrent leurs napalm sur l'ennemi afin de rôtir sur le barbecue les plus petites créatures et faire de sérieux dégâts au grosses. Cordax et Vorona étaient maintenant dos à dos, entourés de monstre, prêts à se jeter sur eux pour en faire leurs repas. Les deux ténébreux continuèrent encore et encore à se battre, mais ils ne firent pas attention au mammouth colossal qui fonca droit sur eux et les projeta en l'air d'un puissant coup de défences. Les deux traversèrent la vitre d'un bâtiment pour tomber dans le salon d'un appartement. Cordax demanda à sa compagne de route si elle allait bien, elle répondit que oui en se relevant. Les deux, bien que sonné quelques instant par le coup qu'ils venaient de recevoir, n'étaient pas encore trop blessés. Un détail les frappèrent pourtant. L'endroit où ils venaient d'être projetés leur semblait vraiment familier. En effet, ils se rendirent compte qu'il s'agissait de l'ancien appartement de Rohrak, ils étaient contents. Voilà une opportunité de faire le plein de munitions, d'armes et d'équipements. Le makuta courra dans ce qui était son ancienne chambre et s'empara de l'équipement qu'il avait entreposé ici. Il fut surpris de trouver deux armes qui ne lui appartenait pas directement, mais qui font partit d'un passé glorieux. Il s'en empara également. Vorona fit de même. Elle fut contente de retrouver son ancien miroir de méditation qu'elle avait oublié ici. Quelques minutes plus tard, un grand et puissant rahi sauta de l'immeuble. Il s'agissait d'une grande tortue de combat possédant deux canons sur sa carapace. Elle fit feu de ses deux gros calibres droit sur le mammouth ideux et les deux obus firent mouche et le détruisit littéralement. Cordax venait de mettre à jour sa création rahi qu'il venait de sortir de son champ de stase. En regardant le massacre causé par sa création, Cordax reçut un message de la part de Tanika, elle lui affirma qu'elle a réussi à faire acheminer les matorans jusqu'au Moto-hub sans encombre et que son plan avait fonctionné. Le makuta dit alors à Vorona qu'il était temps à eux d'aller la rejoindre. Ils sortirent alors de l'appartement et passèrent par les toits. Et après une petite séance de parkour, ils arrivèrent sur le toit du Moto-hub. Ils y entrèrent en défonçant une vitre
Dans le Moto-hub, Tanika était sur le pont d'embarquement, avec les autres chefs de faction, les soldats qui se sont occupés de l'escorte et la troupe de matorans. Cordax et Vorona arrivèrent près d'eux. Ils firent leurs rapport. Suite à cela, Tanika parla.
-nous y sommes, je sais qu'il y aura certainement des pertes dans nos rangs, mais ils ne seront pas morts en vains. Les matorans sont sains et sauf, tout ce que nous avons à faire maintenant c'est embarquer, mais... je ne vois aucun vaisseau. -peut être que les forces de Zéro ne sont pas encore arrivés, ou que les créature les ont tous détruits, ajouta Cordax. -nous devons faire vite, ajouta à son tour Vorona, nos confrères retiennent les créatures à l'extérieur, mais ils ne pourront pas le faire éternellement.
Tanika se demandait ce qu'ils allaient pouvoir faire, maintenant. Sans les vaisseaux promis par Zero, difficile de poursuivre le fameux plan mit en oeuvre par le fameux chef de l'Ordre noir. Et avec les "quelques" créatures dans la rue principale, la situation devenait vraiment désespérée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Mer 18 Sep - 16:52 | |
| Les créatures arrivaient de toutes parts, sortant littéralement de partout. Chaque rue déversait son comptant d'atrocités dans l'avenue qui menait au Moto-Hub, alors que les défenseurs s'étaient retranchés derrière une ligne fortifiée; l'entrée du grand complexe astronaval avait été barricadé par les habitants dès le début de l'invasion, car des centaines d'entre eux avaient tenté - avec plus ou moins de réussite - de s'emparer des vaisseaux entreposés pour s'enfuir loin de l'Horreur qui occupait le ciel de la cité des légendes. Les positions de tireurs étaient extrêmement nombreuses, chacune des innombrables fenêtres et baies vitrées qui entouraient l'entrée principale permettant aux défenseurs d'avoir une trajectoire de tir idéale pour abattre tout assaillant qui s'approcherait trop de la barricade; au sol cependant, bien que de nombreuses carcasses de véhicules offraient de nombreux couverts, ces derniers n'étaient d'aucune utilité face à une horde de vermines ou de créatures et habitants infectés, qui ne représentait aucun danger à distance. Les multiples cachettes créées par les débris de chasseurs, de transporteurs ou même de bâtiments profitaient en fait aux monstrueux assaillants, qui se servaient d'elles afin de pouvoir avancer tout en profitant de quelques moments de répit lorsque les trajectoires de tir des snipers et autres soldats étaient interrompues par une carcasse ou un morceau d'immeuble.
Mais les forces des survivants s'étaient remarquablement bien organisés, plaçant tout soldat doté d'arme à portée en hauteur, dans les nombreux étages qui parcouraient toute la hauteur du Concentrateur à Motos; les guerriers qui avaient préféré user d'armes au corps à corps s'étaient quant à eux regroupés juste devant et derrière l'entrée du grand édifice, et ne devaient s'occuper "que" de la petite part des monstruosités qui parvenaient à survivre à la pluie de feu et de métal qui précipitait la plupart d'entre eux au néant avant même qu'ils ne puissent s'approcher de l'entrée du Moto-Hub; de nombreuses pièces d'arme lourdes - initialement destinées à équiper chasseurs de combat, croiseurs de bataille ou même forteresses volantes - avaient été "réquisitionnées" et transportées sur les côtés de l'entrée du complexe astronaval; leurs munitions de gros calibres déchiraient et tranchaient littéralement en plusieurs morceaux les créatures qui avaient le malheur de se trouver dans leur trajectoire de tir. Cependant, malgré tous les efforts acharnés des tireurs pour maintenir à distance la Horde qui déferlait sur eux, les guerriers qui gardaient l'entrée devaient régulièrement s'occuper des Vermines et Infectés qui parvenaient régulièrement à se faufiler sous le déluge de fer.
Là avaient déjà été dénombrées plusieurs pertes; les guerriers des factions n'avaient pour la plupart jamais eu à combattre face à un tel adversaire; il était déjà difficile de tenir en respect une seule vermine. Les tuer alors qu'elles se présentaient à un nombre qui était parfois trois fois plus important que celui des défenseurs semblait dès lors impossible pour un soldat lambda. Guerriers rebelles, impériaux, de l'Ordre, de la Main ou de la Confrérie avaient tous vu au moins un de leurs camarades se faire attraper par ces Insanités pourrissantes; le déluge de feu apportait un soutien au moral des défenseurs, mais la vue d'un frère d'armes en train de se faire démembrer puis dévorer n'aidait pas vraiment à la cohésion des rangs. Cela faisait à peine quelques minutes que les Officiers avaient atteint le pont d'embarquement, et déjà les munitions commençaient à manquer aux tireurs d'élite postés en hauteur; ces derniers étaient précis et ne gaspillaient aucune balle, faisaient mouche à chaque tir. Mais le nombre d'ennemis était tout simplement bien trop important pour pouvoir tous les abattre, même avec l'aide des armes lourdes récupérées sur les vaisseaux de combat en construction. Heureusement pour les défenseurs, les réserves en pièces d'artillerie - mitrailleuses, canons, lance-roquettes - étaient très abondantes, et il leur suffisait de pénétrer dans les ateliers de fabrications et de montage pour refaire le plein d'équipements; cependant, le seul temps de latence qui séparait deux postes de tir - seulement quelques secondes, le temps de recharger l'arme lourde ou de récupérer des explosifs dans les ateliers - suffisait à donner un répit aux créatures qui gagnaient alors à chaque fois un peu de terrain et arrivaient plus nombreuses à l'entrée, là où elles pouvaient tenter de réduire les effectifs des guerriers qui leur barraient le passage... et qui formaient le dernier rempart entre l'Horreur et les civils qui attendaient que l'Ordre Noir vienne les sortir de là.
Alors que la plupart des tireurs aux fenêtres avaient épuisé leurs munitions d'origine et s'attelaient désormais à réunir le plus de pièces d'arme lourde et à faire un ravage dans les rangs des Vermines et infectés, une vague supplémentaire de ces immondes créatures parvint à passer le tir de barrage imposé par les défenseurs; une trentaine de monstruosités arrivèrent bientôt pour attaquer les gardiens au corps à corps. Si ces derniers étaient défaits, chacune des insanités qui survivrait à la pluie de feu pénétrerait dans le Moto-Hub, où elle pourrait éradiquer matorans et agoris ou, bien pire, propager l'infection qu'elle portait parmi les survivants. Le groupe de Corrompus aurait pu facilement - plus ou moins - être mis au tapis s'il n'était pas mené par un kikanalo infecté et complètement enragé. Sa tête pendait comme si sa nuque avait été brisée, alors que des dizaines de tentacules étaient apparus sur son dos et ses pattes, dont les griffes avaient doublé en longueur. La chair et la peau pendaient en plusieurs endroits, tandis qu'un visage sans yeux s'était formé sur chacune de ses épaules; de leur bouche, plusieurs bras - analogues à ceux d'un toa - battaient l'air autour d'eux, essayant en vain d'attraper quoi que ce soit pour l'endommager ou le détruire - arme ou être vivant. Une véritable créature de cauchemar, qui se ruait sans décélérer en direction de la ligne de gardiens.
Deux des défenseurs postés autour de la porte principale du Moto-Hub avaient récupéré une mitrailleuse lourde et un stock important de munitions; les balles fusaient dans tous les sens, abattant au moins une vingtaine d'infectés et de vermines. Cependant, elles ne ralentirent même pas le kikanalo corrompu, même si elles arrachèrent sa tête d'origine. Les visages qui ornaient ses épaules poussèrent un horrible hurlement étouffé, alors que les bras qui sortaient de leur bouche s'agitaient de plus en plus frénétiquement. Une petite ouverture apparut là où la tête de l'Insanité se trouvait quelques instant plus tôt, laissant apparaître une dizaine de globules rougeoyants et luminescents. Des yeux rudimentaires et simples, mais amplement suffisants pour permettre à l'Horreur de localiser ses proies dans le chaos qui l'entourait. Le kikanalo se rua en direction d'un glatorian, qu'il se contenta de piétiner à mort après l'avoir plaqué au sol de ses épaules massives; les bras sortant de ses bouches s'agrippèrent comme par désespoir aux lambeaux de chair et de métal qui restaient de lui après que le monstre se soit occupé de lui. Quelques secondes plus tard, le kikanalo éventrait une toa de l'eau d'un simple coup de patte; alors que le corps inanimé de la maîtresse élémentaire tombait au sol, la créature repéra ensuite une cible bien plus attirante pour lui. Un être vivant bien plus grand et massif que la moyenne, dont le corps serait parfait pour abriter un agent parasitaire. Un organisme plein d'énergie vivant, dont la chair servirait ensuite à créer une vermine très puissante.
La monstruosité fonça en direction de sa nouvelle cible, se contenta de sprinter en ligne droite alors que les balles commençaient sérieusement à entamer ses articulations et muscles des jambes. Lorsqu'il arriva à portée du guerrier - un véritable colosse, une montagne de muscle et de métal - il tenta ensuite de le plaquer au sol d'un coup d'épaule, alors que les visages grimaçants qui les ornaient ouvraient grand la bouche afin de permettre aux multiples bras qui en sortaient de s'agripper à l'armure ou aux membres de sa proie. Le kikanalo aurait pu être étonné - s'il en possédait encore la capacité - lorsqu'il s'aperçut qu'une imposante masse de métal s'approchait à grande vitesse de là où se trouvait auparavant sa tête - là où apparaissaient désormais une dizaine d'yeux injectés de sang. Sa vision fut bientôt réduite à néant, lorsque chacun des orbes rougeoyants se retrouva littéralement écrasé - et complètement détruit. La force du choc eut l'effet de ralentir l'énorme monstruosité, mais sans l'arrêter cependant. Les tirs des armes lourdes finirent alors de trancher les pattes de l'Horreur, qui tomba sur le colosse en armure lourde. Ce dernier donna plusieurs coups de poing dans le flanc du rahi corrompu - brisant ses côtes au passage - pour se dégager, sans succès. Pire, l'épaule droite - et le visage sans yeux qui l'ornait - se trouvait désormais à seulement quelques centimètre se sa propre tête, et les multiples bras s'agrippaient à son casque et à son cou, tentant littéralement de lui arracher le crâne et la colonne vertébrale qui y était liée.
Le Colosse recula alors largement son propre bras droit, serrant fermement le poing, avant de donner un coup magistral directement au milieu du monstrueux visage qui lui faisait face. La main du guerrier traversa peau, cartilage, chair et os comme s'il s'agissait de papier imbibé d'eau, défonçant littéralement la structure entière de l'épaule jusqu'à atteindre une masse molle qui fut réduite en une bouille gluante; un petit cerveau auxiliaire s'était formé derrière chacun des deux visages, permettant au monstre de continuer à vivre même si sa tête principale avait été arrachée. Un cri résonna alors dans la tête du guerrier, qui était en train de repousser de ses deux bras le corps du kikanalo - dont l'autre épaule, toujours intacte, continuait de hurler et d'agiter ses bras. La voix cristalline, féminine et légère d'une entité synthétique raffermit plus encore la détermination du Colosse.
*Gladius ! Je vous ai retrouvé, enfin !*
Le grand guerrier parvint enfin à dégager ses jambes de la carcasse sanglante mais encore vivante du monstre, ne tardant pas à rejoindre l'autre épaule pour lui donner le coup de grâce. La voix féminine retentit à nouveau dans son esprit, cette empreinte d'un dégoût bien réel.
*Oh... Gladius, par pitié, dites-moi que ce qui recouvre vos mains ne provient pas de ce... truc.*
Gladius n'eut pas à répondre, alors qu'il donnait un puissant coup de poing dans l'autre épaule de son sinistre ennemi. Sa main traversa de nouveau la chair, l'os et le cartilage... mais cette fois n'atteignit pas le cerveau qui se trouvait derrière. Le visage en lambeaux qui ornait l'épaule du kikanalo continuait de s'animer, rappelant les mouvements d'un agonisant atteint de convulsions juste avant de pousser son dernier soupir; cependant, au lieu de mourir, le monstre ouvrit encore plus grand la bouche, laissant apparaître cette fois un bras muni d'une épaisse pince, semblable à celle d'un crabe araignée et dardée d'épines purulentes qui suintaient un liquide jaunâtre, opaque et dégoût. Un fluide porteur de l'infection, qui était prêt à pénétrer dans l'organisme de Gladius pour le transformer en l'une de ces choses.
*Valae, je crois que...*
La pince recula pour prendre de l'élan, puis fut littéralement projetée en direction du corps de Gladius, prête à transpercer son armure pour déverser son liquide immonde et propager l'agent infectieux qu'il contenait. L'appendice, propulsé à une vitesse considérable, se brisa sur l'armure du guerrier et le repoussa d'un bon mètre. Mais bien qu'il ait été réduit en morceaux, plusieurs épines empoisonnées étaient parvenues à traverses le métal au niveau des jointures de l'armure. Le parasite qu'il contenait avait été déversé.
*Gladius !!!*
La voix de Valae était véritablement désespérée, complètement désemparée; si cette dernière possédait un corps organique, elle aurait sûrement fondu en larmes, alors que le Seigneur Fantôme restait immobile, ne comprenant pas ce qu'il se passait.
*Gladius... non !*
*Ne t'inquiète pas, Valae... le choc m'a un peu fait mal, mais rien de grave.*
*Vous ne comprenez pas ! Cette chose est porteuse de l'infection ! Vous allez bientôt les rejoindre, devenir comme eux... non, c'est impossible... Gladius, non !*
Le guerrier leva son marteau, rassemblant ses forces, puis frappa de toutes ses forces dans l'épaule du kikanalo. Le métal broya tout ce qui se trouvait dans sa trajectoire, et réduisit l'articulation de la créature corrompue en une bouillie indescriptible, un amas de fluides et de morceaux de chair. L'insanité mourut cette fois pour de bon, s'arrêtant de bouger. Le Seigneur Fantôme recula de quelques pas et laissa tomber son marteau avant de retirer son casque puis son plastron; lorsque cela fut fait, il ôta toutes les pièces d'armures qui protégeaient la partie supérieure de son corps, ne gardant que ses gantelets de métal. Les épines empoisonnées tombèrent au sol, brisées net... mais les pointes n'avaient pas traversées la peau du guerrier, et l'infection n'avait pas pu être transmise à Gladius.
*Gladius... comment est-ce possible ?*
Le Seigneur Fantôme faillit lâcher son marteau lorsqu'il aperçut sa "peau", enfin mise à nu lorsqu'il put enlever les dernières pièces d'armure qui protégeaient la partie supérieur de son corps. De longues et fines écailles noires couvraient désormais l'intégralité de son corps, ne s'arrêtant que sous son menton. Cette protection naturelle avait sauvé le leader rebelle, arrêtant les épines comme si elles avaient été des brins de paille sèche.
*Qu'est-ce que c'est, Gladius ? Cela n'était pas là lorsque vous avez changé de forme à Onu-metru, j'en suis certaine. J'étais en permanence connectée à votre organisme, et je n'ai à aucun moment senti de telles modifications dans votre corps. C'est comme si votre corps, face à un adversaire qui attaque au corps à corps, s'était...*
*Adapté.*
*Exactement ! Comme une sorte de sélection naturelle, mais en bien plus rapide. Et bien plus efficace !*
*Une forme alternative, basée sur la protection corporelle. Vous êtes cuirassé de de la tête aux pieds... enfin, seule votre tête semble être restée plus ou moins intacte, à ce que je peux voir.*
*Cela me servira parfaitement... est-ce que les aiguilles ont traversé cette carapace d'écailles ?*
*Aucunement... elles se sont simplement brisées sur vous avant de retomber lorsque vous avez ôté votre armure. Vous êtes totalement sain de corps. D'esprit, peut-être moins.*
La plaisanterie fit sourire Gladius, qui se concentra à nouveau sur le combat qui faisait rage autour de lui. Un instant seulement s'était passé depuis qu'il avait ôté son armure, et moins de dix secondes depuis qu'il avait achevé le kikanalo. Cependant, lorsque son regard fut de nouveau dirigé en direction de l'avenue principale qui menait au Moto-Hub, son sourire se décomposa très vite. Le visage du guerrier n'exprimait désormais plus que de l'agressivité, lorsqu'il aperçut une trentaine de kikanalos infectés - analogues à celui qu'il venait de tuer. Les tirs des pièces d'artillerie en avaient déjà démembré quelques uns, mais d'ici quelques minutes au maximum le gros de la troupe aurait atteint l'entrée du Moto-Hub.
La position défensive était tout simplement perdue. Tous les guerriers réunis du groupe de survivants, officiers ou non, n'auraient jamais pu repousser ces Horreurs en si grand nombre. Et encore moins si elles étaient accompagnées d'une centaine de vermines, toutes plus horribles les unes que les autres. Gladius soupira, puis prit une ample respiration avant de crier à l'intention de tous les défenseurs présents.
- Retraite ! Retraite dans le bâtiment ! Nous ne pouvons pas tenir, cette position est perdue ! Soldats au sol, rejoignez le pont d'embarquement via les escaliers ! Faites sauter les ascenseurs et cages d'escalier derrière votre passage, puis rejoignez les civils ! A tous ceux qui sont postés aux fenêtres: faites feu sans discontinuer sur ces choses, utilisez vos dernières munitions puis rejoignez le groupe !
Gladius suivit ensuite ses propres indications, menant les guerriers à travers les escaliers jusqu'au pont d'embarquement; à l'aide de puissants explosifs, il fit ensuite sauter chacun des passages qui auraient permis aux Horreurs de le suivre, faisant de même avec les ascenseurs - même s'il doutait fortement que les vermines puissent s'en servir, il n'était pas exclu que les matorans et toas infectés puissent les utiliser si leur cerveau était maintenu dans un état à peu près... "fonctionnel". La Horde ne pouvait plus passer par les voies traditionnelles... mais en se marchant les unes sur les autres, les vermines formeraient inévitablement - à terme - un pont vivant assez haut pour permettre aux autres créatures corrompues de se ruer dans les couloirs du Concentrateur à Motos jusqu'à atteindre le pont d'embarquement - et les survivants qui attendaient qu'on vienne les tirer de là...
[HRP] Ce message commence à introduire la future capacité spéciale de mon personnage (adaptation -> voir techniques persos), même s'il ne décrit qu'une seule forme utilisable pour l'instant. Donc mon personnage n'a jamais été en contact avec l'agent infectieux et ne risque pas d'être parasité par les rejetons d'Emrakul ou les agents d'infestation (zombies).[/HRP] |
| | | Zéro
Fiche d'identité Energie: (300/300) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 0 | DEF : 0
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Mer 2 Oct - 19:20 | |
| Les créatures déferlent de tout côté dans une furie d'ailes et de crocs, bondissant en un amas sans fin autour des rescapés, entourés par une soudaine nuée, qui est tombée comme un nuage de mort, un brouillard létal – et brusque. Les courageux défenseurs ont entourés d'un rang protecteur les matoran, qui tremblent et hurlent à chaque tressaut de la masse grouillante. Les canons cordaks déchargent leurs munitions dans des bruits sourds, les disques kanoka traversent l'air en sifflant, parfois des murs de plasma ou de flamme s'élèvent, consument un rang de bestioles qui s'effondrent avec des gargouillements suraiguës. Des morceaux de chitine, des griffes brisées, des armures déchiquetées volent en tout sens, et dans ce chaos une seule harmonie règne : la fureur des attaquants, la sourde terreur de leurs proies. Mais qui est le chasseur, des acculés ou des assiégeants ? Une question à la réponse simple : ceux qui survivront après cet affrontement digne des plus grands romans de science fiction. Mais ce n'est pas un roman ; c'est la réalité, amère et froide. Et le bain de sang n'est pas plus un rêve pour chacun que son voisin arraché à la vie, avalé par l'océan de mâchoires et de prédations. D'une perspective lointaine, on apercevrait des flashs multicolores, et des explosions rouges ; les munitions lumineuses des cordak, qui illuminent le corps entier des insectes, des vermines, par transparence rend soudain leur système interne visible, puis le fait éclater, le consume enfin dans une flamme finale. À présent, les Matoran n'importent plus ; c'est tuer, tuer, tuer, éliminer toutes les créatures dans son champ de vision, tuer ou périr.
Dans la panique ou l'euphorie générale, dans le tourbillon illogique de la survie par l'annihilation, personne ne remarque certains cailloux de protodermis, qui commencent à trembler. Nul ne fait attention à un grondement sourd, qui depuis quelques minutes déjà résonne dans les rues, et s'amplifie sans cesse. Soudain, comme une foudre tombée des Cieux, c'est une vague de lumières qui s'abat en des feux d'artifices plasmiques sur toute la zone, et soudain des explosions plus puissantes ; tout l'Essaim est repoussé, brûle, agonise, hurle, et tandis que les créatures, comme des cafards chassés par la lumière, s'affolent, fuient, s'entre dévorent, un grand vaisseau se pose au niveau des rescapés ; ses puissants réacteurs ioniques projettent une telle énergie qu'ils en génèrent d'importants flux d'air, repoussant en arrière tous les cadavres, effaçant le passé ; tous s'engouffrent comme un seul Toa dans cette porte providentielle qui s'est ouverte dans l'immense croiseur, mais qui débouche sur l'obscurité. Et tandis que les rangs des Vermines reparaissent plus nombreux encore, leur cerveau étriqué ayant saisi un objectif commun, la destruction de cette nouvelle proie, le gigantesque véhicule s'élève avec un terrible vrombissement d'orage. La porte se referme, et tous plongent dans l'ombre totale. Tant pis pour les retardataires !
D'oppressantes minutes s'écoulent. Certains font mentalement le point sur la situation, d'autres cherchent à la voix leurs amis, camarades, collègues dans le noir...Peine perdue pour la plupart. Et aucune joie ne se distingue. On commence même à s'interroger sur ce bâtiment dans lequel on est entré sans réfléchir. Pourquoi n'avait-il aucun étendard ? Des rumeurs naissent : Tuma aurait envoyé ce vaisseau pour prendre en otage la population de Metru Nui et faire pression sur les dirigeants de l'Univers Matoran, en menaçant de faire exploser tout le monde s'ils refusaient ses conditions. Des hypothèses plus folles racontent que ce serait la Nuée elle même, avec des Parasites, qui aurait pris le contrôle du croiseur pour y attirer plus de bétail, de proies à dévorer plus tard. Un véritable brouhaha commence à naître, un commun hurlement de tristesse et de panique, de soudaine claustrophobie et d'étouffement, le brusque retour de la frustration des dernières heures. Des lumières blanches s'allument soudain, les ombres reculent, dans ce qui se révèle être un immense hangar, le hangar du vaisseau. On prend alors conscience de plusieurs personnages vêtus d'une tenue neutre, au visage couvert d'une visière noire, aux couleurs pourpres et ébène, qui encadrent depuis le début toute la population sans un bruit, sans un mot, immobiles et disciplinés comme des statues antiques. Et une dizaine d'écrans dévoilent soudain une image commune : un casque noir, un visage que le monde avait oublié depuis plusieurs mois. Zéro. Un silence de mort tombe.
- Vous voici à présent à bord de l'un de mes vaisseaux. Soyez sans crainte, vous êtes à présent en sécurité, loin, loin de toute cette maudite destruction. Comme je l'ai promis, vous aurez à votre disposition des navettes, pour vous diriger vers les zones périphériques. Mes membres dirigeront ces navettes. Les autres pourront rester à bord du vaisseau. Nous sommes à présent en route vers Ga Metru. Là où notre « invité » a décidé de semer le plus de destruction. Le trajet est de quatre minutes...Le temps pour vous de prendre votre décision, je l'espère, entre la sûreté et la mort.
Les écrans se taisent, alors que le brouhaha reprend de plus belle. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Jeu 3 Oct - 19:57 | |
| Sauvés...
Ses hommes, ses camarades, ses Frères, étaient finalement sains et saufs. Et ils n'étaient pas les seuls; la plupart des civils avaient enfin été menés à bon port. La mission de sauvetage avait donc été menée avec succès; mais à quel prix...
Gladius de tourna lentement vers le gros des rescapés; les Spectres étaient tous là, mais il ne retrouva même pas la moitié des autres guerriers rebelles. Les gardiens avaient subi de lourdes pertes tout au long de leur périple, et chacune des étapes parcourues par les survivants avait été mortelle pour au moins un des Fantômes, sinon plus. Toujours était-il que le Seigneur des Sables ressentait en lui la perte de tous ses Frères comme une blessure qui lui aurait été directement portée. Le lien qui unissait les guerriers rebelles entre eux pouvait autant être une force qu'une source de souffrance, malheureusement.
Mais le guerrier ne pouvait pas rester là, se contentant de se lamenter sur ses pertes, alors qu'au même moment le Cauchemar détruisait la ville de Metru-Nui, chaque seconde un peu plus...
Gladius rejoignit le gros des rescapés Fantômes puis leur ordonna de se préparer à se retirer, Spectres y compris; la réaction ne se fit pas attendre. Sur les visages de tous, on pouvait lire la déception de ne pas pouvoir mener le combat; certains ne parvinrent pas à conserver leur mutisme et protestèrent, mais un signe de main du leader rebelle suffit à faire revenir le silence parmi ses hommes.
- Vous avez bravement combattu, avec courage et honneur. Mais la plupart d'entre vous sont blessés, épuisés ou ont simplement besoin d'un bon repas. Les armures des Spectres possèdent encore d'importantes réserves énergétiques qui leur permettraient de continuer à mener la bataille, mais je ne peux pas risquer de perdre un seul d'entre eux dans ce conflit, et vous le savez.
J'ordonne le repli immédiat de toutes nos forces présentes à Metru-Nui - à part évidemment les forces assignées à l'évacuation des civils, qui continueront de remplir leur devoir tant qu'aucun danger ne les menace pas directement. Nos troupes sont peut-être équipées pour combattre les Vermines et créatures infectées, mais elle ne sont aucunement pour faire face à l'immensité qui assiège aujourd'hui la cité des Légendes.
Aujourd'hui, mes Frères, vous avez vaillamment affronté l'une des pires menaces que nous ayons connu lors de notre histoire chargée de tragédie. Nombre d'entre nous ne sont pas revenus des entrailles de la ville, mais chacun d'eux est tombé pour permettre aux matorans - et à vous - de survivre à ce cauchemar. Leur sacrifice restera dans les mémoires, et nous ferons en sorte que cet acte héroïque n'aura pas été accompli en vain.
Pour cette raison, vous serez évacué pour honorer le choix de nos Frères. Vous monterez dans ces navettes, et partirez loin - très loin - de la Créature. Si vous le pouvez, rejoignez notre base de Le-voya et reposez-vous. Je me chargerai de représenter personnellement les Fantômes lors des heures qui vont suivre.
Gladius regarda ensuite le visage de chacun de ses guerriers, tâchant de graver leurs traits dans sa mémoire; plus tard, ils seraient sûrement élevés à des grades supérieurs pour leur courage et leur détermination sans faille lors de ces événements tragiques. Mais en attendant, il restait encore fort à faire. Évacuer les rares survivants restants, éliminer les hordes de vermines, purifier - ou annihiler - les créatures corrompues. Et par dessus tout, détruire la monstruosité qui envahissait encore le ciel de Metru-Nui.
Les Fantômes avaient gardé le silence lorsque leur chef avait parlé, mais ce dernier pouvait parfaitement deviner les émotions qui les traversaient. Fierté, soulagement, détermination; tristesse, déception, colère. Le leader rebelle fit un rapide signe à ces hommes avant de les remercier encore une fois pour leurs actes, puis commença à se rapprocher de nouveau des autres commandeurs présents.
Alors qu'il tournait le dos à ses guerriers, un léger murmure parvint à ses oreilles; de très légères paroles, chuchotées par les Spectres en armure lourde et relayées par leur système de communication indépendant. Une très ancienne prière, qui datait d'une époque antérieure au Grand Fracassement de Spherus, et même à la naissance de Gladius. Une étrange litanie, qui ressemblait presque à une prière:
- Pour notre Seigneur, nous serons forts. Nous somme Son poing d'acier et exécutons Sa volonté. Que Ses ennemis périssent, que Ses frères persistent. Sans peur nous avancerons dans les Ténèbres, sans hésitation nous faisons don de notre existence à Son oeuvre. Nous sommes les Spectres; et de la destruction de Ses adversaires, nous tirerons notre gloire.
Gladius continua d'avancer en direction des autres chefs, comme s'il n'avait rien entendu; et les soldats d'élite, qui savaient pertinemment qu'il les avait entendus, se contentèrent de se rapprocher des civils pour se démarquer des troupes des factions différentes, bientôt suivis par les autres Fantômes. Bientôt, ils monteraient dans les navettes de l'Ordre Noir et partiraient aussi loin que possible de cette maudite méduse, cette créature qui avait ravi tant de Frères.
Mais les ordres étaient les ordres, et ils ne discuteraient pas une discussion du Seigneur Fantôme. C'est ce moment que Valae choisit pour intervenir dans l'esprit du leader rebelle, faisant de nouveau résonner sa voix cristalline.
*C'est, disons, plutôt étrange. Vous savez d'où viennent ces paroles, Gladius ?*
*Oui... il s'agit d'une ancienne prière de guerre, qu'énonçaient certains guerriers avant de se jeter dans une bataille. Peut-être pour se donner du courage, sûrement pour renforcer plus encore leur détermination. Mais elle date d'avant même ma naissance. Autant dire que... cela faisait une éternité que je n'en avais pas entendu parler.*
*Je vois; c'est la première fois que je la remarque, et pourtant j'ai côtoyé de très nombreux Spectres depuis notre rencontre. Vous avez une explication à ce phénomène ?*
*Cette prière... les Spectres auxquels elle réfère sont de très anciens moines combattants, qui ne livraient bataille que rarement. Ils ne menaient un combat que lorsque cela leur était profitable, préférant la diplomatie à la violence - mais n'hésitant pas à semer la destruction si cela leur permettait de sauvegarder leur ordre, leur liberté ou leurs proches. Ils étaient de fiers et puissants guerriers, dotés d'un sens de l'honneur peu commun; j'aurais aimé les connaître, mais ne serait-ce qu'à ma naissance ils n'étaient déjà plus qu'un mythe.*
*Et qui est ce... "Seigneur", auquel ils semblaient avoir juré allégeance ?*
*Un moine-guerrier skrall, qui avait participé à de nombreuses batailles rangées avant de se lasser des guerriers inutiles. Un très fier combattant lui aussi, respecté par ses guerriers. Il a été suffisamment fort et résistant pour prendre la tête des Spectres, et plus encore pour survivre à la destruction de son ordre et persister dans l'histoire; j'aurais aimé mieux le connaître, qu'il me parle plus de son existence avant de disparaître.*
*Vous l'avez connu personnellement, Gladius ?*
*Ah... cela, pour l'avoir connu ! J'aurais même dû être très proche de lui - mais tout ne s'est pas bien passé.*
*Il était votre...*
*Oui, il s'agissait bel et bien - malheureusement - de mon père.*
Gladius arrivait à portée de voix de Rehad, mais il était toujours trop éloigné de Tanika ou Colbalt pour parler; il décida de maintenir son mutisme, et d'attendre que de nouvelles informations lui parviennent. Mais dans son esprit, Valae bouillonnait littéralement, complètement excitée par la nouvelle.
*Mais pourquoi ne m'avoir jamais rien dit, Gladius ? De même que pour votre mère...*
Valae put très facilement sentir la tristesse et la colère envahir l'esprit de son hôte à l'évocation de la Soeur skrall décédée. Gladius n'avait à l'évidence pas l'habitude de parler de sa famille, et semblait avoir de très bonnes raisons pour garder ces détails de son existence pour lui-même.
*Désolée, Gladius. Vraiment. Je ne savais pas que cela était si douloureux pour vous.*
*Cela ne fait rien... mais je n'ai pas envie d'en parler pour l'instant. Plus tard, peut-être, lorsque nous serons seuls et que nous retournerons à Ko-voya. Mais si je peux dire une chose sur ma famille: ma mère m'a tout donné. Même sa vie, sans que je le sache. Alors que mon père, lui, m'avait tout pris avant de disparaître. Je devrais m'estimer heureux; beaucoup de ceux qui ont désormais mon âge ont perdu bien plus que leur famille.
Mais la douleur est pourtant là, car aucun de mes actes ne pourra retrouver ce qui a été perdu. Cependant, si le passé ne peut être changé, le futur attend toujours que nous le modelions. Et c'est en évitant de répéter les erreurs du passé que nous pourrons avancer sur notre Voie. Tel est le destin que j'ai choisi, et le travail à accomplir est de taille. Mais en attendant, nous avons toujours des alliés à appuyer contre cette maudite Créature de cauchemar.*
Et Gladius attendit, non loin de Rehad, que de nouvelles informations soient données au groupe. Si aucune nouvelle ne parvenait, le Seigneur Fantôme se contenterait de rester à bord du croiseur de l'Ordre Noir, espérant pouvoir œuvrer à la destruction de l'ennemi qui barrait alors la vie à toute vie. |
| | | Rehad Skrall philosophe
Fiche d'identité Energie: (700/900) Jauge de Vie: (1000/1000) Capacités du Personnage: ATK : 3100 – DEF : 4150
| Sujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). Dim 6 Oct - 1:51 | |
| Cet enchainement d’évènement était pour le moins troublant. Malgré tout ce qui venait de se passer, malgré la monstruosité œuvrant toujours dans le ciel, malgré la horde s’abattant sur Metru Nui, malgré les ténèbres entourant le groupe de réfugier, s’étant bien amoindrie depuis la fuite de Metru nui d’ailleurs, Rehad, en cette instant précis se sentait dans une relative sécurité. Etait-ce parce qu’il venait de voir ces immondices passer à deux doigts de lui mordre la chairs ? Ou était-ce le sentiment que rien ne pourra arriver de pire dans cette journée ? Qu’est ce qui pourrait rendre cette journée pire qu’elle ne l’était déjà ? Le hasard à ces limites, une énième catastrophe ne pouvait arriver maintenant, n’est-ce pas ? Le Skrall essayait de se rassurer, avec la malchance qu’il avait, une nouvelle catastrophe en perspective allait bientôt arriver, un malheur n’arrive jamais seul, quelques choses allait forcement se passait. Mais au moins, dans quelques minutes, la chair à canon ne serait plus là. Enfin débarrassé de tous ces matorans, enfin débarrassé de cette corvée qu’était le secours de quelques rescapées incompétents ! Rehad espérait profondément qu’il n’y avait plus de civils à sauver, inutile de se rajouter une plaie supplémentaire dans le combat contre cette monstruosité. Il consulta rapidement son communicateur. Sur les skralls qui étaient venu avec lui, il semblerai que pour l'instant un seul ait péri... Un seul à réussit à périr, les autres semblaient s'êtres soit retiré, soit retranché dans un endroit où il pourrait sans doute tenir plusieurs jours. Légèrement soulager de savoir ses quelques troupes en sécurité le Skrall se retira dans un enfoncement où semble-t-il peu de matorans s’étaient installé et il s’adossa contre un mur et se laissa tomber, finissant assis contre le sol même, regardant le plafond métallique du vaisseau. Il était pour le moins exténuer. Il avait besoin de repos, même quelques secondes, quelques minutes.
Un coup de feu partit. Le Skrall se réveilla lui-même avec le coup qu’il venait lui-même de tirer… L’avait-il tiré ? Il n’y avait aucun bruit, aucun râle, aucun des cris, justes des rumeurs qui emplissaient habituellement les salles. Il leva les yeux, et compris immédiatement pourquoi, ce qui l’avait réellement réveillé. C’était elle. Elle était finalement revenu de sa petite escapade où elle avait fait on ne sait quoi dans les souterrains des archives. La sœur Skrall sourit, ouvrit à peine la bouche, et alors qu’elle avait à peine put émettre un son Rehad répliqua immédiatement – Je ne veux pas le savoir – Elle allait sans doute raconter à nouveau une histoire fantasque et farfelu, il préférait encore ne rien savoir que devoir encore trier le vrai du faux de la bouche de cette sorcière. Elle venait juste d’user de ses pouvoirs pour le faire se réveiller, c’était assez pénible d’ailleurs, il enviait en quelques sortes la protection mentale des membres de l’ordre qui n’avait pas à subir ces intrusions incessantes dans leurs psychés par une folle dingue tel qu’elle. Elle était trop imprévisible pour qu’on puisse prédire ses mouvements, c’étaient un vrai électron libre. Le Skrall commençait à se demander ce qui le poussait à rester avec elle. Il vit alors Gladius, demandant à ses soldats de partir se mettre à l’abri, sans lui. Il voulait de nouveau jouer les héros ? Etait-ce une dégénérée mentale qui le poussait à ce point à vouloir en toutes conditions être un héros ? Un traumatisme ? Un besoin de reconnaissance après ce qu’avait fait la précédente cheffe des fantômes ? Ikinat a vraiment marqué tous les esprits, par sa folie, ou la folie qu’on lui avait imposée. Rien n’était sûr dans le dossier Ikinat. Absolument rien. C’était en ça que les pouvoirs des sœurs Skrall étaient effrayants à ce point, c’était pour cette raison qu’elles avaient été chassées de l’empire. L’incertitude constante d’être ou non le maître de soi-même.
- Vous auriez pu m’attendre ! gémit alors la sœur Skrall, j’ai failli louper votre dirigeable. M’enfin changeons de sujet, le passé c’est le passé, je te pardonne, dans ma grande Mansuétude, cependant n’oublie pas de m’attendre la prochaine fois cher commandant Skrall. Aux faîtes sais-tu que la folie fait partie des constantes de cette univers ? Le monde s’autodétruirait si tout le monde étaient sains d’esprits. Franchement, qui supporterais un monde sans un brin de folie… Bon Ikinat avait plus qu’un brin. Elle était félée… Dans tous les sens du terme, tu aurais dû voir son esprit, je me demande comment elle à put survivre aussi longtemps dans un état pareil ! Qu’est-ce que j’avais fait du reste de ses affaires déjà ? J’avais du garder un petit quelques choses d’elle, qu’était-ce déjà ? Sa dague porte bonheur ? , une mèche de ses cheveux ? Un éclat de son armure ? Ou alors… Ah oui, ça y est ! C’était la broche !
Aerellys sortit de sa robe une petite broche de couleurs or, surmonté d’un petit cristal de teinte écarlate, qu’elle s’empressa d’accrocher sur sa robe. Rehad se souvient vaguement avoir vu une broche similaire sur Ikinat, peut être la broche qui lui servait à accroché sa cape à son armure ? Le commandant Skrall remarqua seulement à ce moment qu’Aerellys ne dissimulait plus sa présence, ne se cachait plus derrière une autre image d’elle-même. Elle n’avait rencontré Gladius qu’une fois, et portait une robe et un masque différent à ce moment, peut-être ce dernier ne la reconnaitrait pas tout de suite… Du moins jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche. La broche était sufisament discrète pour que Gladius ne la remarque pas... Il ne manquerait plus que Gladius la reconnaisse, surtout qu’Aerellys était, du moins jusqu’à la fin des négociations qu’il devrait entreprendre une fois cette… « Incident » réglé, sous la protection de commandant des Skralls. Rehad voulait s’éclipser. Il ne voulait en aucun cas devoir se mettre entre Gladius et cette sorcière lorsque celle-ci commencerait à le provoquer, ce qu’elle finirait, fatalement, par faire. C'était dans sa nature profonde. Toujours faire ce qu'il ne fallait pas au moment le plus crucial ! Rehad aperçut alors cette psyonique qu’il avait rencontré auparavant, elle appartenait à l’Ordre… Rehad se souvint alors d’avoir déjà entendu parler d’elle, n’était-ce pas celle qui avait effectué l’interrogatoire d’Ikinat ? Le vaisseau mettra encore un certain temps avant de foncer sur le monstre difforme pour tenter de l’arrêter, monstre qui n’avait semble-t-il toujours pas de nom désigné pour en parler, Rehad avait encore un peu de temps devant lui. Peut-être était-ce le moment pour interroger cette psyonique ? Il se dirigea vers elle, essayant de dissimuler du mieux qu’il put la fatigue qui commençait doucement à l’engloutir.
- Vous êtes bien Vorona, la « sorcière » qui … Pardon ce n’est pas être pas comme ça que vous désigne votre peuple, vous avez l’air d’utiliser des mots moins – Il marqua une courte pause, sans doute pour chercher ses mots - péjoratifs pour désigner les gens possédant votre capacité… Vous êtes bien la personne qui a interrogé Ikinat lorsqu’elle s’est faîtes capturés par l’Ordre ? J’aurais besoin de vous parler, en privé si possible. Gladius ne veux peut être pas connaitre la vérité sur l’affaire Ikinat, cependant seule la vérité à de la valeur à nos yeux.
Aerellys sortit son ombrelle, l’ouvrit et la fit tournoyé sur son épaule, comme elle avait l’habitude de le faire. Elle regarda Gladius dans les yeux, le fixant avec un regard de défi dans les yeux. Elle souriait dans sourire malicieux, dérangeant. Elle était exalté par les derniers évènements, et maintenant qu’elle avait fait ce pourquoi elle était venu ici, elle allait pouvoir en profiter pleinement ! Elle commença à parler, d’une voix neutre, ou plutôt indifférente, une petite voix fluette sans pour autant être intéresser par la discussion qu’elle engageait.
- Alors Gladius ? Comment vous portez vous depuis la dernière fois que je vous ai vu ? Vous êtes-vous remis de la mort de votre cheffe ? Avez-vous trouvez une piste pour réanimer votre monde perdu, où vos convictions branlante n’ont encore réussi à trouver le moindre indice ? SI seulement l’on pouvait refaire le monde rien qu’avec des mots. Malheureusement les mots ne sont que des mots. Avez-vous assez de crans pour suivre cette voie, Skrall ? | |
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