Les Guerres de Spherus
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Les Guerres de Spherus

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 [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyDim 6 Oct - 20:07

Un lourd silence s'abattit suite aux paroles d'Aerellys, comme si un linceul de mutisme s'était soudainement déposé sur l'assemblée des survivants. Les discutions menées par les habitants de l'univers matoran ne tardèrent certes pas à reprendre, ces derniers ne pouvant pas comprendre ce dont parlait la sœur Skrall; cependant, du côté des forces rebelles et impériales, la tension qui avait envahi l'atmosphère du vaisseau était désormais presque palpable. Les Fantômes ne savaient pas quelle serait la réaction de leur Seigneur, mais ils s'étaient d'ores et déjà préparés au combat. La plupart avait déjà la main sur le fourreau, le carquois ou le holster, ce qui n'augurait rien de bon pour la suite de cette discussion.

Gladius leva lentement la main, intimant à ses hommes de garder leur calme; ces derniers prirent une posture plus neutre, mais restèrent tout de même aux aguets. Tous avaient perdu de nombreux Frères face à l'Empire, et tous connaissaient le potentiel de confusion que possédait une Sœur. Chacune d'elles pouvait aisément détruire une armée depuis l'intérieur, semant le chaos et poussant même des frères d'armes à s'entre-tuer. Le Seigneur Fantôme s'approcha légèrement de celle qui lui avait adressé la parole, ne s'arrêtant que lorsque deux mètres seulement le séparaient d'Aerellys.

Gladius ne répondit pas tout de suite aux paroles de la Sorcière, préférant d'abord la jauger; ce court instant de latence, qui ne dura pas plus d'une seconde, sembla durer plusieurs minutes aux yeux du leader rebelle. Il n'avait pas immédiatement compris à qui il avait affaire, mais jamais il ne pourrait complètement oublier cette voix, cette manière de s'adresser aux autres comme si elle avait le contrôle des rouages qui faisaient tourner le monde. Hautaine, fière, mais sûrement bien assez puissante pour se permettre un tel comportement. Ce qui le frappa cependant le plus était la broche qui était accrochée à la robe de la Sœur. Un petit bijou aussi pratique que beau, mais qui n'avait pas toujours appartenu à Aerellys.

Le Seigneur Fantôme sentit une onde de colère l'envahir lorsqu'il comprit, un battement de cœur plus tard, que l'objet avait autrefois été porté par Ikinat, la Reine Spectrale. Cette sorcière aussi fourbe que cruelle s'était amusée à se parer de l'un des bijoux de la défunte cheffe rebelle. Peut-être par coquetterie, sûrement pour énerver plus encore Gladius, qui n'avait pas besoin de cela; il bouillonnait littéralement de rage, et même si en apparence il semblait neutre, Aerellys, Vorona et les autres personnes dotées de pouvoirs psychiques dans le vaisseau pouvaient aisément sentir la puissante colère qui envahissait progressivement chaque fibre de son être.

Serrant les poings, le leader rebelle essaya tant bien que mal de se calmer; cependant, les impulsions de rage ne se calmèrent pas, bien au contraire. Gladius aurait voulu pouvoir se jeter sur la Sorcière, lui tordre le cou puis la décapiter de ses propres mains, avant d'offrir son corps en pâture aux loups de fer. Et alors qu'il semblait sur le point de laisser libre cours à sa fureur, une présence apaisante se fit immédiatement sentir au cœur même de son esprit. Une voix douce et cristalline retentit dans le crâne du Seigneur Fantôme, mettant aussitôt un terme à la colère qui l'envahissait depuis quelques secondes.


*Ne cédez pas, Gladius... c'est sûrement ce qu'elle voudrait. Ne tombez pas dans son piège. Je peux vous aider, mais si vous désirez réellement la tuer je ne pourrai pas vous en empêcher non plus.*

*Valae... merci. Ne t'inquiète pas, je ne ruinerai pas tous les douloureux efforts de ces derniers mois par fierté. Fais-moi confiance.*

*Comme d'habitude, hihihi !*

Comment la créature synthétique pouvait-elle rire dans un moment pareil ? Valae était un réel mystère, même pour Gladius. Mais quoi qu'il en était, la bonne humeur de l'intelligence artificielle ne tarda pas à se propager à l'esprit du skrall dans son ensemble, lui permettant enfin de garder un contrôle total sur les émotions qui émanaient de son esprit. Le Seigneur Fantôme décida alors de répondre à la Sœur qui lui faisait face, commençant même à sourire tant la joie que diffusait littéralement Valae était forte.

- Du cran ?

Si vous me demandez par là si aucune terreur n'est présente dans mon esprit, il vous suffira d'essayer de le lire pour vous apercevoir que j'ai la peur au ventre. Chaque fois, avant de m'endormir, j'ai peur qu'un nouveau conflit ne vienne frapper à notre porte. Chaque fois que je me lève, j'espère que l'on ne m'apportera pas un rapport d'attaque sur l'un de nos territoires. Lorsque je vois chacun de mes innombrables Frères et Sœurs, je me dis qu'il se pourrait qu'il ou elle tombe au combat dans la semaine qui suit.

Mais qu'y puis-je ? La peur est là, et je ne peux rien y faire. Les fous, et les esprits trop obtus pour percevoir le doute... ceux-là on de la chance de ne pas se rendre compte que la mort pourrait les frapper à tout moment. Quant à moi, je sais que je ne suis rien face aux immensités pour lesquelles nous combattons. Mais je n'ai tout simplement pas le choix. Malgré la peur, malgré les souffrances, je continue de me battre, jour après jour. Je ne peux que faire de mon mieux, et espérer que cela suffira. Et si malgré tout j'échoue dans ma tâche, les Fantômes sont suffisamment nombreux pour pouvoir continuer d'avancer sur la Voie après moi.

J'ai peur de perdre mes Frères; j'ai peur de voir s'allonger encore la route qui mène à la Renaissance. Mais je n'ai en aucun cas peur de la mort, à condition que celle-ci ne soit pas un préjudice à ma faction. Certains me considèrent comme un simple roi, peut-être même comme un tyran supplémentaire. Mais en réalité, je ne suis que l'aîné d'une immense fratrie. Je mène les rebelles au combat, certes, mais je suis tout de même l'un des leurs. Si mettre fin à mon existence permettrait aux Fantômes d'atteindre leur but, j'accepterai ce sacrifice sans hésiter. Peut-être suis-je trop naïf, peut-être suis-je trop idéaliste... mais c'est ainsi que je vois notre univers. La guerre, la souffrance, la mort, sont notre quotidien depuis bien trop longtemps. Mais je suis convaincu que, si nous survivons à cette enfer, nous parviendrons à trouver une existence qui nous préserve de l'horreur.

Je ne m'attends évidemment pas à trouver le paradis... même après l'avènement de le nouvelle Spherus, je sais que les premiers temps seront difficiles. Notre existence sera cependant de nouveau radicalement changée, nous permettant de nous relever des ces 100 000 années de cauchemar. Et alors seulement, nous pourrons vivre - et pas seulement survivre - en relative sécurité, et peut-être même en paix.

Nous avons déjà bien avancé. Nous savons comment reformer le Colosse Déchu, celui qui est tombé voilà d'innombrables années, avant même ma naissance. Celui qui aurait dû accueillir cet univers, mais qui a échoué à sa tâche. Nous savons comment l'alimenter, et encore mieux, savons où se trouve cette source de puissance. D'ici quelques semaines, lorsque le calme sera retrouvé, des expéditions seront menées au cœur du Dédale et du grand volcan.

Il ne restera alors plus qu'un détail à régler, mais qui semble malheureusement très important. Un corps, même doté de la plus puissante des énergies, n'est rien sans Esprit pour le contrôler. Il doit sûrement y avoir un moyen de trouver une telle entité, mais nous en sommes encore au stade des recherches. Mais évidemment, j'imagine que vous étiez déjà au courant de tout ceci, Sœur. Et si ce n'est pas le cas, vous comprenez sûrement que si je vous mets au courant, c'est que j'estime qu'en aucun cas vous ne pourriez nous barrer le passage.

Il reste encore beaucoup de travail; à vrai dire, nous n'avons pour l'instant que travaillé sur la théorie de notre stratégie. Nous mettrons cependant bientôt notre plan en marche, et j'espère juste que ce passage à la pratique se fera sans trop de heurts. Mais en attendant, je dois coordonner l'évacuation des derniers rebelles de la ville; laisser des troupes à Metru-Nui ne ferait que gêner les mouvements de l'Ordre Noir. De plus, le conflit avec la Créature qui nous assaille risque de causer énormément de dommages collatéraux, et je refuse de laisser mes hommes à la merci des Hordes qui parcourent actuellement la Cité des Légendes. Si je reste aux côtés des forces de l'Ordre, de la Main et de l'Empire, c'est uniquement pour pouvoir offrir mon appui logistique en cas de besoin; même si, avec l'arrivée de la flotte de Zéro, je doute que mes deux croiseurs ne soient d'une quelconque utilité supplémentaire...

Cependant, la façon dont vous osez m'adresser la parole, et surtout en ces conditions particulières... - Gladius fit un imperceptible signe de tête en direction de la broche d'Ikinat tout en posant un très léger regard sur le bijou, afin de bien faire comprendre ce dont il parlait à la sorcière - prouve que vous penseriez survivre si jamais j'avais cédé à la colère. Une informations importante... à moins d'être folle, vous êtes donc particulièrement puissante. Ce qui me pousse alors à vous poser également une question. Répondez-moi ou non, en toute franchise ou en tentant de me manipuler, cela m'importe peu. Mais cela ne même gênerait pas de savoir quelles sont vos convictions, quel est votre but.

Que voulez-vous donc, Aerellys ?
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Tanika

Tanika


Masculin
Fiche d'identité
Energie:
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Jauge de Vie:
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Capacités du Personnage: ATK : 4800 | DEF : 2050

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyDim 6 Oct - 23:41

Cordax rangea son épée et sa mitraillette dans son dos puis regarda autour de lui pour savoir si tout le monde était bel et bien présent à l'intérieur du hangar du vaisseau., il se rappela encore des derniers instants qui se sont passé avant qu'il ne doive passer en vision nocturne à cause de l'obscurité du hangar. Il avait tiré ses dernières balles de mitraillette en montant la rampe d'embarquement du croiseur de l'Ordre noir. Quelques matorans sont malheureusement resté là bas au moto hub parce qu'ils n'eurent pas le temps de monter dans le vaisseau avant que celui ci ne décolle. Ils doivent être en ce moment même dévorés par les hordes de créatures monstrueuses qui grouille encore dans les rues de la ville. Mais attendre ces matorans aurait été dangereux pour tout le reste du groupe.
Voilà une chose de faite, tout les survivants étaient sain et sauf. Grâce au soutien de Zéro, les matorans seront envoyé par navette et mit en sûreté. C'était maintenant l'heure de se concentrer sur des choses plus sérieuse: l'éradication définitive de la menace. Mais même ca, ce ne sera pas évident tant que la partie escorte a couté beaucoup de munitions et de vivres à ceux en mesure de se battre. Le makuta fit alors une petite vérification de son équipement. Il lui restait encore quelques balles qu'il n'a pas utilisé, des grenades, des missiles cordak. Un petit reste mais qui est loin d'être suffisant pour la suite. Vorona, quand à elle, souffla un peu, c'était le temps pour elle de se reposer un moment et de faire de l'ordre dans son esprit à nouveau. quatre minutes, ce n'est vraiment pas beaucoup, mais c'est déjà ca de gagné. Juste le temps de reprendre son calme pour se préparer à ce qui va arriver. Elle enleva sa capuche de sa cape, regarda les blessures des coups qu'elle a pu recevoir pendant le conflit. Rien de bien grave. Elle n'a pas été empoisonnée par les infestateurs ennemis, c'est l'essenciel. Ensuite, elle vérifia elle aussi son inventaire. Deux fioles de potion, une de soin, et une de poison efficace contre les créatures insectoïdes qu'elle n'a pourtant pas eu le temps d'utiliser. Elle avait encore son Desert eagle, mais plus aucune balle. Cordax lui en donna un chargeur plein. "tient, prend" disait-il. Elle remercia le fait que le makuta pensait à tout et avait prit soin à prendre des munitions de calibre adéquat
Tanika, quand à elle donna ses quelques indications aux membres de sa faction et aux matorans.


-vous avez bien combattu, mission accomplie, je suis fière de vous. Les matorans sont désormais en sûreté, certains d'entre vous iront avec eux dans les navettes afin d'assurer qu'ils arrivent à bon port. Allez vers Stelt. vous y serez en sécurité le temps que nous nous occupions de détruire ces créatures, mais le choix et vôtre, qui d'entre vous veut partir et qui veut rester. Pour ceux assez courageux pour rester, je ne sais même pas si nous pourrons en sortir vivant. La plupart d'entre vous devez certainement être exténués. Mais à vous de voir si vous êtes prêts à protéger Mata nui au péril de votre vie. Ne soyez pas téméraire, je n'aimerais pas avoir de morts inutile dans mes rangs. Quand à vous, matoran, population de Metru nui, les guerriers des différentes factions veillent sur vous, Nous feront en sorte de vous escorter jusqu'à ce que vous trouviez un nouveau logis sûr. N'ayez pas peur, ces navettes vous guideront vers les iles protégées de notre univers. Bonne chance à vous tous.

Tanika se sentait un peu ridicule au font d'elle car ce n'était pas la meilleure pour faire des discourts, elle n'a pas finit d'apprendre les ficelles du métier de chef de faction. Mais ce qu'elle avait dit était assez fort pour provoquer des réactions dans ses troupes présentes.
Peu de guerriers ont affirmés vouloir rester. A peine cinq. Ceux qui sont particulièrement désireux de vouloir accomplir leurs devoir en tant que protecteur du grand esprit même dans le doute que leurs destinée leur dicte de mourir aujourd'hui en héros.
Cordax s'approcha de Tanika et sortit les armes qu'il a récupéré auparavant dans l'appartement.


-moi et Vorona vous suivront jusqu'au bout. Je sais que tuer cette monstruosité n'apportera pas la paix que vous désirez, mais en tout cas, c'est ce que Mata nui veut que nous fassions. Il en va de sa survie. J'ai aussi quelque chose pour vous.

Ces fameuses armes étaient les deux lames de plasma jumelles brillant d'une teinte argentée et violette que la stellaire a utilisé de part le passé dans les missions de la Triade du grand esprit et aussi l'arc de lumière que Vakh'ti avait utilisé contre Shrecki dans le dernier tournoi interfaction. Un arc énergétique puissant tirant des flèches de lumière pouvant transpercer n'importe quoi. Elles ne seront pas de trop pour la suite des événements.


-ooh, je croyais les avoir perdu, merci beaucoup, Cordax, je te revaudrait ca.
-moi, en tout cas, je me barre d'ici, répliqua Stenrak l'air d'en avoir marre de tout ca. C'te guerre, c'est de la folie, j'ai besoin de contrats moins dangereux. Je retourne à Bara magna, c'est pas mon style de jouer les héros pour presque rien.

Tanika ne pouvait pas s'opposer au départ du Glatorian, elle pouvait même le comprendre, lui qui préférait rester seul et avoir une vie paisible loin des champs de batailles. Le Glatorian lui même se demandait vraiment pourquoi les fantômes des sables n'ont pas imposer leurs système de combat en arène pour régler les différents et empêcher les conflits.

Vorona, qui était toujours perdue dans ses pensées et son calme, se mit alors à sentir une vive onde de colère émaner de quelqu'un. Et pas n'importe qui puisqu'il s'agissait de Gladius. L'empathie lui permettait de savoir qu'il en avait après la soeur skrall qui était face à lui. Cette soeur skrall était donc de retour? comment a t'elle pu monter dans le vaisseau alors qu'elle n'était pas avec le groupe de rescapés se battant contre les monstres. Peut être qu'en réalité elle était déguisée en un membre d'une autre faction grâce à l'illusion. Elle ne pouvait pas y prêter attention, elle qui était trop concentrée sur les combats. Quoi qu'il en soit, elle devina rapidement que cela n'était en réalité qu'un simple jeu de provocation. Elle aurait aimé user de son pouvoir d'Empathie pour supprimer sa colère, lui faire comprendre que la skrall ne cherche qu'à le provoquer et que si il se jetait sur elle, non seulement il perdrait le combat, mais qu'en plus, ce serait que préjudiciable pour tout le groupe. Plus il y a de survivants, plus il y aura de force de frappe contre la monstruosité flottant actuellement dans le ciel de la cité, et donc plus de chance d'en sortir victorieux. Mais étrangement, Gladius arriva de lui même à retenir sa colère. Seule solution à cela: quelqu'un d'autre qui l'y aidait. Soit un autre psionique, soit quelqu'un de directement ancré dans son esprit, comme l'a été Epsilon un temps. Ce pourquoi elle avait cessé de prêter attention à lui.
Rehad, le vice chef des skrall s'était approché de la psionique pour lui parler. Il lui demandait d'avoir des informations sur ce que Vorona a pu apprendre de l'interrogatoire de Ikinat. Il voulait donc apprendre la vérité. Mais quelle vérité voulait il apprendre? et à quoi cela pourrait bien servir les intérêts des skralls? Ikinat est aujourd'hui de toute facon morte. Elle ne voyait pas en quoi connaitre le rapport psychologique complet de Ikinat les aiderait dans leur plan de conquête de Bara magna. Cordax, lui, ne se sentait pas étonné que le haut gradé skrall l'aie traité de sorcière sans faire exprès. Même sans savoir que l'un de ses passe temps est d'étudier les sciences occultes en lisant des bouquins épais sur le sujet. Car après tout, les skralls n'aiment pas leurs consœurs pour la principale raison est qu'ils sont vulnérable face aux pouvoirs psy. Vorona observa le skrall. Un corps puissant, imposant qui reflète bien la force des skralls de haut rangs, autant que le skrall Haeron, ancien vice-chef de l'Empire, qui a mystérieusement disparu dans la nature. Elle ne prit pas plus d'une seconde avant de lui répondre. Elle sentait que le skrall veut être poli et ne pas offenser, autant faire de même.


-Commandant Rehad, c'est bien ca? vous devez certainement être le nouveau bras droit de Tuma. En effet, j'ai bel et bien interrogé Ikinat de par le passé. Je me sentais obligée de le faire. Elle a tout de même causé des ravages conséquents dans l'Univers matoran. Il était évident que moi ainsi que l'Ordre, voulions avoir des explications à tout ceci. Beaucoup la traitait de folle sanguinaire, alors j'ai fais quelques recherches sur son profil psychologique. Disons que je ne peux pas dire grand chose de ce que j'ai pu apprendre de cet entretien. Juste un secret professionnel. J'aurais voulu vous le dire, mais c'est la direction de l'Ordre qui veut ca. Ca fait partit de nos recherches pour mieux comprendre votre monde. Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'elle tenait les Grands êtres comme seuls responsables de la guerre du cœur et de l'état actuel de la planète, Tanika m'a dit qu'elle voulait savoir si c'était vrai ou faux. Je me demande si on le saura un jour. Nous pouvons en parler plus longuement un autre moment ensemble, puisque vous le désirez. J'ai cru comprendre que vous ne portez pas les êtres maitrisant les pouvoirs psychique dans votre cœur, je peux vous aider sur ce point également. A vous de voir.

Cordax se demandait si essayer d'aider Rehad à s'entendre avec les soeurs skrall était une si bonne idée. Mais si cela permettait de comprendre un peu plus les skralls eux même psychologiquement, ca peut être une bonne chose, il pensait que peut être que c'est ce que veut Vorona. Mais lui, il était plutôt concentré sur Gladius, il se mettrait entre lui et la soeur skrall si il fallait empêcher qu'ils se battent. Le commandant a donc peur de voir ses frères d'arme mourir sur le champ de bataille. Le makuta lui aussi, Mais il sait que de toute facon la guerre sera là, elle sera partout et toujours, n'importe ou et n'importe quand. La guerre est infinie est constante. Tant qu'il y aura des différents entre les peuples ou les chefs. Chose que Gladius n'a pas encore compris. Il veut la paix pour voir un jour les habitants de son monde vivre en sécurité et en harmonie sur une planète neuve. Il veut un paradis. Il se disait alors que les convictions de Gladius et de Tanika ne sont pas si différents que ca. Mais que les deux chefs s'y prenaient différemment pour tenter d'arriver à leur but, utopique soit il selon le makuta.
Il regarda les matorans monter dans les capsules, et celles si être larguée dans un bruit de sas qui se ferme et de réacteur qui s'allume. La destination et donc la possible mort pour ceux qui ont décidé de rester dans le croiseur est maintenant proche, très proche.
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Rehad
Skrall philosophe
Rehad


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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyLun 7 Oct - 23:01

Rehad soupira à la réponse de la Vortixx, encore une nouvelle complication. Malgré la mort de celle-ci, les informations concernant Ikinat était encore tabou. Il observa, du coin de l’œil, Aerellys, encore partit pour provoquer à nouveau Gladius, qui se laissait lui guidé dans ce dédale de manipulation et de mensonges. Il posa sa main sur la poigné de son épée, n’ont pas pour la prendre, ni même se montrer le moins du monde agressif, mais plutôt par habitude, comme un tic. Pour être sûr que cela ne soit pas interpréter comme de la provocation, il veilla à ce que sa main se pose sur le pommeau de l’arme et non pas sur la poignée. Il regarda ensuite Vorona dans les yeux. Ce n’était pas les mêmes yeux qu’Aerellys, l’éclat était différent. Sombre, il est vrai, peut-être plus même que ceux d’Aerellys mais malgré tout, les yeux de Vorona exprimer une sorte de… Bonté caché au plus profond de son être. Une lumière invisible et impalpable, mais qui pourtant était là. Un sentiment d’apaisement, émanant peut être de l’empathie de la Vortixx, ou bien réellement du plus profond de son être.

- Ikinat est morte, en quoi garder ses informations pour vous est-si préjudiciable ? Si aviez écorché une corde sensible de son être, elle vous aurez sans doute tué pour s’assurer que vous ne révèleriez pas ses secrets… A moins que cette entretient à bousculer l’équilibre des forces dans son esprit, à tel point qu’elle se sentit obligé de se donner la mort ? Peut-être êtes-vous, sans le savoir, son assassin Vorona ? Vous auriez donc contribué sans le savoir à la chute d’un Tyran, alors que vous soutenez de votre coter un autre Tyran.  C’est une idée intéressante, une théorie qui mérite d’être exploité. Cependant les théories ne sont pas la vérité, simplement une tentative de la reconstituer. Ce que je veux, je vous l’ai dit, c’est la vérité. Votre peuple s’enferme dans ses propres croyances, ses propres mensonges, et peut être ne voyez-vous pas la vérité avec autant d’égard que nous, Skrall le faisons. Vous jugez un peuple donc vous ne connaissez rien, et vous pardonner à un autre, vous ayant trahi et attaquer avec bien plus de fougue, alors que vous ne connaissez pas plus de ce peuple.
Tant que vous n’aurez pas compris les profonds malaises qui on façonner les différentes sociétés de Bara magna, tant que vous ne réaliserez pas l’impact négatif qu’ont eu les grands êtres depuis qu’ils ont été proclamé chef de notre monde il y a si longtemps de cela, vous ne pourrez comprendre les véritables raisons des conflits actuels, du pourquoi nous avons dût nous organiser ainsi, pourquoi sommes-nous obligés, car ce n’est pas de notre gré, de prendre par la force le pouvoir pour unifier cette planète fracasser par la guerre, les tensions, la famine, et les fléaux que nous ont léguer les grands êtres.

Les grands êtres, vos créateurs, n’ont pas foncièrement agit par mauvaiseté, par volonté de provoquer toutes ces catastrophes, mais le faîte est qu’elles ont eu lieu, et qu’ils en sont toujours, directement ou indirectement, la cause. Absolument tout est lié à eux, et la haine qu’éprouvent les glatorians envers eux vient de là. Ikinat ne fait pas exception à cette règle. Cependant, dans les situations extrêmes, un être se raccroche fatalement à ses sentiments les plus extrêmes. La haine est le plus commun sur Bara magna. M’enfin si cette information, le simple interrogatoire de cette glatorian qui fut pendant un instant, celle qui fit tremblez un colosse de métal aussi imposant que celui-là, est classé confidentiel, je devrais trouver un autre moyen de me la procurer. Ne vous inquiétez pas, je ne finirais pas découvrir la vérité, un jour où l’autre, toutes manigances est destinée à être révéler au grand jour.

Le Skrall marqua une pause, et regarda à nouveau le plafond métallique de la structure. Comment pouvez-t-il provoquer la Vortixx à lui lâcher des indices? Ce stupide secret professionnel, qu'elle garderait même à une morte ! Même à la plus folle des folles ! Comment arracher le moindre indices lui permettant de découvrir La vérité. Le doute est un signe de faiblesse, le doute mène à l'échec, il ne devait avoir aucun doute sur les limites de ces pouvoirs pour espéré y faire face. Finalement le Skrall se décida sur un plan d'attaque, un moyen détourner pour obtenir, à défaut des autres,, qui bien que tout aussi intéressant était plus pour son savoir personnelle, pour sa volonté individuelle de connaissance, de compréhension, cela pour ce concentrer sur l'information qui lui était primordial. Celle qui était, plus que les autres, la raison de cette question.  

Gladius a dût vous parlez d’une Sœur Skrall ayant, selon ses dires, provoquer la folie d’Ikinat n’est-ce pas ? S’il vous est impossible de me révéler ce qui s’est passé durant l’interrogatoire d’Ikinat, pouvez-vous au moins répondre à cette question ? Pensez-vous qu’une autre psychique ait put, provoquer la folie de Ikinat ? Et dans ce sens, a quelle point cette folie à put être provoqué, inventé, implanté, ou bien fut-elle simplement enfuie au plus profond de son être puis révéler à la surface ? Si vous ne pouvez pas me répondre, ne serait-ce qu’à ça, nous reprendrons cette conversation lorsque j’aurais parlé à votre commandant, une fois cette menace définitivement écarté.

La sorcière Skrall posa sa main doucement contre la broche ayant appartenu à l’ancienne cheffe des fantômes, elle ferma les yeux, arrivant encore à ressentir toutes l’intensité de la folie, de la haine, de la peur de la propriétaire de cet objet. Ces sentiments étaient allées jusqu’à s’ancrer dans les objets qu’elle portait. Ce n’était définitivement en rien comparable à la haine que venait d’exprimer Gladius, ni de son soudain retour à un calme relatif. Non, la haine d’Ikinat était bien plus profonde, ancré jusqu’aux tréfonds de son être. Etait-ce vraiment sa haine contre les grands êtres que recouvrait vraiment cette grande étendu blanche dans son esprit ? Ou sa haine était-elle plus profonde encore ?
Il y avait peu de personne en se monde qui pouvait haïr à ce point une chose, le simple souvenir de cette sensation faisait tressaillir de joie la Sœur Skrall. Le simple écho contenu dans cette petite broche l’excitait tout autant que la totalité de la peur ambiante, présent désormais dans la totalité de Metru nui. La psionique de l’ordre, seule être à bord, pour l’instant, assez puissant pour être à même de ressentir, par bride minuscule, un simple fragment des émotions de la Skrall femelle, pouvait ressentir toutes la joie, qu’éprouvait Aerellys d’être aussi proche d’un tel flot de destruction.


- Assez puissante pour survivre à l’assaut frontal d’un insecte comme vous Gladius ? Vous n’êtes qu’un pion sur le grand échiquier de la vie… Quoi que, peut-être plus qu’un pion… Un fou peut être ? Oui, le fou vous irez bien. Quoi qu’il en soit cela ne change rien. Que ce soit un pion ou un fou, cela ne change rien pour moi, vous restez toujours trop faible pour m’atteindre. Ils ont l’air de l’avoir compris avant vous. Quand à votre plan, vous avez certes la localisation de cette source d’énergie, cependant, savez-vous comment y accéder ? Les grands êtres étaient paranoïaque, l’Histoire à prouver qu’ils ont eu raisons de l’être. Je doute que savoir uniquement le lieu où repose cette source d’énergie suffise pour pouvoir le récupéré, il va vous falloir trouver également la clef.  M’enfin je suppose que vous y avez déjà réfléchi ? Après tout, si vous ne prévoyez pas ce genre de petites choses, comment espérez-vous pouvoir faire revivre un monde entier ?

Pour revenir à votre question, vous souhaitez savoir ce que je veux ? J’ai entendu dire qu’il existait autrefois d’extrêmement doué tailleurs de tissu qui brodait des robes remplies de magnifiques et fines broderies ! Ce genre de savoir-faire se perd dans Bara Magna, je doute de pouvoir en trouver aujourd’hui mais Ikinat avait de très bons goûts en matière de bijoux, je suis sûr que ce genre d’habits iraient parfaitement avec cette broche !

Un léger sourire s’esquissa sur le visage de la sœur Skrall à la vision de la perte de patiente de Gladius. Aucun des êtres présents ne se permettraient de s’adresser ainsi à celui qui s’est auto-proclamé le seigneur fantômes. Seule Aerellys, cette sœur fantasque, cette sorcière dont personne ne savait si elle était simplement folle ou bien au contraire l’une des plus grandes manipulatrices du monde des sables, Seule elle osait encore avoir un discours aussi ouvertement provocateurs envers un être aussi impressionnant que Gladius. Vorona, cette Vortixx empâte et psionique, arrivait à peine à deviner les véritables émotions traversant la sorcière Skrall, cependant elle n’arrivait maintenant plus à en percevoir la moindre humeur, aussi infime soit-elle. L’esprit d’Aerellys devient imperméable, encore plus qu’il ne l’était déjà.

- Le concept de vouloir est si subjectif, pardonnez-moi si j’ai mal compris votre question. Ce que je veux le plus serait que Rehad prenne possession de moi. Qu’il me prenne et m’enchaine à lui, qu’il s’approprie mon corps et mon âme. Je veux être sienne. Je veux lui appartenir, toutes entières. Que la moindre des cellules de mon corps frémisse à sa vue, au son de sa voix. Je veux qu’il me prenne, qu’il prenne tous ce que je suis et qu’il se l’approprie, le pervertit, jusqu’aux tréfonds de mon être. Je veux que chacune de mes pensées soit tournées vers lui.  Qu’il le fasse, ou qu’il meurt en essayant.  Je veux à contrario qu’il m’appartienne. Je veux posséder la moindre de ses pensées. Que le moindre de ces gestes deviennent miens. Que son corps autant que son esprit soit à moi et à moi seule !  C’est égoïste de ma part, non ?
Peu importe en faîtes, j’ai les moyens de l’être.

Votre rage bouillonne telle de nouveau ? Agacez-vous de mes détours innombrables ou bien de ma voix ? Est-ce de ma personne, ou bien de mes paroles que vous ne pouvez supporter Gladius ?

Comme je l’ai dit, le terme vouloir est trop subjectif pour moi, après tout toutes phrases peuvent être déformées, tous mots mal-interpréter. Toutes choses peut être pervertit par une autre, toute réalité peut être changé. Et dans ce déluge de changement, de perversions, de déformations, où allez-vous trouver la vérité ? Allez-vous trouver-La vérité, universelle, ou bien simplement en façonner une à votre convenance, à votre image ? Voilà ce qui m’intéresse chez une personne, non pas ses actes, non pas les faits graver dans le marbre, mais la façon dont elle déforme sa vie, déforme ses gestes, déformes ses sensations jusqu’à, peu à peu, tomber dans un extrême ou bien l’autre. Cependant vous ne pouvez croire que je fais tout ça pour une simple étude, n’est-ce pas ? Ou bien me considérez-vous avec si peu de considération ? Ce qui est important n’est pas moi-même, mais la façon dont vous me voyez, l’image que vous me donnez, et que vous donnez au monde.

Je vais finalement répondre au véritable but de votre question. Vous ne voulez pas savoir quelle sont mes objectifs, qu’elle est ma volonté, mais plutôt si ma volonté s’oppose à la vôtre. Vous voulez savoir si nous aurions à nous affronter un jour pour défendre nos idéaux, notre façons de voir le monde, n’est-ce pas ? Si votre objectif est La paix, non pas la simple paix branlante qui précédé une nouvelle guerre, un nouveau conflit, mais belle et bien La paix, totale et absolu, cette paix qu’Il essaie de créer, et qu’Il arrivera à crée si rien n’est fait,  alors effectivement, nous aurons un jour à nous affronter, car nous ne sommes pas dans le même camp.  Bien que cela ne soit peut-être pas dans un avenir proche, nous aurons à croiser le fer, pour défendre notre vision du monde. Je ne saurais tolérer Sa paix. Je ne saurais vivre dans un monde tel qu’Il le conçoit. Et malgré la tentation, toujours aussi grande pour les êtres facilement influençable, je ne saurais en aucun cas être d’accord avec un seul de Ses préceptes. Tout comme Rehad, même s’il ne le sait pas encore, s’opposera farouchement à Sa vision du monde, car elle est aussi tentante pour les faibles, qu’elle est répugnante pour les plus forts d’esprits.

Quelques choses sonnent faux chez vous, malgré la puissance dont vous faîtes preuves, malgré la conviction que vous n’arrêtez pas de nous rabattre les oreilles, malgré le faîte qu’on vous place parmi les Puissants du nouvelle ordre qui est en train de se mettre en place, vous êtes faibles Gladius. Sans Ikinat, sans une personne pour vous aiguiser sur le chemin que vous devez suivre, vous êtes et restez faibles. Je me demande si vous pouvez retrouver quelqu’un, capable de donner un véritable but à votre vie, non pas un but aussi… Forcée que la reconstruction de Spherus magna, pas un but factice, mais une véritable raison de vivre, une véritable raison de survivre. Si vous allez vous battre jusqu’au derniers souffles sans vous égarez ou si, comme elle, vous vous laisserez sombrer dans les profondeurs de votre propre folie, sans lever le petit doigt lorsqu’on enfonce votre raison plus profondément encore dans votre haine, lassé de la vie elle-même, perdu dans les dédales de l’existence.  

Sa petite tirade terminée, la sœur Skrall s’étira, réveillant ses membres engourdis. Cette mise en bouche, cette joute verbale avec le seigneur fantômes n’étaient rien, comparé à ce qui allait suivre dans quelques minutes à peine. Se rapprocher, au plus près, de cette monstruosité, et voir dans les yeux, encore une fois, la Faux de la mort prête à ébranler une nouvelle âme, et la ramener dans son royaume lointain.  Elle voulait graver le moindre détail dans ses souvenirs, la moindre seconde, le moindre centième. Alors que les derniers matorans partaient de ce vaisseau, peu à peu, une nouvelle tension naissait. Le combat s’annonçait féroce, est était loin d’être joué d’avance.
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Tanika

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMar 8 Oct - 1:00

Cordax tourna la tête un instant pour voir Vorona entrain de discuter avec Rehad. Voilà le skrall qui a l'air de s'enflammer dans ses propos. Il envoya un message télépathique à la vortixx, pour arranger la situation. Il savait très bien qu'elle n'avait aucune raison de cacher les informations du rapport de l'interrogatoire et de la thérapie psychologique sur Ikinat, mais en bon soldat, elle devait évidement répondre à certaines directives ordonnés par quelques hauts gradés mal placés. Le makuta se jura d'aller les voir en personne.

*c'est bon, Vorona, tu peut lui dire tout ce qu'il a envie de savoir si tu veux, je sais que tu déteste les paperasseux autant que moi, je sentais bien que ca te dérangeait de dire que tu ne pouvait rien révéler à cause de ses enflures, j'irais les voir, un jour faire une dérogation, au service de recherches sur Bara magna, et j'irai leur proposer un entrainement sur le champ de bataille, au passage, voir si c'est drôle, eux qui n'ont jamais touché à une arme.*
*compris, mais tu aurait pu me le dire avant, tu sais, ca m'aurait évité des ennuis.*

après, l'échange télépathique, Vorona marcha et passa à côté de Rehad, mais toujours les yeux fixé dans les siens. Elle était prête à dire ce qu'elle savait, mais non pas pas par peur du skrall, bien au contraire, elle n'avais jamais peur des armoires à glaces comme lui, limite si cela lui faisait ni chaud ni froid, elle parla calememement et assurément, assumant pleinement ce qu'elle disait. Sa voix restait un brin féminine, mais avant tout mystérieuse et posée.


-eh bien, je peux répondre à vos questions, après tout, je ne vous ais jamais dit que je ne voulais pas vous dire ce que je sais, j'ai simplement recu des ordres de personnes plus haut placés, je préfère mieux les ignorer de toute façon. Soit, puisque vous voulez vraiment savoir la vérité, je pense en effet qu'une psionique d'une grande puissance a pu influencer les choix de Ikinat dans sa vie. Je n'irais pas jusqu'à un contrôle mental, ce qui est pas vraiment possible à très grande distance, mais en interrogeant la cheffe des fantômes, je me suis tout de même frottée à une plutôt bonne défense mentale, inhabituelle pour une glatorian comme Ikinat, donc c'est une hypothèse à ne pas écarter. Mon rôle dans cet interrogatoire était surtout d'avoir, pour l'ordre, nos propre réponses, nous voulions savoir pourquoi Ikinat avait attaqué si brutalement l'univers matoran, mais pour ma part, je me sentais en besoin de l'aider à régler ses problèmes psychologique, à calmer sa folie destructrice dont elle a fait preuve. J'ai essayé sans grand succès, cela devait bien être l'une des seuls fois où j'ai échoué dans ma tâche. Elle se sentait si tourmentée dans son esprit qu'essayer de la soigner mentalement n'a pas été une mince affaire. Cette fameuse psychique aurait très bien fait son travail, et qui sait, elle pourrait être beaucoup plus proche que vous ne le pensez

Elle s'arrêta un instant et se rappela de ce que Gladius lui avait confié auparavant. certains des sentiments du seigneur fantôme était identiques à ce que Vorona ressent de Rehad actuellement. Un sentiment de vouloir survivre avant tout. La survie, et la pérennité de l'espèce, chose devenue fondamentale sur Bara magna,

-Croyez le ou nom, commandant, mais même si j'ai l'air de ne pas comprendre ce que vous ressentez, mon principal pouvoir me permet, au contraire, de comprendre parfaitement vos sentiments comme si j'étais à votre place. Les Grands êtres ont réduit en poussière votre monde paradisiaque, ils ne l'ont pas fait exprès, mais vous avez tout de même raison de les blâmer. Tout comme l'on blâmerait le scientifique ayant inventé ne serait ce que la recette pour créer une bombe que des militaires auraient utiliser pour détruire une planète. Votre monde, en proie à la guerre et à la destruction, il ne reste plus qu'une chose à faire: s'emparer du territoire de son voisin pour espérer survivre plus facilement, et au final s'entredévorer. Comme un groupe de rahis prédateurs ne trouvant plus aucune proie pour se nourrir. Entre vous et Gladius, vous le savez, deux factions, c'est trop pour une planète aussi hostile que Bara magna. Voyez vous, en fin de compte, j'ai tout à fait compris l'une des raisons qui a poussé Ikinat à nous attaquer. En vérité, elle était fortement attachée à sa soeur, morte pendant la guerre du coeur, à tel point que ses souvenirs d'elle sont restés ancré dans la mémoire de la glatorian, comme si elle était toujours avec elle, dans son esprit. C'est la guerre et la désolation qui en suivit qui a pervertit l'esprit de Ikinat, il ne lui restait qu'une chose à faire en voyant l'univers matoran arriver: se venger de tout le mal que les grands êtres lui aurait fait, même sans le faire exprès. Je pense que la situation n'a fini qu'à empirer lorsque son cerveau a été frappé par l'onde psychique de la Mort elle même, Tuma a certainement dut vous raconter qu'il a affronté l'incarnation du trépas en personne aux côtés de Ikinat. Tout ceux l'ayant affronté s'en souvient encore aujourd'hui. Et la psionique n'aurait alors que terminé le travail déjà entamé par les années passé dans le désert. Elle aurait alors réveillé la folie chez Ikinat qui était enfoui au plus profond de son être. Quoi qu'il en soit, vous pouvez détester autant que vous voulez les grands êtres, vous n'avez pas tort, mais il vaut mieux leur demander à eux directement de réparer leur erreur, pas à nous. Et, j'allais oublier une chose: Ikinat sentait dans son esprit que tout ses subordonnés n'étaient pas net, Elle sentait qu'il y avait un traitre parmi ses rangs, mais elle préférait le cacher. Donc non, l'Ordre n'est en aucun cas responsable de la mort de la cheffe déchue, contrairement à ce que vous pouvez penser.
-Vorona, coupe court à la discussion, coupa Cordax, nous arrivons droit sur le monstre à tentacules, je crois savoir ce que veut faire Zéro, et c'est pas bon du tout...
-nous pourrons en reparler plus tard, si vous voulez bien, Rehad, finit Vorona, une fois qu'on en aura fini avec ce problème de monstre.

Cordax aurait voulu dire à Gladius d'arrêter de parler avec cette soeur skrall, non seulement pour les mêmes raisons que pour Vorona, mais en plus que à l'entendre parler, cette psionique a l'air de totalement se moquer de Gladius, presque de lui cracher au nez, une vrai langue de vipère en somme. Il prit sa mitraillette, la rechargea un coup, puis la rangea à nouveau dans son dos. Non pas pour intimider quelqu'un, mais par mesure de précaution, en préparation de ce qui va suivre. Chose qu'il a toujours prit l'habitude de faire avant de passer à l'action.
Vorona, quand à elle ne s'attend pas forcément à ce que le skrall réponde, l'heure n'était plus vraiment à la discussion. Elle se disait simplement que ce qu'elle avait dit n'allait pas provoquer de répercussion chez Gladius, si bien sûr, il aurait écouté ce qu'elle avait dit. Chose peu probable, le skrall étant préoccupé par Aerellys. Il était donc temps pour la vortixx, mais aussi pour les autres guerriers d'accomplir ce pourquoi ils sont arrivés jusqu'ici.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMar 8 Oct - 16:40

Gladius souriait encore lorsque Aerellys eut fini de parler; il était, grâce à l'aide de Valae, désormais complètement calme. Les propos de la Soeur l'avaient premièrement étonné, puis amusé. Apparemment, Aerellys possédait elle aussi de fortes convictions. Elle était également bien plus intimement liée à Rehad que ce que le rebelle avait pensé au premier abord. Le puzzle se reconstituait lentement, même s'il restait beaucoup de pièces à assembler pour pouvoir avoir une bonne vue d'ensemble sur le dessin qu'il formerait au final.

- Vous semblez plutôt douée pour parler, Sorcière. Un véritable talent, que je n'ai pour ma part pas encore eu le temps de travailler. J'espère seulement que vous saurez montrer un don analogue pour le combat; car cela sera très loin d'être suffisant pour ne serait-ce que tenter de me ralentir dans mon avancée.

Mais vous avez partiellement raison sur un point, Aerellys. Je suis faible, en effet. Je ne suis qu'un guerrier comme un autre. Je ne possède aucun pouvoir élémentaire, aucune capacité psychique. Mon corps peut être détruit, mon esprit peut être trompé. Mes sens sont sensibles aux illusions, aux leurres, tandis que mes capacités martiales ne pourront jamais atteindre la perfection. Mais je ne suis pas seul. Je pourrais certes vaincre la plupart des ennemis qui pourraient se dresser devant moi, mais je ne suis qu'un skrall, même si je suis désormais le Seigneur Fantôme. Cependant, je ne me dirige pas en solitaire vers mon but. Les rebelles sont tous derrière moi. Là où l'Empire règne par la peur et la violence, mes hommes choisissent de me suivre car ils ont confiance en moi. Ils savent que personne d'autre ne serait mieux placé pour les mener, et que malgré ce que vous pensez, je serai assez fort pour les guider à la victoire. Les Fantômes des Sables sont une immense famille que j'ai l'honneur de représenter; ils se battent pour eux-mêmes, pour moi et pour leur famille.

J'ai été choisi pour être le Seigneur Fantôme car j'ai compris une chose, un concept, il y a bien longtemps. Une vérité qui m'a poussé, en grande partie, à quitter l'Empire que j'avais servi pendant tant d'années.

Mais pour pouvoir ne serait-ce que percevoir ce dont je parle, il faut d'abord comprendre mon but premier. La renaissance de Spherus, le retour de notre paradis... n'est pas une finalité, et vous le savez très bien. Il ne s'agit que d'un moyen d'atteindre mon objectif final. Si nous faisons revivre notre monde perdu, nous retrouverons notre véritable foyer, mais il s'agit - pour moi - d'un détail. Si j'acquiers de la puissance, ce n'est pas pour moi. Si j'écrase mes ennemis, ce n'est pas pour ma fierté. Si je suis prêt à mourir pour les miens, ce n'est pas pour passer pour un héros. A quoi me serviraient toutes les éloges du monde une fois mort ? Commencez-vous à cerner la subtilité de la chose ? Non, sans doute pas.

Libérer les peuples des sables de l'oppression de l'Empire en créant une faction adverse capable de lui tenir tête, était la première étape. Brillamment menée par Ikinat, qui a réussi cet exploit en quelques années à peine. Une véritable victoire, alors que je n'avais pas encore cerné la futilité totale des actes de Tuma. Alors que je n'avais pas compris quel était le sens de mon existence. J'étais déjà, à l'époque, l'un des meilleurs guerriers de l'Empereur Fou. Mais mes actes n'étaient alors guidés que par ce que l'on m'avait appris. Obéir aux ordres, massacrer nos ennemis. Oui, je n'étais qu'un pion. Comme le sont tous les guerriers des innombrables Légions de Tuma.

Nous étions tellement puissants. Invincibles, nous étions l'épée de l'Empereur. Là où nous allions, tous périssaient. Rien ni personne ne pouvait nous résister; du moins, était-ce ce que nous croyions. L'illusion dans laquelle j'étais moi aussi bercé. Et puis, un jour, tout a changé. J'étais à la tête d'une petite compagnie de skralls, laissée en arrière-garde pour... nettoyer la zone, après le passage de la Légion. Une tâche ingrate, mais qui permettait d'amasser un large butin sur les cadavres. Je peux me rappeler de chaque détail, même après tout ce temps.

Le ciel était rougi par le soleil couchant, et les nuages avaient pris une magnifique teinte rosée. Le sol, quant à lui, était tellement imprégné de sang qu'il en était devenu poisseux par endroits. Des centaines d'agoris, de glatorians et de vorox jonchaient le sol, accompagnés de quelques skralls. Les cris d'agonie étaient alors devenus une douce mélodie à mes oreilles, non celle de la victoire mais celle de la destruction de nos ennemis. Après tout, il n'y avait que cela qui comptait, à l'époque.

Et puis, ils nous sont tombés dessus, sans que personne ne puisse comprendre d'où ils venaient. Il étaient largement plus nombreux que nous, et ils nous avaient complètement cerné, empêchant toute retraite. Des guerriers renégats, qui avaient trahi l'Empire. Plus que les rebelles, plus que les esclaves, je haïssais les traîtres. Comment ces imbéciles avaient-ils pu faire un tel choix, une telle erreur ? Se retourner contre l'Empereur, rejoindre le camp des faibles ? Ils ne méritaient ni pitié, ni pardon. La mort était plus une miséricorde qu'un châtiment pour ceux qui avaient perdu l'esprit au point de ne plus voir la vérité. Alors que c'est moi qui avait depuis toujours été aveuglé, tout comme la quasi-totalité des skralls.

Et alors que pour la première fois je menais seul une bataille, mon épée a pourfendu la chair, le métal et les os ce jour là. En infériorité numérique, nous étions parvenus à renverser la tendance. Du moins jusqu'à ce que je me retrouve seul, entouré de ces vermines de traîtres. Mon armure était couverte de sang, et mon casque intégral à visière opaque était encrassé par la poussière et les débris d'os que j'avais brisés de mon épée et de mes mains. Aucun des traîtres n'avait alors reconnu Trakus, le général impérial. Sinon quoi, tous auraient sûrement fui. Tous sauf trois. Trois sœurs skralls, trois sorcières qui se tenaient fièrement face à moi. Sûrement celles qui avaient organisé l'embuscade. Je me souviens de leur nom, écrit sur les pendentifs attachés à leur cou. Kyali, Sachina, et...

Gladius se tut un instant, fermant les yeux avant de les rouvrir et de reprendre.

- Et Ève. Bien sûr, j'étais aveuglé par ma rage, ma soif de sang. Je devais tuer, massacrer ceux qui avaient osé se mettre en travers de la volonté de l'Empereur. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai d'abord éliminé les quelques skralls renégats qui restaient, avant de tuer les Sorcières. D'abord Kyali...

Gladius prit son marteau de la main gauche et laissa une extrémité toucher le sol, comme un lancier tenant son arme, verticalement. De sa main droite, il commença à fouiller dans son pack dorsal, sans s'arrêter de parler.

Elle avait créé plusieurs illusions, mais j'ai tout de même fini par lui enfoncer mon épée dans le ventre, avant de la décapiter. Elle était très rapide, même pour une Sorcière. Ça n'a pas suffi, malheureusement pour elle. Sachina n'a pas opposé autant de résistance, cependant. En voyant une Sœur mourir, elle est tombée à genoux et a perdu espoir. Ma lame n'a eu aucun problème à se faufiler entre les différentes plaques de son armure. En plein cœur, mon coup l'a tué en seulement quelques minutes.

Mais Ève... voir ses deux amies mourir n'a fait que renforcer sa détermination. J'ai dû fuir dans un premier temps, tant ses attaques psychiques étaient déroutantes. Puis, au fur et à mesure qu'elle se fatiguait, j'ai pu m'approcher de plus en plus d'elle. Le combat au corps à corps n'a pas non plus été une partie de plaisir. Mon armure fut éraflée en de nombreux points, et des dizaines d'entailles laissaient lentement écouler mon sang dans les interstices qui séparaient les plaques blindées de ma cuirasse. De ses deux dagues, la sorcière était aussi douée pour le combat réel que pour le conflit psychique. Mais pas assez, tout de même, pour pouvoir me survivre.

Elle m'a supplié, lorsque je l'ai désarmée. Elle s'est rendue, m'a juré d'accepter la peine capitale, si seulement elle pouvait d'abord enterrer les Sœurs. Ma réponse fut aussi brève que fatale.

Gladius avait apparemment trouvé ce qu'il cherchait, et sortit la main de son pack dorsal avant de le refermer. Il tenait fermement un objet dans son poing droit, complètement dissimulé entre ses épaisses phalanges.

J'ai alors procédé au pillage habituel. Bijoux, armes, argent, nourriture et surtout l'eau. Ce que j'ai trouvé, ce jour-là... fut la chose la plus terrible qu'il m'ait été donné de recevoir durant toute ma vie. Jamais je n'avais tant souffert, et durant ma longue existence je ne pense pas qu'un jour je pourrai à nouveau ressentir une telle douleur. Alors que je retirais le masque qui cachait le visage de la dernière sœur, le temps a semblé s'arrêter. Je connaissais cette Sorcière. J'avais vécu de longues et nombreuses années à ses côtés.

Ève, Sœur rebelle.

Gladius ouvrit délicatement le poing, révélant une fine chaîne d'argent qui retenait un petit pendentif du même métal. Le nom d’Ève y avait apparemment été gravé à la main. Un véritable petit bijou, qui aurait sûrement pu être vendu très cher.

- Ève, celle qui m'a mis au monde. Celle qui m'a élevé, qui m'a tout appris. Qui m'a protégé, qui avait tenté de m'empêcher de rejoindre l'armée de Tuma. Elle avait disparu peu après mon enrôlement, et je pensais qu'elle était partie se réfugier dans les villages sous domination impériale. Mais non, elle avait décidé de se battre, de risquer sa vie. Courageusement, elle s'était soulevée face à l'oppresseur, celui qui lui avait enlevé son seul et unique fils. Et moi, en retour, je l'avais tuée.

C'est là que j'ai commencé à comprendre. J'ai mis du temps à reprendre mes esprits, à me relever et à rejoindre mon corps d'armée. A mon retour à Roxtus, je suis resté plusieurs semaines sans prendre part à aucune bataille. Puis je me suis allié de quelques amis, et nous avons fui. Et j'ai fait ce que j'aurais du accomplir depuis le début. Rejoindre les rebelles, me battre face à l'Empereur que j'avais servi durant tant d'années. J'ai quitté l'assurance d'une armée fidèle et loyale, j'ai quitté une place sûre, une vie facile et loin de tout danger; j'aurais pu me contenter de mener des armées depuis la Montagne du Crâne. Ce que je n'ai pas fait.

Car j'avais enfin ouvert les yeux...

Tuma mène Bara-Magna à sa perte. L'Empire détruit tout sur son passage, saccage les éprouvants efforts de reconstruction que nous effectuons à chaque accalmie. Notre monde agonise, et lui ne cherche que la violence, la gloire et le sang. Si rien n'est fait, Bara-Magna sera définitivement perdue. La vie disparaîtra de notre monde, et l'Empire s'effondrera de lui-même lorsque ses troupes mourront de faim. Face à ce problème, plusieurs solutions sont disponibles. La destruction définitive et totale des forces de Tuma en est une, mais elle resterait très difficile à mettre en oeuvre. De plus, la guerre serait trop longue, et le temps de parvenir à la victoire il serait déjà trop tard. Non, si je veux sauver mes Frères, les seules solutions disponibles à l'heure actuelle sont les suivantes.

Persister à vivre dans l'univers matoran, ce qui permettrait aux rebelles de survivre puis, lorsque nous serons définitivement installés, de pouvoir faire partie de ce monde. Mais il s'agit là d'une utopie. Nous ne faisons pas partie de l'organisme de Mata-Nui, et tout corps rejette tôt ou tard ce qui lui est étranger. Nous avons certes pris pied dans l'univers matoran, mais tout cela ne durera pas. La guerre reprendra, et le paradis qu'est devenu Voya-Nui redeviendra un enfer, reprenant son titre d'Île de la Damnation.

Ce qui ne nous laisse plus qu'une seule solution - sur le long terme. Une seule voie, difficile d'accès, escarpée et dangereuse. Peut-être même s'agit-il tout simplement d'un impasse, et alors nous fonçons tous - vous, moi, et tous les habitants de Bara-Magna - droit dans le mur. Car si nous ne redonnons pas vie à la planète des sables, sa mort s'accompagnera fatalement de la nôtre, tôt ou tard. Ne resteront plus que ruines et os pour seuls vestiges de notre civilisation. Ce que je ne peux accepter.

Reconstruire notre monde n'est pas la fin. Il ne s'agit que d'un pas supplémentaire vers ce que je veux: pas une paix stupide et utopique, impossible à réaliser. Mais une existence où nous ne risquerions pas tout simplement l'extinction. Une vie qui sera peut-être pavée de guerres, de souffrances et de morts. Mais une vie qui connaîtra également la joie et l'espoir. Et pendant que vous, sous-fifres de Tuma, inconscients de la portée de vos actes, vous continuiez à agir sans apprendre de vos erreurs... les Fantômes auront assuré notre survie, avec moi à leur tête.

Alors j'aurai accompli ma destinée.

Alors j'aurai rempli mon rôle.

Alors j'aurai expié mes fautes.

Gladius referma le poing, cachant à nouveau la chaîne d'argent avant de la ranger dans son pack dorsal. Il reprit son marteau à deux mains, serrant fortement le long manche de l'arme. Son cœur battait très vite, bien plus que d'habitude. Le poids des souvenirs avait resurgi, mais étrangement cela n'était pas désagréable au Seigneur Fantôme. Ses convictions n'en étaient que renforcées à nouveau, sa volonté n'en était que raffermie. Il savait pourquoi il se battait, il savait exactement ce qu'il voulait. Mais pour pouvoir agir, il devait cependant survivre et ne pas mourir inutilement face au monumental ennemi de toute vie qui se dressait encore dans le ciel de Metru-Nui.

Le combat promettait d'être titanesque, et Gladius avait hâte de voir ce que donnaient les croiseurs de l'Ordre Noir en combat aérien, ce dont ils étaient capables. En fait, le Seigneur Fantôme était impatient de pouvoir se battre à nouveau. Il désirait pouvoir évacuer toute la tension qui s'était engrangée en lui sous forme de violence pure à l'encontre de ce qui avait causé la mort de tant de ses Frères. L'heure était désormais à la destruction de l'ennemi.


*Valae, prépare-toi... si j'ai bien perçu les dires de Cordax, je crois que nous fonçons droit sur cette Chose.*

*Affirmatif, Gladius ! Je n'ai aucune information quant à notre trajectoire, mais de toute manière il va falloir s'attendre au pire de notre adversaire, une fois de plus.*

*Je n'ai pas apporté d'armement lourd à part la petite... "surprise", que j'ai préparé. Si nous participons réellement au conflit, cela risque d'être difficile. Une idée ?*

*Je propose d'immédiatement refaire ce qui vous a sauvé face au kikanalo infecté...*

*Défoncer le crâne de mes ennemis ?*

*Je pensais aux... écailles.*

Gladius se retint de rire, se détourna d'Aerellys, puis s'approcha de Tanika, jusqu'à arriver à environ deux mètres d'elle. Lorsque cela fut fait, il se concentra sur son propre organisme, essayant d'accomplir à nouveau les modifications qu'il avait effectuées d'instinct lorsque le danger l'avait frappé... au sens propre comme au figuré. Au départ, cela ne donna rien. Et même si en apparence, le Colosse semblait totalement neutre, les psioniques présents ressentaient parfaitement la force de pensée que déployait le Seigneur Fantôme. Il lui fallut tout de même plusieurs secondes pour parvenir à ses fin, à et ne serait-ce qu'entamer le processus d'évolution corporelle.

Gladius frissonna lorsque sa peau se déforma; ses pores s'agrandirent, laissant passer de minuscules pointes noires - l'extrémité extérieure des écailles. Ces dernières mirent plusieurs dizaines de secondes à se déployer entièrement, mais recouvrirent ensuite la totalité du corps du Seigneur Fantôme, qui avait retiré les pièces d'armure qui protégeaient le haut de son corps. Les innombrables écailles, semblables à un océan de lames d'ébène, ne laissaient nues que la tête et les face intérieures des mains du guerrier, permettant à ce dernier de ne pas perdre en dextérité tout en étant doté d'une véritable arme naturelle au niveau des poings; ses phalanges étant également recouvertes d'écailles sur la face supérieure, tout attaque portée au corps à corps causerait irrémédiablement des dommages, et ce même dans les armures les plus lourdes. Ainsi épaissi d'une couche protectrice et meurtrière à la fois, Gladius était encore plus impressionnant. Ses muscles saillaient de toutes parts, et les dessins qu'ils formaient à la surface de son corps étaient encore accentués par les fines écailles noires. Le Seigneur Fantôme était fin prêt aux événements qui allaient suivre.


- Impératrice Tanika; comme vous l'avez sûrement déjà compris, j'ai décidé de retirer mes troupes de ce bourbier mortel. Mes hommes resteront disponibles pour évacuer les derniers réfugiés de la ville, mais ils ne seront d'aucune utilité dans un combat aérien. Nos chasseurs - Jetrax et autres - sont actuellement stationnés loin de la Cité des Légendes, et le temps qu'ils soient mobilisés dans ce conflit, ce dernier sera déjà sûrement terminé - quelle qu'en soit l'issue.

Je resterai cependant présent aux côtés de l'Ordre - et même si je ne pourrais sûrement rien faire face à la Monstruosité qui nous assaille, je pense pouvoir être assez efficace en termes de destruction de l'infanterie adverse. Mais en attendant, nous manquons cruellement d'informations. Avons plus de renseignements sur la nature de notre ennemi ? Son origine, ses capacités réelles, son... "objectif" ? J'imagine que les forces de l'Ordre Noir ne fonceraient pas tête baissée contre un adversaire totalement inconnu, mais il serait préférable que nous puissions obtenir aux moins quelques données sur notre adversaire.
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Nui
Chevalier Noir
Nui


Masculin
Fiche d'identité
Energie:
[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Left_bar_bleue430/500[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Empty_bar_bleue  (430/500)
Jauge de Vie:
[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Left_bar_bleue700/1000[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Empty_bar_bleue  (700/1000)
Capacités du Personnage: ATK : 4975 | DEF : 4600

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptySam 19 Oct - 23:45

Sans Kanohi un Toa perdait la moitié de sa force, ajouter à cela les blessures qu'elle avait subit et ce fut suffisant pour que la Toa Iyu s’effondre sur le sol.
Après que le Makuta Nui se soit excuser de ne pouvoir les aidés elle et son collègue Toa de la Végétation bien plus mal en point qu'elle et qu'il est disparu dans ce couloir obscur qui se referma derrière lui la Toa de l'eau se décida à agir.

Par chance sa Suva était encore intact car elle pu appeler son Kiril pour remplacer son Miru détruit, malgré cela elle dut peiner pour se remettre debout.
L'entaille qui courrait sur la totalité de sa cuisse était aussi fine que profonde, armure et muscle trancher sans aucune distinctions, mais aussi d'une précision chirurgical car le fait qu'elle ne sentent plus une partie de sa jambe signifie qu'un nerf ou deux avait été toucher.
Sa jambe arrive toujours à supporter le poids de son corps, c'est un bon point, mais son équilibre reste précaire, lorsqu'elle veut prendre appuis sur le mur à coté d'elle elle prend conscience qu'il lui manque quatre doigts à la main gauche, ce n'était la blessure la plus grave même si les prothèses pour les remplacer allaient couter cher.

Une fois assurer qu'elle ne tombera pas à nouveau au premier pas elle se dirige vers Lho qui gisait toujours face contre terre, elle s'accroupit prudemment, de crainte de ne pouvoir se relever ensuite, et le retourne sur le dos.
Une fine entaille parcourt son torse en diagonale, si la blessure est aussi profonde et précise que celle à sa jambe alors le Toa ne devait plus avoir un seul organe intact.
Sa lumière clignotait faiblement, il était encore en vie, mais pour combien de temps encore ? Elle l'appelle par son nom, espérant une réaction.
Le souffle de sa respiration pour seul réponse, qui lui fait la promesse qu'il vivra encore un peu, offrant l'espoir qu'il pourra être sauvé.
Elle examine de plus près la blessure, même si elle sait qu'elle ne pourra pas la soigné, elle remarque une chose étrange, une sorte de mousse semble s'agglutiner autour de la plaie, le Toa ferait-il appel à son pouvoir de façon inconsciente pour tenter de se soigner ?
Elle ne le sait pas, mais elle ne connait pas de Toa plus étrange sur le Toa Lho.

Ils ne peuvent pas rester ici, dans ce couloirs glacial, elle doit rejoindre le groupe, rejoindre le MotoHub, n'importe-où ailleurs qu'ici, un endroit où on pourra le soigner.
Elle échange son Kiril contre un autre des masques stocker dans sa Suva, un Pakari qui lui donnera la force nécessaire pour porter son frère Toa malgré ses blessures.
Elle le porte à présent sur son dos, arpentant d'un pas plus que claudicant le couloir dans lequel s'était engouffrer tout les autres avant elle, contemplant d'un air révulsé les cadavres de trois Matoran sans-tête et elle se demande alors pourquoi personne n'avait remarquer leur décès pas plus que leur détresse, comme si on les avaient juste...Oubliés.


*****

Nui baigne dans une obscurité épaisse, il sent la pression étouffante qu'elle exercer sur son armure, il se force à maintenir le compte mental du temps qui s'est écouler, en vain les minutes s'échappe, elle se perdent dans les ténèbres.
Un Toa de feu peut bruler, une Toa de l'eau se noyer et un Makuta peut se retrouver piéger dans les Ombres qu'il est censé contrôler.
Il y a une leçon à tirer de cela, quand quelque chose qui vous est familier, que vous tenez pour acquis se retourne contre vous, qu'il devient une chose inconnu que vous ne comprenez plus, alors même un Makuta peut voir s'allumer au plus profond de son cœur sombre cette étincelle jaunâtre appelée "peur".
Mais Nui était un Makuta justement, il connaissait l'Ombre, il savait la reconnaitre quand il y était confronter, il pouvait la sentir même si elle était inféoder à la volonté d'un autre or en cet instant ce que lui disait ces sens est qu'il n'y avait rien autour de lui.
Ce n'était pas de l'Ombre, cela en avait juste l'aspect, c'était tellement...étrange, juste...une absence, comme si on avait enlever toute la lumière du tunnel, mais sans pour autant que ce qui reste puisse être considérer comme de l'Ombre selon les lois de ce monde, il était entourer par du Rien, du Vide que l'on prenait pour une Ombre.
Toutes ces tentatives pour éclairer le tunnel avait échouer, tout comme celle pour utiliser le moindre de ses pouvoirs, le néant dans lequel il baignait semblait les rendre inopérant.
Ce n'était pas de la peur qu'il ressentait, c'est encore plus profond que cela, son existence même opérait un réflexe de rejet face à cette chose contre-nature, non pas de rejet, autre chose encore, mais il n'arrivait pas à mettre de mots dessus.

Sans pouvoir voir, et sans pouvoirs tout court, il continua d'avancer, tendant les bras pour essayer de toucher les parois du tunnel, cela resta sans succès, le couloir devant donc être d'une certain largueur, le sol sous ses pieds restant alors son dernier lien tangible avec le monde.
L'image du Toa Madeka lui vient à l'esprit, s'engouffrant dans cet espace étrange pour en émerger à l'état de cadavre ambulant, pareil destin lui était réservé ? Il l'ignorait, mais pour l'instant aucune dommage ne lui avait été infligé.
La mystérieuse voix qui l'avait exhorter de s'engager dans la noirceur sous la menace ne s'était pas manifester à nouveau, peut-être préférait-elle laisser le Vide faire son travail de sape mental avant de la faire.  
Quelque chose crépita, loin devant lui deux point de lumière infinitésimale apparurent, deux pierre de lumière clignotait de façons frénétique, essayant en vain de briller dans ce vide où même l'Ombre n'avait prise, un signal l'invitant à rejoindre ce point.
Ne désirant pas rester plus longtemps dans le Néant Nui s'avança en direction du signal.


*****

Elle voudrait accélérer le pas, mais sa jambe la trahit, elle voudrait courir, mais elle ne fait que boiter.
Le poids de son compagnon sur son dos lui pèse, mais son Kanohi est là pour ça.
Elle avait espérer rejoindre le reste du groupe, mais elle n'avait trouver que cadavre et abomination sur son chemin.
Elle invoquait fouet et mur d'eau pour les tenir à distances, mais ils revenaient toujours.
Ils étaient si nombreux, elle empruntait les passages les plus étroit qu'elle pouvait pour les empêcher de la submerger.
Elle sait qu'elle doit gagner la surface, mais un seul faux pas, une pression de trop sur sa jambe blessée et elle tombera pour ne plus jamais se relever.
Elle s'engouffre à présent dans le tunnel qui mène vers la surface, le crissement de la horde dans son dos, le souffle éradique de son compagnon sur son épaules et la douleur de leur griffes qui ont labourer ses flans.
Il n'est pas encore mort le Toa lho, il ne fait que rêver, rêver d'un temps où même la Mort sera détruire, mais ses murmures inconscient ne trouve point de sens dans l'oreille de la Toa.
Elle continue d'avancer, elle voudrait lui parler, lui dire de tenir, mais chaque souffle est précieux, alors elle continue d'avancer espérant voir enfin la lueur au bout du tunnel.
Mais son espoir est vain, il n'y a pas de lumière au bout de tunnel, seulement une montagne de débris l'obstruant, les poursuivit avait fait s’effondrer le passage dans une tentative de semer leur poursuivant.
De rage son poing frappe la roche, rien en son pouvoir ne fera bouger cet obstacle, c'était fini et elle la savait.
Elle dépose délicatement le Toa de la végétation contre le mur de débris et se poste devant lui, faisant face à la Nuée qui émerge des ténèbres.

- Si je dois mourir maintenant, alors ce sera en Toa.

Elle tendit les mains prête à déchainer ses pouvoirs en un ultime baroud-honneur quand une chose étrange se produisit, la faible lueur des pierre de lumière éclairant le tunnel commencèrent à décliner, l'obscurité commença à remonter du tunnel comme si elle courrait après la Nuée.
Iyu recula instinctivement quand la noirceur l'enveloppa, désormais complétement aveugle elle s'attendait à ce que les crocs et les griffes de la multitude ne la déchiquète, mais une telle chose ne vint jamais.
Après plusieurs secondes de pure angoisse les pierres se rallumèrent et l'obscurité disparut aussi vite qu'elle était venu, dévoilant un décor d'horreur.
De la Nuée avide il n'en restait rien, chaque créatures qui la composaient avait été tailler en pièces, puis ces pièces avait été éparpiller un peu partout jusqu'à ce que le sol, les murs et le plafond soit recouvert des débris de ces monstruosités.
Marchant au milieu de ce carnage aussi soudain qu’irréel une silhouette familière à la Toa.

- Nui ?
Une armure où se mêlait noir et gris, une surface noire et polie pour tout visage, cette apparence sans équivalent dans les deux mondes ne pouvait être que celle du Makuta Nui.
Pourtant il y avait quelque chose de différent en lui, outre la présence glacial qui se dégageait de lui alors qu'il s'avançait vers elle, il portait à présent une étrange cape noire recouvrant tout son flanc droit, maintenue par une fine chaine noire faisant le tour de son cou et qui se joignait au niveau de son épaule en un fermoir frapper d'un symbole qui lui était inconnu, le tout semblait être fait dans la même matière que son masque.

- Nui, c'est bien vous ? Dit-elle comme pour avoir la confirmation que ce qui se trouvait devant elle n'était pas une hallucination induite par son esprit dans un ultime moment de conscience tandis qu'une cohorte d'abomination festoyait de son corps.

Il ne répondit toujours pas, se contentant d'avancer vers elle dans le silence le plus total, un souffle rauque retentit dans son dos et une main puissante se referma sur son poignet.
C'était Lho qui l'avait empoigner ainsi, le Toa semblait avoir repris conscience mais être en proie à la plus grande agitation.
Il tentait de se remettre debout en saisissant le bras d'Iyu pour s'aider, mais ce faisant il l'a forçait à s'appuyer sur sa patte folle, ce qui ne manquerait pas de la faire tomber sous peu.
Elle se tourne vers lui et lui demande de ce calmer, que Nui est là, que les monstres sont morts, que tout ira bien à présent, sauf qu'elle ne peut prononcer le moindre mot.
Parce que cette présence glacial qu'elle sent dans son dos n'est pas Nui, parce que tout les monstres ne sont pas morts, il en reste un qui à tuer tout les autres et ils sont à sa merci à présent.
La respiration du Toa de la végétation se fait plus chaotique, elle comprend alors qu'il tente de parler, mais ces poumons endommager doivent l'en empêcher, pourtant les mots arrivent finalement à franchir le seuil de sa bouche.

- .....Sans......Âme....

Il leva alors son autre bras pour pointer du doigt celui qui se trouve derrière elle, elle se retourne, Nui avait cesser d'avancer tandis que Lho le désignait tout en répétant les même mots.
- Sans-Âme...Sans-Âme...Sans-Âme...

Nui leva le bras à son tour, pointant deux doigts vers les deux Toa et dit un seul mot d'une voix aussi dure et glacial que sa présence.
- Dormez.
Une profonde léthargie s'empara des deux Toa, Lho, qui était déjà affaiblit, tomba en premier, iyu résista une seconde de plus avant de succomber elle aussi et de s'effondrer sur le sol.

Nui parcourut le peu de distance qu'il restait entre eux et contempla leur corps endormi en silence, balayant le moindre recoin de leur esprit respectif avec sa Télépathie.

- Une découverte intéressante ?
La voix qui venait de parler venait de derrière lui, elle était d'un ton calme, légèrement râpeux, grave sans pour autant avoir la froideur qui caractérisait la sienne.
- Deux diamant d’innocence, perdu dans une montagne d'immondice, qui brille désormais entre mes mains d'une lumière éternel, loué soit Mata-Nui. Répondit-il sans se retourner, la beauté de ses mots contrastant avec le ton d'une froideur unie de sa voix.
Son interlocuteur, qui, tout en s'approchant de lui, se décala vers la droite pour faire entrer les Toa dans son champs de vision, était un Skakdi, de la gravité à en juger par son armure noir-pourpre, dont le visage était figer dans une perpétuelle expression apathique.
L'aspect le plus singulier de son anatomie était son bras gauche, un simple coup d’œil suffisait d'ailleurs pour deviner qu'il devait s'agir d'une prothèse entièrement mécanique.
Il était légèrement plus long que celui de droite, plus musculeux aussi et se terminait par des griffes effilés, il était constituer d'une sorte de métal Noir brillant en tout point similaire au Masque de Nui, cet étrange matériau n'était pas présent qu'au niveau de son bras, il recouvrait aussi une partie de son torse, d'une épaule à l'autre, ainsi que son cou.

- Oui, loué soit Mata-Nui, en effet.
Nui leva la tête vers le plafond, son regard se perdant bien au-delà des murs.
- Même maintenant, alors que se profile devant eux une menace capable de tous les engloutirent, je peux entendre les murmures de leur complots, je les vois s'entredéchirer jusque dans les mâchoires de l'ennemi.
- Fascinant...Mais ne sommes-nous pas nous-mêmes des comploteurs ? Dit le Skakdi sans se départir de son ton neutre.
- Macabre. Repris Nui. Et non, nous n'en sommes pas, car sans complot point de comploteurs.
- Que sommes nous alors ? Dit-il en plissant son visage en une moue faussement curieuse.
- Les dignes servants de Mata-Nui. Sa voix avait à présent une dureté à même de briser la plus solide des roches de Po-Metru.
Ils ont oublié qui les avait créés, oubliés ce que c'était d'être unies, oubliés quel était leur devoir et leur destinées, mais nous serons là pour leur rappeler.
ils se sont aveugler pour ne plus voir la vérité, assourdit pour ne plus entendre la voix de la raison, il ne leur reste que leur bouche qui ne profère que des mensonges, mais j’arracherai leur langue de serpent, je les forcerait à voir et à entendre.
- Que voulez vous qu'il voit et qu'ils entendent ? Demanda t-il.
- La Paix.

Nui s'agenouilla pour se mettre au niveau de la Toa de l'eau inconsciente et fit passer sa au dessus de sa jambe, progressivement sa blessure se referma grâce au pouvoir de guérison rapide du Makuta, n'en resta alors plus qu'une brèche dans l'armure.
Il jeta ensuite un regards là où aurait du ce trouver les doigts d'Iyu et dit:

- Je ne peut pas soigner ça ici.
- Heureusement que nous avons un excellent ingénieur à notre disposition.Répondit le Skakdi.
Nui l'ignora et porta son regard sur la poitrine couverte de mousse de Lho.
- Tant de potentiel...Murmura t-il
Le Makuta se releva et s'adressa directement au skakdi cette fois-ci.
- Je vous les confie, ils auront leur utilité.
- C'est entendu...et pour l'Autre ?

Nui tourna la tête vers lui, le Skadi pu alors voir le reflet de son propre visage dans l'étendu sans trait de celui du Makuta.
- Quel Autre ? Dit-il froidement.
Le Skakdi marqua une pause avant de reprendre, un air mi-embarrassé, mi-ennuyé se dessina sur son visage.
- Là est la question, mes hommes sont déployés, ils n'attendent plus que Son signal.
Nui reporta son regard sur le mur de débris.
- Vous pouvez procéder, j'ai à faire, un vaisseau m'attends.
Sur ces mots le Makuta se téléporta, laissant le Skakdi seul dans le tunnel avec les deux Toa endormis.
Il fit mine de se baisser pour se saisir d'eux avant de se redresser subitement lorsqu'il entendit un grondement derrière lui.
L'une des créature de la Nuée, dont les mâchoire devait bien sa taille, avant retrouver le chemin du tunnel et galopait à présent droit sur lui.
Le Natif de Zakaz resta parfaitement immobile, attendant qu'elle soit suffisamment proche pour qu'il ne lui suffise plus qu'à faire un pas en avant pour le dévorer.
Alors il fit prestement volte-face, son bras sifflant dans les airs, ses griffes déchirant la chose en deux d'un seul coup.

- Franc-Tireur. Dit-il d'un ton acerbe et l’œil gauche teinté de cuivre.

*****

Nui commença à se demander si les points de lumières vers lesquels il se dirigeait n'était pas une autre ruse du tunnel pour le rendre fou, car il lui semblait que malgré sa marche appuyer il ne s'en rapprochait jamais, les rapport de distance serait-ils aussi fausser dans cet espace ? Non, ce n'était qu'une ruse, à chaque fois qu'il s'approchait les pierres s’éteignait et d'autre s'allumait un peu plus loin, donnant ainsi l'illusion qu'il n'avançait pas, en réalité il suivait une piste, mais une piste vers où ? Il en vint à ce demander quelle pouvait être la longueur de ce conduit.
*Petite Ombre*
La Voix était revenu.
*Toi qui veut jouer*
Il l'entendait dans sa tête, comme la dernière fois.
* Parle et tu sera entendu, Cherche et tu trouvera.*
De part cette étrange invitation Nui comprenais qu'on lui exigeait de parler, il voulut alors commencer par les questions les plus basiques, mais la Voix lui coupa la parole avant même qu'il ne puisse répondre.
* Mais tu n'a rien à dire qui mérite d'être entendu, il n'y à rien que tu chercher qui mérite d'être trouver.*
Le ton était implacable, aigre, mais aussi, paradoxalement, emplit d'une sorte de joie morbide.
* C'est moi qui est parler et c'est toi qui m'a entendu, je t'ai chercher et je t'ai trouver, petite ombre.*
Les lumière s’éteignirent, puis se rallumèrent, à chaque fois à un endroit différent, mais il n'y avait plus d'ordre de progression, elles était complétement erratique à présent.
* Regarde cette endroit, regarde tout ce qui t'entoure, c'est moi, je suis cette cité, je suis ces entrailles, cette immenses dédale de tunnels s'enfonçant là où nul de ceux qui vive là-haut n'oserait même ne serait-ce qu'en cauchemarder.
Tout leurs secrets, toutes les choses qui leur paraisse immonde ou dangereuse, tout ce qui leur déplait, ils les enterrent ici, là où même les ombres ont peurs d'allées, ils laissent pourrir jusqu'à ce que tous, même ceux qui les y ont mis là, les ait oubliés.
Ils lui ont donnés le nom d'Archives, mais pour moi ce sont les Chambres de la Ruines, les larges corridors de rouille où tout est Oubli, où les grands mécanismes se taisent les uns après les autres.*
Il était inutile pour Nui d'argumenter ou de répondre même quoi que soit tant la folie de la voix était évidente, une fois cet état de fait déterminé il frémit, il faisait face à un Fou.
Il se força à se repasser mentalement la liste de ces monstres véritables, ces Fous qui détruirait le monde sous la bannière de leur propre Nation, cette Nation qu'il aurait pu commander, et il remarqua qu'il y avait un problème, ils était neuf, de cela il en était sur, pourtant ils ne parvenait à ne s'en remémorer que huit d'entre eux, il y avait un trou dans la trame de ses souvenirs, la Voix fit alors irruption dans sa tête pour briser les ailes de sa réflexion en plein vol.

* Je ne t'évoque rien ? C'est vexant, m'aurait tu oublié ?*
Et elle riait, non pas d'un rire de fou mais d'un rire de joie authentique, elle se moquait de lui, elle était dans sa tête, poignardant la moindre pensée qui passerait trop près d'elle.
* Que voit-tu Petite Ombre ? Que voit-tu loin, loin à l'horizon ? Quel futur entraperçoit-tu pour ce monde ?*
Cette fois-ci la Voix le laissa répondre et il fit, non pas avec son esprit, car il ne s'entendait même plus pensé, mais avec sa voix.
- Je ne vois rien, il n'y a que les ténèbres entre moi et l'horizon, une abime en guise de cieux, j’avais un rêve et vous l'avez transformer en cauchemar.
Le poing d'argent de Nui se contracta, oui il était face à l'un d'entre eux, malgré ce qu'il avait vu le Destin du Monde n'avait pas changer, le cauchemar prenait forme sans lui, il n'avait pas besoin d'un dormeur pour exister.
* Ils appellent Ténèbres ce que leur pauvres yeux nécrosés ne peuvent voir, mais pour l’œil absolu les ténèbres n'existent pas, il n'y a que ce qui est et ce qui n'est pas.
Peut-être l'a tu Petite Ombre, cet Œil absolu, et que c'est pour cela que tu ne vois rien, car ta Paix n'existe pas.*
Elle était si joyeuse à l'idée que son rêve ne soit qu'une chimère creuse, c'en était écœurant, pire encore que les badinages hypocrite de Defeo.
- Je me moque du ciel.
Cette fois-ci la Voix ne le ferait pas taire.
- Je placerait une lumière d'argent à l'horizon et je me taillerait un chemin dans les ténèbres pour l'atteindre, si la Paix n'existe pas, alors je l'inventerait.
Les lumières cessèrent leur clignotement frénétique le laissant seul dans le noir.
* Vous vous ressemblez tellement, toi et le petit mangeur de sable, pourtant vous êtes tellement différent, car toi tu as vu, peut-être même trop loin, lui ne peut rien voir avec tout le sable que nous lui avons mis dans les yeux et à la toute fin, juste avant de se noyer dans l’océan de sang qu'il contribuera lui-même à remplir, nous lui feront manger la chair de ses propres fidèles.
Ton destin ne sera pas différent du sien, dans les grandes lignes du moins, deux misérables rêveur que nous déchirerons corps et âmes, lambeaux par lambeaux.*
Dans un grésillement les pierres de lumière qui se trouvaient devant lui s'allumèrent, dévoilant à sa vue autre chose que des ombres ou du vide.
La "Chose" semblait être accrocher au plafond, ou bien était-elle juste à l'envers, ou encore était-ce juste là sa position naturelle.
Malgré la lumière seule une fraction d'elle était vraiment visible, de ce que Nui arrivait à entrapercevoir elle était au moins aussi grande que lui mais surement plus et avait une physionomie des plus atypiques bien qu'il n'arriva pas à la déterminée précisément.
La seul partie parfaitement éclairé, et donc parfaitement discernable, était sa tête qui avait pour tout visage une membrane translucide au travers de laquelle on pouvait deviner la présence d'une structure osseuse similaire à un crâne qui baignait dans une sorte de liquide.
L'ensemble prenait une teinte vert-noirâtre à la lumière qui n'était pas sans rappeler quelque chose à Nui car il s'agissait là de la couleur de l'Antidermis.
La Voix se mit à rire, un rire étonnamment bas, puis elle parla, mais cette fois-ci il ne l'entendait pas dans sa tête.

- Et maintenant, que voit-tu Petite Ombre ?
La Voix venait de la Chose, la Voix était la Chose, elle était en tout point identique à celle qu'il avait perçu jusque-là avec son esprit à ceci près qu'elle avait une étrange résonance similaire à celle de quelqu'un parlant à travers une vitre épaisse ou un important volume de liquide.
- Je vois une chose impossible et je lui demande ce qu'elle peut bien-être. Répondit le Makuta.

La Chose avança sa tête vers lui, sa membrane vint se planquer sur son Crane dévoilant des détails supplémentaires comme ses orbites vides ou encore cette mâchoire sertit de cette rangées de dents féroces qui s'ouvrait et se fermait au rythme de sa diction.
- Je ne sait pas, je l'ai oublié. Dit-il sur un ton moqueur.
- Pas même un nom ? Demanda t-il.
- Pas même un Nom, ils l'auraient tous oublié, mais cette absence de Nom est devenu mon Nom, je suis le Sans-Nom.
Nui nota la récurrence de l'Oubli dans ces propos, mais la discussion ne menait nul part, le Sans-Nom était bien trop intelligent pour ne lâcher rien d'autre que des demi-mots, il jouait avec un lui comme un Muaka jouait avec un Rat de pierre avant de le manger.
Il ne savait rien de ces objectifs ni même de ces réels capacités, il ne pouvait que deviner en espérant tomber juste.
Alors excéder il fit par allez droit au but.

- Pourquoi m'avoir conduit jusqu'ici ?

Le Sans-Nom gloussa visiblement satisfait d'avoir remporter ce duel de patience, le vert se fit plus présent dans le noir de ses fluides tandis qu'il énonçait sa réponse.
- Nous allons jouer à un jeu, le plus ancien de tous: Tuer ou être Tuer, Tuer et être Tuer en retour.
Vois-tu le mécanisme même de l'alimentation stipule qu'un être ne peut subsister qu'en tuant et en consommant une autre forme de vie, de la plante la plus innocente aux créatures les plus imposantes.
Si tu pouvait voir le monde comme je le voit, le concept même d’innocence te serrait étranger, les plantes sont lentes, si bien que beaucoup ne voit pas qu'elles sont parmi les créatures les plus sadiques et les plus barbares qui soit.
Là où ils voient en la Vie une chose sacré je ne vois moi qu'une masse de créature avide s'entredéchirant pour prolonger leur propre vie, car voit-tu la vie en elle même ne perdure que bien peu de temps, quelque jours, quelque mois selon les espèces, ce n'est quand dévorant d'autre formes de vie, en prenant leur propre vie qu'ils peuvent prolonger la leur, du moins jusqu'à ce que leur corps ne soit trop usé pour que même cette méthode ne soit plus suffisante, c'est ce qu'ils ont appeler le trépas et qu'ils ont ériger en divinité absolu et invincible, rappel constant de leur médiocrité et de leur vanité.

Nui l'aurait bien laisser continuer d'étaler sa philosophie si particulière de l'existence si il n'avait pas relever certain point qui méritaient qu'il l'interrompe.
- Vous dites voir le monde différemment or vous avez parler plutôt d'un œil absolu, pour qui les ténèbres n'existe pas, alors je vous le demande, que voyez-vous là où moins je ne voit que les ténèbres ?
Le Sans-Nom mit moins longtemps à répondre que Nui le pensait, poussant une sifflement reptilien pour simuler une réflexion intense.
- Du vert. Répondit-il d'un ton goguenard.
- Du vert ?
- Oui, car le vert est la couleur de l'Oubli, retient bien cela Petite Ombre.

 Nui ne se laissa pas démonter par cette réponse et posa sa seconde question.
- Vous vous référez toujours aux vivant en général avec la troisième personne, alors je peut en déduire que vous vous considérez différemment.
La tête de Celui-qui-n'avait-pas-de-nom oscilla de gauche à droite dans un bruit de succion que Nui trouva assez écœurant.
- Bien sur, et toi aussi tu devrait te considérer sous cet angle.
- Moi ? S'interrogea le Makuta.
- Toi et Moi sommes des vivants d'un rang bien supérieur à celui de ces petites choses qui rampe à la surface, nous n'avons plus besoin de nous nourrir pour subsister, nous ne sommes plus inféoder à cette loi cruel.
Mais alors dit moi, pourquoi continuons nous de tuer ?
Sa dernière phrase avait été murmurer, susurrer même. C'était un piège logique qui était en train de se refermer sur Nui, le dénouement du raisonnement du Sans-Nom était proche.
Que pouvait-il répondre ? Qu'il tuait par conviction ? Au nom de la Paix ? Parce que certaines vie devait être supprimer pour le plus grand bien ? Parce qu'il faisait ce qui devait être fait ? Oui c'était des réponses convenables, mais chacune d'entre scellerait son sort auprès du Sans-Nom, alors il préféra ne rien dire.
Ce dernier dut interpréter le silence du Makuta comme une réponse en soit, ou bien c'était-il juste contenter d'aller piocher les réponses dans son esprit, car il parla à nouveau.

- Le corps n'est que la Pantin de l'âme. Et si nos corps n'ont nuls besoin d'être rassasiés il n'en est pas de même pour nos âmes.
Haines, Souffrance, Destruction, voilà de quoi elles se nourrissent et c'est pourquoi nos corps n'aspirent qu'à une chose chose: Tuer, encore et toujours.
Toi tu te pare de tes convictions pour justifier tes actions, moi je n'ai pas cette prétention, je ne suis que mon seul désir et le plaisir qui en découle.
Chasser ces petites choses, les tuer après m'être amuser avec, voilà ce qui satisfait mon âme.

Le voici, le voici le Fou, l'un de ceux dont il avait prédit la venu à Tanika, le voici qui se tient devant lui, se glorifiant de sa propre perversion, le voici l'ennemi, celui qu'il doit détruire pour que vienne la Paix.
- Tu te trompe sur un point, la seul chose qui ne satisfera jamais mon âme, c'est la Paix.Rétorqua le Makuta.

Le Sans-Nom se contenta de lui rire au Nez.
- Il n'y a pas de Paix dans ces tunnels pas plus que la Guerre d'ailleurs, juste des choses qui pourrissent oublier de tous.
Tu est l'une d'entre elle à présent Petite Ombre, loin, loin sous la terre, tu es juste une proie, qui me donnera entière satisfaction.
Il ria à nouveau, son corps se tordant dans les ombres tel un serpent prêt à mordre.
Alors que Nui se prépara à l’imminence d'une attaque les lumières s’éteignirent le laissant seul dans les ténèbres, il resta ainsi crispé dans l'attente d'une attaque qui ne vint jamais.
A la place de nouvelles lumières apparurent au loin, se découpant dans la clarté une silhouette familière, celle de l'homme en noir.

- Vous ? S'exclama t-il.
Mais il disparu presque aussitôt de même que les lumières, ce nouveau retour dans les ténèbres fut accompagner par celui de la voix dans sa tête.
* Oh, si tu est bien la proie, quand ai-je dit que ce serait moi le chasseur ?*

C'est à cet instant que la lumière envahit le tunnel, Nui en tressailli, pas tant par cette augmentation soudaine de la luminosité que par la disparition de la pression que le vide exerçait sur lui, signifiant le retour de ses pouvoirs.
Il voyait pour la première fois le couloir qu'il arpentait, il était assez large pour que le Makuta puisse étendre ses bras sans pouvoir en toucher les bords et assez haut pour qu'il ne puisse toucher le plafond en les levants.
Il était constitué de section hexagonales mesurant chacune 3,5bio fixée entre elle par des rivet faisant la taille d'une de ses phalanges.
Sur chaque faces d'un section deux pierres de lumières avec un demi-bio d'espace entre elle, le chemin sur lequel il marchait reposait légèrement surélevée sur l'une de ces faces, une pierre était placé de chaque coté pour respecter la régularité.
Elles s'étaient toutes allumées simultanément, projetant une lumière blanche et cru qui se réverbéraient sur les parois grise du couloir.

Au milieu de tout ce blanc une tache noire dont le contraste ne fait que renforcer la singularité, elle vient vers lui depuis l'autre bout du conduit, d'abords flou ses trait se précises à mesure qu'il se rapproche, lors-qu’enfin il s’arrêter à trois section de Nui ce dernier en voit assez de lui pour se mettre en position de combat.
C'était un Vortixx, il portait une armure entièrement noire et son œil était de cuivre.


*****

Nui arpente la longue rue qui conduit au MotorHub d'un pas calme, le spectre intangible qu'il était devenu parcourt la distance le séparant de son objectif, le point d'évacuation fixé par Zéro, sans accorder la moindre importance au cortège des abominations qui défile autour de lui, se fracassant vague après vague sur ses défenseurs.
Parfois l'un d'entre eux le remarque et se décide à l'attaqué, mais il ne fait que lui passé au travers pour ensuite s'écraser sur le sol, emporter par son élan, de la façon la plus pitoyable qui soit.

A la vue des combat acharner qui se déroule face à lui il ne peut étouffer le regret qu'il n'y ait pas plus de soldat de Gladius parmi les combattant, les voir se faire submerger par la Marée de Monstruosité aurait été particulièrement gratifiant.
Mais évidement ce lâche de Gladius n'avait déployer que le minimum sur le champ de bataille, il avait même ordonnée à son croiseur de se replier dès le début des événements, bien sur il était lui même rester afin de prouver qu'il avait à cœur la protection de tous et autre argument démagogique du même acabit.
Le Grand Gladius ne prônait la Paix, la Solidarité, la sublime coopération entre les deux mondes que lorsque cela lui permettait d'avoir les faveurs de ce monde, mais dès lors que les problèmes ne menaçait pas directement ces intérêts pourquoi risquer inutilement la vie de ceux de son espèces ? Laissons sont les Natif de ce monde mourir à leur places, cela sera parfait pour renforcer l'aspect tragique de ses discours après coup.
Oui, Nui regrettait qu'il n'y ait pas plus de ses vermines pour mourir à la place des Matoran Innocents, cela en aurait fait un peu à moins à éliminée plus tard, mais le monde est mal fait, très mal fait.
Ce monde était nécrosé, infection après infection la gangrène se propageait, cautérisé par le feu ne serait pas suffisant, l'amputation était le dernier recours avant l'infection généralisée, mais il était peut-être déjà trop tard.

A chaque pas qu'il fait sa haine grandissait, bientôt elle était devenu si intense qui ne parvenait plus à la contenir, il lui fallait l'exprimée.
Une de ses créatures bondit sur lui, il se rendit tangible et l'attrapa en plein saut, sa main droite se refermant tels un étau sur sa gorge, la chose se débattit vainement avant qu'il ne la vide du peu d'énergie qui l'animait avec son Kraata de la faim, après quoi il la jeta loin de lui.

Il tendis ensuite de deux ses doigts et tira deux rayons de désintégration qui effacèrent de l'existence les deux prédateur quadrupède qui avaient tenter de le prendre en tenaille.
Trois autres créatures de même natures, des muaka muté à première vu, se désintéressent de leur repas, un cadavre de Toa fraichement tué, pour se tourner vers lui.
Les doigts toujours tendu il effectua un mouvement de haut en bas avec, les trois fauves s'aplatirent sur le sol, leur corps comprimés par la soudaine hausse de pesanteur éclatèrent comme des fruits murs, le sol sous eux se creusant par la même occasion.

Une fois arrivé aux barricades, qui avait depuis longtemps céder, il effectua une autre geste de la main et plusieurs débris métallique qui reposait sur le sol fusèrent pour allez clouer plusieurs monstruosité aux murs.
Alors que tout autour de lui le Chaos se déchaine il reste parfaitement immobile, tout ceux qui tente de s'en prendre à lui se voit pourfendu par leur propres qui avait forme et consistance.
Son attende ne fut guère longue cependant, les vaisseaux de Zéro fendirent les cieux, noyant la Nuée sous un déluge de feu.
Leur soute s'ouvrirent telle les mâchoires de titanesque Léviathan de Métal, la masse compacte des survivants s'y jeta comme un seul à l'intérieur mue par la plus basique des instinct de survie.
Nui bien sur en faisait partie, cependant il semblait désireux de ne pas se signaler pour l'instant, il activa même son pouvoir de camouflage pour fondre totalement dans la foule.
Une fois à l’intérieur du vaisseau il resta dans cette optique, immobile et silencieux, se contentant d'entendre et d'observer cette masse grouillante, autant avec ses sens qu'avec son esprit.
Et lorsque la population se retira et qu'il ne resta que ceux désireux de combattre il ne se montra pas pour autant, bien trop captiver par le capiteux spectacle qui se déroulait devant lui.


*****

Même quand un être essayait d'être immobiles, à moins d'être un Makuta, il ne pouvait pas, la mécanique inconsciente de son corps, les mouvements réflexes de ses yeux et de sa respiration en particulier, ne le lui permettait pas.
Parfois même un Makuta n'était pas parfaitement immobile du fait de certain tic de mouvement purement psychique, Nui lui y arrivait de par son absence de visage ainsi que sa personnalité peu propice aux débordement émotionnels.
Mais il n'y avait rien de tout ça chez ce Vortixx, il ne faisait aucun mouvement, pas même ceux subtile qui indique qu'un individu est un être vivant, il pourrait tout aussi bien être une statue de pierre ou une machine.
Il tenta de lire dans son esprit, mais il ne pu, car il n'en n'avait pas, c'était comme essayer de lire un vahki, en cela il différait du Zyglak qui avait essayer de le tuer à Mangaia, lui avait encore un esprit qui l'animait.

Le natif de Xia resta ainsi pendant un moment, comme si il attendait quelque chose, un quelconque signal invisible.
Cela devait peut-être être le cas car soudain il s'anima, deux logements, un sur chaque épaules, s'ouvrirent révélant un objet cylindrique contenu à l’intérieur.
Le Vortixx bougea alors ses bras de façon mécanique pour s'en saisirent et les sortirent, c'était deux manches d'épée de conceptions étrange.
Deux autres logements s'ouvrirent au niveau du bas de son dos, exposer à la lumière ambiante leurs contenu brillait d'une lueur d'argent.

Il abaissa alors ses bras à leur niveau en faisant tourner les manches dans ses mains d'un geste fluide et expert, une fois le contact effectué on entendit comme un bruit de déclic et les manches se fixèrent aux objets argenté.
Puis lentement, très lentement, il les dévoila à la vue du Makuta, c'était des Lames, des lames qui, pour une raison inconnu, était stocker séparément de leur garde, des lames dont son propre corps était le fourreau.
Elles étaient rectangulaire, ornées d'un étrange motif en torsade, d'un gris féroce qui défiait jusqu'aux moindres grain de lumière qui osait les touchers, ces lames n'avait d'autres fonctions que la mise à mort méthodique.

L’assassin, car s'en était un, décrivit quelque mouvement d'une extrême fluidités avec avant de les laisser reposer le long de son corps, leur pointe grésillèrent quand elle frôlèrent le sol, laissant dans le métal une entaille fine mais parfaitement visible.
Il ne se faisait aucun doutes que ces armes étaient parfaitement à même de passer au travers de l'armure du Nui.

Comme si il avait attendu que le Makuta en arrive à cette conclusion le Vortixx fonça sur lui avec une vitesse surnaturelle, ses Lames, qui pendait toujours au bout de ses bras, laissant de profonds sillons dans le métal sur leur passage.
Elles étaient positionner de telles façons que les pierres de lumières posées sur le coté du chemin se trouvaient systématiquement sur leur passages, causant ainsi leur extinction prématurée, l'impression qui en ressortait était que les Ombres elle-mêmes suivait l’assassin.
Il était évident pour Nui que ce dernier voulait l'atteindre avant qu'il ne puisse sortir sa Lame et qu'il allait y arrivé, car alors qu'il en était encore à rassembler sa volonté le Vortixx était déjà à moins d'un Bio de lui, il se déporta alors soudainement vers sa droite, sa lame de gauche décrivant un ample mouvement en direction de sa tête.
Nui eut juste le temps de lever le bras pour parer le coup, le gris glissa sur l'argenté dans une gerbe d'étincelles, le métal vibra mais ne céda pas, avant qu'il ne puisse riposter le Vortixx avait profité de son élan pour passer sous son bras et porté un coup au niveau du ventre avec son autre lame.
Le Makuta n'eut d'autre choix que de se rendre intangible pour évité le coup, mais au moment où ce dernier allait le toucher ce ne fut pas la Lame mais bien l'assassin dans son ensemble qui se jeta au travers de son corps immatériel pour se retrouver derrière lui.

Nui avait instinctivement programmer la fin de son intangibilité lorsque la lame serait sortit de l'autre coté de son corps, comprenant ce qu'il allait se passer il se retourna aussi vite qu'il pu, le bras gauche toujours brandis dans une position défensive, bien lui en pris car les pointes des lames heurtèrent son bras gauche avec une telle force qu'il recula de plusieurs pas.
La Stratégie du Vortixx devenait plus clair, attaquer suffisamment vite pour l'obliger à se reposer sur son instinct, ne pas lui laisser la moindre pause, le maintenir dans un état de danger imminent pour l’empêcher d'élaborer des stratégies complexes de par la mobilisation constante de toute sa concentration.
Lorsque ce dernier parcouru le peu de distance qui les séparait avec sa célérité habituelle le Makuta avait matérialiser sa Lame et porta un coup de taille, que l'assassin esquiva d'un salto avant tout en portant un coup en cisaille au niveau de sa Tête et ce dans le même mouvement.
Nui du activer son pouvoirs d'esquive pour évité la décapitation, les lames frôlèrent son masque et il pu sentir l'air vibrer dans leur sillages.
Désormais dos à dos les deux guerriers se figèrent tels deux fauves, chacun attendant le moment propice pour prendre l'avantage.


*****

- Passionnante histoire Gladius, tragique à souhait.

Une voix glaciale, mais aux intonations familière pour qui l'avait déjà entendu, résonna dans la salle, un morceau d'ombre s'était détacher des autres et avançait vers eux calmement, à chacun de ses pas ses formes et ses teintes retrouvait leur état initial, lorsqu'il fut arriver à leur niveau tous purent voir qu'il s'agissait de Nui.
- Mais votre âme m'en conte une tout autre, une histoire de Soumission, celle d'un être qui se soumis à un tyran et qui tua en son nom.
Mais un jour il tua la personne de trop et dans un bref moment de lucidité décida tout simplement de s'incliner devant quelqu'un d'autre et de tuer en son nom.
Et lorsque cette dit personne bascula dans une démence génocidaire qui n'aurait rien à envie aux pires colères de son ancien Maitre qu'à t-il fait ? Il s'est contenter de continuer à la servir.
Ce n'est que lorsque qu'une autre personne, bien plus lucide, se décida à mettre fin à cette folie, quel terrible désarroi cela fut-il pour lui.
Il n'avait plus personne devant qui s'incliner,  plus personne pour lui dicter ses rêves.
Ces effort furent nombreux pour trouver un palliatif, il changea la forme de son corps, s'enchaina à un autre esprit dont dépendrait une grande partie des fonctions de celui-ci.
Alors qu'auparavant il ne regardait personne en particulier sa tête se tourna vers Gladius et les mots qu'il prononça fut plus froid que les cavernes d'Iconox.
- Oui, je te vois Valae, et je t'entends aussi.
Et l'instant d'après sa tête revint à sa position initial.
- Mais jamais il ne pu retrouver la sensation qu'il éprouvait en s'inclinant devant quelqu'un, tragique en effet.

Nui s’avançât un peu plus parmi eux, les englobant tous dans la sphère de ses sens.
- Je plaint les Grands Êtres, sincèrement, quel crimes ont-ils commis pour que vous les haïssiez ainsi ? Ils ont voulu vous satisfaire.
Vous les avez supplié de vous diriger, vous vouliez vous soumettre à eux, mais ils n'était pas des dirigeants, seulement des créateurs.
Alors ils ont créé des dirigeant devants lesquels vous pourriez vous incliner avec délectation.
Ces mêmes dirigeant rongé par leur avidité déclenchèrent une guerre et vous tous les avez suivis dans leur folie, ainsi mourut Spherus Magna.
Pourtant, les Grands Êtres ne leur avaient fait dont que de leurs pouvoirs, chose nécessaire pour s'élever au-dessus de la masse, ils n'étaient pas responsables de l'avidité de leurs âme.
Et lorsque la guerre à commencer qu'ont-ils faits ? Tout ce qui était en leur pouvoir pour y mettre fin, les Baterra ne furent qu'une tentative désespérées parmi tant d'autre d'y arriver et cela aurait peut-être pu marcher si la guerre n'était pas devenue si dérisoire au vue de la catastrophe qui se profilait: Le Fracassement.

Mais même à cela ils trouvèrent une solution, ce monde qui est le nôtre, une arche qui s'envola vers les cieux, fuyant ce monde mourant.
Et maintenant que nous sommes de retour sur ce monde où nous fumes créer, tout devient bien plus clair à présent non ?
N'ayez nulle crainte Gladius, un monde nouveau naitra des cendres de l'ancien, mais, qu'est ce qui vous fait penser que vous et vos semblables méritez d'en faire partie ?
Vous avez détruit votre monde, de par votre avidité et votre soumission maladive, Bara-Magna, ce désert inhospitalier est votre purgatoire où expiez votre faute abjecte.
100 000 ans plus tard qu'avez-vous appris ? Rien, vous avez continué à vous entretuer, blâmant les grands êtres de vos propres erreurs.
Et lorsqu'un nouveau monde s'est profiler devant vous qu'avez-vous fait ? Vous l'avez envahi, infester, vous avez porté votre conflit absurde chez nous, vous nous avez pris beaucoup et que nous avez-vous offert en échange ? Rien qu'un peu de crasse.

Les Mots de Nui était si dur qu'ils auraient à eux seuls suffit à trancher une planque de Protoacier.
- "Vivez, car de la Mort nul ne revient." Telle est la Leçon du Faucheur, Tericarax. Elle s'applique aux êtres, comme aux mondes.
Spherus Magna est Morte, comme Ikinat, comme Eve, et jamais aucun d'entre eux ne reviendra.
Vous rêvez d'une chose morte Gladius, tout comme feu votre Reine, comment des êtres tels que vous pouvez pensé pouvoir bâtir le futur ? Nous sommes le futur, vous vous n'êtes qu'un passé qui tarde à s’éteindre, qui plus d'une fois avez prouver que vous n'avez pas votre place dans le monde à venir.
Ce qui naitra, ce qui suivra, sera inédit, ce sera un monde de Paix, mais avant il nous faut enterrer ce monde guerrier et tout ceux qui le servent.

Son regard se porta ensuite sur Rehad et Aerellys.
- Vous tremblez devant un petit seigneur de guerre dont la seul ambition est de se bâtir un royaume sur une montagne de cadavre, comme si notre monde n'en n'avait pas eu son lot, alors que les fossoyeurs de ce monde ne se sont pas encore lever ?
Vous craignez ces illusions ? Alors que le monde repose sur elles ? Enfouissez dont la tête de ce serpent dans le sable et appuyer fermement, cela suffira à l’empêcher de mordre.
Nui se pencha légèrement vers la Sœur de Skrall comme si il voulait l'examiné de plus près.
- Vous la croyez folle ? Elle est comme le ciel, de petit éclat d'argent insignifiant brillant dans le noir, à l'aune des fous véritables que notre monde à enchainer là où même les Ombres ont peur d’aller, elle n'est qu'une braise mourante.

Soumission, Vacuité condamnant à l'avidité, voilà leur fautes, voyons les vôtres à présents.

Il s'écarta des Natif de Bara-Magna, pour reporter son regard vers Tanika et l'Ordre de Mata-Nui.
- L'Union, le Devoir, la Destinée, sur ces trois précepte repose notre monde.
Où est l'Union ? Quand vous êtes plus impliqué à damer le Pion à la Confrérie qu'à empêcher une armée d’envahisseur de conquérir la moitié du monde connu ?
Où est le devoir ? Quand les nôtres viennent grossirent leur rangs, charmés par des mots qui aurait du venir de votre bouche ?
Où est la Destinée ? Quand vous vous évertuez à Oubliée tout ce qui à trait à la volonté de Mata-Nui ?

Vous souvenez vous seulement de ces mots ? Les avez-vous seulement entendu ? Peut-être...
Sa voix se changea alors en un murmure, mais la froideur de ses mots elle resta intact.
- ...que seul ses véritables créations l'ait entendu.
Sa voix repris son volume habituel.
- ...que vous avez parfaitement entendu et que vous vous en souvenez encore aujourd'hui.
Mais que vous ayez choisit volontairement d'omettre cette information à vos "Amis" de l'autre monde, il est vrai que cela dégraderait quelque peu vos "relations".
Je ne vois pas pourquoi, avec quelqu'un comme vous Mata-Nui pourrait bien hurler jour après jour que vous ne l’écouteriez pas pour autant, alors exécuter sa volonté vous n'y pensez pas.
L'Oubli condamnant au mensonge et à l'ignorance, là est votre faute.

Nui se détourna d'eux, son regard fixant un point loin devant lui, bien au-delà des blindages du vaisseaux.
- Entre les Oublieux et les Soumis, comment ce monde aurait-il une chance ? Vague après Vagues les ténèbres s'abatte, chaque fois plus puissantes, un jour l'une d'entre elle l'emportera, peut-être celle-ci d'ailleurs.
Fort heureusement je ne me bats plus pour ce monde, mais pour celui qui suivra, cela ouvre de nouvelle perspective.

D'ou vient cette créature ? Loin, au-delà du royaume de votre compréhension.
Ces capacités ? Toute matière solide dans un certain périmètre autour d'elle est déconstruite et agglomérer à la masse, cette même masse qui peut ensuite se subdiviser en une nuée de servant à même d'emprunter les passages les plus exiguë pour chercher des proies.
Comme elle n'a jamais été attaquer directement qui peut dire comment elle va réagir ou si elle possèdent des capacité plus offensives.
Son objectif ? Elle n'a nul prétention d'objectif, nul masque de finalité.
Elle est et c'est ainsi, elle déchire les trames du possible et c'est ainsi, elle boit la vie et c'est ainsi.

A moins que Zéro ne nous sortent l'un des tours dont il a le secret et que vous puissiez volez je vous recommande de rester à distance respectable d'elle.
De même ne vous laissez pas abuser par sa forme actuelle, ce n'est qu'une masse de matière prélevée sur place, le vrai Lui est ce cœur pulsant qui à franchit la faille.
Tant qu'aucune attaque n'aura été porté à ce Coeur nous ne saurions considérer l'avoir blesser.

Je la combattrait, moi et toutes les forces de la confrérie que cette cité compte, car si cette Chose gagne il n'y aura pas de monde après celui-ci.

Et Nui se tut, s’immobilisa et resta à contemplez ce mur de métal et qu’il y avait au-delà.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyDim 20 Oct - 20:32

- De bien belles paroles, soldat de la Confrérie. Des mots joliment maniés, mais qui sonnent malheureusement comme un vent dissonant à mes oreilles. Vous savez certes manier le verbe, mais la façon dont vous vous en servez est tout simplement creuse, sans le moindre fondement.

Nui, en effet vous parlez. Mais malheureusement, sans saisir le sens et l'impact de vos dires.

Gladius s'approcha lentement du soldat de la confrérie, tandis que les écailles qui avaient hérissé sa peau quelques minutes auparavant commençaient à disparaître, laissant la place à une peau plus lisse. A chacun de ses pas, faisant trembler le sol, l'apparence du Seigneur Fantôme évoluait, suivant un flux totalement nouveau et encore inconnu au rebelle. Les muscles qui parcouraient le corps du Colosse s'épaissirent rapidement, tandis que ses ongles grossissaient tout en se courbant pour donner naissance à des griffes tranchantes. Les tresses cérémonielles, quant à elles, virent leur volume augmenter drastiquement, jusqu'à former une véritable crinière autour du cou du Mastodonte.

Alors que Gladius ne se trouvait plus qu'à 5 mètres de Nui, ses pupilles s'étaient affinées jusqu'à devenir de fines fentes verticales; l'iris de ses yeux, quant à lui, n'était plus brun mais de couleur fauve, tandis que des irisations rougeoyantes reliaient le centre et la périphérie de ses yeux. Le Seigneur Fantôme s'approcha encore du guerrier de la confrérie, et se contenta de l'attraper par la gorge de sa puissante main droite, le soulevant du sol à plus d'un mètre de hauteur. Sa poigne commençait même à tordre le protoacier qui constituait l'armure du makuta, risquant, si le Seigneur Fantôme décidait de serrer plus encore, de créer une brèche béante dans la carapace métallique du soldat de la confrérie. Et à la seconde même où la main de Gladius avait été en contact avec le corps du soldat, ce dernier pouvait sentir ses capacités élémentaires être rendues totalement anarchiques; une téléportation, dans ces conditions, aurait tout simplement été impossible.

Et bien qu'il se trouvât dans une situation délicate, Nui pouvait aisément comprendre que ses pouvoirs étaient tout simplement brouillées par l'organisme du leader rebelle. Le corps du Seigneur Fantôme agissait comme une tempête de sable à l'intérieur d'une machine, empêchant les rouages et autres mécanismes de fonctionner.


- Je pourrais vous détruire, ici et maintenant. Il me suffirait de vous décapiter de mes propres mains, puis de réduire votre essence à néant. Vous seriez alors plus qu'une victime supplémentaire, un avorton de plus que j'aurais fait passer dans l'autre monde. D'ici quelques années, plus personne ne se souviendrait de vous; vous seriez alors totalement disparu, une étincelle éphémère qui aura brillé le temps d'un battement de cœur avant de disparaître à jamais.

Puis soudainement, la poigne de Gladius se fit plus faible; le Seigneur Fantôme reposa le makuta au sol, desserrant doucement ses doigts de la gorge du soldat de la confrérie.

- Mais ne serait-ce pas là la volonté de votre supérieur ? Schrecki n'hésiterait pas une seconde devant une telle occasion de nous déclarer la guerre, plongeant à nouveau cet univers dans le chaos. Votre mort servirait à merveille les desseins du chef de votre organisation. Estimez-vous heureux, soldat de la confrérie, que mon objectif ne soit pas la domination et la puissance. Car en ce cas, vous ne seriez déjà plus de ce monde.

Comme je l'ai déjà dit, vous parlez beaucoup. Mais vos paroles sonnent tout simplement faux. Vous tentez de dénigrer les autres factions, alors que seuls les makutas sont source de problèmes depuis l'avènement de la Paix - si on exclut l'immensité gargouillante qui assaille actuellement votre ville. Votre ville, actuellement défendue par toutes les factions de l'univers matoran. Votre ville, dont l'évacuation n'a été permise que par l'action des guerriers de l'Ordre et par la mise à disposition des vaisseaux Fantômes, ne l'oubliez pas.

Une fois de plus, vous n'êtes qu'Orgueil. Vous croyez pouvoir comprendre mon existence, tentant vainement d'expliquer mes actes. Mais celui qui ne sait rien, ne peut rien comprendre. Et pour cette raison, vous ne serez donc jamais à même de pouvoir porter ne serait-ce qu'un début de jugement sur mes actes. Pour posséder cette capacité, il aurait fallu que vous viviez des dizaines de milliers d'années sur une planète désolée, détruite par l'avidité de vos ancêtres. Il aurait fallu que vous viviez une attaque de la Mort Silencieuse au cœur de votre forteresse, alors que hommes tentent en vain de s'enfuir ou de combattre face à la Marée Changeante.

Mais comme je l'ai déjà dit, vous n'êtes pour moi qu'un nourrisson. Vous n'étiez pas né que j'étais déjà un Héros aux yeux de milliers de mes semblables. Vous n'étiez pas né que je dirigeais une Légion complète. Vous pensez que j'étais "soumis"... alors que Tuma lui-même ne pouvait pas me donner d'ordres. J'étais l'un des plus influents, des plus puissants généraux du chef de l'empire. J'agissais selon ma volonté. Personne ne pouvait rien faire face à moi et à mes innombrables et puissants guerriers. Et malgré tout, j'ai choisi de tout abandonner. La richesse, l'influence, la protection, la puissance... j'ai laissé derrière moi tout ce que je possédais, car j'estimais meilleure la cause d'Ikinat.

En seriez-vous capables, soldat de la confrérie ? Non, bien sur que non. Vous n'êtes qu'un esclave. Un drone, conçu pour obéir à son programme, rien de plus. Mais bien sûr, vous voudriez pouvoir posséder plus, comme tous les makutas. Avides de puissance, ne cherchant que le pouvoir et n'agissant que pour eux-mêmes. Mais contrairement à moi, Nui, vous n'avez tout simplement pas le courage de dire "non". Vous avez peur, et vous n'arrivez pas à surmonter cette Terreur qui vous empêcher d'agir comme vous le voudriez. Pour cette raison, vous ne parviendrez jamais à vous libérer des chaînes qui vous entravent. Vous continuerez tout simplement d'obéir, soumis à votre destinée.

Comme l'avaient prévu les Grands Êtres.

Et malgré tout, vous osez critiquer les agissements de l'Ordre de Mata-Nui. Vous osez proférer des inepties, prétendant que les plus fidèles protecteurs de cet univers "dament le pion de la confrérie". Alors que vous avez malgré votre faiblesse, par je ne sais quel miracle, capturé de vos propres mains la dirigeante après l'avoir trompée et menée dans un guet-apens. Tout cela, pour prendre le contrôle de cette ville. Et malgré votre vilenie, Tanika n'a pas hésité une seconde à vous venir en aide, protégeant Metru-Nui bien mieux que quiconque ici présent - si on exclue bien évidemment l'Ordre Noir, ne sachant pas quelle sera leur stratégie. Je vous rappelle également que la Confrérie n'a joué qu'un rôle mineur dans la défense de cet univers lorsque la Guerre secouait encore les entrailles du Robot Univers. Alors que les rebelles avaient conquis deux autres continents en plus de Voya-Nui, ce sont les forces conjointes de l'Ordre et de la Main qui nous ont repoussé sur l'Île de la Damnation, nous obligeant à raffermir nos positions. Ne critiquez pas la prétendue faiblesse de ceux qui ont agi pendant que vous restiez cloîtrés, alors même que les Fantômes déferlaient dans votre monde.

Sans l'Ordre, sans la Main, sans les Rebelles, aujourd'hui cette ville ne serait plus qu'un tas de cendres envahi par des Hordes de créatures sans nom. Sans l'Empire, la plupart d'entre nous seraient probablement morts dans les sous-sols de la cité. Une fois de plus, réfléchissez avant de parler, soldat. Cela nous permettrait de gagner beaucoup de temps, alors que ce dernier nous est à tous très précieux - surtout dans les conditions actuelles.

Mais vous avez cependant raison, sur un point seulement. C'est l'avidité de nos ancêtres qui causa la fin de notre monde. L'avidité de ceux qui gouvernaient le monde avant que je ne puisse tout simplement venir au monde. La folle puissance qui fut placée entre leurs mains les aveugla, tant et si bien qu'ils finirent par oublier leur véritable objectif; alors qu'ils devaient permettre aux peuples de Spherus-Magna de s'épanouir, ils les ont au contraire opposés les uns les autres, engageant guerriers et civils dans une guerre fratricide.

"Vivez, car de la Mort nul ne revient". En effet, telle est la leçon donnée par Tericarax. Mais encore une fois, vous vous trompez... vous croyez que notre monde, ainsi que tous les peuples et les civilisations qui y vivent, sont condamnées. Mais vous faites gravement erreur, soldat de la confrérie. Il se meurt, certes, mais bien assez lentement pour permettre à ses habitants de trouver une solution à ce problème - seuls, ou en coopération avec les forces de cet univers. Et quand bien même cette cause serait perdue, nous trouverions alors un autre moyen de sauver notre peuple. Skralls, Glatorians, Agoris, et même les Vorox... tous ont été trahis par ceux qui ne mériteraient pas - en effet - de se trouver dans le Monde qui ressortira de ces événements: les Seigneurs des Eléments. A eux, incombe la faute d'avoir succombé aux tentations de puissance. Mais aux Grands Êtres, incombe la faute d'avoir mis en des mains imparfaites une puissance phénoménale. Aux Grands Êtres, incombe la faute d'avoir abandonné Spherus et ses peuples après le Fracassement. Aux Grands Êtres, incombe la faute de n'avoir pas tenté de réparer les erreurs de leurs créations.

Voilà pourquoi nous haïssons tant vos Créateurs: ils ont joué avec des puissances trop importantes, et bien pire que cela, les ont placé entre les mains de guerriers tout sauf infaillibles. Puis lorsqu'il auraient pu nous aider à surmonter cette épreuve, lorsqu'ils auraient pu nous permettre de réparer notre erreur, ils sont tout simplement partis, laissant nos ancêtres seuls. Ces derniers, accablés de désespoir, ont sombré dans une Folie furieuse qui s'est traduite par une éternité de conflits meurtriers. C'est dans cet univers que j'ai grandi, que j'ai appris à vivre - ou plutôt à survivre.

Ma mère est mort. Nombre de ceux que je connaissais alors le sont également. A vrai dire, il ne reste plus personne, sur Bara-Magna, qui n'ai pas perdu au moins un être cher. Mais nous attrister sur le sort des défunts et perdre espoir ne servirait à rien - comme vous l'avez si bien dit, ils ne reviendront pas, quoi que nous fassions.

Cependant, nous avons tous le devoir de tout mettre en oeuvre pour préserver ceux qui sont encore en vie aujourd'hui. Après plus de cent mille ans de guerre, la Paix est enfin revenue sur notre planète. Cela ne suffira pas à faire revivre notre monde, mais il s'agit là de la preuve que nous - Impériaux, Fantômes, et guerriers des autres tribus de Bara-Magna - avons évolué. Nous nous sommes remis de ce traumatisme, et avons appris des erreurs de nos ancêtres. Nous ferons en sorte que ces leçons restent gravées dans les esprits des générations à venir; je ferai en sorte que tous les Fantômes sachent quelle est notre tâche. Non la domination ou la guerre, mais bel et bien la protection de notre peuple, la préservation de notre monde.

Mais avant de pouvoir demander de l'aide aux habitants de ce monde pour sauver mon peuple, je dois d'abord lui prouver que je ne suis pas une menace pour lui. Aujourd'hui, je pense avoir démontré que les Fantômes ne seront plus cause de problèmes pour ceux qui vivent dans l'organisme de Mata-Nui. Contrairement à la confrérie...

Dans les semaines et les mois qui viendront, nous verrons bien ceux qui se montreront Oublieux envers leur fonction première. Si les makutas déclenchent une nouvelle guerre, cette dernière sera bien plus destructrice que celles qui ont secoué cet univers depuis son arrivée à la surface de notre monde. Les morts - guerriers, civils, natifs de Bara-Magna ou de cet univers - se feront bien plus nombreux que par le passé. Et alors, ceux qui étaient censés protéger les habitants de l'organisme de Mata-Nui auront exactement causé l'inverse, propageant la désolation dans l'univers matoran.

Nui... priez pour que cette guerre n'arrive jamais. Car si jamais la Paix devait céder, je m'assurerais - personnellement - que vous soyez l'une des victimes de ce nouveau conflit. Votre nescience disparaître avec vous, et j'espère que votre successeur saura réfléchir avant de parler.

Gladius se détourna du makuta, lui tournant ostensiblement le dos, tandis que ses traits fauves disparaissaient lentement. Les muscles de son corps se firent plus fins, tandis que sa pupille s'épaississait et que son iris devenait plus brun; ses griffes se rétractèrent, sa crinière disparut pour laisser la place à des tresses cérémonielles; et la seconde suivante, une fine couche écailleuse recouvrait à nouveau le corps du Seigneur Fantôme, le protégeant de tout assaut physique. Le leader rebelle était serein, marchant d'un pas lent jusqu'à atteindre le gros des officiers des autres factions.

- Notre route est donc toute tracée, désormais. Nous allons détruire cette chose. Mais j'imagine que les forces de l'Ordre Noir ont déjà un plan établi pour abattre notre ennemi. Le Sechât et le Némésis se trouvent actuellement à Voya-Nui, mais sont disponibles à la demande des autres factions si ces dernières demandent un appui logistique ou un supplément conséquent de puissance de feu.

Gladius s'écarta ensuite des guerriers et officiers de toutes les factions confondues, marchant jusqu'à la paroi métallique la plus proche avant de s'adosser contre le mur froid. Le Seigneur Fantôme posa son marteau à son côté, tête en bas et manche à portée de main, avant de croiser les bras contre son torse, attendant la suite des événements...

[HRP] Le "brouillage" de capacités élémentaires et physiques est en fait une capacité RP qui remplace l'utilisation d'un fusil NG-1 en conditions normales. Gladius peut donc neutraliser par contact tout autre être qui possède une défense inférieure à son attaque (et qui ne parvient pas à l'éviter, mais dans le cas de Nui sa rapidité est inférieure à celle de Gladius). Ici, il s'agit bien évidemment que de RP: aucune attaque ou tentative de capture n'a donc été effectuée. [/HRP]
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMer 23 Oct - 5:09

Gladius était toujours adossé à la paroi métallique, attendant que la situation évolue. L'atmosphère était de plus en plus pesante à l'intérieur du vaisseau de combat, et à chaque seconde on pouvait sentir l'air s'épaissir autour des rescapés. La tension était palpable, et chacun savait qu'il pouvait passer de vie à trépas en un clin d’œil si jamais la situation dégénérait. Le leader rebelle, lui, préférait rester un peu éloigné des autres guerriers pour pouvoir réfléchir à tête reposée et sans être dérangé dans ses pensées.

Cela ne fut bien évidemment pas possible, car dans les secondes qui suivirent la voix de Valae retentit dans le crâne du Mastodonte. Claire et joyeuse, comme à son habitude, l'intelligence artificielle ne pouvait pas rester longtemps sans interagir avec son hôte. Elle débordait littéralement d'énergie, et ne pouvait pas rester en place. C'était l'une des raisons pour lesquelles le Seigneur Fantôme avait décidé de la garder avec lui; sa facilité à extérioriser ses sentiments rattrapait quelque peu la difficulté qu'avait le leader rebelle à être franc sur ses propres pensées avec ses interlocuteurs. Après tout, révéler ses sentiments était tout simplement livrer une part d'informations à l'adversaire, une somme de savoir - et donc de pouvoir - que ce dernier pouvait parfaitement exploiter s'il était suffisamment ingénieux. Ainsi, alors que Valae était une entité cybernétique, elle semblait souvent plus
humaine que Gladius lui-même.

*Gladius ! Héééhoooo, Gladius, vous m'écoutez ?*

*Oui, Valae ?*

*Comment cela se fait-il que le makuta puisse me voir ? Je suis pourtant parfaitement indétectable, sauf pour les maîtres du psychisme et les empathes comme Vorona... il posséderait donc des capacités dont nous n'avons pas encore été informés ?*

*Probablement... de toute façon, cela ne change rien à nos projets. Mais, désolé de te le dire comme cela, tu me déranges en plein travail.*

*Ah... comment ça ? Vous étiez seulement ne train de réfléchir. Vous n'avez pas bougé d'un pouce depuis plus d'une minute.*

*C'est parce que tu n'étais pas concentrée sur ce que je faisais, tout simplement.*

*Attendez... hé ! Vous avez agi sans que je le sache ! Je détecte des changements profonds dans votre épiderme. Comment avez-vous réussi à me tenir à l'écart ?*

*N'oublie pas que tu es dans mon système nerveux. Mon terrain, que je maîtrise forcément mieux que toi... sur certains points. Même si ta présence est absolument nécessaire aux travaux que je suis en train d'entreprendre.*

*Je voix... mais évitez de m'ignorer comme cela, je préférerais pouvoir vous aider autant que je le peux.*

*Pour cette fois, tu n'aurais rien ou faire. Tu peux certes agir sur les fonctions vitales de mon organisme, mais certaines actions en profondeur et de plus grande envergure nécessitent un contrôle bien plus élargi sur la totalité de mon corps. Ce que tu n'es pas encore en mesure de faire.*

*Oui, je ne suis pas encore habituée aux systèmes biologiques. Certains modes de fonctionnement sont fascinants, bien plus pratiques que les procédés synthétiques, mais sont également extrêmement complexes. Je ne peux pas prévoir combien de temps il me faudra pour venir à bout de la somme de ces difficultés... mais si cela me permet de vous aider à mieux maîtriser votre organisme, j'y passerai le temps qu'il faudra, Gladius !*

*Pleine d'entrain. Comme d'habitude, en fait. Bien, je suis prêt. Accroche-toi, cela va être un peu... déroutant.*

*Pardon ? Mais qu'est-ce que vous allez... hé !*

La peau de Gladius, déjà recouverte d'écailles totalement noires, commença à remuer comme si elle était devenue liquide, coulant le long de son corps tout en s'épaississant. Elle gagna en elasticité par endroits, ne grossissant que légèrement; cependant, en d'autres zones elle était devenue aussi rigide que la roche et bien plus solide que le protodermis, doublant plusieurs fois son épaisseur. Les écailles virent leur nombre augmenter de manière drastique, tandis que leur forme s'adaptait à la partie de l'organisme qu'elles devaient protéger de façon conjointe.

Ainsi, elles formèrent des renforcements au niveau des épaules, du dos et du torse, ainsi qu'autour du cou et des articulations. Tout autour du corps de Gladius, elles s'emboîtèrent afin de former une surface qui paraissait lisse à l’œil nu, même si à l'aide d'un appareil d'étude à fort grossissement on aurait aperçu des milliards de pointes microscopiques qui saillaient, créant de véritables vallées miniatures à la surface du corps. Au final, les innombrables écailles avaient créé une véritable armure organique, bien plus résistante que la précédente protection artificielle du Roi Spectral. Lorsque ce dernier fut satisfait des transformations effectuées à son propre corps, il commença ensuite à travailler sur le côté esthétique de sa nouvelle armure corporelle, injectant depuis les cellules de ses différents dermes des pigments afin de colorer cette protection organique.

Bien sûr, cette dernière restait globalement noire. Cependant, les épaulettes nouvellement formées furent colorées en blanc, laissant cependant apparaître le blason des Spectres sur chacune d'elles: un crâne surmontant une croix de guerre. Un aigle d'argent sur son torse, ainsi que des croix de guerres de la même couleur au niveau des "gantelets" et des tibias.

Puis, enfin, ce fut la tête de Gladius qui se vit recouverte d'une couche protectrice, créant un véritable casque intégral. Ce dernier, totalement noir, était parsemé de stries plus claires qui laissaient passer l'air tout en assurant une défense maximale contre tout type d'attaque. Le symbole des Spectres se dessina en doré sur le front du heaume, alors que les écailles qui recouvraient désormais les yeux du Seigneur Fantômes s'amincissaient légèrement et se décoloraient progressivement, jusqu'à devenir transparentes, pour permettre au Colosse de voir comme s'il était nu tête. A travers elles, l'éclat rougeoyant des yeux du guerrier était parfaitement visible, brillant même dans l'obscurité totale et éclairant l'espace qui s'offrait à eux.

Lorsque les protections superficielles furent enfin totalement organisées, le leader rebelle travailla ensuite sur son squelette, augmentant leur épaisseur, leur densité et leur résistance. Il modifia complètement leur nature, permettant à ces derniers d'encaisser à l'avenir bien plus d'énergie avant de subir de dégâts, et de subir une quantité phénoménale de dégâts avant de rompre.

Tout cela n'avait été effectué qu'en un instant, à peine un peu plus d'une minute. Seules les rares personnes qui regardaient dans la direction du Roi Spectral - dont les Fantômes, qui gardaient en permanence un œil sur leur Seigneur - avaient remarqué les modifications qu'avaient faites Gladius sur son propre corps.


*Gladius... qu'avez-vous fait ?*

*J'ai tout simplement parfait ce que la nature avait commencé. J'ai évolué, de nouveau. Mais cette fois, sur ma propre Voie. Celle qui m'attendait depuis tant d'années. Je suis en train de devenir le Chasseur parfait, le prédateur le plus puissant que Bara-Magna ait jamais connu. Bien sûr, il faudra beaucoup de temps avant de pouvoir utiliser la totalité de mon potentiel; mais lorsque cela sera fait, même les puissants skopios s'inclineront devant moi.*

*Gladius... vous rendez-vous compte que ce que vous avez fait est sûrement définitif ? Vous ne pourrez pas modifier de nouveau votre peau facilement, comme vous venez de le faire. Les modifications sont trop profondes pour pouvoir être annulées.*

*Je le sais, et je n'ai pas de regrets: si j'ai agi ainsi, c'est parce que les conditions le demandaient. Nous ne savons pas de quoi sont encore capables nos ennemis. Nous devons détruire notre adversaire, une fois de plus. Laissons parler la destruction, laissons-nous aller à la violence. Car une telle occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt.*

*Cela faisait longtemps que vous attendiez un réel combat, n'est-ce pas ?*

*Je te rappelle que je viens de mener un affrontement assez... disons, tendu, face au chef de la confrérie. Mais cela faisant en effet très longtemps que je n'avais pas ressenti un tel désir d'écraser mon ennemi sous le poids de mes armes et de mes poings.*

*Dans ce cas, je vous épaulerai, comme toujours Gladius ! Les heures qui vont suivre promettent d'être très intéressantes. Hihihi, on va sûrement bien s'amuser !*

*S'amuser... oui, c'est le mot.*
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Solok
Toa Useless
Solok


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[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Left_bar_bleue980/1000[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Empty_bar_bleue  (980/1000)
Capacités du Personnage: ATK : 3400/3400 | DEF : 1535/2500

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 24 Oct - 3:38

Le toa de glace et les nombreux combattants encadrant les civils étaient enfin arrivé au niveau du Moto-Hub après cette longue marche, toujours suivi par les Infectés. Cependant, aucune porte de sortie n'était disponible. Aucune. Il fallait maintenant se battre en attendant d'autres indications de Zéro. Cela mettait tout le monde dans un grand danger car immobiles, ils étaient bien plus vulnérable aux infectés en grand nombre.

Solok ne se laisserait pas tuer aujourd'hui. Il pris son épée et se saisi d'un bouclier trouvé sur un cadavre, un bouclier fort intéressant avec une petite lame incrusté dedans, mais l'état de la chose ne permettait pas de définir si cette incrustation était une spécificité de l'objet ou une incrustation involontaire forcé par un combat un peu trop violent. Le Toa de Glace vit les infectés arriver rapidement sur ses compagnons et les civils et en vit même se faire infecté. Le spectacle était horrible, autant à voir et qu'à entendre, mais déchiqueter ces infectés a coups de lames ou les détruire avec un bouclier était déjà moins horrible à vivre.
Le Toa à l'armure blanche c'était rapidement mis le plus en avant possible dans le front des combattants et fit danser son épée autour de lui pour éliminé un premier groupe d'infecté qui c'était un peu trop rapproché. Le Toa de Glace pointa ensuite son épée électrique vers les infectés et des éclairs réduisirent à néant d'autres de ces horreurs.
Mais hélas ce petit assaut n'était absolument rien. Cet assaut revenait a mettre un coup de pioche dans un mur trop épais. Il en fallait beaucoup plus. Et comme par hasard, quand il en faut plus, Armageddon s'absente. Le Toa combattait difficilement contre la trop grande horde d'ennemi quand un groupe d'Araignées de Chute Argentée infectés fonça sur les combattants. Une partie furent infectés, lâchant leurs armes car plus assez solides pour les portés. Ceux qui portaient des armes lourdes en utilisant leurs épaules pour pouvoir les tenir ne gardèrent pas longtemps un corps entier. Mais ces armes furent vite ramassées et tournées contre leur anciens propriétaires.
Les Rahi à huit pattes avaient pris pour cible un groupe de combattants où se trouvait Solok. Ils avaient réussi a bloquer une partie des combattants grâces à leur fines et très résistantes toiles. Seul restait Solok et un Toa de la Terre de taille plutôt petite avec un bras remplacé par une Scie Sauteuse, un Pakari Violet et une jambière assez lourde sur l'une de ses jambes. Il semblait lancé sa scie sur les ennemis puis la faire revenir sur son bras assez rapidement pour éviter de s'approcher trop de ces immondes choses. Le Toa à l'armure blanche l'avait pas vraiment cette chance avec ses armes, puisqu'il perdrait trop d'énergie s'il évitait le contact à tout pris. Il devait donc trancher ses opposants avec son épée en s'en approchant. Mais il arrivait a se débarrassé des ennemis rapidement mais c'était plus risque vu le nombre croissant d'ennemi.

Le nombre d'Araignée baissait, les combattants n'étaient pas sorti des toiles et n'en sortirait pas de si tôt, elles étaient très solides et des infectés se dirigeaient vers les prisonniers des toiles. Le Toa de Pierre réussi a en sauver un. Solok affrontait trop d'araignées pour voir se qui se passait du côté des combattants prisonniers. Elles étaient une dizaines à lui avoir foncé dessus :


-*Quand est-ce que ça s'arrête...?* Pensa le Toa en découpant en morceau les Araignées difficilement et méthodiquement pour évité l'infection.

Le Toa de Glace en avait marre d'économiser ses forces et électrifia son épée et, l'abattant sur le sol, fit frapper la foudre sur ses ennemis. Il refroidit ensuite l'atmosphère et fit pleuvoir les stalactites et les colonnes de glace sur les dernières Araignées et d'autres infectés qui étaient juste derrière entrain de déchiqueter et infecter des combattants. Le Toa au Pakari Violet était étonné du changement de tactique de Solok.

-"Vous m'énervez."
-"Attention!"

C'était le Toa de la Terre qui voulait avertir Solok des Mantes Metru infectés qui lui fonçait dessus. Toute de grande taille. Le Toa de Glace n'aurait pas le temps de les esquiver. Elles étaient au moins une vingtaine. Le Toa lança son épée en plein dans la troupe ennemi et électrifia son épée a distance créant une sphère d'électricité sur ses ennemis, les faisant reculer.
Le Toa Noir s'étant débarrassé des dernières Araignées et des Infectés qui l'avait pris d'assaut. Plusieurs mètres séparaient Solok de son épée. Les deux Toa se regardèrent et Solok dit :


-"Tu peux me couvrir?"
-"Ouais, ça devrait le faire... Euh... Quel est ton nom?"
-"Solok." Dit le Toa de Glace en courant en direction de son épée et se protégeant avec son bouclier.
-"Moi c'est Riscerth..." Dit le Toa de la Terre en lançant sa Scie circulaire sur les Mantes.

Solok avait du mal à avancer, le premier mètre était rapide mais les Mantes c'étaient déployées sur tout le reste de la distance, le Toa de Glace ne voyait même pas son épée. La Scie de Rischerth n'était pas plus efficace, constamment contrée par les Mantes Infectés. Solok essayait d'électrifié son épée mais elle ne semblait pas répondre. L'épée avait certainement été piétiné par une des Mantes et le système permettant à l'épée de s'électrifié devait être cassé. Le duo était bloqué, il ne leur restait que les pouvoirs élémentaires pour avoir une chance. Le Toa de Glace fit pleuvoir les stalactites sur les Mantes. Coup de chance, l'une perdit tout ses membres mais ça n'était pas assez. Riscerth fit sortir des colonnes de terre du sol pour envoyer les Mantes en l'air, quelques une esquivèrent et foncèrent sur le Toa de la Terre :

-"Vous croyez vraiment que je suis aussi bête?"

Riscerth activa son Kanohi Pakari et mit un coup de pied haut dans la tête d'une des Mantes avec sa jambe qui avait une Jambière lourde. Le contact Poids - Tête ne plut pas vraiment a la Mante Metru infecté qui en fit victime. Sa tête décolla du reste de son corps, reste du corps qui subit une tempête de glace crée par Solok. Les autres Mantes, qui étaient juste derrière la première Mante tentèrent une approche rapide, lame empoisonnées en avant, foncèrent a leur tour sur Riscerth, et celle coincées sur les Colonnes de terre étaient en train de descendre mais le toa de la terre avait le temps de revenir vers son collègue Toa qui avait finalement réussi a récupéré son épée de foudre. Les Mantes Infectés se retournèrent rapidement vers les deux Toa et commencèrent à leur foncé dessus mais les quelque mètres qui les séparaient laissèrent à Solok le temps de dire ceci :

-"J'ai besoin de beaucoup de Colonne pour entouré ses erreurs de la nature."
-"C'est comme-ci c'était fait!" Répondit Riscerth.

Le Toa de glace recula de façon à gardé la même distance avec les Mantes jusqu'à arrivé dos au mur, mais les Mantes lui fonçant dessus furent rapidement entouré de dizaines de Colonnes de terre. Assez larges pour est difficilement destructible. Peu espacées pour ne pas laissé les Mantes passé à travers ni y glissé leur lames empoisonnées. Assez grande pour que l'escalade, déjà débuté par les Mantes, laissent le temps à Solok de se débarrassé de ces malheureuses Mantes Metru infectés. Le Toa de glace créa sous ses pieds une Colonne de glace aussi grande et sauta sur les Colonnes de terre de Riscerth. Solok regarda ses ennemis, qui allait mourir sous peu et dit :

-"La vie ne vous a pas épargnez... Vous faite partie de ces nombreuses personnes à mourir de cette horrible façon... Cette infection..."

Le Toa de Glace commença a faire pleuvoir des stalactites de glace sur la petite zone crée par les colonnes de son équipier actuel pour faire tombé ses ennemis et en transpercer certain. Puis, le Toa Blanc créa des pentes de glace sur chacune des colonnes sur lesquelles apparut rapidement de grandes sphères qui roulèrent vers les Mantes puis s'écrasèrent sur elles. Les Sphères furent rapidement tâcher d'étranges couleurs. Du liquide vital certainement. Le Toa de Glace redescendit et alla voir Riscerth et lui dit :

-"On ferait mieux de..."
-"Regarde Solok!"

Riscerth montra a Solok les infectés fuir à la venu d'un croiseur, le Toa de Glace pensa tout de suite à l'Ordre Noir qui avait déjà guidé tout le monde jusqu'ici. Les deux Toa étaient trop loin pour arriver a temps dans le croiseur qui était entrain de refermé sa porte, mais les deux Toa n’abandonnèrent pas et coururent aussi vite que possible mais n'arrivèrent pas à temps. Dépité les deux toa se dirent que tout était fini quand ils fermèrent les yeux et les ouvrirent... Dans le croiseur de l'Ordre Noir, Armageddon devant eux...

-"AH! C'est qui lui?"
-"Moi je suis qu'une épée maudite qui se transforme en monstre..."
-"C'est Armageddon... Une... Connaissance..."
-"Je viens de vous sauvez la vie. Je viens de vous téléporté dans ce croiseur alors que vous étiez dehors..."
-"Ah... Merci..." Dit Riscerth en se mettant à part.

...Et Zéro informant tout le monde qu'ils avaient quatre minutes pour choisir entre combattre ou fuir dans les navettes. La sûreté ou la mort comme l'avait dit Zéro. Voila le choix. Solok n'hésita pas :

-"Autant mourir au combat que de mourir infectés ou manger par les enfants de cette immondice qui a décidé de nous dérangé."

Riscerth hésitait plus, il avait déjà vu nombre de ses amis mourir, il avait même du en tuer un qui avait été infecté. Sur son visage était visible la peur et la tristesse, mais son visage était masqué par un Pakari Violet tâché du sang des ennemis qu'avait tué se Toa aujourd'hui. Cependant, entendre celui avec lequel il venait de combattre lui permit de prendre sa décision. Si lui qui avait une épée à moitié cassé par ces Mantes récemment combattu allait au combat, alors pourquoi lui qui avait la totalité de ses armes de fonctionnelle n'y irait pas? Riscerth décida de rester et d'aller combattre. Il n'était pas le seul à avoir peur, a avoir vu des amis mourir ou a détruire les corps qui avaient accueilli les âmes de leurs amis. Il pouvait encore combattre. Il devait encore combattre. Il voulait combattre.
Solok avait pensé la même chose. Il peut se battre et doit le faire. Il ne fuira pas et il n'a aucune raison de le faire. De toute façon, s'il n'y va pas et que ceux qui y vont échoue il mourra certainement plus tard et s'il y va et qu'il échoue il est fort probable que ceux qui auront fui ou qui n'était plus apte au combat meurt rapidement après.
Il fallait cependant que le Toa résolve un problème. Son épée, Electro, ne fonctionnait plus. Le Toa de glace se posa contre un mur et s’assit par terre et ouvra une sorte de compartiment, compartiment visiblement piétiné par les Mantes, et y vit que le cristal donnant à l'épée ses spécificités n'était plus jointe au mécanisme permettant au Toa d'ordonné au cristal de fonctionné en insufflant son énergie.


-"...Ça aide pas... Mais je peux amélioré ça.. Oh, ce bouclier est une merveille! Je sais déjà se que je peux faire avec vos armes."

C'était un Le-Matoran portant un Calix qui passait devant Solok :

-"Vous êtes qui...?"
-"Un Matoran qu'on considère souvent fou! Ahahahah"
-"Que compté vous faire de mes armes?"
-"Rien de plus qu'une amélioration permettant a vos armes d'être plus qu'un bouclier et une épée! Permettant à vos armes de changé a plein combat! Laisser moi deux minutes!"
-"Deux minutes...? Mais... C'est pas logique... Deux minutes ça vous sera suffisant...?"
-"Bien sur!"
-"Se Matoran est bizarre..."
-"Tu me le fait pas dire..." Dit Armageddon qui était resté à côté du Toa.
-"Je suis tellement génial que j'ai crée des système de poing rocket et un moyen de donner a des Matoran des pouvoirs supérieur à ceux des Toa! Amélioré des armes me prendra peu de temps... Si j'avais le matériel pour les amélioré... Mais j'ai pu les réparé! Votre épée est comme neuf et j'ai même solidifié la jointure entre le récepteur d'énergie et le cristal permettant à votre épée d'être si extraordinaire! Votre bouclier est comme neuf aussi, l'épée qui peut être posé dessus est de nouveau utilisable! Et le manche du bouclier permet même l'incrustation de cette épée dans ce dit-manche pour avoir une épée bouclier! Mais où avez vous trouvez ces armes!"
-"Euh... L'épée on me l'a... Fabriqué sur commande et le bouclier... Voler... À un cadavre... Avant l'arrivé du croiseur... Merci..."
-"N'hésiter pas à venir me voir une fois que vous combattants vous serez débarrassé de cette chose qui plane sur Ga-Metru! Je n'en ai pas fini avec vos armes!" Dit l'étrange Le-Matoran en marchant avec une démarche étrange et un étrange rire vers les navettes.
-"Étrange personnage... Son histoire de Poing Rocket et le truc permettant au Matoran de devenir combattant m’intéresse... J'irais le voir si tu n'y va pas..."
-"Je compte y aller, une amélioration de mes armes améliora mes possibilités au combat."
-"Bien... Sinon, t'es sur de vouloir aller mourir?"
-"Je ne mourrais pas... Enfin j'espère... Il faut qu'on se débarrasse de ce truc et vite."
-"Je vois... Je vois... Je te donnerais un coup de main... Si tu en a besoin..." Dit Armageddon en se transformant en épée.
-"...Je ne trouve pas cette réparation très... Réaliste... Il est allé super vite... Attends... Il a parlé de Matoran plus puissant que des Toa..."
-"Il a du se faire cobaye de cette invention et a utilisé les pouvoirs de son Calix pour réparé ton arme à une vitesse pas normal."
-"Surement..."

Riscerth regarda le Toa de Glace et lui dit :

-"Tu lui fait confiance a ce machin...?"
-"Il a aidé... Un ami avant moi... Disons que je pense pouvoir lui faire un peu confiance en restant sur mes gardes. Et il m'a déjà donné quelques coups de main."
-"On sais jamais, pourrait me retourné contre toi si l'envie m'en venais."
-"Tu vois."
-"...Moi aussi je vais combattre."
-"Bien... Je te conseille de te préparé. Va voir si ton chef de faction n'a pas donné d'ordre ou si tu n'en a pas sois prêt."
-"Ok. Je serais prêt."

Riscerth se leva et parti vers une direction inconnu au Toa. Solok observa les événements qui se déroulèrent durant ces longues quatre minutes jusqu'à l'apparition de Nui qui adressa de bien particulières paroles à Gladius le leader des Fantômes des Sables, Rehad le bras droit de Tuma, une soeur skrall dont le Toa ne savait rien, et Tanika commandante de l'Ordre de Mata Nui. Ces paroles étaient réfléchis, mais pourquoi maintenant alors que dans quelques secondes ils combattraient peut être contre un ennemi commun?
Ce n'est pas se qui a envahi la pensée d'Armageddon en premier temps. Mais c'est cette cape. Il avait aperçut rapidement Nui durant l'évacuation à plusieurs reprises et d'après ses souvenirs il ne cachait aucun bras avec une cape. Et ce symbole... Il a déjà vu Nui plusieurs fois, il l'aurait remarqué... Enfin Armageddon aimait bien prêté attention a de petit détail sans grande importance, ça devait surement être de la paranoïa.


-*Je dois me faire des films... * Pensa l'épée maudite.

L'épée et Solok continuèrent d'observer la scène. La première réponse vu celle de Gladius. Il failli cédé à la colère et subit d'étrange changement physique très rapides mais Nui en ressorti indemne. Le Toa arrêta d'observer, se leva, se prépara au combat et pensa :

-*C'est pas tout ça, mais dans quelques secondes... On va s'attaquer au gros morceau... Faut que je sois totalement prêt.*

HRP : Pour le Matoran qui répare super vite et qui peut utilisé les pouvoirs Kanohi, c'est parce que c'est le Matoran qui va crée Teckor dans le futur. (voir [Combat libre] Présentation) Si vous trouvez ça abuser dite le moi, j'éditerais et ferais ça de façon plus logique.
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Titania

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 24 Oct - 15:14

Titania et Vultoor venaient de rattraper les autres, le Toa rouge sombre et noir posa la Toa du Fer prêt des Matoran, mais les infectés arrivèrent. Vultoor savait que le combat sera dur, il retira donc sa cape, prêt à se battre. Il dégaina son Katana Noir et partis à la rencontre des infectés, il trancha rapidement les 3 premiers. Il fini par tombé sur des Araignées infectés, et bizarrement cela ne le choqua pas. « C’est étrangement similaire aux événements de Voya-Nui » pensa t-il. Au début, il avait le dessus, tranchant, bras, jambes et têtes, ce qui semblait l’amusé, puis il recula vers le reste de la troupe et utilisa ses shuriken pour défendre les matoran et les blessés, mais cela ne suffisait pas, il activa son pouvoir élémentaire du feu, ses flammes étaient noir puis créa une vague de flamme vers les infectés, mais même son coin commencé à être surpassé, il grogna avant de dire

-Nova Mode.

Après cela ses yeux devinrent rouge sang, des flammes noir recouvraient ses mains de façon continus, sa vitesse, était surprenante il ne lui fallut que deux minutes pour détruire le surnombre, mais cela ne suffisait pas encore plus d’ennemi arrivé.

-Qu’il en soit ainsi

L’air autour de lui commença à être absorbé, son « cœur » se mis a brillait

- EXPLOOOOO-

Il s’arrêta aveuglé par une lumière, lorsqu’il put a nouveau voir il était a l’abri avec beaucoups d’autres , il chercha Titania et la trouva, désactiva son « Nova Mode » et alla soigner la jambe de celle-ci


[Hrp]1: J'ai fait ce rp pour rattraper mon retard. Et j'ai surtout rp avec Vultoor car Titania était blessé[/hrp]
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Rehad
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Rehad


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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyLun 28 Oct - 17:58

Le Commandant Skrall tourna la tête lentement vers la Sœur Skrall, on pouvait lire une certaine tension sur son visage, il leva sa main, la fit de nouveau bouger, cette fois elle ne s’appuyait plus sur le pommeau de son épée, mes tenaient le révolver du commandant.

- Evidement. Même s’il reste toujours un doute, savoir que cette femme aurait pu faire ça… Vous avez raisons, elle est proche, il suffit de regarder droit devant vous pour la voir. Aerellys, celle qui prétend avoir manipulé Ikinat telle une vulgaire poupée. J’espéré vraiment que vous m’auriez répondu le contraire, mais visiblement, elle est aussi puissante qu’elle le prétend. C’est assez effrayant que de se rendre compte à quelle point nous sommes influençables, nous misérables créature de chairs… Comprenez-vous pourquoi nous avons dût exiler nos sœurs ? C’était pour éviter d’avoir à faire à ce genre de personne. Aerellys. Quelle est votre but misérable sorcière ? Qui est le plus à craindre, cette chose apparut sur Metru nui, ou cette sorcière jouant avec le destin ?

La voix monta à nouveau dans la conversation entre Aerellys et Gladius. Ce dernier commença à raconter sa propre histoire, il la voulait tragique, cependant seul le dépit apparu à Aerellys. C’était une histoire larmoyante à souhait, tellement pathétique, tellement drôle. Elle en avait attendu. Elle avait pris connaissance grâce à Rehad d’un langage distinct que seuls les guerriers savent parler, le langage de la lame ou quelques choses y ressemblant. Elle n’aimait pas particulièrement croiser le fer, et ne comprenait pas vraiment cette langue barbare, mais l’épée peut dans certain cas dire plus que des mots pour des guerriers comme Rehad et Gladius. Se battre avec quelqu’un, c’est voir jusqu’au tréfonds de son âme, comment un Skrall comme Trakus aurait-il pu tuer une personne aussi importante pour lui, sans se rendre compte de quoi que ce soit ? Etait-ce là toutes les explications qu’ils pouvaient fournir ? Etait-ce là sa réponse ? Cela ne satisfaisait pas la Sœur, elle aurait voulu le tourmenter plus, voir jusqu’où poussent vraiment ses convictions, mais elle ne pouvait se risquer à entrer plus profondément dans l’esprit de Gladius sans attiré la tension de l’autre Psyonique présente, qui ne manquerait pas d’intervenir.
Elle ne prit même pas la peine de répondre par autre chose que par un gloussement à peine retenu. Elle se retourna, cherchant des yeux celui qui l’accompagnait, et le voilà juste à coter d’une Vortixx ! Et pas n’importe laquelle, c’était celle qui avait interrogé Ikinat. Celle qui tenta tant bien que mal de soigner la dirigeante des fantômes, sans succès apparemment. Rehad la fixait avec ces mêmes yeux qu’il avait au Canyon, elle remarqua qu’il avait la main sur son arme. Il était prêt à lui tirer dessus au moindre mouvement brusque. Elle sourit de son habituel sourire narquois, et se mit à marcher tranquillement vers lui. Un pas régulier, lent.


***

Dès qu’elle fut à seulement deux mètres du Skrall, elle se jeta sur Rehad. , Rehad trébucha, braqua en même temps son pistolet vers la sœur lui tombant dessus. Leurs lèvres se rencontrèrent. Rehad en un instant perdu le sens de la réalité, le temps se dilatait, l’espace se déforma, et il se retrouvait dans une sorte d’immense pièce, noire, froide et vide. A première vue, il était seul, mais un bruit provenant de derrière-lui le laissa deviner que ce n’était pas le cas.
- Bienvenue mon chère Rehad, dans les tréfonds de mon propre esprit. – Elle enroula ses bras autour du commandant Skrall, et parlait d’une voix fluette – C’est un espace hors de toutes influences du monde extérieur, il n’y a que toi, et moi !  Si je le souhaite de peux te garder auprès de moi pour l’éternité dans cette pièce infinie. Profitons le plus possible l’un de l’autre, d’accord mon cher Rehad ?

Le Skrall essaya tant bien que mal de repousser les bras de la Sœur Skrall. Il commençait peu à perdre patience, s’il avait bien compris, elle avait isolé son esprit avec le sien pour « discuter » en privé ? Il arriva enfin à ce dégagé de l’étreinte d’Aerelys, il se trouvait désormais dos à elle.

- Tu crois vraiment que c’est le moment ? Nous allons entrer en contact sous peu avec cette créature et …

- Ne t’inquiète pas, coupa-t-elle, nous reviendrons exactement au moment où ton esprit est entré au contact avec le mien. Ce lieu est hors du temps. Ne pense pas à ces choses pour l’instant, profitons du petit moment d’intimité qu’il nous ait offert !


Un bruit d’arme, le commandant impériale dégaina son épée et se retourna dans un même mouvement, il regarda dans les yeux la sœur Skrall avec un air agacé qui ne lui ressemblait pas vraiment.


- Arrêtes de te moquer de moi ! Où veux-tu en venir avec cette comédie pathétique ! Que t’apportes donc tout ça ? Tu prétends m’aimer ? Et puis quoi encore ? Tu veux juste profiter de mon influence comme tu dis l’avoir fait pour Ikinat. Je ne tomberais pas dans le panneau. Je veux juste la vérité, c’est tout ce qu’y m’importe. Je suis las des mensonges et des fourberies. Arrête ton petit manège où je te transperce pour de bon cette fois.

Un sourire se dessina sur le visage d’Aerellys, toujours le même sourire, amusé, hautain, la même démarche sûr d’elle. Rehad n’arrivait plus à bouger, la sœur Skrall glissa sa main sur la lame du Skrall en même temps qu’elle avançait vers lui, le skrall ne parvenait toujours pas à bouger le moindre muscle. La sœur arrêta son visage à quelques centimètres à peine de celui de Rehad, il pouvait sur sa peau la respiration d’Aerellys. Celle-ci parla, faiblement et lentement de sa petite voix fluette.

- N’oublie pas que nous sommes dans un monde m’appartenant. Tu ne peux rien me faire ici. Du moins tu ne peux rien me faire qui aille contre ma volonté. Ne t’inquiète pas, il arrivera un jour où nous nous abandonnerons entièrement l’un à l’autre, mais ce n’est pas aujourd’hui ! Si je voulais simplement que tu m’aimes pour te manipuler, j’aurais simplement insufflé ce sentiment en toi, j’aurais aussi pu m’effacer ma propre mémoire, de manières à ne pas m’en souvenir, cependant ce n’est pas ce que je veux. Il est possible que je ne t’aime pas réellement. Du moins pas encore. Il ne dépend que de toi de faire en sorte que ce mensonge devient réalités. Tu veux la vérité ? Perce là. Perce moi en plein cœur de tes propres mains, et arrache moi cette vérité qui t’ai si chère.

Elle s’écarta d’un geste, pris en main l’épée du Skrall et la dirigea vers son cœur. Elle avait toujours ce même sourire sur son visage, cependant, ses yeux n’avaient plus la même lueur.  Ils étaient moins pétillants, moins guillerets. Elle répéta dans un soupir ‘’ Vas-y, mon héros… ‘’.
Une gerbe de sang virevolta, une partie alla s’écraser sur le casque du commandant, le tachant un peu plus de rouge, l’autre alla au choix en éclaboussure sur l’écharpe bleu du commandant Skrall, sur son armure, voir même sur le sol uniforme de cette salle vide. La lame c’était enfoncé en entier dans le corps mince de la sœur Skrall, ressortant dans son dos dans une teinte des plus macabres. Le sang coula lentement sur la robe de la sœur qui s’assombrit peu à peu. La Commandant était toujours impassible, il attendit plusieurs secondes, mais constatant que cette dimension ne disparaissait pas, conclue qu’elle n’était pas vraiment morte, et que tous ceci n’était encore qu’illusion. Son esprit était entièrement exposé au moindre des caprices de la sœur Skrall, il était dans un monde qu’elle avait créé, et il savait qu’il ne pourrait pas la vaincre ici. Il appuya avec sa main sur le corps, pencha son arme vers le bas et fit glisser le cadavre sur son arme, avant que ce dernier ne retombe lourdement sur le sol.
Un bruit de chaîne le fit se retourné, il aperçut une personne qu’il n’avait pas encore remarqué était-elle là avant ? Elle était enchainée, engloutie dans une masse de tissu marron retenu par de lourde chaine entourant chacun de ses membres, plusieurs symboles étaient gravés, avec une peinture inconnue, sur la peau de cette personne. En y regardant de plus près il put deviner des traits féminins, il lui semblait, dans un premier temps qu’elle dormait. Puis il se rendu compte qu’elle ne dormait pas, elle était éveillé, mais ne bougeait pas. Elle restait là, immobile et fixe regardant le sol sombre de la pièce vide. Rehad tenta de l’interpeller, mais elle ne répondit pas. Il rangea son épée dans son fourreau et avancer de quelques pas.
Une lumière brisa alors la pénombre, provenant de derrière Rehad, la femme enchaîné daigna enfin bouger, elle leva la tête, regardant fixement cette lumière. Un bruit de pas, Rehad se tourna vers la lumière, il vit l’ombre d’une autre personne, celle-ci commença à marcher. Son visage se déforma, un nom sortit de sa bouche, à peine audible, ‘’Elynah’’. Rehad resta figé, l’ombre continua de marcher, ignorant Rehad, le traversant même comme s’il n’existait pas. Tel un fantôme. Elle venait de le traverser ? Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Une autre llusion ? Aerellys ne cesserait pas de le tourmenter ?
La nouvelle arrivante était vêtue d’une cape entièrement noir cachant la totalité de son corps, son visage était caché dans sa moitié gauche par une moitié de masque représentant grossièrement une sorte de félin, le masque brillait de nuances argentés et orné de pierreries rouges. C’était l’accoutrement typique des Sœur Skralls Elle s’empressa de se rendre auprès de la personne enchaînée, s’agenouillant à sa hauteur :


- Par les grands êtres ! Que vous est-il arrivé ? Attendez moi je vais revenir chercher de l’aide.
Alors qu’elle s’écartait pour sortir de la salle, un bruit étouffé la stoppa. Elle se retourna, saisit son poignard et se mit à frapper contre les chaînes, les brisant une par une, elle se saisit ensuite du bras de la captive, le passa par-dessus son épaule, puis les deux femmes sortirent de la salle, la lumière disparut, les derniers morceaux de chaînes aussi.

Le sang d’Aerellys commença soudain à se détacher des supports sur lequel il s’était appliqué, jusqu’à la plus petite éclaboussure, toutes les gouttes de son sang se mirent à voler, virevolté en l’air, s’assemblant entre elle une à une, pour finir par revenir vers Aerellys, réintégrant son corps par la blessure, qui se referma aussitôt la dernière goutte revenu à elle. Elle bougeait de nouveau, respirait de nouveau, elle se releva comme si rien ne s’était passé. Devant le trouble du commandant skrall, elle prit finalement la peine de lui expliquer.

- Ce que tu viens de voir est le premier souvenir que j’ai de ce monde. Le reste n’est qu’un trou plus noir que la plus sombre des nuits, que les plus sombres ténèbres. M’enfin, tel naissent les personnes tels que moi. Ceci est la vérité que tu as pu obtenir en me transperçant le cœur, satisfait ?

Le commandant soupira et détourna le regard, reprenant son visage stoïque habituel.

- Est-ce un don de répondre à une question en donnant la réponse à une autre? Tu sais parfaitement de qu’elle vérité je parle. As-tu provoqué ou non la folie d’Ikinat ?

- J’ai eu la possibilité de le faire, tu dois t’être aperçue désormais que j’avais eu l’occasion. J’en ai eu la possibilité, mais l’ais-je rendu folle ? Ou me suis-je contenté d’observé sa décadence ? Avais-je une raison de faire cela ? Qu’est-ce que peut bien t’apporter la réponse ? Tous le jeu repose sur la mort d’Ikinat repose sur l’illusion, chacun est libre d‘avoir son avis, d’interpréter comme il le veut, déformer la vérité à son avantage.  La vérité, quel qu’elle soit est cruelle, elle n’apporta jamais que le malheur à ses détenteurs. C’est pourquoi tous baignent dans les mensonges. Toi, ton seigneur, tous les êtres de cette planète, aucun n’est épargné, tous baignent dans le même mensonge, dans leurs propres mensonges, et aucun ne souhaitent en sortir. Aucun ne songe même à en sortir. Cette univers, cette machinerie s’embourbe dans son propre mensonge, et aucune créature l’habitant n’essaie dans sortir.
Tu cherches la vérité, mais tu finiras inlassablement par t’enfoncer dans ses mensonges, sans même le savoir, tu y as déjà plongé. La vérité n’est qu’une interprétation d’un mensonge, un mensonge parmi d’autre. Tu n’as qu’à accepter les faîtes que j’ai rendu folle Ikinat, que je l’ai faîtes détruire, tuer, haïr ! Si tu t’enfonces plus loin tu finiras toi aussi par subir la même décadence.
Pourquoi ? Pourquoi refuses-tu de croire un crime que j’ai moi-même avoué ? Aux yeux de l’univers entiers, je suis déjà coupable, alors pourquoi t’obstiner à refuser l’évidence ?

- Nous sommes au beau milieu de Metru nui, en territoire ennemi, assiégé par une créature inconnue, dans un vaisseau appartenant à une personne donc nous ignorons tous… Et moi, la seule chose qui me préoccupe c’est toi. Pourquoi aurais-tu fais ça ? Que t’aurais apporté le fait de rendre Ikinat folle ? Et que t’apporte le fait d’avouer ? Tu peux sembler être une femme impulsive, mais je ne pense pas que tu ferais ce genre d’acte sur un coup de tête. Tu l’as démontré devant Gladius, tu as un but, tu as tes propres convictions. Je ne crois pas qu’Ikinat, l’une des deux personnes parmi les plus influentes de Bara magna avant sa mort, a pu se faire manipuler ainsi sans que personne ne le remarque. Si ton but était réellement d’empêcher la paix, qu’à tu as gagné à la laisser mourir ? Elle fut tuée par un Glatorian à son service, aucun être sur Bara magna n’as de protection mentale, tu savais ce qui allait ce passé. Tu n’as rien fait. En avais-tu assez de jouer avec cette poupée ? T’était-elle devenue inutile après cette « paix » avec l’ordre ? Je ne pense pas. Elle savait qu’à ce rythme-là, elle allait perdre cette guerre, Tuma ne l’épaulait plus, elle avait des difficultés à gérer son économie ; Une  fois l’Empire mit hors de son chemin, une fois s’être crée une base plus solide pour conquérir l’UM, elle aurait repris la guerre contre l’Univers matorans, ce n’était pas dans ton intérêt de la laisser mourir. Soit tu as dit la vérité sur Ikinat, et l’objectif que tu as donné à Gladius est faux. Ce que je n’exclus pas, soit tu as simplement donnée un prétexte pour que Gladius agissent, dans quel but, je l’ignore également, mais cela finira par provoquer une nouvelle guerre.

- Ikinat savait la vérité… Elle en a compris une partie lors de son combat contre Tericarax, et c’est cela qui a provoqué sa chute. Tu es trop important pour que je te laisse suivre le même chemin.
Elle soupira.
Cette conversation ne mène à rien. Bon, je pense que ça suffira pour l’instant, contente toi de ne pas mourir contre cette chose ? Compris ?

La sœur skrall leva l’un de ses bras et claqua des doigts. Aussitôt l’espace ce déforma, la pièce disparut, ne laissa pendant un instant qu’un noir infinie. Il sentit son esprit reprendre peu à peu ses repères, il sentit son pistolet dans la main… Un coup de feu Puis se retrouva sur le sol, Aerellys était sur lui, une balle venait de lui traverser les côtes, elle dégoulinait de sang sur le commandant Skrall. Cette dernière pris appuie l’épaule du commandant impériale et leva sa tête à une dizaine de centimètre de celle de son interlocuteur…
-J’aurais dût le voir venir. Tu étais sur le point de tirer quand nous avons commencé, tu as finit ton tire lorsque je t’ai libéré. Ne t’inquiète pas, la blessure disparaîtra bien assez vite. Cependant évite de le faire trop souvent.

Aerellys finit de se relever, claqua des doigts et immédiatement sa blessure et le sang qui s’en était écouler disparurent. Elle tendit sa main pour aider Rehad à se relever à son tour. Cette longue conversation entre Rehad et Aerellys, n’avait dans la réalité durée qu’une seconde. Vorona n’avait rien pu sentir de cette conversation, condenser en à peine quelques secondes de temps. Tous ce qu’elle avait pu sentir pendant ce laps de temps furent qu’elle était violement repoussé de l’esprit du Skrall. Puis quand elle put à nouveau utiliser son empathie sur lui, elle s’aperçue que l’aura, l’état d’esprit du Skrall était complètement différent. Il était moins sur la défensive, moins aux aguets, moins agressifs. C’est à ce moment qu’arriva Nui.


***

Gladius s’emporta, alors qu’il avait réussi à se retenir devant Aerellys il laissa de nouveau sa rage prendre le dessus, n’hésitant pas à aller jusqu’à agresser physiquement le membre de la confrérie. Pitoyable ! Comment un être voulant guider tout un peuple pouvait se laisser emporter de cette manière ! Aerellys souriait. Elle analysa rapidement l’esprit de Rehad, n’ayant auparavant jamais rencontré ce makuta jusqu’à présent. Son visage se déformait, et un gloussement étouffé sortit de sa gorge. Elle ne cessait de répéter le même mot, « insignifiant ». Ce n’est non sans un certain dédain pour Gladius que Rehad pris la parole.

- Depuis quand la voix du paysans atteint-il les oreilles du seigneur ? Depuis quand un simple soldat peut-il s’adresser ainsi à un commandant, à un chef ? Vous êtes le membre de la confrérie le plus haut placé ici, mais sachez que vous ne restez qu’un soldat. Sachez simplement restez à votre place, vous pensez déjà comprendre tous, mais vous ne faîtes qu’effleuré la vérité. Mais c’est intéressant, est ce qu’un machine crée, une chose n’allant point jusqu’aux limites du panel des émotions peu comprendre quelques choses qui le dépassent ? Un sentiment qu’il ne connait pas ? Il existe des choses que vous ne pouvez concevoir, car vous n’avez pas été fabriquez pour les comprendre, et cela fait toutes la différence entre nous et vous. Gladius, vous êtes vraiment pitoyable pour vous emporter face à un simple soldat, il aurait touché une de vos cordes sensibles ? Faîtes attention, je suis sûr que cette sorcière prend des notes, elle pourrait le réutiliser contre vous. La moindre erreur est fatale au jeu que nous jouons.

Le Skrall marqua une courte pause. Scrutant de haut en bas, dans les moindres détails le makuta. Aerellys riait aux éclats, elle se tenait les côtes avec ses mains et se tordaient sous la force de son rire fou. Ces yeux brillaient d’un éclat inconnu, et on aurait pu croire que toutes les étoiles du firmament se reflétaient dans ses globes oculaires. Les lumières dansèrent au rythme de ses paroles.


- Intéressant ! Vous n’apparaissez nulle part sur la toile. Vous n’avez nulle présence dans les mécaniques qui règle ce monde, et pourtant vous êtes là. Tel un fantôme, une variable imprévu du tissu qui tapisse toute chose. Vous avez raison. Je suis insignifiante ! Je suis la personne, la chose la plus insignifiante de cet univers. Les choses les plus insignifiantes sont celle qui vivent les plus intensément, celles qui influe le plus fortement la tapisserie, car ce sont dans les détails que le tissu prend toute sa valeur. Mais n’est-ce pas le cas de tous ? Vous êtes aussi insignifiant que je le suis. Vous essayez d’appréhender la vérité du monde, de Le comprendre, cependant personne ne peux traverser Son esprit.
Appréhender cette vérité vous fait croire que vous êtes quelqu’un d’important ? Malheureusement, le vrai du faux, l’important de l’insignifiant, tout est décidé par le gagnant. Ce n’est pas parce que vous croyez tous connaitre et comprendre, que vous avez réussi à ouvrir quelques portes que vous êtes plus important, que vos actions vont changer quoi que ce soit dans ce monde décharné ! Vous n’avez encore rien gagnez, vous n’avez aucune place sur dans le tissage, vous n’êtes en conséquences rien. Absolument rien. Vous n’êtes qu’un parasite essayant de détourner un système. Pauvre petite créature. Pauvre, pauvre petite créature sans existence propre. Vous vous envolerez comme une poussière et le monde vous oubliera, comme il oublie le moindre de ses enfants, pour se consacrer à ceux qui naitrons ensuite.  Votre paix est un mensonge.
Vos fou ne sont que des pions sur l’échiquier qui oppose les vrais maitres de ce nouveau monde, où Il a pris le contrôle. Quoi que, non, ce ne sont pas de simple pion, peut-être plus dangereux… Des fou ?  Les fou sont les fou du roi… Intéressant, qu’elle magnifique image ! Vous ignorez tous des choses qui se trame dans l’ombre, de ces choses insignifiantes qui change le destin, non pas d’un monde, mais d’un univers entier. Je fais partie de ces choses insignifiantes qui influent plus que les misérables s’exposant au grand jour et qui finalement passe inaperçu derrière la lumière de Solar magna. Mes lumières brillent faiblement dans la nuit, mais tant qu’elles continueront de briller ainsi, il existera des gens pour les suivre, les ténèbres de la paix n’engloutiront par la totalité de ce monde. Même l’étincelle la plus insignifiante peu rallumé le feu du conflit. Et même si je meurs, je ne suis pas la seule qu’on à m’atteler à cette tâche, d’autres étoiles brillent, d’autre viendront, détruire la Paix. Car Sa paix ne peut en aucun cas exister. Car elle ne doit en aucun cas aboutir. Car nous sommes les seules personnes à nous affronter dans le jeu du destin. Et vous, vous n’y apparaissez pas. Est-ce pour ça qu’Il  s’intéresse à vous ? Ou bien n’est ce que fourvoiement de votre part ? Avez-vous un rôle à jouer, ou bien essayer vous de vous en crée un ?
Qu’elle magnifique journée ! Les irrégularités, les variations, les anomalies, tous se réunissent en un même endroit pour brillait de la même lumière. La peur transcende peu à peu cet univers, et le tissu manque de se rompre. Va-t-il finir par réagir ? Ou bien va-t-il continuer de regarder en silence, se préparant dans l’ombre à l’impardonnable ! Qui va mourir aujourd’hui ?


Rehad sortit son épée de son fourreau, la pointant vers le sol.

- Êtes-vous la même personne avec laquelle j’ai discuté plus tôt ? Vous avez la même voix, le même corps, la même aura cependant… Vos propos semblent ne pas vous appartenir… Je n’ai pas eu le temps de discuter longtemps avec Nui, cependant l’on voit la valeur d’un guerrier au combat, et ce que j’ai vu pendant que nous affrontions la nuées dans les tunnels est tout autre que la personne que j’ai devant moi. Vous semblez… Avoir perdu la foi. Le Nui qui a combattu plus tôt le faisait en croyant encore en ce monde. Vous par contre avez déjà abandonné. Vous nous cachez quelques choses, tous comme cette cape cache le bras d’argent que vous portiez sans honte il y a quelques heures à peine. Vus ce que j’ai déjà vu de ce monde artificiel, cela ne m’étonnerai pas si vous étiez un imposteur. Cependant cela m’importe peu, cela ne concerne en rien l’empire. Cependant, je ne pourrais me battre avec quelqu’un pouvant me poignardé dans le dos à n’importe quel moment, où est passé le Nui de tout à l’heure ? Qui êtes-vous, vous qui n’avez plus aucun espoir, et qui vous vous enfoncez dans les ténèbres ?
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Zéro




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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMar 29 Oct - 2:28

- Nous avons un problème, Seigneur Zéro !

Zéro se retourne de la baie vitrée qui donne directement sur l'extérieur. Dehors, tout n'est que destruction et mort, le désespoir s'est posé en ruine et en annihilation dans la cité affligée. Mais aucun corps ne témoignera de cette catastrophe, aucun cadavre, aucun des Matoran ; tous sont dévorés ou ont été absorbés par Elle. Aucun de la Nuée ; car chaque parcelle est dévorée, recyclée inlassablement. Répugnantes créatures, sorties d'un monde insectoïde tordu. Ces créations sont à l'évidence l’œuvre d'une nature dégénérée. Corrompue. Et il ne connaît qu'une seule personne assez folle pour réaliser d'aussi atroces entorses aux règles les plus basiques de la vie. Mais ce n'est pas là le sujet. L'être casqué interroge du regard l'officier qui vient d'entrer dans la vaste salle où la fine fleur du pilotage de l'Ordre Noir contrôle, communique, traite tout un tas de données, traquant sans relâche la Chose, dirigeant en même temps le vaisseau, et coordonnant les autres croiseurs selon les indications de Zéro, positionnant les forces, évacuant les blessés. Le mutisme des pilotes, ingénieurs et techniciens n'est pas plus une discipline qu'un besoin de concentration. Concentration à tel point que, lorsque l'officier est entré, nul ne lui a prêté attention.

- Un problème ? Reprend Zéro.

- Oui, dans le hangar, monsieur. La situation devient on ne peut plus conflictuelle. Des menaces, et bientôt sans doute en viendront-ils aux poings. Les dissessions entre les êtres sont problématiques, et si nous ne faisons pas quelque chose rapidement à ce sujet, il se pourrait bien qu'ils...

Le meneur de l'Ordre Noir tourne à nouveau le dos à l'officier, visiblement abymé dans la contemplation de la destruction qui défile en dessous d'eux ; les bâtiments, dont les parties supérieures ont été visiblement arrachées violemment, les multiples créatures qui rampent, courent, volent en contrebas, et la poussière, les épaves de véhicules, les lumières clignotantes des habitations. Oui, Metru Nui, qui était une ville lumineuse, vacille, clignote comme un néon usé. Avec cette attaque, c'est également Mata Nui qui vacille. Mais lui n'en a pas conscience, non. Il ne fait pas attention à ce qui se passe dans son corps, hélas, son regard tourné vers l'extérieur ; il n'en ressentira souffrance qu'une fois chaque installation arrachée, qu'une fois...Que toute la ville sera en cendres. Mais cela, l'Ordre Noir ne le laissera pas se produire.

- Voyez vous ce que je vois, caporal Trente-et-un ? Je vois ici la ruine. Ce qui était stable a été jeté de son piédestal, jeté à terre. Un proverbe Po Matoran dit « Ne recolle les morceaux que si tu n'as plus d'argile », savez vous ce que cela veut dire ? Cela veut dire que tant que l'annihilation n'est pas complète, nous pouvons toujours espérer nous sortir d'une situation à première vue désespérée. Mais pour cela, nous avons besoin d'argile, nous avons besoin d'un Bras. Eux, dans le hangar, voilà notre bras. Nous aurions pu simplement les renvoyer à un endroit sûr, auprès de leurs factions, de leurs familles pour les Bara Magnien. Mais cela n'aurait pas été...Intelligent. Non, le monde a besoin de cette argile que nous appelons l'espoir. Et il faut mélanger notre argile à la terre commune. Comprenez vous, Trente-et-un ?

Nous apporterons la stabilité, oui. Mais devant nous se tapit le Chaos. Cette créature en est l'essence même. Ceux qui sont dans ce hangar n'ont pas les mêmes motivations, les mêmes points de vue. Il se peut même qu'ils en viennent à un combat dans notre hangar. Laissez les faire. Au moment où nous serons assez près de notre Hôte, tout conflit secondaire disparaîtra pour faire place à l'Union face au danger. Vous savez comme moi, Trente-et-un, qu'aucun d'eux ne se battra. Pas dans ce vaisseau...Et pas dans cette situation...

Agent Soixante Treize, quelle est la situation ? tonne ensuite Zéro, mettant fin à la conversation.

- Nous avons localisé la localisation exacte de la Créature, et la position également de la Faille. La première est en train de saccager le centre médical de Ga Metru. La seconde n'a guère bougé, toujours au-dessus du Colisée. Aucun autre corps n'en est sorti depuis la Chose. La Nuée continue à chasser toute chose qui vive. Selon vos conclusions et nos calculs, il semble qu'elle commence à manquer de proies dans la prochaine heure, et alors...

- Alors elle s'auto dévorera. L'éradication de toute chose qui vive pour ces créatures implique leur propre annihilation, leur tâche accomplie. Un gigantesque insecticide, voilà ce qu'est la Nuée, un poison pour tuer la population, mais sans ensuite la remplacer ou s'en servir pour subsister. Bien, contactez les équipes du Vigilant, dites leur de virer de bord ; qu'ils débutent dès à présent l'éradication pure et simple de toutes ces pauvres créatures sur leur route vers le Colisée. Qu'ils déploient ensuite les générateurs inductifs et les réacteurs à stases du croiseur à puissance maximale.
Agent Quatre-vingt-quatre, préparez mon chasseur personnel.

- Seigneur Zéro, vous n'y pensez pas... ?

- Maintenez le cap sur notre Invité, et relayez moi toutes les informations, de chacun de nos capteurs, je dispose largement de l'équipement pour les traiter moi-même. Je garderai une communication avec vous, bien sûr. En mon absence, l'amirale Quatre sera chargée du commandement.

Dans un mouvement de manteau froissé, Zéro traverse le pont, quitte des yeux la baie vitrée, et part de la grande salle de commandement.


*****

Le casque noir apparaît à nouveau sur les petits projecteurs holographiques ; toujours d'une qualité changeante, toujours cette voix lointaine et assurée, toujours cette visière opaque d'où ne transparaît rien.

- Bien. L'heure est venue pour vous de tenir votre engagement. Ceux qui désirent combattre, suivez mes agents ; ils vous mèneront au lieu approprié pour jeter à bas cette créature, une fois pour toute. Les autres...Que Mata Nui vous garde. Vous déboucherez dans la salle des machines. Pas d'inquiétude ! Ignorez la chaleur étouffante qui y règne, cela est parfaitement normal, autant que les belles teintes rouges qui tapissent la pièce. Ne touchez simplement pas au cœur de fusion, cela risquerait fort d'écourter votre vie de manière...drastique et dans d'atroces souffrances. Une fois la salle des machines passée, vous longerez un long couloir, un pont d'acier pour être exact, avec de multiples intersections. À chaque intersection, l'un de vous ira à gauche, un autre à droite. Voyez vous, chaque section vous mènera à une tourelle personnelle. Cette tourelle vous permettra de pilonner notre Hôte depuis une distance sûre, tout en infligeant plus de dommages qu'avec vos simples armes. N'ayez crainte ; ces tourelles sont équipées de multiples dispositifs d'aides à la visée pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas l'habitude d'une technologie si ...Fine. Elles permettent également de canaliser vos pouvoirs élémentaires dans vos tirs. Un détail assez courant, mais qui peut avoir son importance, qui sait ? Je ne vous ferai pas l'inventaire des autres options dont disposent ces dispositifs de siège, cela risquerait de nous prendre trop de temps.
Je n'ai qu'une chose à vous dire pour l'instant, les autres informations patienteront : visez bien.

Là-dessus, la figure de Zéro disparaît à nouveau, tandis que plusieurs des agents qui encadraient les membres se regroupent et ouvrent l'une des multiples portes du hangar, faisant signe à ceux qui désirent se battre de les suivre.
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Tanika

Tanika


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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 31 Oct - 0:21

Quatre minutes, ce ne sont seulement que quatre minutes qui se sont écoulés et pourtant, des milliers de mots ont été échangés entre les différents guerriers présents dans ce vaisseau. Et pas les plus doux. Toute les plus grandes personnalités des deux mondes étaient désormais présents dans la même pièce, qui bien que grande, avait été jusque là bondée de monde. Et alors que Vorona parlait à Rehad, voilà que Nui s’invita à la fête. Le makuta de la confrérie s’approcha de tous ceux dont il avait entendu les conversations et se mit à répondre sèchement envers eux. Ce qui ne fut pas du goût de Gladius qui, se sentant vexé, ne prit pas de temps pour répliquer et menacer le maitre de l’Ombre. Même les membres de l’Ordre eurent droit à son lot de raillerie. Nui reproche la direction de l’Ordre et surtout de Tanika de ne pas prendre les bonnes décisions, et de ne l’avoir jamais fait. Alors que tous avaient pourtant bien entendu, seul Tanika semblait réagir, du moins intérieurement. Elle serrait les dents et serait prête à répondre sèchement si Cordax ne l’avait pas arrêté et lui avoir chuchoté le conseil de ne rien dire pour l’instant. La jeune toa se sentait plutôt vexée d’entendre que ce qu’elle fait n’est pas bien, et que cela ne va pas dans le sens que devrait logiquement prendre l’Ordre de Mata nui. Elle aurait bien rétorqué à Nui que ce n’est pas à lui de juger si ce qu’elle fait est bien, qu’il prenne un peu sa place pour voir si c’est aussi facile que cela que d’être chef de l’Ordre de Mata nui. Quand à Cordax et Vorona, cela ne leur faisait ni chaud ni froid. Ils restaient parfaitement stoïques à tout ce que pouvait dire Nui, Gladius, Rehad ou même Aerellys. Les deux pensaient que Nui n’avait pas tort, mais que Tanika n’a seulement que quelques mois d’expérience sur le trône d’une faction, et qu’elle ne fait qu’apprendre à en connaitre toute les ficelles du métier. Et c’est en faisant des erreurs qu’on apprend. Le makuta de l’Ordre avait même les bras croisé, attendant patiemment la suite des événements. Parce que après tout, ils sont dans un vaisseau, à l’assaut d’un ennemi très coriace, pas dans un siège de parlement, en réunion entre les plus hauts placés de cet univers.
La Vortixx était encore perdue dans son calme et ses pensées, autant que ce qu’elle a confié à Rehad lui soit utile pour se sentir mieux, ses besoins de vérité assouvis. Mais cela lui permit de mieux comprendre qui était potentiellement en réalité derrière tout ca. La relation que Rehad entreprend entre Aerellys est très étrange. Elle oscille entre affection et haine. L’autre psionique a l’air de plutôt l’apprécier, mais pas forcément pour ce qu’il est, plutôt pour une autre raison obscure. Cette sœur skrall est semble t’il une manipulatrice avéré, elle aime se jouer de l’esprit des autres, et n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de répliquer. Les deux femelles maitrisent les pouvoirs secrets et innés du Cerveau, mais elles ne s’en servent pas de la même façon, et pas pour le même but. Quand à Rehad, un skrall froid et dur, toujours le regard vif, prêt à dégainer ses armes si on lui sautait dessus, du moins à en juger par ses émotions.
La sœur skrall s’était jetée droit sur Rehad qui avait juste le temps de dégainer son flingue et tirer une balle qui fit mouche. Trois secondes plus tard, ils se relevèrent comme si de rien était. Personne ne sait ce qui a pu réellement se passer. Et même si Vorona ne pouvait pas savoir grand-chose non plus, elle pouvait le deviner. Leurs esprit étant brièvement entré en contact et devenu très proche, comme deux personnes se faisant un très gros câlin, Aerellys a certainement dut discuter avec Rehad par télépathie. Mais impossible de savoir ce qu’ils ont pu se dire. Quand à la blessure causée par la balle de revolver, elle s’est refermée. Pouvoir de guérison rapide probablement. Si la vortixx n’avait pas elle aussi le moyen de guérir rapidement de petites blessures, il est sûr que les quelques balles qu’elle s’était prit au court de ses longues missions dans l’Ordre l’aurait achevé.
Quoi qu’il en soit, Vorona se dit qu’elle devrait prêter un peu plus attention à cette autre psionique, elle peut représenter une menace potentielle à l’avenir. Mais le plus étonnant dans tout ca n’était pas forcément les deux représentants de l’Empire skrall, c’était Gladius qui encore une fois avait l’esprit envahi par la colère. Nui a donc touché une corde sensible chez le fantôme, et il n’a pas apprécié. Après les quelques menaces qu’il a proféré au makuta, il était allé dans son coin pour essayer de se reprendre, et muter par la même occasion. Une mutation si rapide qu’elle était visible à vu d’œil. Et enfin, la vortixx regarda Nui, le dernier arrivant, celui-ci était différent comme le mentionnait Aerellys, à sa facon de parler, ce n’était pas le même. Comme si ce n’était pas le même Nui qui avait capturé Tanika quelques jours plus tôt. La membre de l’Ordre se devait donc d’agir, elle voulait apporter son grain de sel dans tout ca, car toute ces discussions finissaient par ne plus avoir de sens et arrivaient à un point ou la seule raison de chaque être ici n’était en définitive que d’avoir raison, de faire que l’autre a tort et avoir le dernier mot. Elle utilisa son pouvoir d’Empathie pour essayer de calmer Gladius qui semblait encore un peu en colère, malgré les paroles de Valae. Une suggestion télépathique qui suffirait au pire des cas à dire au fantôme qu’il vaut mieux utiliser sa colère et s’énerver sur quelque chose d’autre, comme par exemple la grosse créature qui est actuellement entrain de voler dans le ciel de Metru nui et que le vaisseau de l’Ordre Noir traque sans relâche. Elle ne savait pas si ca avait marché. Puis Vorona s’avanca vers Nui qui n’avait qu’une envie : répliquer aux paroles de Aerellys


-Nui, est ce que vous pouvez arrêter cette dispute ? Ces querelles incessantes ne mènent strictement à rien. Aerellys ne fait que vous provoquer. Un makuta aussi intelligent que vous l’a certainement deviné.

Dit elle avec le ton haussé, elle reprit alors son calme et parla de nouveau naturellement de sa voix posée et mystérieuse.

De toute facon, personnellement, je me moque de vous voir vous disputer et de savoir qui aura raison et qui aura tort à la fin, je ne suis ici qu’à observer, mais semblerait-il que avoir provoqué trois skrall en même temps ne semblait pas être une très bonne idée. Aerellys n’a pas tort sur un point : ou est donc passé le véritable Nui ? Votre franc parler est un peu différent de celui qu’il avait. Mais soit, ce n’est pas si grave, il finira bien par revenir un jour. Il est fort et ce ne sont pas une petite troupe d’insectes rampants et un grand monstre volant qui va l’arrêter. Cela dit, vous avez raison sur au moins un point. Je risque fort de vexer un peu plus Gladius en disant qu’avec ce que j’ai vu jusque là, je pense sérieusement que la paix n’est qu’une utopie. Du moins sa vision à lui de la Paix, je ne sais pas quelle est la vôtre. En effet, à force de dire des mots… non de les jeter sur la face de ceux qui sont en face, et à force de se quereller sans cesse, c’est comme ca que nait une guerre. Car après tout, de quoi et créé une guerre à votre avis ? D’une dispute de deux êtres n’ayant pas les mêmes convictions et opinions. Et quand il s’agit de chefs de faction qui ont les moyens de faire parler les canons de leurs vaisseaux à la place de leurs bouche, vous voyez ce que devient alors la face du monde dans lequel nous sommes. Oh moi ? Je ne prends pas parti car je sais que la guerre est immortelle, du moins tant que des êtres hauts placés ont des modes de pensées et convictions différents. Ce nouveau monde paradisiaque que Gladius rêve de construire arrivera bel et bien, mais la Paix parfaite n’existera jamais. Je sais que l’Ordre de Mata nui a prit une mauvaise direction dans ses actions ces derniers temps, j’en ai longtemps parlé avec ma supérieure, mais rassurez vous, notre rôle est de préserver la santé de l’univers matoran, et de sauver ce qu’il reste de notre chère Metru nui. Occupons nous donc de ce qui est réellement important en ce moment, nous aurons tout le loisir de s’envoyer injures et menaces une fois cette chose volante détruite, vous ne croyez pas ?

Elle retourna ensuite auprès de Cordax qui souriait. Ce qu’elle avait dit semblait lui avoir fait plaisir. Comme elle le pensait, Aerellys et Rehad avaient bien rétorqué que pour avoir le dernier mot. Une des raisons pour laquelle Vorona trouvait toute ces disputes futiles. Son principal intérêt : tuer cette créature et toutes les vermines qu’elle a fait naitre. Pour elle, un monde où des chefs de factions s’entre déchirent inlassablement à coup d’armes balistiques est toujours mieux que plus de monde du tout. Et puis combattre une créature de 50 mètres de haut, voilà un bon entrainement et une expérience enrichissante, mais évidement pas sans risque.

*c’était excellent, j’ai adoré ce que t’a dit, s’exprima Cordax par télépathie à la vortixx, tu sais, j’ai exactement la même la même vision des choses que toi. C’est un peu pessimiste, mais c’est réaliste. Tant que les chefs de factions seront pas contents entre eux, ils se feront la guerre, et tant mieux pour moi. Parce qu’au moins, je serais alors jamais au chômage technique, j’aurais toujours quelqu’un sur qui taper.
*tu sais, répondit elle, toujours via télépathie, tu ne risque pas de chômer même en tant de paix, parce qu’il y a toujours moyen de faire des missions avec des combats, même pendant ces moments là, si c’est pour te rassurer. Gladius l’aura son monde paradisiaque, Spherus magna sera reformée, je peux te l’assurer, mais ca ne servira pas à grand-chose si les skralls et la Confrérie sont toujours en désaccord. De toute facon, il y a bien une de nos factions actuelle qui va tomber un jour ou l’autre. Mais ca ne fera pas arrêter les guerres pour autant.
*oui, et une dernière chose, fait attention à cette sœur skrall, je ne lui fait vraiment pas confiance*

à ce moment là, Zéro interrompit tout le monde pour donner de nouvelles directives. Selon ses dires, les guerriers présents vont devoir prendre possession des tourelles du vaisseau pour tirer à pleine puissance sur la créature. Choix le plus logique et le plus sûr de la part du chef de l’Ordre noir. Les tourelles d’un vaisseau sont toujours plus efficaces quand elles sont contrôlées manuellement. Enfin de l’action, de quoi faire parler la poudre et les munitions, du moins, c’est ce que se disait Cordax. Et enfin, les membres des diverses factions vont pouvoir combattre un ennemi commun et s’entraider sans s’engueuler comme ils l’ont déjà fais face à Terricarax, du moins c’est ce que se disait Vorona. Les deux suivirent Tanika en direction de la salle des machines du vaisseau. La toa du plasma regarda autour d’elle quand elle entra dans la pièce. Elle ne pouvait s’empêcher d’observer ce que l’Ordre noir utilise comme technologie. Une technologie très avancée, bien entendu. Elle pouvait remarquer que le vaisseau dispose d’un système de gravité artificielle, quand au réacteur, c’était un réacteur à fusion nucléaire. Ce qui sort donc des tuyères est donc du plasma. La toa en connait un rayon sur les technologies de vaisseaux de combat et elle observait tout avec grande attention. Ca lui rappelait les croiseurs utilisés dans son monde natal. Une fois arrivé aux fameux couloirs du pont inférieur qui menait aux tourelles, chacun des guerriers se séparait du reste du groupe pour prendre le contrôle d’une des armes du vaisseau.
Cordax alla s’asseoir sur l’une des tourelles, il était excité et à la fois sérieux. Autant il était content de pouvoir tester une nouvelle arme, autant il avait hâte de transformer cette chose en gruyère. Sur son siège, il regarda l’équipement qu’il avait à disposition. Il était sous une verrière de protection, et disposait d’une mitraillette lourde à barillet et un canon énergétique pouvant envoyer des projectiles plus gros. Le mode de fonctionnement était très simple pour les membres de l’Ordre de Mata nui qui ont déjà fait ca pratiquement toute leur vie. Les munitions étaient des balles pouvant être chargées de l’énergie élémentaire de celui ou celle qui contrôle la tourelle. Plusieurs modes de tir étaient possibles. Le coup par coup ou même le tir continu, quand au mode de visée, il y avait bien un ordinateur permettant l’aide à la visée, mais Cordax préférait le désactiver, jugeant ne pas en avoir besoin et le viseur était d’une très grande précision. Le makuta était content, voilà de la belle technologie, autant que sur le brême à l’époque, ca lui faisait plaisir. Le membre de l’Ordre se retourna et vit que Vorona était dans la tourelle juste derrière lui, quand à Tanika, elle était de l’autre côté du vaisseau, derrière son canon plasma pouvant tirer des rafales comme elle les aime. Connaissant les deux filles, Cordax se disait que Vorona allait la jouer fine, privilégier les courtes rafales précises de balles chargées d’énergie psychique et téléguidée grâce à la télékinésie. Elle avait même installé la lunette de sniper qui va avec. Le makuta allait quand à lui faire des tirs plus bourrins et détruire autant qu’il le peut avec les munitions qu’il a à sa disposition. Après tout, même dans une tourelle, chacun son style de combat. Il n’attendait juste que le vaisseau se rapproche assez de la créature avant d’ouvrir le feu…




Pendant ce temps, Bubblebee et son groupe avaient finit par prendre les navettes de transport en compagnie des matorans pour s’assurer de leurs sécurité. La navette de transport dans laquelle ils étaient se dirigeait plein sud vers Stelt. Ils étaient accompagnés d’un des serviteurs de la Main, un des templiers noirs et ils discutaient.


-j’espère que ceux qui sont restés s’en sortiront. Je crains pour Tanika et Gladius, il est encore trop tôt pour eux de mourir.
-Ils sont forts, rassura le templier, ce ne sont pas une créature comme ca qui les arrêteront, mais ce sont ceux qui ne sont pas montés dans le croiseur de l’Ordre noir qui sont en encore plus grand danger. Le seigneur Colbalt est malheureusement absent, lui et ses compagnons.
-ils n’ont peut être pas survécu aux vermines ?
-c’est fort peu probable, néanmoins, la dernière fois que nous les avons vu, c’était sous les archives de Le-metru, pas de nouvelles depuis.
-mais… si Colbalt et ainsi que ses principaux lieutenants disparaissent…que va il advenir de la Main ?...
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyLun 4 Nov - 5:51

Gladius ferma les yeux un instant, retenant son souffle avant de s'écarter du mur auquel il était adossé. Attrapant son marteau de la main droite, il se suivit ensuite les guerriers de l'Ordre en direction de la salle des machines. La chaleur étouffante ne le gênait pas beaucoup au vu des innombrables journées passées dans le désert, alors que le soleil dardait de ses intenses rayons le sable déjà brûlant. Lorsqu'il passa non loin du fameux "Cœur de Fusion", le guerrier sentit Valae être atteinte d'une grande curiosité envers cette étrange machine; cette dernière semblait alimenter tout le croiseur, mais ne ressemblait à rien de ce que le Seigneur Fantôme ou la créature synthétique avaient pu voir durant toute leur existence. Le leader rebelle se contenta de presser le pas, pour s'écarter au plus vite de cette véritable bombe. En cas d'attaque massive du bâtiment, le générateur principal du vaisseau était la cible prioritaire à atteindre pour en finir rapidement. Ce dernier était extrêmement bien protégé, mais on ne savait encore presque rien des capacités réelles du monstre volant qui assaillait Metru-Nui.

Si ce dernier parvenait à atteindre le cœur de fusion, l'explosion déclenchée raserait sûrement une bonne partie des constructions qui avaient jusque là plus ou moins résisté à l'attaque; quant aux occupants du croiseur, ils seraient sûrement tous réduits en une bouillie de particules avant même de pouvoir se rendre compte de quoi que ce soit.... Il se pouvait bien sûr que le générateur surpuissant fonctionne grâce à une technologie infiniment supérieure à celle que connaissaient les autres factions en place, et qu'il résiste même à une attaque directe de l'Insanité, mais cela ne pouvait en aucun cas être vérifié dans les conditions actuelles.

Gladius ne tarda pas à arriver sur le long et étroit pont d'acier dont avait parlé Zéro quelques minutes auparavant. Faisant partie de la fin du groupe qui avait suivi les agents de l'Ordre Noir, le Colosse rejoignit presque en dernier l'une des nombreuses tourelles personnelles. La cabine se révélait cependant affreusement étroite pour un guerrier de sa stature, et les écailles microscopiques de son armure biologique frottèrent à plusieurs reprises sur les parois de l'engin de siège. Le Seigneur Fantôme passa outre ces désagréments et prit fermement en main les commandes manuelles de l'appareil. Il eut besoin de plusieurs secondes pour bien comprendre comment fonctionnait la tourelle, mais l'aide de Valae lui permit de ne pas avoir besoin des aides électroniques à la visée ou des commandes de tir automatiques.

Visant ensuite la "vallée" qui divisait l'Insanité en deux parties - et qui offrait donc le moins de protection à la sphère centrale qui avait traversé la faille dimensionnelle - Gladius déchaîna alors toute la puissance de feu de son appareil. Il maniait frénétiquement les différentes commandes de tir, ne perdant pas un seul instant afin d'infliger le plus de dégâts possible à l'adversaire de toute vie.

La chair et le métal s'entrechoquaient en une tempête purulente qui arrosait le sol d'une pluie totalement immonde. La "peau" de la créature se déchiquetait peu à peu sous l'impact des tirs concentrés des dizaines de tourelles de siège; ces dernières s'avéraient d'ailleurs bien plus puissantes qu'elles n'en avaient eu l'air au premier abord, dépassant de loin les armes automatiques de type RS-K ou HM-V. Les différents types de tir permettaient de s'adapter à plusieurs types de cibles - de la cible isolée à la forteresse continentale - pour une efficacité maximale selon la situation. Gladius pianota sur le panneau holographique des commandes pour passer en revue l'inventaire de sa propre tourelle. Plusieurs types d'armes étaient présentes, et possédaient des capacités complémentaires.

Les canons latéraux, les plus fins mais aussi les plus longs, permettaient de tirer de petits projectiles, de la munition Cordak à la balle de protodermis pure et simple. La cadence de tir, extrêmement rapide, était parfaite pour infliger le maximum de dégâts aux petits pelotons de guerriers ou de véhicules légers - volants ou terrestres. Plus centrés, deux canons lourds propulsaient à grande vitesse des obus plus importants, comme des boulets lumineux Midaks ou des projectiles métalliques accélérées magnétiquement par des rails électriques, idéales pour réduire à néant la résistance des cibles les plus importantes comme les véhicules lourds et les petites forteresses. Enfin, le canon central était à elle seule une véritable pièce d'artillerie, permettant de lancer roquettes, missiles, bombes et chapelets de grenades en direction de cibles ultra lourdes - vaisseaux de commandement, forteresses lourdes, et bien sûr les monstres cauchemardesques aériens - qui pouvaient être précédemment verrouillées par l'ordinateur de visée pour un tir parfait.

Gladius était satisfait de la puissance de feu qui lui était offerte, et put utiliser au mieux les capacités de la tourelle lorsqu'il lança la deuxième salve contre la Créature, visant toujours la vallée centrale. Il utilisa d'abord les canons lourds, usant des canons électromagnétiques pour tenter d'ouvrir une brèche dans la chair de l'Insanité. Lorsque la réserve de munitions lourdes fut épuisée, il passa aux canons latéraux, faisant pleuvoir une volée de missiles Cordaks sur l'ennemi; ces derniers étaient censés élargir la brèche précédemment créée par les canons lourds, afin que les derniers tirs puissent infliger un maximum de dommages. Ainsi, lorsque le Seigneur Fantôme déclencha l'envoi d'une dizaine de missiles autoguidés en direction de la vallée centrale, un épais nuage de sang et de bouille organique cachait en grande partie sa cible; Gladius était cependant loin d'être le seul responsable. En effet, il n'était que l'un des très nombreux artilleurs qui avaient également pris pour cible ce qui semblait être le point faible de l'immense monstruosité. Et lorsque les missiles frappèrent leur cible, déchaînant un véritable cataclysme à la surface de leur cible, leur envoyeur ne pouvait tout simplement pas voir si l'attaque avait réellement porté un coup fatal.

Cependant, l'Insanité n'était pas au bout de ses peines - tout au contraire.

Car la seconde suivante, des centaines de projectiles frappèrent à leur tour les flancs de la créature, encore cachée sous l'épaisse couche du sanglant brouillard. Des munitions Cordaks et Midaks en très grand nombre, qui auraient facilement eu raison de n'importe quelle structure civile - même si une forteresse militaire renforcée pouvait aisément parer à ce genre d'attaques. Gladius regarda en direction de l'origine de ces tirs, faisant légèrement pivoter sa tourelle pour pouvoir quasiment faire face avec la source de l'assaut. A un bon kilomètre de là, lévitant à la même altitude que la Créature, un croiseur de guerre avait percé les nuages avant de faire feu sur l'ennemi de toute vie. Ce mastodonte volant semblait avoir été sculpté à même la roche, et ses traits attestaient d'un art typique de Bara-Magna. Le Seigneur Fantôme n'eut aucun mal à reconnaître le bâtiment de guerre, même s'il n'avait pas été mis au courant de sa venue.

Le Sechât avait fait déferler la totalité de sa puissance de feu sur l'Insanité, vidant les réserves primaires de tous ses canons, et était déjà en train de recharger ses armes pour être prêt à tirer une deuxième salve si cela était nécessaire. Le Croiseur Fantôme n'était cependant pas doté de censeurs très avancés, et ne pouvait par conséquent pas scanner le nuage de poussière, de sang et de chair qui cachait sa cible. Il lui faudrait attendre plusieurs dizaines de secondes pour que le vent et l'onde de choc déclenchées par ses tirs ne disperse le voile sanglant qui brouillait la vue de tous. Gladius fronça les sourcils, étonné qu'une des plus puissantes armes des rebelles se retrouve sur le champ de bataille sans son ordre. La voix de Valae ne tarda pas à résonner dans son esprit, brisant le silence imposé par la cabine insonorisée de la tourelle dans la quelle le Seigneur Fantôme se trouvait.


- Et bien... disons que j'avais donné quelques directives en votre nom si jamais aucun n'ordre n'était donné. Au cas où... enfin, vous savez, si jamais vous...

- Oui, je comprends. Je vois... et bien, au moins nous ne manquerons pas de puissance de feu. Le Sechât possède une batterie d'armes très respectable, et son aide ne sera pas de trop, loin de là.

- J'avais également préparé une autre force de frappe. Pour pouvoir assurer votre sécurité et votre extraction.

- Valae, ne me dis pas que...

Un flash de lumière vint éblouir Gladius, le coupant dans ses pensées. Lorsque le Seigneur Fantôme put rouvrir les yeux, trois énormes colonnes lumineuses frappèrent l'autre flanc de la Créature. Trois tirs extrêmement intenses et puissants, provenant de la direction opposée à celle du Sechât. La triple attaque avait en fait été une utilisation simultanée de trois canons thermiques dotés d'une puissance phénoménale, capables de raser n'importe quelle structure présente dans l'univers matoran ou sur Bara-Magna. Aucune forteresse, aucun croiseur n'aurait pu résister à un tel déferlement de puissance. Le Destroyer qui avait lui-même usé de cette arme destructrice n'aurait pas résisté à un seul de ses propres tirs.

Le Némésis était parfaitement visible au-dessus de Metru-Nui, alors que la chaleur dégagée par son tir triplé avait fait s'évaporer tous les nuages sur plusieurs centaines de mètre autour de lui. Sa coque d'un blanc nacré brillait dans le ciel de la Cité des Légendes et contrastait avec la ville en ruines au sol. De nombreuses sources de lumières, réparties sur toute sa surface, permettaient à quiconque se trouvant à moins d'une dizaine de kilomètres de le repérer aisément. Sa présence n'était pas à cacher, et la raison en était tout simple: rien ne pouvait résister au Destroyer Fantôme. Son canon gravitationnel pouvait détruire n'importe quel bâtiment en quelques secondes, rasant jusqu'à ses fondations, et était à même de détruire complètement Metru-Nui si jamais il était utilisé au maximum de sa puissance. Cependant, le but n'était pas là de réduire Metru-Nui en cendres mais au contraire de tenter de préserver les rares bâtiments encore intacts. Les canons secondaires étaient donc tout indiqués pour infliger un maximum de dégâts à l'ennemi sans causer plus encore de dommages à la Cité des Légendes.

Les armes secondaires du Némésis étaient des canons thermiques surpuissants, qui généraient une immense colonne de chaleur à l'aide d'un nombre incalculables d'impulsions laser en direction d'une cible bien précise au d'une zone plus vaste. Sur le trajet du tir, l'air tout simplement transformé en une bouille de particules élémentaires ionisées qui libéraient brutalement la chaleur emmagasinée au contact de la proie du Destroyer Fantôme. L'ennemi ou la zone visée était alors tout simplement carbonisée, sublimée ou vitrifiée selon sa composition; mais dans tous les cas, elle était réduite à l'état de débris fumants inertes et brûlants. En cas de cible volante, un deuxième tir moins puissant pouvait être déclencher pour vaporiser les éventuels débris qui risquaient d'endommager les structures au sol. Et déjà, les canons thermiques étaient prêts à faire feu de nouveau, attendant l'ordre de déchaîner l'enfer sur leur cible.

Cependant, même si les trois tirs avaient créé des tunnels dans le brouillard sanglant, il était encore impossible de dire si la Créature était encore vivante ou non. Venant d'une autre dimension, Gladius doutait fortement que l'Ennemi se laisse abattre d'une seule et simple attaque, même si cette dernière était peut-être la plus puissante qui ait pu être portée à l'intérieur de l'univers matoran. Mais avec l'appui de l'Ordre Noir et du Sechât, il se pouvait tout de même que l'ennemi ait déjà été défait.


- Et voilà, Gladius ! Pas mal pour une dernière petite surprise, n'est-ce pas ? Oh, et je crois bien que ce n'est pas encore fini.

- Valae... je sens que nous allons avoir une longue discussion au sortir de ces événements.

- C'est à dire ? Oh, attendez, voilà ! Le largage spécial !

Gladius regarda de nouveau en direction du Némésis puis du Sechât. Les bâtiments de guerre déployaient tous deux une série de canons balistiques classiques à leur proue. Au nombre de quatre sur les deux forteresses volantes, les armes permettaient de propulser à grande vitesse un explosif extrêmement puissant, et exclusif aux Fantômes des Sables. Un petit bijou détonnant, créé uniquement par certains artisans rebelles à partir d'un concentré de Thornaxx.

Une légère détonation eut lieu, alors que huit projectiles de tailles moyenne frappaient les deux flancs de l'immense créature. L'explosion qui suivit, d'une puissance comparable à douze fois celle de la totalité des armements du Sechât réunis, indiqua que le coup avait bien touché sa cible, tandis que la colossale onde de choc repoussait le brouillard sanglant autour de la Créature et la révélait enfin aux yeux de ses assaillants.


- Vous voyez, Gladius ! Je suis sûr que nous en avons déjà terminé... rien ne peut résister à un tel déluge d'acier et de feu. Rien ni personne.

- Nous verrons... le nuage rouge se dissipe.

Et alors que l'Insanité - ou peut-être seulement ce qu'il en restait - était de nouveau visible aux yeux de tous, les armes du Croiseur et du Destroyer Fantômes s'étaient rechargés, attendant de pouvoir faire feu à nouveau sur leur terrible ennemi. Du moins, si celui-ci avait réchappé à la terrible attaque qu'il venait de subir.
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Nui
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptySam 9 Nov - 1:20

Nui n'avait pas réagit quand Gladius s'était saisit de lui, cela était inutile, il aurait pu répondre à son discours, mais cela aussi était inutile. Comme il l'avait dit plutôt au Skakdi ils étaient tous aveugles et sourd, il ne leur restaient que leurs bouches pour proférer leur mensonges, alors pourquoi s’épuiser en vain ?

Que le soi-disant Seigneur Fantôme continue de penser que son monde peut-être sauvé, que faire pousser quelque plantes dans un sol aride et que les siens vive un jour de plus soit la preuve irréfutable que son monde était d'or et déjà sauver.
Un effort qui arriva 100 000 ans trop tard, le rendant inutile, dès l'instant où leur Univers s'était posé sur cette planète le mécanisme de sa perte s'était mis en branle.  

Les rêveurs comme Gladius finirons tous broyer, réduit en poussière avec leur rêves, entre ses engrenages rouillés, puis ses mêmes engrenages tomberons à leur tour en poussière, cette poussière sera la cendre du Monde, recouvrant tout d'une chape silencieuse.
Il se tient sur cette terre achevée, contemplant le Soleil disparaitre à l'horizon, laissant place à un ciel sans étoiles, ainsi s'acheva le dernier jour du monde.
Beaucoup y verraient la fin de tout, ils ne pourraient pas plus se tromper, car déjà une lumière nouvelle emplit le vaste ciel, cela est glorieux, un vent nouveau souffle emportant la cendre et toutes les souillure avec elle, cela est beau.
Il n'est plus seul à présent, d'autre se tienne à ces cotés, ils se tiennent sur cette colline, admirant le premier jour d'un Nouveau Monde, un Monde de Paix.
Cela était sa vision et elle était inéluctable, un monde mourrait et un autre naissait, seul pouvait changer celui qui se tiendrait face au jour nouveau, pour que la Paix soit il doit ce tenir sur cet terre de cendres et voir l'Aube nouvelle, lui, et parfois d'autres en plus de lui, mais toujours il fallait au moins que ce soit lui, sinon le monde serait mort en vain et tout recommencerait à nouveau.

La sœur de Skrall avait parler, Aerelylls était son nom, elle aurait pu être dangereuse, si elle était apparu plus tôt sur l'échiquier, mais il n'y avait rien qu'elle ne puisse faire pour empêcher l'éveil des Fous et encore moins leur marche glorieuse, après tout il avait décider de paraitre en public, c'était un signe.
Cependant elle "voyait", à l'inverse de Gladius, elle était donc une menace à considérer, et tout ce qui menaçais la Paix devait être éliminés.  
Devait-il frapper dès maintenant ? Elle ne se laisserait pas faire assurément, elle avait été marquée après tout, il devrait sans doute libérer son Vrai Pouvoir pour en venir à bout, consumant le voile de la suspicion pour laisse place à la certitude qu'il n'était pas tout à fait celui qu'ils croyaient qu'il soit.

Mais n'était-ce pas déjà le cas ? Sinon pourquoi le Porte-parole de Tuma venait-il de sortir sa lame en l'exhortant à confirmer son identité ?
Au final tout ceci n'était-il pas qu'un test ? Un test pour savoir si ils étaient vraiment tous aveugles.
Cela fut fructueux, il débusqua même une source de nuisance potentielle, mais avant de pouvoir pleinement jouter avec elle il allaient d'abords devoir faire une petite mise au point.

- Écoutez moi, écoutez-moi attentivement Rehad de Roxtus, Émissaire et bras droit de Tuma, vous qui avait su douter, alors que vous ne m'aviez qu'entrevue, et que tout les autres se sont contentés d'arracher leur yeux pour jouer au Kohlii avec, voici quatre choses que je tient à vous dire.

Il leva son bras au niveau de son visage et tendit quatre de ses doigts, ensuite il plia celui qui était le plus éloigner de son pouce.
- Je suis Nui, un Nui meilleure, celui donc ce monde, et celui à venir, à besoin.

Nui plia un second doigt.
- Prenez garde vers qui vous pointez votre épée, Voix de Tuma, car vous ne disposez pas des mêmes gadgets que Gladius, surtout si vous faite la cruelle erreur de me confondre avec un vahki.
J'ai une âme, une que le Faucheur peut réclamer au même titre que la votre et j'ai expérimenté les Neufs Fléaux qui l'afflige, je pourrait même vous dire leurs noms et leur couleurs.  
Mais ce n'est, ni mes pouvoirs, ni ma Lame qui devrez vous faire réfléchir quand à la direction vers laquelle pointera votre épée, mais bien ma volonté, nous verrons alors les limites de nos compréhension respectives.

Nui plia son troisième doigt.
- Je suis un Makuta, je ne m'enfonce pas dans les ténèbres, j'y suis née au plus profonds d'elles, elles font partie intégrante de mon être, de mon âme.
L'espoir...aussi appeler Foi...je n'ait Foi qu'en une chose, La Paix, et si ce Monde ne lui permet pas de naitre alors en ce monde je n'ai plus aucun espoir, mais je n'ait pas abandonner l'espoir en lui-même, je l'ai simplement déplacé, déplacé vers le Monde suivant, là où la Paix à encore une chance de naitre.
Mais ne confondez pas l'Espoir avec la Volonté, bien que ce complétant ses deux notions reste différentes et pour chacune d'elle un fléau différent.
Ce combat qui est le notre, contre cet être Très-Lointain, ne nécessitera pas d'Espoir, seulement de le Volonté.

Enfin Nui abaissa son dernier doigts, un index qu'il pointa sur la Soeur de Skrall.
- Enfin, je tenais à réviser mon jugement vous concernant, non pas la partie qui parle de vous enfoncez la tête dans le sable, ils ont raisons de vous de vous craindre.
De tout les individus présent dans cette salle, c'est sans nul doute vous la plus dangereuse, celle qui voit.

Il baissa son bras, le reste fut porter par son esprit et non par sa voix.
* Une erreur de jugement, à ce stade si avancé de la Partie, vous serait indubitablement fatal, étant le premier adversaire valable contre lequel je me permet de jouter cela serait...regrettable.
Le Monde à changé et vous ne vous en êtes pas rendu compte, là est votre erreur, mais je vais vous aidez à contourner les écueils dans lesquels votre ignorance ne manquerait pas de vous faire tomber, en vous offrant, à vous et à vous seule, ses évidences.

Ma Première Évidence: Si il y a une une chose que vous devriez redouter, c'est bien le Rien, car ce qui n'est Rien peut être Tout, ce qui perdure au-delà de la toile du Destin ne saurait être entravé pas ses fils.
Je suis cependant au regret de vous annoncez que je ne suis pas Rien, je ne suis que Personne, je peut donc être quiconque et en ce jour je suis Nui.

Ma Seconde Évidence: Les Grands mécanismes de la création rouille chaque jour un peu plus, à travers toutes les proportions c'est la rupture final qui approche, le Crépuscule du Monde, et par Monde j'entends ce qui était nommée ainsi à l'age où les astres était jeunes.
Le Destin lui même s'est laisser gagner par ce Déclin inéluctable, que l'on nomme aussi Entropie.
Il n'est plus en mesure de nous dicter quoi que soit, ne vous reposez donc pas sur lui pour espérer me vaincre.

Ma troisième évidence: Un Monde s'achève, mais un autre le suivra, un Monde vierge, celui qui s'y tiendra au Premier Jour sera en mesure d'écrire cette page blanche à sa convenance.
A travers l'Oeil du Monde que m'offrit Mata-Nui j'ai vu ce qu'il pourrait être si j'étais celui qui contemplerait le nouvelle astre émerger de l'Horizon, un Monde de Paix.
Mais j'ai aussi vu ce qu'il adviendrait si un autre que moi ce tenait à cette place, une éternel répétitions du Chaos.
Mata-Nui partageait mon Désir de Paix, en me montrant cela il me redonna Espoir, je vit aussi comment en finir avec ce monde, comment le terrassé avec ces propres armes, comment être celui qui se tiendrait sur cette colline.
Je devint alors le réceptacle de sa volonté, obtenant le Pouvoir de faire enfin triompher la Paix.

Ma dernière évidence n'en est pas une, c'est une certitude, celle que d'autres se dressons face à moi pour faire obstacle à ma Paix, vous par exemple.
Cependant, il serait bien imprudent de penser que j'arpente seul le chemin vers le Monde nouveau, de même qu'il est tout aussi absurde de penser que nous n'avons pas prévu justement des contre-mesures contre ces fameuses "Lumières".

Ces évidences bien en tête vous voici prête pour ce qui suivra une fois que cette incursion dans notre réalité aura été juguler, car en cet instant je vous lance un défi.

Je vous met au défi de m’arrêter, moi, ma Paix, ceux qui me suive et, si vous êtes aussi folle qu'ils le pensent, pourquoi pas le déclin du monde, sinon tout au plus de vous tenir à la place qui doit être la mienne face à l'aube nouvelle.
A partir de cette instant vous à présent une ennemie de ma Paix, ce qui signifie que j’emploierai toute la puissance que ma conférer Mata-Nui, ainsi que celle de ceux qui me suivrons, pour vous anéantir, vous pouvez vous sentir honorez, en retour j'attends de vous que vous me montriez toute la puissance de ce Monde putréfié.*

La voix de son esprit se tut après ses mots, il avait dit ce qu'il avait à dire, pendant ce laps de temps relatif, la vitesse de la pensée n'étant limité que par celle des deux esprit l'utilisant pour communiquer, la Psionique de l'Ordre lui avait parler.
Bien que disposant de pouvoirs psychique, ce qui était plus que singulier pour une Vortixx, elle ne possédait en rien la Clairvoyance d'Aerellys, elle était donc sans intérêt.
Il aurait certes pu lui répondre, mais il n'en avait pas l'envie, il avait trouver bien plus intéressant sur ce vaisseau pour avoir encore envie de se satisfaire par le verbe, il avait trouver une Petite Lumière qu'il avait déjà hâte d'éteindre, un serpent perfide qu'il prendrait grand plaisir à faire suffoquer dans le sable qui l'a vu naitre.

Fort heureusement Zéro mit un terme à toute discussions, ceux qui désiraient se battre devait faire mouvement vers les tourelles du vaisseau, sous la guidance des Agents de Zéro bien évidement, on s'égare si facilement dans ses grands vaisseaux et on finit par voir ce qu'on ne devrait pas.
Conclusion logique pour Nui que la décision de Zéro, eut égard de ses capacité l'Intrus ne pouvait être négocier autrement qu'à long distance et quoi de mieux pour le combat à longue distance que la puissance de feu d'un croiseurs ? Bien peu de choses assurément.

Ces fameux Agents rompirent donc la formation qu'ils tenaient depuis le début des "Discussions", à la façon dont ils se dispatchaient il semblait que chacun d'entre avait été affecter à une personne en particulier qu'il superviserait jusqu'à la tourelle, il n'aurais pu confirmer avec exactitude que c'était le cas pour les autres, mais par contre il pouvait en être certain pour lui-même.
Un des Agent vint spécifiquement vers lui, il était presque aussi grand que lui mais sans avoir sa carrure, élancé sans être rachitique il possédait cette musculature séché qui dénotait d'un corps taillé plus pour l'agilité que pour la force brute.
Ce genre de morphologie était typique des Vortixx et il aurait pu d'ailleurs en être un si la forme désespérément trop plate de sa tête ne disait pas le contraire.

Il portait l'Uniforme classique de l'Ordre Noir mais quelque subtile différences, tout d'abords à certain endroit où aurait du se trouver le pourpre il y avait à la place une sorte de dégrader sombre qui tentait de se faire passer pour du Pourpre mais qui était en réalité du Cramoisi.
Cette différence de coloration était présente sur la totalité de son bras droit, sur une plaque d'armure situer juste en dessous de la cavité pectoral et enfin sur l'espèce de plaque d'armure qui descendait de sa visière jusqu'au col de son uniforme en recouvrant la partie droite de sa mâchoire.
Cet rupture de la continuité esthétique de la tenue ainsi que de la conformité des uniforme ne pouvait s'expliquer que par l'ajout de prothèse mécaniques, cet Agent devait avoir encaisser de sévères blessures, cependant cela n'expliquait pas la présence du dégrader, il aurait pu les peindre avec le Pourpre réglementaire, mais il avait choisit ce dégradé, il y avait une symbolique caché derrière cela.
L'autre ajout, purement personnel celui-ci, était au niveau de l'épaulette gauche auquel avait été fixer un ruban de tissu, épais mais étroit, qui tombait dans son dos jusqu'à niveau de ses genoux, le tissu était noir sur le revers extérieur et pourpre sur le revers intérieur, les couleurs officielles cette fois-ci.
 
Le coin intact de sa bouche se souleva en un rictus narquois quand il vint se placer devant le Makuta, ensuite il fit un geste de son bras aussi inutilement lent que théâtrale pour lui indique l'entrée du couloir au bout de la salle.

- Si vous voulez bien me suivre, Grand Makuta.

Jamais auparavant il n'avait entendu une voix aussi veule et hypocrite, il semblait que sa seule fonction était de provoquer l'irritation de quiconque l'entendait, pourtant il n'en montra rien et se contenta de suivre l'étrange individu dans les coursives du navire.

*****

Nui pivota sur sa droite, sa lame d'argent rencontra celle, grise, du Vortixx qui avait pivoter dans la même direction que lui, un coup de taille pour l'assassin, un trajectoire horizontale mais une lame à la verticale pour le Makuta.  
Le choc fut étonnamment léger, alors qu'il avait empoigner Vanis à deux mains pour donner un maximum de force à l'impact son opposant lui n'avait qu'une main pour propulser son Épée, malgré cela le choc aurait du être bien plus rude connaissant la force que pouvait déployer ce guerrier, assez pour faire trembler sa lame, non il avait volontairement mis aucune force dans ce coup et il compris.

Tout était une question de cinétique, le Vortixx s'était servit astucieusement de l'énergie cinétique produite par le coup de Nui pour inverser le sens de sa rotation bien plus efficacement que si il avait générer lui même cette énergie, en ne donnant aucune force dans son coup il s'assurait de n'opposer aucune résistance à la propulsion.
Cette manœuvre était hasardeuse, selon la différence de force avec l'adversaire on pouvait se faire arracher son arme des mains, mais il n'y avait pas de hasard dans la stratégie de l'assassin.
Comme il avait deux Lames il n'avait besoin que d'une demi-rotation pour le toucher avec la seconde alors qu'il venait de repousser la première, lui, emporté par la force de son coup, n'aurait pas le temps d'inverser la trajectoire de sa Lame assez rapidement.
Il se laissa donc porté par cet élan pour pivoté à nouveau, ainsi revenu dans sa position initiale il déporta aussitôt son épée vers son flanc droit, bloquant ainsi l'avancé de la lame.
Nui n'avait pas été aussi rapide qu'il avait escompter, le tranchant s'était enfoncer dans le Proto-Acier comme si de rien n'était, mais pas assez profondément pour que l'intégrité de son armure soit remise en cause.

Il eut une seconde de battement, l’assassin était-il surpris que son offensive n'est pas eut le résultat escompter ? Ou bien sa seconde lame était déjà en chemin pour le transpercer ?
Il devait bouger, mais la seule chose qui empêcher la lame de le couper en deux était sa propre épée, dans un sens c'était lui qui était bloquer.
Cependant il y avait un détail qui avait son importance, cette arme c'était celle qu'il tenait de la main gauche, cela signifiait qu'à moins qu'il ne la retire de son corps il ne pourrait attaquer qu'avec celle de droite, ce qui réduisait considérablement les angles d'attaques, de même que sa position probable.
Inclinant légèrement la tête il réussit à le faire entrer dans son champ de vision, confirmant ainsi ce qu'il pensait, mais devenant aussi le témoin d'une chose étrange.
Le Vortixx effectuant un arc de cercle étrange avec son bras, comme si il voulait toucher quelque chose sur la cloison, avant qu'il ne puisse se demander la signification d'un tel geste l'assassin, qui sembla avoir remarquer qu'il l'avait vu, retira aussitôt sa lame, le Proto-Acier grésilla sur son passage sans pour autant aggraver l'entaille.

Nui fit à nouveau volte-face pour parer le coup d'estoc qui vint l'instant d'après, Vanis vibra entre ses mains, cette fois-ci l’assassin avait employer toute sa force, une centaine d'autre suivirent obligeant le Makuta à reculer.
Face à ses mouvements si rapide qu'ils en devenaient parfois flou il était futiles d'essayer de tous les parer, aussi fit-il juste en sorte qu'aucun d'entre eux n'inflige de dommages sérieux.

Il était maintenant clair pour le Makuta que son ennemi n'avait pas une logique de guerrier mais de machine, sans qu'il ne sache comment l'assassin avait une connaissance absolu de sa façon de combattre, c'était même plus que cela, que se soit son temps de réaction, la répartition de son poids, son style de combat, même ses réactions les plus communes faces à diverses situations, il le savait et il s'en servait comme autant de données pour anticiper ses coups et calculer une réponse optimale à chacun d'entre eux.
Ce qu'il affrontait en cet instant n'était pas un être vivant mais une machine spécifiquement programmer pour le tuer lui.
Ensuite, si son esprit était assez vif pour contrer les manœuvre du Vortixx, en témoigne qu'il était encore debout, son corps n'arrivait pas à suivre la vitesse de sa réflexion, en témoigne les entailles toujours plus nombreuses sur son armures.

A cause de ses deux facteurs il n'arrivait pas à prendre le dessus sur son adversaire, lames contre lames du moins.
Lui restait alors tout un arsenal de pouvoir élémentaire ainsi que plusieurs Kanohi, le vide ayant déserter le tunnel il pouvait à nouveau faire appel à eux, cependant la grande proximité avec son adversaire combiner au fait que toute sa concentration était mobiliser pour contrer sa vitesse surnaturel compliquait considérablement leur utilisation, mais ne la rendait pas impossible, tout ce qu'il avait à faire était de rétablir une distance entre le Vortixx et lui.
Invoquant la puissance de son Kanohi Crast il projeta l'assassin en arrière, par une étrange pirouette ce dernier se retourna dans les airs et se fixa au plafond via un quelconque dispositif magnétique inclut dans ses jambes, bien qu'il se soit rétablit plus rapidement que prévu il y avait à présent une distance d’approximativement 10bio entre eux deux, ce qui était suffisant pour lancer son attaque, un orage statique qui noierait le tunnel dans la foudre.

Mais il ne put s’exécuter, l'immobilisme plus qu'étrange du Vortixx l'alarma, les grincements de la structure métallique tout autour de lui le confirma, son mouvement de bras étrange trouvait à présent tout son sens, il visait les rivets métalliques qui maintenait les différentes sections en place, la rafale d'estocade était pour le faire reculer dans les sections affaiblit, même son utilisation du Crast avait été calculer. seul réponse logique à ce déluge d'estocade il avait permit à l'assassin de se mettre hors de portée.
Il était facile pour Nui de deviner que si temps d'effort avait été fait pour rompre ses joint c'est que ce tunnel n'était pas enfouit dans la roche, cela devait être en réalité un conduit surplombant un vaste gouffre comme il en avait vu lorsqu'il escortait les survivants.

Avant d'en avoir la pleine confirmation il fit brutalement volte-face et courut dans la direction opposé, quand les rivets cédèrent il n'était plus qu'a un pas de l'autre section, quand elle se détacha des autres pour plonger dans le vide il sauta, pendant il instant il se vit comme suspendu au dessus d'un gouffre béant dont le fond était noyer dans les ténèbres, l'instant d'après il se réceptionna sur l'autre section.

Il jeta un regard derrière lui, l'assassin avait disparu, mais les grincements eux continuèrent, alors Nui se mit à courir, bien lui en pris car cette section aussi tomba et ça n'allait pas s’arrêter en si bon chemin, alors il courait, assez vite pour que les sections ne tombe qu'après son passage, il courait en espérant pouvoir atteindre le bout du conduit avant que celui-ci ne s’effondre totalement.

Il ignorait à quel distance de la sortie il se trouvait, les pierres de lumières cédaient plus vite encore que les sections sur lesquelles elles avaient été posées et ce n'était pas du gouffre que viendrait la lumière, soudain quelque chose sortir du mur, c'était la lame de l'assassin, elle suivait une trajectoire horizontale à travers du mur dans sa direction, il se déporta rapidement vers la gauche pour l'évité, elle disparut aussi vite qu'elle était apparut.
Une autre sortit du plafond, fonçant vers lui à la verticale, il plaça la sienne devant lui et glissa sur le sol, les deux lames se frôlèrent en une gerbe d'étincelle.
C'est à ce moment que la section céda, il donna une puissante impulsion pour bondir en avant et réussit à se rattraper d'une main au bord de la section suivante, mais celle-ci céda aussi, entraînant le Makuta dans le vide.


*****


Ce fut jadis un district sans doute très actif de Le-Metru, les Matoran l'avait déserté quand l'appel d'évacuation avait sonné, ensuite la Nuée à suivit puis encore après les défenseurs des survivants fuyant vers le MotoHub.
Au milieu de cette magnifique avenue, entouré des cadavres d'une bonne centaine de ses créature, assis sur une pile de décombres, le Steltian connu sous le nom de Redorak regarda le croiseur de l'Ordre Noir passer au dessus de lui, traversant les cieux en grondant tel le Dragon Kanohi en personne.

- Manqué...
Le menton calé son poing en une posture de réflexion feinte il se parlait à lui-même, bien sur il n'était pas vraiment seul, trois Rahkshi l'accompagnait. mais ils étaient loin d'être assez intelligent pour soutenir une conversation, ils savaient cependant escalader les décombres et
viser les ennemis avec une précision satisfaisante, cela lui suffisait.
Un rapide coup d’œil sur leur couleur aurait suffit à deviner leur pouvoirs, mais il n'avait point l'envie d'avoir cet information en tête, ils tiraient et au moins un ennemi volait en éclat, cela aussi lui suffisait.
Comme quoi il fallait bien peu de chose pour lui suffire, c'était là la marque des gens d'en bas.

- Mais c'est qu'ils étaient motivés ceux-là. Dit-il en jetant un regard au cadavre. Très Motivés.
Il jeta un autre coup d'oeil au Rahkshi comme si ils s'étaient adresser à lui.
- Oui, on aurait pu être utile là-bas, mais faut voir la chose sous un autre angle.
Tout ceux qu'on à tuer ici, sont autant qui ne sont pas aller là-bas, on les a donc bien aider, mais en amont.

Il s’arrêta un instant pour étouffer un éclat de rire sans grand succès, alors il ria un bon coup puis repris sa conversation sans que l'on puisse dire si il s'adressait aux Rahkshi ou bien à lui-même, peut-être les deux.
- C'est ça le Destin, des petites choses qui influe sur plus de petite chose encore.
Il tourna la tête vers l'un des Rahkshi comme si il venait de dire quelque chose de notable.
- Les Grandes choses ? Il n'y a pas de grandes choses, juste plein de petites choses mise bout à bout.

Il resta ainsi, faisant comme si il méditait sur ses paroles, le feux d'artifice de Zéro avait bien nettoyer le secteur, oh il devait bien en rester un peu par-ci par-là, mais visiblement ce qu'ils aimaient c'était les foules, alors à moins de tomber directement dessus au détour d'une ruelle il n'y avait plus grand chose à faire dans le coin, à part regarder la faille peut-être, ça lui faisait une drôle de sensation à chaque fois qu'il le faisait, qu'il essayait de voir ce qu'il y avait au-delà, sa tête se remplissait de chose étrange, un peu plus et il lui en aurait pris l'envie de les chantées.  
Il se demanda ensuite si Nui était dans ce croiseur, il devrait sans doute le contacter pour s'en assurer et aussi faire quelque ajustement quand à sa situation actuel, des ajustements, cela le fit sourire, à une époque c'était comme ça que l'on appelait des changement aussi massif que drastique dans les stratégie soit-disant parfaite des soi-disant imbattable stratège quand les pièces ne voulait pas se mettre comme elle le devrait sur l'échiquier.
De ce que Redorak en avait vu, et il en avait vu pour sûr, une fois les "ajustements" appliqués il était généralement le seul survivant de son bataillon voire de la bataille quand ils y avait de Gros ajustements à faire.

Avant qu'il ne puisse mettre la main sur son communicateur il fut saisit d'un frisson désagréable qui parcourut son échine jusqu'au sommet de sa boite crânienne, tout son corps se figea, son regard devint vide et se perdit bien loin au-delà des horizon du monde.

- Il pleut des échardes d'argent, crucifiant la terre dans leur chutes
Elles sont toutes les larmes amères qui ont dansées sur le tranchant de la trahison.
Elles chantes la Fin Promise, elles acclames le Dernier Jour du Monde.

Il se redressa brusquement, le regard alerte comme à la recherche d'un quelconque responsable.
- On dirait que quelque chose à manquer un virage et à atterrit tout droit dans ma tête.  

Ils chercha les Rahkshi du regards, ceux-ci avaient quitté leur position pour partir dans la même direction que celle du croiseur.
Le Steltian accéléra quelque peu le pas pour les rattraper tout en les hélant pour obtenir une justification à ce soudain changement de comportement.

- Hé, vous allez où comme ça ?

Pour toutes réponse ils passèrent en configuration aérienne et décollèrent en laissant le Guerrier à la fois dans l’expectative et loin derrière eux.
Redorak n'était pas un Parangon de réflexion comme Nui mais il n'était stupide pour autant, son intelligence était simplement totalement versé dans l'art guerrier, il compensait le reste avec une bonne dose d'instinct et quantité d’expérience personnelle douloureuse.
Ce fameux mélange lui disait que ses servants de la Confrérie avait du être appeler par une autorité supérieur à la sienne au sein de l'organisation, soit un sacré paquet de monde, son statut étant celui de Membre Officieux Mercenaire Rattaché à L'Autorité Directe du Makuta Nui ou MOMRADMN.
Ces trois là avait simplement reçu un appel télépathique leur ordonnant de rappliquer là où leur capacité serait utile, à savoir partout sauf ici à servir de soutien à un Vieux Rahi de Guerre Steltian bien sur.
Cela avait-il un lien avec son "absence" qui à du avoir lieu approximativement au même moment ? Mata-Nui seul le sais et il est bien trop occuper à être tout l'Univers Connu pour qu'il daigne lui répondre.

Quand d'autre Rahkshi se mirent à imiter son "escorte" et à fendre les cieux tel un essaim de Nui-Rama enrager, tous dans la même direction, il se dit qu'un nouveau feu d'artifice allait avoir lieu.
Que lui disait son instinct à cet instant ? D'être aux première loges pour le spectacle, là où à toujours été sa place, oui lui et son instinct étaient sur la même longueur d'onde.

- Les vents putrides du Crépuscule souffles sur nous.

Il allait aussi devoir régler ce problème de phrase aléatoire, il en toucherais un mot à Nui quand il le recroiserais.

Sur ce il se mit à courir sur cet grande avenue, louvoyant entre les décombres, filant droit vers Ga-Metru, là où se rendait le Croiseur, là où se rendait les Rahkshi, là où tout le monde se rendait, pour participer à la plus grande bataille qu'on est vu à Metru-Nui depuis la chute du Protectorat.


*****

Entre Nui et l'Agent un silence complet s'était instauré tandis qu'ils traversaient la salle des machines du Croiseur, le Makuta mit à profit ce temps pour étendre sa télépathie à travers la cité des légendes, y demeurait encore un certain nombre de Rahkshi repartit en deux catégories, ceux que la Nuée n'avait pas encore submerger et ceux qui était posté là où elle n'avait pas encore attaqué.
Ils en toucha autant qu'ils pu et leur demanda de rejoindre sa position, les Rahkshi pouvaient voler, pas la Multitude, cela les mettrait à l'abri
de celle-ci et leur permettrait de servir de support pendant l'offensive.

Ce silence lui convenait, mais pas à l'agent visiblement car ce dernier ce décida à lui parler.

- Pourquoi l'avoir tué ?
- J'ai tuer beaucoup de personne, précisez. Répondit-il froidement.
- Phantrakk, votre souverain, pourquoi ?
Il le remarquait à présent, sa bouche était garni de dent, pas comme celles des skakdi, celles-ci étaient bien plus petites et en plus grand nombres. A la lumière de cet information ce sourire était plus que narquois, c'était celui d'un prédateur en chasse.
- Il à enfermer la Confrérie dans la neutralité, à fait de nous un corps de mercenaire comme les chasseur de l'Ombre en leur temps, l'ironie de la situation c'est que personne n'a jamais voulu faire appel à nous.
- Oh, ce sont les autres factions qui sont à blâmer, pour ne pas avoir su apprécier vos services à leur justes valeurs, certainement pas le pauvre Phantrakk, n'est ce pas ? Ainsi donc, dans sa bouche, même l'innocence devenait une nouvelle forme de perversion.
- C'était la preuve que ce système ne fonctionnait pas, je pourrait dire qu'ils ont préférés se salir les mains eux-même plutôt que de faire appel à nous, mais ce serait un pieu mensonge. Leur mains sont rester propres du début à la fin.
- Mais n'est-ce pas là une bonne chose justement ? L'écouter parler comme une petite étudiante de Ga-Metru était à peu près aussi plaisant que d'écouter chanter un vol de Klakk.
- Dans une guerre, si vos mains restes propres, c"est que vous n'y avez pas combattu.
- Était-ce vraiment une guerre ? Si l'Agent continuait de jouer ainsi les sots il y avait de grandes chances pour qu'il contemple d'un peu plus près le fameux réacteur à fusion.
- Vous avez raison, ce n'était pas une guerre, c'était une infection, et ils ont été plus qu’inefficace à la traité.
Mais si nous étions intervenu à cet époque la balance aurait pencher de notre coté, pas du leur.
A vrai dire nous aurions du supervisé la situation depuis le début.
- Depuis le début ? Demanda l'Agent en inclinant la tête sur le coté pour exprimer sa curiosité.
- Depuis que le premier d'entre eux à poser le pieds sur notre monde.
- Ce n'est pas tant la pure question militaire qui vous obsède n'est ce pas ?
Nui garda le silence un instant puis répondit.
- Non, la question militaire n'est qu'un dérivé du vrai problème, la connaissance.
- Qu'à t-il fait ? Qu'on t-il fait ? Gladius et les siens, pour que vous les haïssiez à ce point ? L'Agent avait baissé d'un ton, sa voix prenait à présent un ton faussement compatissant.
- Ils l'ont volée, ils l'ont pillée, ils l'ont retourner contre nous, c'est un affront que je ne saurais pardonner.
Sans elle ils ne serait rien, leurs précieux croiseurs, leurs chères technologies, même leur chef, c'est à Elle qu'ils le doivent.
Qu'avons nous fait pour empêcher cette fuite ? Rien, certains d'entre nous ont même rejoints leur rangs, ils le paieront au prix fort.

Il fut un temps où le Savoir était gravé dans la pierre et le cristal, à la force des bras et des esprits, entreposer selon leur valeurs dans des lieux aussi hétéroclite que les Tours de la Connaissance, les Archives ou encore...La Bibliothèque de Destral.
A cette époque, si il désirait l'obtenir, il aurait du venir en personne, le manipuler de ses mains, nous aurions sur l'accueillir comme il se doit.
Mais le Monde à changé et la Connaissance avec, elle est devenu volatile, elle s'est éparpiller, tombant entre les mains d'imbéciles et d'inconséquent. Elle est devenu une proie facile pour sa parodie de science.
- Il semble que nous ayons déviés, car je ne vois pas la rapport avec Phantrakk... Il pris un air faussement surpris comme si il venait de se rendre conte de quelque chose. Oh, vous ne voulez pas me le dire c'est ça ? Alors vous détournez la conversation, je n'en attendait pas moins d'un Makuta.
- Savez vous ce que signifie le Nom Makuta ? D'après les textes les plus anciens il est la contraction des mots Ma qui signifie Maitrise et Akuta qui veut dire Savoir, connaissance.
D'autres textes affirme que le Ma est en réalité Mai, une forme ancienne de la phonème Mi qui veut dire au-dessus, plus haut.

Ma-akuta, Mai-akuta, Maitre du Savoir, Haut dans la hiérarchie de la Connaissance.

Vous comprenez à présent ? Nous sommes ceux-qui-savent, les Maitres et gardiens du Savoir, c'est écris dans le Nom même de notre espèce.
Ce qu'à fait Gladius est une offense à ce que nous sommes, et en Phantrakk en ne réagissant pas n'a fait que donner pleine légitimité à cet acte, nous trahissant d'autant plus.
- Ce recentrage est du plus bienvenu. Dit-il son sourire narquois de retour.
- Nous avons parler une fois, cela me semble il y a une éternité.
C'était un survivant, il avait traverser notre histoire depuis sa création, bien peu sont ceux qui peuvent en dire autant de nos jours, le Protectorat y a veiller.
Et c'était justement le problème, il en avait oublier de vivre, il ne faisait que survivre.
Ses idées de neutralité était valables à une époque, mais Bara-Magna est arrivée sur l’échiquier, des êtres dont les intérêt se situait en dehors des frontières de notre monde, ses idées sont alors devenu totalement obsolètes.
- Être neutre ne veut pas dire que l'on ne peut riposter si l'on est attaqué. fit remarquer l'agent.
- La Confrérie ne couvrait que trop peu de territoire, il était facile de ce battre juste à coté, l'Ordre était en train de perdre, l'ennemi grandissait en force, combien de temps avant que nous ne soyons railler au lieu d'être craint ? Et quand il aurait conquis tout ce qui pouvait être et qu'il ne reste plus que la Confrérie, que croyez vous qu'il aurait fait ? Malgré notre force nous aurions été vaincu.

Le ton de Nui se durçit d'un cran.
- Vous avez déjà entendu leur folle de Reine ? L'avez vous imaginez marcher sur Destral ? Elle et sa Chimère qui lui servait de second ?  
Nous devrions nous inclinés devant elle parce qu'elle nous à précéder ? Parce qu'elle tient les Grands Êtres pour responsables de la mort de son monde ?
La seul fois où je me pencherais en sa présence se sera pour lui arracher le cœur.
- Vous parlez d'elle comme si elle était encore en vie, ce qu'elle n'est plus, tuer par un des siens à ce qu'on dit.
Nui garda le silence un instant, comme perdu dans ses pensées aussi sombres qu'innombrables.
- Oui c'est vrai, elle est morte et je maudis le dernier lucide de cette planète de m'avoir enlever le plaisir de le faire moi-même.
Mais ses idées lui ont survécu, dans un sens elle vie encore au travers des fantômes des sables.
- Alors vous l'avez fait par Orgueil, au nom de la fierté de votre espèce et de votre Confrérie. Dit l'Agent en découvrant un peu plus les dents.
- L'Orgueil est une part de ce que nous sommes, nous ne pouvons ni ne devons le renié sous peine de finir comme Phantrakk.
- Mort ? S'interrogea le suppôt de Zéro.
- Vers la fin il n'avait non seulement plus d'orgueil, mais aussi plus la moindre émotions, le moindre désir ou rêve, il n'était plus qu'un pure mécanisme exécutant un devoir obscur, juste une statue de pierre.

Mais dans un monde où l'Orgueil est dépeint comme une évolution abjecte de l'égoïsme il faudrait accepter que son espèce oublie ce qu'elle est, qu'elle soit trainer dans la boue, humilier simplement pour nous faire bien voir ? Je reconnais bien là la stratégie des vassaux de la Soumission.
L'Orgueil n'est que l'aboutissement de la Volonté et du libre-arbitre, "cette chose est impossible" "c'est totalement insensée" " Leur Volonté l'en empêche" " Tu mourra en essayant" toute ces phrases sont autant de chaines forgé pour nous soumettre, l'Orgueil n'est que le pouvoir permettant de les brisées, ceux qui y parviennes sont alors traité de fous, en réalité ils nous craignent, car ils savent que ces chaines sont la seul chose qui leur permette de nous contrôler.
Il y a longtemps un être élabora le projet de prendre la place de Mata-Nui, on le traita de fou, on dit que son Orgueil lui avait couter son bon sens.
Cet être se nommait Makuta Teridax et il réussit à faire tomber Mata-Nui lui-même.
Et si un Fou orgueilleux à pu détruire le Monde, un autre ne pourrait-il pas le sauver ?

Alors oui, oui je l'ai fait par Orgueil, mais je l'ai aussi fait au nom de mon espèce, de ma Confrérie, au nom de mon monde.

L'agent eut une sorte de rictus étrange, comme si il s'était attendu à entendre autre chose.
- Mes informations...ne concorde pas.
- C'est ce monde qui ne concorde pas. Rétorqua sèchement le Makuta.
- C'est votre Orgueil qui vous à poussez à la rébellion sous le règne de Teridax, simplement parce que vous ne supportiez pas ne n'avoir aucune reconnaissance véritable de votre travail, ni plus ni moins.
C'est ça ma définition de l'Orgueil, au cause d'un enchainement de petite choses stupide et d'une mauvaise journée de trop on décide soudainement de détruire le monde.
J'ai aussi ma propre version de la mort de Phantrakk, il vous gênait tout simplement, tant qu'il était au pouvoir vous étiez pieds et poing lié alors que vous mouriez d'envie d'en découdre avec ces sauvages venu d'ailleurs, de leur donner la leçon qu'ils méritaient vous voyez ?
Alors quand l'occasion s'est présentez vous avez foncer bras dessus-bras dessous avec Shrecki pour le raccourcir vite fait.
Et une fois ce dernier sur le trône vous pouviez enfin laissez s'exprimer le grand méchant Makuta qui sommeillait en vous.

Sauf, qu'entre temps la guerre c'est arrêtée, qu'Ikinat est morte et que Gladius est devenu beaucoup plus puissant grâce à notre technologie, plus que vous bien sur.
Ca vous est resté en travers de la gorge et vous cherchez donc un moyen de vous venger sans trop abimer votre armure.
Au regard du discours accusateur que vous avez tenu à cette petite assemblée des Puissants il semblerait que vous êtes en bonne voix pour le trouver, à moins que ce ne soit qu'un exutoire à la frustration de votre propre impuissance.

Nui se dit que l'idée de lui coller la tête contre le Réacteur à fusion n'était pas une mauvaise idée finalement, cependant au cours de leur discussion ils avaient dépasser très largement de la salle des machines, ils se trouvaient à présents même au fond du couloirs des tourelles.
L'Agent le remarqua aussi.

- Je pense que notre discussion s'arrête ici, car nous voici arrivés à vos pénates.
D'un geste parfaitement et volontairement grandiloquent il lui indiqua d'emprunter le couloir sur sa gauche.
Il était assez court car il pouvait voir le Cockpit de la tourelle assez distinctement au bout.
Le sourire de l'agent n'était que de façade et ressemblait plus à une moue désapprobatrice à présent, quoi qu'il attendait de cet échange avec Nui il n'avait en rien obtenu le résultat escompter.

Une fois arriver dans la tourelle en elle même le Makuta repensa à la version de L'Agent, elle avait été vrai jusqu'au moment où il avait entendu la parole de Mata-Nui, à partir de cette instant sa Vie avait changé, il avait retrouver le chemin de la Paix.
Cette donnée l'agent ne la possédait visiblement pas, sa tentative de le cerner resterait alors sans résultat, il pouvait comprendre sa déception.

- Je vous souhaite un bon massacre. Ce fut sa dernière pique, il lui tourna le dos et commença à s'en aller.

Nui lui prenait place dans la tourelle, une fois assit dans le siège il inspecta les commandes, c'était un mélange singulier entre levier mécanique traditionnel et pavé holographique de haute-technologie.
D'un frôlement de ces derniers il initia l'interface tactique, le mur vide devant lui restitua une image aussi fidèle de l’environnement extérieur de la tourelle que si il le contemplait à travers une baie vitrée, celles-ci étant une faiblesse structurelle inutile on utilisait un système de caméra et d'affichage holographique à la place.
Ce qui était sous sa cape bougea en même temps que son bras à découvert, signe qu'il était prêt à empoigner les commande de la tourelle.

- Je l'ai fait au nom de la Paix. Les bruits de pas de l'Agent dans le couloir cessèrent, ces mots ils les avaient entendu et son attention était retenue à présent.
- J'ai entendu la voix de Mata-Nui, j'ai vu à travers ces yeux le chemin vers un Monde Nouveau.
Le bruit de pas revint, en s'intensifiant cette fois-ci, l'Agent faisait demi-tour pour mieux l'entendre.
- Je ne hait pas Gladius pour les raisons que vous pensez.
C'est parce que nous sommes liés, deux face d'une même pièce.
C'est sur Voya-Nui que nous avons tout les deux commencer notre métamorphose, prenant des chemins diamétralement opposées.
Servir dans la lumière ou régner dans les ténèbres, régner dans la lumière ou servir dans les ténèbres.
Nous sommes tous deux des Monstres, l'un façonner par la Guerre, l'autre façonnant la Paix.
- La Paix....
- Mata-Nui m'a révéler que nombreux, de l'Ombre comme de la Lumière, serait ceux qui s'opposerait à moi, mais qu'aucun ne serait plus féroce et terrible que celui que le Monde aurait forger pour être son Arme Ultime: La Bête du Jugement.

Mon reflet dans le miroir, mon antithèse parfaite, je le sais à présent, c'est Gladius.
Il est le dernier ennemi qui devra et qui sera détruit pour qu'enfin vienne la Paix.
- La Paix, je la vomit.
Il eut comme un déclic très rapide, Nui eut alors la sensation désagréable d'une arme de poing braquer sur l'arrière de sa tête, c'était l'agent qui la tenait.
- Ce monde de Folie et de peur, de Haine et de Guerre, il est ce que nous en avons fait, nous le méritons et nous l'aimons.
Le champ de vision de Nui était bien supérieur à ce que beaucoup pouvait penser, il voyait à quasiment 360°, un autre cadeau de Mata-Nui.
Malgré sa position il pouvait parfaitement voir l'Agent tenir une petite arme de poing de couleur grise, au design inconnu de lui mais à fort géométrique, dans son bras droit cramoisi.
Son sourire était à présent si large qu'il lui dévorait à présent presque tout ce que sa visière et ces implants ne couvrait pas.
Ils y avait au moins trois rangé de petite dents régulière qui tapissait cette bouche, lui donnant l’allure d'un Takea près à faire un bon repas.

- Nous sacrifierions bien plus que nos vies pour qu'il puisse duré ne serait-ce qu'un jour de plus et notre seul regret serait de ne plus jamais pouvoir arpenter cette route pavé de cadavre.
Sa voix n'était plus dans l'imitation désormais, il était véritablement euphorique, bien que dément serait peut-être plus approprié.
Cependant il ne pu s’empêcher de lui répondre d'un ton plein de dégout.

- Ce monde n'est qu'un cadavre pourrissant et ceux qui le peuple ne sont qu'une colonie de vers nécrophage.
L'Agent secoua la tête de négation.
- Ce monde n'est pas un cadavre, il à été bâtie sur une montagne de cadavre, ceux de tous les innocents que nous avons sacrifié dans notre quête du "Mieux", voyez-vous la nuance ?
Nui eut comme un fulgurance, une intuition surgissant des profondeurs de son être, cet individu ne lui était pas inconnu.
Les dés du destin allait être lancés, il lui fallait un instant pour les laisser retomber.

- Les Grands Êtres ont forgé ce monde.
- Ce monde à été forger selon leur désirs, mais ils ont sous-estimé la grandeur de nos âmes, une fois qu'ils eurent le dos tourner, nous le façonnèrent selon les nôtres.
C'est tout ce qu'il lui fallut, il se rendit intangible, passant à travers le siège, l'arme et le bras de l'agent, il se retrouva alors face à lui.
L'Agent pu sentir quelque chose bouger sous la cape du Makuta et lui saisir le bras, c'était froid et ça avait une étreinte colossale, il ne pouvait plus bouger son bras et encore moi utiliser son arme.
Pourtant il ne semblais pas surpris, il n'en était que plus ravit encore.
Nui lui se souvenait enfin de ce personnage, comme si sa mémoire avait entendu cet précis pour s'activer.

- J'ai pris ce bras.
- Oui.
- Je vous ai frapper si fort que je vous ait transpercer de part en part, mais ce n'était pas suffisant.
- Non cela ne l'était pas.
- Alors j'ai porté un deuxième coup, qui à pulvérisé votre crâne et vous à fait passer au travers des murs de Destral.
- Oui.
- Votre corps briser et désarticuler gisait pitoyablement sur les falaise rocheuse, mais ce n'était toujours pas suffisant.
- Cela n'a jamais été suffisant.
- Alors j'ai prit ce corps et j'ai jeter à la mer, j'ai regarder les flots vous engloutir, c'était suffisant.
La voix de l'agent n'était plus qu'un murmure extatique à présent.
- Alors vous vous en êtes souvenu.
Le Nom de cette individu lui était revenu en effet.
- Oui, Défeo.
Le dit Défeo éclata d'un rire dément, il eut un autre déclic et de son bras valide il braqua une autre arme, identique à la première, sur la tête de Nui.
- Oui, oui, oui, oui, c'est bien moi, votre Joyeux Défeo, même lorsque le Monde brule il garde toujours le sourire.
Nui semblais indifférent à cet nouvelle menace et ne fit rien pour la détourner.
- Le cramoisi, la couleur de la Haine et de la Vengeance, vous désirez donc vous vengez ?
Déféo parut sincèrement choquer par cette affirmation et inclinant la tête comme pour signifié cette incompréhension.
- Me venger ? Non, non, non, non.
Il décala son bras qui tenait en joue Nui pour le passer derrière sa tête avant de lui faire une accolade comme si il était un ancien ami qu'il n'avait plus vu depuis des années.
- Vous m'avez libéré, je n'aurais de cesse à présent que de chercher à vous en remercier.
- Cherche et tu trouvera, parle et tu sera entendu. Répondit froidement le Makuta.
Il passa son propre bras derrière la tête de Déféo, renforçant encore l'accolade.
- Vous êtes Nihiliste Déféo, la Nécrose du monde vous fascine et vous redoutez qu'elle puisse s’arrêter un jour.
Mais elle n'est qu'une transition vers la finalité, pas la finalité elle-même, le pourrissement s'achève lorsqu'il ne reste plus rien à décomposer.
Cette finalité, ce Néant, vous pensez le redouté, mais vous savez qu'en réalité il est la base de votre Amour.
Ce que vous savez aussi c'est que ce Néant tant désiré ne viendra jamais, après la nécrose viendra la renaissance, le renouveau.
C'est cela que vous craigniez.
La voix de l'agent n'était plus qu'un murmure, son sourire une fine ligne horizontale.
- Que ces mots sont laids.
- Me suivrez-vous ? Dit le Makuta en renforçant son étreinte, en cas de refus il lui suffirait d'un mouvement pour lui briser le cou, mais cela arriverait-il ?
- Je veut briser votre rêve, m'emparer ses fragment éparse et vous déchirer avec.
Je veux toucher une Âme brillante comme mille soleils et être consumé par elle.
Offrez moi Un Monde de Paix et j'y inventerait la Guerre ainsi que toute les autres petites choses qui le feront pourrir.
C'était un être des plus abject, ce Monde le méritait, c'était par la main de telles créatures qu'il serait détruit.
Il ne se reconnaissait lui-même aucune place dans le Monde à Venir, il ne désirait que le Néant et cela Nui pouvait lui offrir.

- Rien ne vous oblige à perdurer dans le Monde qui Suivra, vous pouvez choisir de sombrer dans la néant avec l'Ancien.
- Mon apothéose. Dit Déféo, son sourire renaissant.
- Tu ira jusque là, mais pas au-delà. Approuva Nui.
- Alors que ce monde brule.
- Et qu'a jamais veille la Nation des Fous.

Ainsi fut sceller leur accords, Nui et Déféo se séparèrent, l'Agent de Zéro sentait qu'il avait quelque chose dans sa main qui n'était pas son arme, quelque chose de plus petit, plus dur et plus froid.
Sa prothèse s'ouvrit dévoilant une série de trois logements, seul l'un d'entre eux était occupé, par une arme identique aux deux autres qu'il avait brandis auparavant.
Il rangeant celle qu'il tenait encore en main dedans, le Makuta lui lança la seconde avec son bras à découvert, il l'attrapa en vol et la rangea à son tour sans chercher à savoir comme il avait réussit ce petit tour, ensuite il referma sa prothèse et porta un regard sur son poing fermé.

Il l'ouvrit délicatement pour regarder le présent que lui avait offert le Makuta, c'était un Anneau, jamais il n'avait vu matière plus étrange que celle-ci.
Ce n'était ni du métal, ni de la Pierre, il pencha donc pour une sorte de verre, mais si dur que cela pouvait être aussi une sorte de cristal, pourtant il n'avait pas cette géométrie parfaite propre à tout les Cristaux, même avec un polissage fanatique on ne pouvait obtenir un tel résultat.
Ensuite c'était Noir, si Noir, un Noir étrange, mouvant, changeant, tantôt c'était immobile, on aurait alors dit un morceau d'obsidienne, tantôt c'était comme regarder une nébuleuse de noirceur s’agiter dans un cocon de verre.
C'était froid aussi, il avait l'impression de tenir un bloc de glace dans le creux de sa main.
A vrai dire la cape que portait Nui semblait être faite dans la même matière, peut-être un peu plus inerte, peut-être.

Gravé à sa surface un motif complexe, les sillons étant aussi sombre que le reste il fallait le regarder sous un certain angle pour qu'il était composer d'un enchevêtrement de trois symbole distinct qui reconnu comme étant deux lettre et un chiffre de l'alphabet Matoran.
Un "N", un "F" et le chiffe "huit"

- Quel merveilleux cadeau. Dit-il avec son sourire habituel. Je le porterai pour les grandes occasions.
- Tu es Déféo, par la Corruption tu régnera, par elle la Paix viendra. Répliqua Nui.

Sans rien ajouter d'autre l'Agent ferma le poing et quitta la pièce de la tourelle, définitivement cette fois-ci.
Nui repris alors position, toute cette distraction lui avait fait manquer le début de l'attaque, il passa en revue la première couche d'armement des tourelles, quatre armes à faisceaux longue distance et un double-canon à cadence rapide en guise d'anti-missile et anti-chasseur.
Si l'on exceptait les autres surprises que Zéro leur resservaient cela était suffisant pour une première salve.
Une fois les commandes en mains il aligna la tourelle avec la cible, la fameuse "vallée", l'endroit le plus proche du Noyau et le moins protéger, puis il pressa la gâchette.
Ces canons ne tirait pas de projectiles physique mais un faisceaux d'énergie sur-accélérer électromagnétiquement.
Séparément ils mettaient un certain temps à se réarmés, mais le roulement entre les quatre suffisait à entretenir une cadence acceptable, une longue série de faisceaux bleuâtre se joignirent donc au reste de l'assaut.

Mais alors qu'il tirait des formes sombres traversèrent brièvement son champ de vision, c'était les Rahkshi qu'il avait appeler plutôt.
A vue d'esprit ils étaient plus d'une centaine, flanquant le croiseur, un peu en retrait pour ne pas gêner la ligne de tire des navires de lignes.

* Chaque tir compte dans cette bataille, Rahkshi, feu.*

Les "Fils de Makuta" armèrent leur Bâtons et firent feu, joignant leur énergie au déluge pyrotechnique déchainer contre l’Intrus.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMer 13 Nov - 1:54

[HRP] Le message étant trop volumineux pour pouvoir être posté en une seule fois, je l'ai divisé en deux parties... voilà, désolé pour cet imprévu ! Donc voici la première partie.[/HRP]

Gladius continuait de faire feu sans relâche, laissant son esprit se reposer et ne faisant parler que son instinct de destruction qui, aux commandes de la puissante tourelle, pouvait s'en donner à cœur joie. Le Skrall qu'avait autrefois été Trakus aurait jubilé de plaisir de voire tant de puissance déferler sur son ennemi; l'ancien général impérial aurait adoré être ainsi aux commandes de la destruction d'un adversaire aussi titanesque.

Mais Trakus n'était plus depuis longtemps, et l'être qui avait porté autrefois porté le masque de l'une des pires terreurs de Bara-Magna portait désormais celui de l'espoir le plus probable de la Renaissance. Et même maintenant, face à la pire Insanité que Gladius ait jamais vu, ce dernier gardait parfaitement à l'esprit ses objectifs.

La survie en premier lieu. Assurer la pérennité des espèces natives de la Grande Désolation. A tout prix, sauver ce qui pouvait l'être... même si cela obligerait un jour le Seigneur Fantôme à détruire l'univers matoran - ce qu'il ne tenterait de faire qu'en dernier recours. Car un tel acte risquait fort d'emporter autant ses Frères que ses Ennemis dans la tombe avec lui.

La chair volait en tous sens sous les yeux du Skrall. La Chose subissait les tirs croisés de trois puissantes forteresses volantes, et ne semblait pas pouvoir survivre face à un tel déluge d'acier; qui l'aurait pu ? Face à une telle puissance, il n'aurait fallu que quelques minutes pour détruire Metru-Nui et l'esprit du Grand Esprit, caché profondément sous la ville. Ce qui aurait inconditionnellement mené à une victoire totale et définitive des Fantômes et de l'Empire face à l'univers matoran tout entier; car Mata-Nui, dont le regard était porté sur l'extérieur, n'aurait aucunement la possibilité de faire face à un tel assaut - tout comme il n'agissait pas face à l'assaut qui avait ravagé la surface de la Cité des Légendes.

Mais malgré cela, que retireraient les Fantômes d'une telle victoire ? L'univers matoran, privé de son Esprit, sombrerait rapidement dans la décadence sans que personne ne puisse rien faire. Ce paradis se transformerait inévitablement en un enfer technologique, au mieux en une épave inutile. Une épave de plusieurs milliers de kilomètres de haut.

Les rebelles auraient alors besoin de l'aide de l'Empire pour reformer Spherus Magna. Se rendre dans le labyrinthe ou dans le grand volcan, chercher la source d'énergie. Réunir les différentes parties du premier univers robotique. Y intégrer un esprit synthétique - Valae ferait parfaitement l'affaire. Puis redonner vie au monde paradisiaque qu'avait autrefois été le Monde Agonisant.

Mais obtenir l'aide de Tuma semblait tout simplement impossible... pour agir comme il l'entendait, Gladius devrait écraser l'ennemi - menant l'espèce des Skralls toute entière à sa perte, ce qu'il ne pouvait accepter. La seconde solution était alors de s'unir à eux, ce qui resterait extrêmement difficile... le plus simple aurait été d'abdiquer face à l'Empire, de lui laisser s'occuper de redonner vie à Spherus puis de renoncer à toute volonté de domination globale. La guerre serait alors de toute manière superflue, et Seigneur Fantôme aurait accompli sa tâche avant de partir vivre tranquillement loin de tout conflit.

Mais il s'agissait là d'un rêve impossible. Gladius ne pouvait pas se résoudre à éradiquer l’univers matoran tout entier. Il ne pouvait accepter de détruire les innombrables habitants de ce monumental organisme, dont certains avaient rejoint sa cause. Le Seigneur Fantôme devrait donc agir comme le dictait sa conduite – avec honneur et magnanimité. Même si, étant un Skrall, il était inévitablement sujet à des erreurs.

Tout cela viendrait en son temps ; Gladius, et tous les autres, avaient une immensité monstrueuse à abattre avant tout autre chose. Une insanité venue d’un autre univers, qui aurait pu être si facilement détruire si le Grand Esprit s’en était occupé personnellement ; mais non, ce dernier avait apparemment des choses bien plus importantes à faire. La trahison des makutas et les événements du Protectorat ne lui avaient apparemment pas suffi. Mata-Nui était donc un maître bien injuste envers ceux qui se sacrifiaient volontiers par milliers pour le protéger.

Certes, les habitants de l’univers matoran n’étaient rien d’autre que des machines. Des objets destinés à une tâche, et rien d’autre. Des outils qui étaient utilisés, puis remplacés lorsqu’ils étaient hors d’usage. Les rouages fragiles d’une machinerie très bien huilée, mais qui pouvaient cependant casser ; il suffisait alors de trouver une autre pièce pour les remplacer. Mais des machines qui possédaient une conscience, un esprit, douées de paroles, pouvant user autant de compassion que de destruction ; pouvant créer l’art et propager la désolation toute à la fois. Des outils vivants, tout simplement.

Mais si aujourd’hui les peuples de Bara-Magna n’avaient pas participé à l’évacuation de la cité des Légendes, les rouages de rechanges auraient risqué de n’être tout simplement plus assez nombreux. La perte de Metru-Nui dans son intégralité aurait causé un immense traumatisme pour l’univers matoran – qui ne s’en serait peut-être jamais remis. Gladius aurait pu décider de partir avec ses troupes ; Rehad aurait pu choisir de ne pas aider le groupe de survivants coincés dans les souterrains d’Onu-metru. Mais le destin en avait décidé autrement : les Fantômes et l’Empire avaient porté secours à leurs anciens ennemis, les sauvant ainsi de la destruction pure et simple.

Un acte qui risquait fort d’avoir des répercussions désastreuses à l’avenir ; si jamais l’Ordre et la Confrérie s’unissaient face aux rebelles, ces derniers ne pourraient pas résister sur deux fronts à la fois. S’attaquant à ceux qui leur auraient sauvé la vie, trahissant ceux qui avaient permis à leur univers de persister, les factions protectrices de Mata-Nui propageraient une fois de plus la désolation dans le camp des Fantômes, qui devraient se replier sur Bara-Magna ou tenir bon une fois de plus. Mais Gladius avait foi en ses alliés. Il était persuadé qu’il pouvait compter sur l’Ordre et la Main pour faire perdurer la paix. Il était convaincu que jamais Tanika se trahirait ceux qui les avaient épaulés face à l’Ennemi de toute vie. Mais si cette conviction se révélait fausse… alors ce serait probablement la Fin des rebelles à l’intérieur de l’univers matoran, qui devraient se replier en urgence vers la vallée du labyrinthe, le grand désert ou Vulcanus.

Une simple fuite, comme toutes les factions en avaient déjà connu de nombreuses pour éviter les pertes inutiles.

Cependant… Gladius avait comme un mauvais pressentiment. Une sorte d’onde négative qui se propageait en lui, une souffrance discrète mais insidieuse qui s’infiltrait à travers la moindre brèche de son esprit. Le Seigneur Fantôme sentait que quelque chose de terrible était arrivé au loin, que les Ténèbres s’étaient étendues au-delà de sa propre portée. Et que le pire était encore à venir.

Et alors que le Seigneur Fantôme usait de la puissante tourelle pour causer un carnage, des images floues s’imposaient à son esprit, toutes porteuses de mauvaises nouvelles. Destruction et Trahison. Souffrance et Haine. Désespoir et Mort. Et dans cette océan couleur ébène, les quelques rares sources de lumière déclinaient lentement jusqu’à s’éteindre pour toujours. Et des Ténèbres s’élevait une entité gigantesque par sa Rage et par son Pouvoir. Un véritable monstre, autrement plus effrayant que celui qui avait ravagé aujourd’hui la Cité des Légendes. Un Léviathan d’une toute autre nature, porteuse de mort.

Gladius continuait de tirer sur l’Insanité, mais il avait l’impression que son corps ne répondait plus à ses propres volontés ; on aurait dit que ses muscles fonctionnaient de manière automatique, en attendant que de nouveaux ordres leur soient donnés. L’esprit du Seigneur Fantôme était prisonnier de son propre corps, enfermé dans cette forteresse de chair et d’os.

Les images se firent rapidement plus nettes. Gladius voyait désormais une vaste étendue désolée, qui ressemblait à s’y méprendre à la vallée du labyrinthe ; tout était ravagé. La forteresse des Grands Êtres avait été complètement rasée, réduite à un tas de décombres informes. Les avant-postes rebelles avaient tout simplement disparu, et seuls quelques reliquats de fondations affleurant à la surface témoignaient des défenses qui avaient autrefois fièrement défendu ce lieu.
Le Seigneur Fantôme était entouré d’une dizaine de guerriers, tous enfoncés dans d’épaisses armures technologiques. Pour la plupart des toas, mais deux glatorians se trouvaient parmi eux. Plus loin, un makuta observait la scène.

Gladius ne pouvait pas contrôler ses gestes, ni même avoir la moindre influence sur eux ; il était simple spectateur d’une scène qui se déroulait dans un passé très lointain – ou un futur indéterminé. Cependant, même s’il ne pouvait pas avoir d’impact sur le monde autour de lui, il pouvait au contraire parfaitement ressentir ce que pensait et subissait celui à qui appartenaient les yeux par lesquels il voyait. L’air était extrêmement sec – même pour Bara-Magna – et il faisait exceptionnellement chaud dans la vallée du labyrinthe. Aucun nuage n’était visible, même à l’horizon, tandis le soleil approchait de son zénith.

Mais ce qui frappait le plus Gladius était l’état d’esprit de son hôte. Ce dernier jubilait littéralement, était en proie à une joie hors du commun. Il nageait en plein bonheur, ne connaissant ni souffrance ni hésitation. Car il allait pouvoir s’adonner à son loisir favori… le massacre.

Les toas tendirent leurs mains en direction de celui qui hébergeait Gladius, faisant déferler leurs différents pouvoirs élémentaires – feu, plasma et foudre – sur leur cible. Les flots d’énergie se déversèrent sur le Skrall, faisant même fondre le sable autour de lui. Cependant, le Seigneur Fantôme ne ressentait nulle peur, nulle anxiété de la part de son hôte. Ce dernier, au contraire, était en proie à une véritable folie sanguinaire. Une seule pensée, une seule volonté occupait la totalité de son esprit : le massacre de ceux qui lui barraient la route.

Lorsque les maîtres élémentaires cessèrent de faire démonstration de leurs pouvoirs, leur ennemi se trouvait toujours au milieu de leur formation, droit et fier. Ce dernier leva son bras droit pour attraper le manche d’une arme qui dépassait du haut de son pack dorsal. Ramenant sa main devant lui, le guerrier révéla une longue hache d’arme dont l’autre extrémité pour servir de masse d’arme, hérissée de pointe. Mais la lame en elle-même pouvait aisément déchirer les armures les résistantes, briser les os les plus dures et déchiqueter la chair sans problème.

Voyant leur cible indemne après le déluge de feu, les toas furent légèrement déstabilisés pendant un court moment ; un instant qui condamna leur sort à tous. Le guerrier avança d’un pas tout en lançant son arme en direction de l’un des deux glatorians, dont la tête se retrouva tranchée en deux parties égales ; la hache se planta dans le sol quelques mètres plus loin. Le temps que le corps du mort s’effondre au sol, le guerrier avait attrapé le second glatorian par la gorge de la main gauche, et lui assénait un puissant coup de poing de l’autre ; sous la force de l’impact, l’armure se déchira et le bras du guerrier traversa de part en part le corps de sa cible, détruisant son cœur au passage. Le guerrier jeta le cadavre sur un toa, qui usa d’un puissant rayon de plasma pour faire disparaître le corps de son frère d’armes décédé.


- Dispersez-vous et arrosez-le de tous les côtés ! Si vous vous regroupez vous formerez une cible plus facile ! Je vous rappelle qu’il s’agit de Kharne, vous n’avez pas le droit à l’erreur !

La voix, sombre et métallique, provenait du makuta qui se contentait d’observer la scène. Kharne… un nom empli du désir de la vengeance et de la destruction. Le nom de celui qui venait d’anéantir avec une facilité stupéfiante deux maîtres d’armes glatorians.

Kharne éclata de rire alors qu’il récupérait sa hache et s’approchait de nouveau de ses proies ; ces dernières s’étaient en effet écartées les unes des autres et faisaient pleuvoir sur lui des gerbes de plasma, des nuées de flammes ou des chaînes d’éclairs destructrices. Cependant, à chaque fois, les attaques élémentaires glissaient autour du guerrier sans l’affecter, comme si ce dernier n’avait été qu’un mirage, un revenant insensible à toute sorte d’attaque.


- Bon sang ! Il est insensible à nos attaques !

- Insistez, il ne pourra pas résister indéfiniment !

Le rire de Kharne reprit de plus belle cette fois ; ce dernier courut en direction de l’un des toas du plasma, fonçant même dans la vague de plasma que ce dernier lui envoyait. Arrivé à moins de deux mètres de son adversaire, le guerrier se baissa et tourna sur lui-même pour donner plus de force à son attaque ; lorsque sa hache frappa le toa en diagonale vers le haut, ce dernier se retrouva tout simplement fendu en deux ; le bas de son corps resta debout une seconde, ne tombant que lorsque l’autre partie avait percuté le sol dans un bruit mat.

Kharne se retourna vers les toas restants… encore six maîtres élémentaires. Six cibles. Six proies. Six victimes, six sacrifices… quel que soit le nom qu’il leur donnait, le guerrier était cependant sûr d’une seule chose ;

Il allait les tuer.

Kharne se dirigea vers le toa le plus proche, qui créa une colonne de feu autour du guerrier solitaire pour le brûler vif. Le maître élémentaire avait apparemment utilisé une grande partie de sa puissance dans cet unique coup, car il dut poser un genou à terre après cet effort important ; il devait probablement s’agir d’un jeune toa, qui n’était pas encore doter de grandes réserves d’énergie.

Quoi qu’il était, lorsqu’il releva la tête pour voir son œuvre – il s’attendait à se retrouver face à un cadavre incinéré – il fut étonné pendant un court instant ; un court instant seulement, car le temps qu’il comprenne que son coup n’avait pas porté, son crâne s’était détaché de ses épaules, le cou tranché net par un coup de hache latéral. Son corps sans vie s’effondra de lui-même au sol, tandis que le guerrier sanguinaire tenait encore sa tête dans la main gauche.

Kharne pivota légèrement pour se retrouver face à un autre toa, qui semblait lui bien plus expérimenté. Son visage était parsemé de nombreuses cicatrices, dont des traces de griffures que beaucoup arboreraient sûrement après l’attaque du Monstre Géant sur Metru-Nui. Gladius sentit son hôte être pris d’une – très courte – nostalgie. Apparemment, ce dernier avait lui aussi participé à ces événements ; le Seigneur Fantôme avait-il donc une vision d’un futur lointain ? Pour que la vallée du labyrinthe soit érodée par le temps, il faudrait des millions d’années ; mais en ce cas, les vétérans de la bataille contre l’Insanité devraient tous être morts…

A moins, bien sûr, que la destruction de la Forteresse des Grands Êtres se soit déroulée dans un futur bien plus proche que Gladius ne le pensait au premier abord. Le Seigneur Fantôme sentit le sentiment désagréable qui s’était auparavant insinué en lui grandir un peu plus ; dès que le combat qu’il menait serait terminé, il devrait retourner sur Bara-Magna, pour vérifier que tout allait bien.

Mais il était malheureusement pour l’instant prisonnier de sa propre vision, ne pouvant retourner dans son corps au moment présent ; il allait devoir subir la suite de ce combat, et espérait intimement que son hôte ne mourrait pas. Gladius ne comprenait pas comment c’était possible, mais il était fortement lié à ce guerrier sanguinaire qui tuait pour le plaisir. Il était tout le contraire du Seigneur Fantôme – ses techniques de combat, ses mouvements, et même ses pensées n’avaient rien à voir avec celles du leader rebelle. Cependant… Gladius sentait que quelque chose l’unissait à ce fameux Kharne. Un lien extrêmement solide, qu’il ne pourrait sûrement jamais couper avant de comprendre sa nature.

Le guerrier brutal s’était déjà jeté sur un autre toa, et l’attrapant par la tête, lui avait défoncé le crâne et le frappant à plusieurs reprises contre un rocher. Les morceaux de cervelle teintaient de rose les avant-bras déjà rouges de l’armure de Kharne ; le sang, quant à lui, assombrissaient légèrement la teinte dorée des articulations de ses gantelets métalliques. Le mastodonte fit un pas de côté, esquivant un coup de hallebarde vertical descendant. S’il était immunisé contre les pouvoirs élémentaires de ses adversaires, Kharne semblait cependant sensible aux attaques physiques, ce qui l’avait obligé à s’écarter pour éviter l’attaque directe du toa. Cependant, ce faisant le guerrier s’était dangereusement rapproché de son ennemi sanguinaire ; ce dernier haut sa hache et l’abattit aussitôt sur le vétéran de l’attaque de Metru-Nui.

Ce dernier tenta de parer avec sa hallebarde, mais cette dernière se brisa net sous la force de l’impact ; la lame, aucunement ralentie par ce piètre obstacle, continua son chemin et s’enfonça profondément dans l’épaule du toa, continuant son avancée jusqu’au niveau de son ventre. Le vétéran poussa son dernier soupir, puis s’effondra comme un pantin désarticulé lorsque Kharne retira sa hache du corps sans vie.

Le guerrier sanguinaire éclata de nouveau de rire lorsque le sang teinta de rouge le sable brûlant, se répandant rapidement avant d’être absorbé par le sol de la vallée désertique. Il se retourna ensuite vers les derniers guerriers restants, qui tremblaient littéralement de peur. Ils avaient perdu toute leur détermination et leur fierté ; ils ne pensaient désormais plus qu’à sauver leur vie, et se moquaient éperdument qu’une mission leur ait été confiée. Ils voulaient vivre, tout simplement.

Kharne se retourna vers eux, plongeant tour à tour son regard dans le leur, attendant pour voir lequel craquerait en premier ; ce fut plus rapide qu’il le pensait, et au bout de quelques secondes seulement l’un des toas jeta ses armes puis prit ses jambes à son cou, s’aidant de ses pouvoirs de plasma pour se propulser plus vite loin de celui qui avait tué ses frères d’armes avec tant de facilité. Puis, un par un, tous s’enfuirent dans le désert ; peut-être se regrouperaient-ils avant de trouver un véhicule pour retourner chez eux, auquel cas ils avaient encore une chance de survivre. Cependant, si jamais ils s’évertuaient à se disperser pour être moins repérables, le désert en lui-même saurait les tuer – plus ou moins lentement selon les créatures qui croiseraient leur route.

Kharne ne pouvait cependant pas se permettre de tous les laisser vivre. Il avait encore soif de violence, mais il devait cependant faire en sorte qu’il y ait au moins un survivant à tout ceci ; un qui raconterait ce qui s’était passé ici. Un qui propagerait la terreur dans les rangs de l’ennemi, un qui ferait connaître à tous le nom de Kharne, le Fléau du Désert.

Le guerrier sanguinaire attendit donc tout simplement que tous aient fui pour repérer celui qui avait mis le plus de temps à partir ; celui qui était le plus courageux, le plus valeureux. Celui qui aurait, en toute logique, le plus mérité de survivre en ce jour. Kharne courut derrière lui, le rattrapant en quelques secondes, avant de planter sa hache dans le dos de sa proie. Plaqué au sol, le pauvre toa se retourna puis supplia Kharne de l’épargner. Il lui promit mille choses : des informations à propose de ses ennemis, l’emplacement de campements secrets, des cachettes qui enfermaient des ressources importantes. Mais le Fléau du désert n’avait cure de tout cela. Tout au contraire, Kharne s’accroupit devant lui, tenant fermement la tête de sa proie dans sa main gauche.


- Vous n’avez donc rien compris, pitoyables vermines. Je ne veux pas d’or. Je ne veux pas de gloire. Je ne veux pas d’information. Je ne veux qu’une seule chose…

- Quoi donc ?! Pitié, dites-moi et je vous donnerai tout ce que vous voulez ! N’importe quoi, s’il-vous-plait !

Kharne se releva, lâchant la tête du toa et prenant une posture moins agressive. Un sourire éclaira d’une lueur sombre le visage du guerrier sanguinaire. Son adversaire, quant à lui, fut pris d’un élan d’espoir ; peut-être allait-il survivre, finalement. Et tant pis si cela causait préjudice à sa faction, son instinct de survie le poussait à répondre aux exigences au mastodonte qui lui faisait face, à tout prix, quelles que seraient ses volontés.

Mais Kharne, lui, releva sa hache pour porter un coup latéral. Le toa leva ses mains devant lui tout en sautant en arrière ; ses avant-bras furent tranchés net. Le guerrier tomba à genoux, en état de choc. Et lorsque le Fléau du Désert s’approcha de nouveau, se préparant à achever le toa, ce dernier ne bougea pas, se contenter d’écouter les dernières paroles qu’il entendrait.


- Je veux votre tête. A tous.

Kharne abattit de nouveau sa hache, en trajectoire diagonale descendante, de droite à gauche. La lame sépara le cou, une partie du torse et le bras droit du reste du corps, chacun des deux morceaux tombant du côté inverse à l’autre. Le guerrier sanguinaire se retourna ensuite en direction du makuta, qui n’avait pas bougé, toujours perché sur un rocher à plusieurs dizaines de mètres. Ce dernier était resté impassible devant la mort de ses alliés, préférant apprendre de leur mort plutôt que de leur venir en aide. La maître élémentaire d’Ombres se téléporta à quelques mètres, face à Kharne, avant de faire apparaître dans chacune de ses mains un sabre long de plus de deux mètres de long. Il s’agissait de véritables œuvres d’art ; les lames étaient légèrement courbes, comme pliées vers l’arrière à leur extrémité. Des très fines veinures dessinaient des symboles dans la langue de l’univers matoran sur chacune de leurs faces, et semblaient raconter l’histoire de ces armes précieuses mais néanmoins mortelles.

Kharne resta immobile un instant face à son adversaire, avant de sentir monter en lui une rage incontrôlable. Une envie de meurtre, un désir de destruction qu’il ne pourrait sûrement jamais assouvir, mais qu’il lui faisait plaisir de combler le plus souvent possible. Le mastodonte ne put se retenir plus longtemps, et se jeta sur son adversaire. Ce dernier leva ses deux lames simultanément, parant la première attaque du guerrier sanguinaire. Cependant, ce dernier repassa à l’attaque aussi aisément que si aucune parade n’avait été effectuée ; levant de nouveau sa hache, Kharne feinta d’une attaque descendante avant de donner un puissant coup de poing du gauche dans le visage du makuta, qui se baissa juste à temps pour éviter l’assaut qui lui aurait sûrement défoncé le visage.

Le maître d’ombre usa alors de ses pouvoirs de kraata pour déclencher une vague de destruction moléculaire en direction de son adversaire. Le sable, le sang et la poussière qui s’étaient incrustés à la surface de son armure disparurent, réduits au néant ; cependant, aucun dégât ne fut infligé au métal proprement dit. Kharne attrapa son adversaire par la gorge et le souleva du sol avant de le plaquer au sol ; il s’apprêta ensuite à perforer son armure d’un coup de hache en pleine tête ; au lieu de cela, il lâcha le makuta et sauta en arrière.

C’était trop facile… non, il fallait faire durer le plaisir, profiter de l’instant. Savourer chaque seconde de cette souffrance infligée à l’adversaire, continuer encore à ressentir la destruction qu’il propageait toujours plus.

Le makuta tenta de se téléporter pour s’enfuir, mais sa manipulation spatio-temporelle ne put aboutir ; ses pouvoirs étaient comme brouillés depuis son contact avec le guerrier sanguinaire. Le maître élémentaire d’Ombre n’avait donc plus le choix : il allait devoir vaincre son adversaire, ou mourir ici.

Le makuta fonça en direction de Kharne, glissant au sol au dernier moment pour se retrouver alors derrière lui. La seconde suivante, il se tenait debout derrière le mastodonte, prêt à porter le coup mortel. Les lames de ses sabres s’enfoncèrent comme dans du papier à travers l’armure métallique du guerrier sanguinaire. La victoire était donc enfin à lui. Même s’il avait cru être mis en difficulté au début de ce combat, il allait finalement faire taire cette créature démente.

Cependant, les sabres se bloquèrent rapidement après avoir traversé les plaques blindées de l’armure, puis se brisèrent net en plusieurs dizaines de morceaux. Les débris métalliques s’éparpillèrent tout autour de Kharne et du makuta, scintillant au soleil en une pluie de lumière.


- Je vois… c’est un très beau jouet que tu avais là. Mais malheureusement pour toi, je suis plein de ressources. Mon armure n’est rien d’autre sinon un ornement. Mon corps en lui-même, est bien plus efficace que n’importe laquelle de vos pitoyables protections.

Le makuta tenta de se téléporter, mais ses pouvoirs étaient toujours brouillés à proximité de son adversaire ; ce dernier se retourna subitement, puis l’attrapa de nouveau par la gorge avant de le soulever à un bon mètre au-dessus du sol.

- Assez joué pour aujourd’hui… d’autres proies m’attendent, et tu n’es pas assez fort pour m’amuser plus longtemps.

Kharne adressa un très large sourire à son adversaire, puis le décapita net d’un coup de hache, gardant en main sa tête ; le reste du corps tomba au sol, tandis que l’antidermis de l’être ténébreux se répandait rapidement en un nuage verdâtre au tour de son armure divisée en deux parties. Mais le makuta n’était pas encore mort, loin de là ; il vivait toujours au travers de la substance abstraite qui contrôlait auparavant la coquille vide désormais fracturée et séparée en plusieurs parties.

Kharne prit un objet dans son pack dorsal, une sphère de la taille d’une petite balle qui semblait être faite d’un métal extrêmement fin et fragile. Le mastodonte plaça sa main et l’étrange outil au cœur même du nuage d’antidermis qui finissait de se rassembler, puis serra le poing. Aussitôt, l’objet de brisa dans un flash aveuglant ; la bombe à lumière des Fantômes des Sables avait toujours été très efficaces en toutes circonstances. La puissance de l’éclair ainsi causé réduisit à néant la moindre particule d’antidermis qui avait autrefois été un makuta, tuant ainsi ce dernier sur le coup. Ne restait de l’être sombre qu’une armure totalement vide dont la tête avait été coupée ; une tête plutôt effrayante, ressemblant à un corbeau dont le bec aurait été raboté pour des raisons pratiques. Mais un crâne était un crâne, et Kharne ne refusait jamais d’ajouter une tête de makuta à sa collection.

Le Fléau du désert sembla ranger la tête quelque part dans son dos, mais sa main sortit du champ de son champ de vision et Gladius ne put pas savoir exactement ce qu’en avait fait Kharne. Ce dernier regarda autour de lui ; ses victimes ne resteraient sûrement pas là longtemps, dévorées par les charognards qui peuplaient le désert de Bara-Magna. Le mastodonte meurtrier ne ressentait aucune tristesse ni pitié pour ceux qui avaient entravé sa route. Juste un léger regret, celui que ses adversaires n’aient pas tenu plus longtemps face à lui ; ils avaient gâché son plaisir et l’avaient écourté drastiquement… mais il ne s’agissait là que d’une entrée. Une autre bataille, autrement plus importante, allait bientôt survenir, et Kharne pourrait là assouvir bien plus sa soif de destruction et de violence, de rage et de souffrance.

Le guerrier sanguinaire marcha quelques minutes dans la vallée du labyrinthe, et passa alors devant une statue, haute de plus de trois mètres de haut. Gladius la reconnut immédiatement ; il s’agissait d’une sculpture taille réelle de lui-même, qui avait été faite en son honneur par plusieurs po-matorans de Metru-Nui. Ceux-ci étaient censés l’avoir terminée pour la semaine en cours, mais elle était de toute évidence incomplète ; seuls le visage et le torse avaient été taillés dans le roc, tandis que les jambes et le reste du corps restaient encore grossiers, sans détails ni traits fins.

La création de l’œuvre avait donc été interrompue dans le présent, à la période que vivait en ce moment-même Gladius, combattant face à une immense créature monstrueuse dans le ciel de Metru-Nui. Le Seigneur sentit la désagréable anxiété qui l’avait envahi se transformer en véritable panique ; alors que lui était occupé à protéger la Cité des Légendes, la Vallée du Labyrinthe avait été la cible d’une attaque titanesque, ou le serait dans les prochains jours. Il lui fallait agir immédiatement, mais il ne pouvait pour l’instant pas retourner dans le présent. Il était encore prisonnier de cet être monstrueux qui avait massacré pour le plaisir ceux qui avaient apparemment tenté de lui barrer la route ; de plus, ce mastodonte était apparemment immunisé contre les pouvoirs élémentaires tout en étant doté de capacités martiales et d’une force hors du commun. Il s’agissait d’une véritable menace que Gladius ne pouvait se permettre d’ignorer. Mais il avait d’ores et déjà son nom… dès son retour, il lancerait un avis de recherche contre ce fameux Kharne, et ferait tout pour l’arrêter.

Le guerrier sanguinaire s’approcha de la statue, jusqu’à pouvoir la toucher. Il l’effleura alors du bout de sa hache, causant une rayure sur la pierre blanche sur le visage du Seigneur Fantôme ainsi représenté, au niveau du front.


- Et bien… qui l’aurait cru. Le Héros de ce monde, le sauveur des Peuples. Celui qui avait pris la suite d’Ikinat, qui avait permis à la paix de s’installer sur Bara-Magna et dans l’univers matoran. Tu étais pourtant l’élu, le seul capable de mener les rebelles sur la Voie.

Ta bonté t’aura perdu, Gladius. Tu as pris en pitié les peuples qui habitent le corps de Mata-Nui, tu leur as accordé ta confiance. Si les autres Puissants avaient été comme toi, les peuples des Deux Mondes vivraient dans la paix, la joie et la richesse. Spherus aurait déjà été reformée, et les civilisations de la Grande Désolation seraient en plein âge d’or, retrouvant leur puissance perdue.

Mais il en est mieux ainsi ; ce monde agonise, plus proche que jamais de sa mort définitive. Les morts vont se compter par millions. Et moi… je vais pouvoir tuer. Massacrer ces pitoyables insectes. Ecraser leur corps sous mes coups incessants. Répandre la souffrance et profiter de l’immense joie qui découlera de ce désespoir.

Je prendrai leur tête. A tous ! Pas pour la justice, pas pour la vengeance. Pas pour la survie d’une quelconque espèce condamnée, pas pour l’honneur ni la gloire. Juste parce que… j’aime ça. Ah, que ce monde est merveilleux ! Il était grand temps d’en profiter, n’est-ce pas ?

Kharne leva sa hache, puis l’abattit avec force sur la statue, qui fut réduite en un tas de débris informes. Gladius n’arrivait plus à réfléchir correctement, mais se reprit rapidement, remettant de l’ordre dans ses idées. Apparemment, ce fameux Kharne n’annonçait ni plus ni moins la mort du Seigneur Fantômes et la destruction totale de la faction des Fantômes des Sables. La situation était donc urgente, plus que jamais. Gladius devait revenir à lui, et vite, pour prévenir ses alliés. Faire passer le message à Voya-Nui, puis faire en sorte que des émissaires soient envoyés à Bara-Magna. S’il n’était pas déjà trop tard… mais le Seigneur Fantôme refuser de croire que son peuple tout entier était déjà condamné. Il devait y avoir une solution… bon sang, il y en avait obligatoirement une !

Kharne, quant à lui, s’était approché d’un grand skopio XV qu’il avait apparemment lui-même… disons, amélioré. Des lances avaient été fixées sur le cockpit du véhicule, tendues vers le ciel ; toutes arboraient au moins trois têtes que le guerrier sanguinaire avait dû enfoncer de ses propres mains. Des piques métalliques dépassaient sur le côté des chenilles du monstre d’acier, assurant une mort rapide mais douloureuse à tous ceux qui se retrouveraient trop près du skopio lorsque celui-ci serait en mouvement. Des chaînes pendaient de tous les côtés du véhicule, lui donnant un air plus que sinistre. Des symboles et marques impies avaient été gravés sur la plupart des plaques blindées du skopio, et d’innombrables traînées de rouge – Gladius était persuadé qu’il s’agissait de sang -  tâchaient le métal qui avait autrefois été totalement noir à part quelques détails dorés.

Un véritable engin de mort, lugubre et morbide à souhait – à l’image de son pilote, tout compte fait. Ce dernier monta rapidement à bord, récupérant quelque chose dans son dos ; lorsque sa main entre de nouveau dans son champ de vision, Gladius comprit que Kharne enfonçait la tête du makuta sur l’une des lances qui « décoraient » le cockpit. Puis le mastodonte meurtrier activa les systèmes du skopio, qui démarra dans un vrombissement inquiétant. Aussitôt, un écran holographique s’activa juste devant le visage de Kharne; même les entités génocidaires semblaient apprécier la technologie de l’univers matoran.

Ce dernier afficha plusieurs commandes, dont un scan que le guerrier sanguinaire activa avant de commencer à faire avancer le véhicule. L’outil technologique était en fait un sonar simplifié, qui vérifiait que tous les systèmes du skopio ne souffraient d’aucune avarie. L’écran holographique afficha alors une image en relief du véhicule dans son intégralité, avec une petite note, « En parfait état ». L’écran disparut ensuite. Kharne continua sa route ainsi pendant plusieurs minutes.

Mais autour du guerrier sanguinaire, le monde semblait se déformer, se brouiller, devenir de plus en plus flou. Gladius espérait que cela était le signe qu’il reviendrait bientôt à sa propre époque. Le ciel commença à virer au gris, tandis que le soleil s’assombrissait rapidement ; en quelques minutes à peine, la nuit semblait être tombée sur Bara-Magna ; une nuit sans étoile ni lune, dont le firmament était orné seulement d’un soleil noir qui ne dispensait plus aucune énergie sur le Monde Agonisant.

Kharne et son skopio avaient disparu, et Gladius se retrouvait désormais seul dans les Ténèbres qui s’épaississaient peu à peu. L’air lui-même semblait se raréfier, et le Seigneur Fantôme avait de plus en plus de mal à respirer ; bientôt, le sol lui-même devint comme intangible, et le leader rebelle s’enfonça dans les profondeurs de la planète, qui étaient désormais glacées, froides comme un cadavre qui aurait perdu toute trace d’énergie de sa vie passée.
Puis un flash de lumière aveugla le guerrier, tandis qu’une voix faisait voler en éclat la vision.


- Gladius ? Hého, Gladius ! Ce n’est pas le moment de dormir ! Vite, réveillez-vous ! Mais qu’est-ce qui vous arrive ?

L’instant suivant, le Seigneur Fantôme se trouvait de nouveau dans sa tourelle, continuant à faire feu sans discontinuer sur sa cible. Le leader rebelle eut comme un sursaut alors qu’il reprenait le contrôle de son propre corps ; la voix de Valae ne tarda pas à résonner de nouveau dans son esprit, comme le chant d’un oiseau brisant le silence paisible de la nuit.

- Gladius, est-ce que ça va ? Le temps d’un instant, j’ai cru vous avoir perdu… vous étiez comme déconnecté de votre propre corps. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Le Seigneur Fantôme ne répondit pas tout de suite, préférant vider les réserves de munitions actuelles sur son ennemi avant de se préoccuper de se qui venait de se produire. Lorsque les canons arrêtèrent de cracher leur feu d’enfer, et qu’il fallait attendre encore au moins plusieurs dizaines de secondes avant qu’ils soient de nouveau disponibles, Gladius lâcha un instant les commandes, recula dans son siège et soupira.

- Désolé, Valae… c’est vraiment très compliqué à expliquer, mais pour simplifier il semble que j’ai reçu des informations d’une nature très spéciale.

- C'est-à-dire ?

- J’ai... le mot qui correspondrait le plus à cela ne serait pas « voir » mais plutôt « ressentir » ce qui allait se passer, où ce qui était en train de se produire sur Bara-Magna.

- Comment ça ?

- Je ne sais pas exactement… j’ai vu la vallée du labyrinthe, entièrement ravagée. Des guerriers de différentes factions s’entretuaient. La forteresse des Grands Êtres était perdue. Les rebelles étaient sûrement complètement défaits, et quant à moi… un dénommé Kharne parlait de moi au passé, comme si j’avais péri. Plusieurs signes indiquaient que ces événements se produisaient dans un futur proche. Je ne sais pas vraiment ce qu’il se passe, mais nous devons agir en vitesse. Nous devrons retourner à Bara-Magna, dès que nous en aurons fini avec notre ennemi actuel.

- Bien… pas de problème. Mais je vous conseille de ne pas prendre trop au sérieux ce que vous auriez « pressenti ». Il s’agit sûrement d’un symptôme de votre fatigue grandissante, ajoutée à votre retour récent à un état organique. Votre nouveau corps a besoin de beaucoup de repos après l’épisode de stresse intense qu’il a vécu ces derniers jours. Vous devriez vous reposer, et tout ira pour le mieux, j’en suis certaine.

- Si tu le dis… mais j’irai tout de même faire un tour sur Bara-Magna, au moins pour vérifier que tout se passe bien. De plus, cela réconfortera les troupes et les civils de me voir. Cela ne fera de mal à personne.

- Parfait alors ; de plus, j’aurais bien aimé m’entretenir avec cette Aqua, la toa de l’eau qui travaille actuellement dans le Grand Désert. Nous avons des informations intéressantes à échanger.

- Ecoute, Valae… je sais que je t’ai promis que nous retournerions dans les anciennes usines de Ko-Voya ; je n’ai qu’une seule parole, et n’aie crainte, c’est ce que nous ferons. Dès que nous aurons un moment pour cela, d’accord ?

- Oh, ne vous tracassez pas pour cela, d’accord ? Nous avons plus urgent à faire actuellement. Notamment, réduire en bouille une méduse géante carnivore capable d’absorber des milliers de sources de vie en quelques secondes. Une tâche qui devrait nous occuper encore un bon moment, si vous voulez mon avis.

Gladius commença de nouveau à sourire… Valae prenait tout à la légère, ces temps-ci. Peut-être était-ce tout simplement un moyen de faire face à la pression, mais c’était très efficace pour remonter le moral des troupes et du Seigneur Fantôme en particulier. Le skrall soupira, inspecta de nouveau de ses yeux le Grand Ennemi qui lui faisait face, séparé de lui par un grand espace de vide. La créature n’avait toujours pas contre-attaqué, mais cela ne saurait tarder… qui pouvait savoir quel était son potentiel de destruction, et quels dommages elle pourrait causer aux trois forteresses volantes qui l’attaquaient sans relâche ?

Gladius espérait simplement que ni le Némésis ni le Sechât ne seraient durement touchés lors de cette bataille ; dans le cas contraire, il suffirait aux rebelles de construire un nouveau Destroyer Fantôme, au moins aussi puissant que son prédécesseur ; mais en attendant que le nouveau bâtiment de guerre soit opérationnel, les guerriers des sables se retrouveraient vulnérables, privés de véritable puissance de feu aérienne. Sans vaisseau de commandement pour mener leurs assauts ou organiser leurs défenses, les habitants et défenseurs de Voya-Nui pourraient rapidement se retrouvés désorganisés puis isolés les uns des autres ; dans ce cas, la défaite était assurée, même face à une armée moindre en nombre et en puissance de feu mais qui disposait d’une flotte aérienne.

Cependant, Gladius ne perdait pas espoir. Car chaque assaut du Némésis et du Sechâts réunis causait un déferlement de puissance comme n’en avaient jamais vu les habitants de Bara-Magna depuis le Fracassement. Le canon thermique du Destroyer Fantôme aurait pu aisément raser Metru-Nui en quelques attaques ; tandis que son générateur de singularité, s’il était poussé à son maximum, aurait tout simplement causé la naissance d’un trou noir artificiel qui n’aurait pas pu être résorbé. L’astre sombre aurait alors absorbé l’univers matoran tout entier ainsi que le système de Spherus en quelques semaines. Cependant, une dizaine de systèmes de sécurité avaient été mis en place afin d’empêcher une telle utilisation du Némésis, qui aurait abouti à l’anéantissement pur et simple de toutes les espèces vivantes du système.

Quant au Sechât, sa puissance de feu certes inférieure mais respectable n’était plus à démontrer ; sur Voya-Nui, quelques salves de tirs avaient suffi à réveiller le Valmaï et à plonger une partie de l’Île de la Damnation dans le chaos le plus total ; même si ses capacités de destruction n’avaient rien à voir avec le Destroyer Fantôme, il restait un croiseur tout à fait capable de semer la désolation dans les rangs ennemis – et notamment dans ceux des vermines qui avaient investi la cité des légendes.

Gladius n’avait pas ordonné aux deux vaisseaux pour une raison simple : si jamais leur puissance de feu, combinée à celle de l’Ordre Noir, ne parvenait pas à défaire l’Ennemi… et bien, il ne resterait tout simplement plus aucun espoir à part une intervention directe du Grand Esprit de cet univers. Car aujourd’hui, au dessus de la cité des légendes, était rassemblée la plus grande puissance de l’univers matoran depuis la destruction du Protectorat des Ombres.

Gladius continua donc ainsi à faire feu sur l’ennemi depuis sa tourelle personnelle pendant près d’une minute, jusqu’à ce que les munitions soient de nouveau épuisées et qu’il fasse attendre le réapprovisionnement des réserves.

Cependant, avant même que le Seigneur Fantôme ne puisse de nouveau faire pleuvoir l’acier sur le Monstre titanesque, la voix de Valae interrompit ses pensées ; cette dernière était bien plus affolée qu’à l’accoutumée, et semblait avoir laissé de côté sa bonne humeur habituelle. Qu’elle qu’était la nouvelle, il devait s’agir de quelque chose de très important pour ainsi la déstabiliser.


- Gladius ! Vous n’allez pas le croire !

- Qu’y a-t-il, Valae ?

- J’ai détecté le signal de transpondeurs très particuliers, je vous transmets le transmets immédiatement.

- Impossible… que font-ils là ?

- Vous les reconnaissez ?

- Bien sûr. Il s’agit de…


***

Takurak leva son bâton, usant de son pouvoir de gravité pour attirer les horribles créatures entre elles jusqu’à former une sphère compacte de chair, de métal et de fluides visqueux. Le rahkshi n’eut plus qu’à lancer une puissante fragmentation dans le bloc ainsi créé, le réduisant à l’état de bouillie nauséabonde. Le kraata était envahi par un sentiment de dégoût sans nom ; ces choses n’auraient jamais dû exister, même dans les pires cauchemars d’un dément. Non, ces véritables insanités étaient l’œuvre d’un esprit tout sauf bien portant et sain. Il s’agissait là d’une création totalement folle, et pourtant tellement efficace.

D’après ce qu’il avait pu observer lors de ces dernières heures, ces monstruosités se déclinaient en deux types bien distincts mais tout aussi repoussant l’un que l’autre. Le premier groupe consistait en des créatures mutées extrêmement véloces qui parcouraient la ville à la recherche de proies à tuer, ni plus ni moins. Les choses se déplaçaient en véritables nuées, dont les plus grosses ressemblaient même à des marées suppurantes et pourrissantes. Elles attaquaient par vagues incessantes jusqu’à extermination – que ce soit celle des nuées ou des rescapés. Les variétés de ces vermines étaient très nombreuses, et chacune d’entre elles n’était pas exactement identique à sa voisine, ce qui les rendait très imprévisibles sur le champ de bataille. Elles pouvaient commencer par vous attaquer stupidement de front dans un goulet d’étranglement, puis reculer et prendre de la hauteur pour pouvoir assaillir leur cible depuis les nombreux étages des bâtiments encore debout. Une stratégie qui s’était apparemment révélée payante, au vu du nombre de créatures et de l’absence totale de poches de résistance ; celles-ci avaient donc soit été éliminées, soit évacuées à temps.

Le deuxième type de ces insanités semblait moins dangereux – au premier abord. En effet, plus lents, moins précis et surtout moins puissants que leurs homologues éradicateurs, les groupes d’infestation et d’infection se contentaient de retrouver des corps – vivants ou morts – encore sains pour y implanter une sorte d’organisme parasitaire qui se nourrissait de la chair disponible avant de s’extraire violemment de l’organisme concerné pour rejoindre les meutes d’infestation ou d’éradication. Le moindre contact prolongé avec ces choses leur laissait une chance de propager encore plus le mal qu’elles portaient en elles.

Takurak resta immobile un instant, tendant l’oreille pour être sûr qu’une autre vague ne déferlerait pas d’ici peu sur lui et ses alliés. Après plusieurs secondes d’écoute attentive, le rahkshi révoqua son bâton puis se rapprocha d’Aqua et d’Epsilon. Tous trois étaient arrivés en urgence depuis Bara-Magna jusqu’à la Cité des Légendes pour avertir le Seigneur Fantôme du désastre qui s’y était déroulé.

Dès leur arrivée sur les lieux, les trois guerriers avaient dû lutter contre des vagues incessantes d’immondices mortels. Les premières minutes avaient été les pires, car les officiers rebelles ne savaient rien de la menace qui pesait sur Metru-Nui ; leur conteneur T-500, programmé pour rejoindre le Némésis, avait dévié de sa trajectoire à cause d’un impact avec l’une de ces vermines volantes. Takurak et ses alliés s’étaient ainsi retrouvés à se battre pour leur survie dans les régions plus ou moins dégagées de Po-metru ; ils s’en étaient cependant bien sortis, et n’avaient pas eu à déplorer de perte.

Le rahkshi prit la parole lorsqu’il se trouva à moins de quelques mètres d’eux, afin de pouvoir parler assez bas et ne pas être repéré par d’éventuelles patrouilles des prédateurs pourrissants.


- Nous devrions être en sécurité – pour l’instant. Cependant, je ne doute pas que de nouveaux ennemis nous tomberont bientôt dessus. Nous devons retrouver Gladius, et vite.

Epsilon tourna sa tête sans visage en direction de Takurak pendant un instant, puis du ciel. Les diodes lumineuses de sa face totalement lisse avaient pris une teinte bleue ; et même s’il semblait pensif ou en train de réfléchir, il était impossible pour quiconque de percer les pensées du robot, mélange de sentiments bien vivants et de données électroniques d’un genre totalement unique. La créature synthétique répondit cependant rapidement à son allié, sans bouger.

- J’ai localisé son communicateur privé. Je vous envoie immédiatement les informations correspondantes.

Aqua, la toa de l’eau, sortit alors son propre transpondeur pour consulter les données que son allié cybernétique venait de transférer ; apparemment, Gladius se trouvait donc en altitude, non loin de Ga-metru et de la Chose qui avait envahi le ciel de Metru-Nui. Le rejoindre s’avérerait difficile, surtout avec les monstruosités qui pullulaient autant au sol que dans les airs. La toa professeure rangea l’appareil dans son pack dorsal puis haussa les épaule.

- Nous pouvons faire une croix sur toute chance de le rejoindre directement ; du moins, pas avant d’avoir rassemblé plus d’informations. Gladius a peut-être déjà été éliminé par cet étrange ennemi, et son communicateur se trouverait alors dans l’estomac de l’une de ces créatures volantes.

Epsilon baissa la tête, pointa sa face en direction d’Aqua.

- Ah, ne me regarde pas comme ça !

- Je te rappelle que je ne peux pas avoir d’expression faciale.

- Mais non, ce n’est pas ce que je voulais… oh, et puis laisses tomber, tu veux ?

- Hum… nous verrons cela plus tard, en effet. Mais en attendant, je voulais te dire que j’ai également repéré un grand nombre de masses aériennes importantes. En plus de l’immense créature organique.

- Ah, et donc ?

- Et bien… j’ai détecté les codes de transmission du Némésis, du Sechât, ainsi que d’au moins un croiseur totalement inconnu de nos banques de données.

- Totalement inconnu ? Tu veux dire qu’il…

- Exactement… nous allons sûrement avoir affaire avec l’Ordre Noir. Mais dans les circonstances actuelles, je pense plutôt que nous devrions nous estimer chanceux. Le but « officiel » de Zéro n’est-il pas de protéger les peuples de l’univers matoran, après tout ? Il a donc sûrement du joindre ses forces aux nôtres pour repousser ce singulier adversaire.

- En effet… tu as entendu la boîte de conserve, Takurak ? Rendons-nous sur place, le plus près possible ! Nous devrions ainsi pouvoir communiquer avec le Seigneur Fantôme !

- « Boîte de conserve »… tu manques gravement d’originalité dans les surnoms que tu me donnes, Aqua. Sûrement à cause de ton intellect primitif si limité.

Takurak invoqua à nouveau son bâton de puissance, puis usa de ses pouvoirs rahkshis pour réduire grandement la gravité autour de lui.

- Arrêtez de vous chamailler, vous deux… les heures qui vont suivre s’annoncent assez mouvementées.

La seconde suivante, les trois guerriers avaient profité de la baisse de pesanteur pour se déplacer très rapidement en direction de Ga-metru ; le trajet, qui n’aurait pas duré plus d’une heure en temps normal, s’avéra bien plus long que prévu. En effet, les officiers Fantômes avaient dû effectuer de longs détours pour éviter les plus grosses hordes d’infestation et d’éradication. Même s’ils s’étaient permis quelques brèves escarmouches face à des petits groupes de vermines, ils ne pouvaient pas foncer tête baissée vers une des immenses marées pourrissantes qui se déplaçaient en ville: un tel contact leur aurait certainement été mortel.

Lorsque les trois guerriers arrivèrent à portée d’émission radio par ondes courtes, les hostilités semblaient avoir déjà commencé ; tout d’abord, le vaisseau inconnu utilisa ses nombreuses tourelles face à l’immense méduse. Cependant, les attaques mêlaient un très grand nombre de tirs différents. De la munition légère à l’obus énergétique en passant par le rayon élémentaire, une telle diversité indiquait clairement que les tourelles n’étaient pas des armes automatisées mais bien de véritables engins de siège personnels. La variété d’attaques élémentaires mêlées aux tirs normaux poussait également à penser que de nombreux guerriers – provenant peut-être même de plusieurs factions – étaient à bord de ces fameuses tourelles, et pilonnaient leur ennemi commun à distance.

Puis ce fut au tour des vaisseaux Fantômes d’entrer en action ; le Sechât utilisa ses nombreux canons et tourelles automatisés pour faire feu sur l’adversaire, tandis que le Némésis avait préféré user de ses canons thermiques surpuissants pour éviter de causer des dommages supplémentaires à la Cité des Légendes. La bataille dégageait une quantité d’énergie effroyable ; Takurak pouvait sentir l’air et la terre trembler tout autour de lui à chacune des attaques incessantes des trois forteresses volantes. Lorsque, parfois, les tirs des mastodontes d’acier étaient coordonnés – volontairement ou non – l’impact combiné des trois salves de tirs causaient une onde de choc telle que même les vermines en vol sur la trajectoire de ladite onde se retrouvaient découpées en de plus ou moins nombreux morceaux…

Au sol, cela se traduisait par une pluie fine et parsemée de fluides vitaux et de morceaux de chair. De temps à autres, des plus gros morceaux percutaient le sol ou les bâtiments dans un bruit affreux. Aqua, bien qu’endurcie par de nombreuses années de guerre, n’appréciait pas du tout le spectacle macabre que cet affrontement lui offrait. Elle sentit à plusieurs reprises sa gorge se nouer de dégoût, notamment lorsqu’un organe non identifié percuta son plastron avant de choir mollement au sol.


- Mmmmm, Takurak, ne t’a-t-on jamais dit que tu avais un réel donc pour emmener tes proches dans des endroits vraiment… charmants ?

Epsilon, quant à lui, restait comme d’habitude bien plus calme que ses deux alliés. Les diodes faciales illuminaient l’air devant lui, renforçant encore l’aspect irréel du champ de bataille. Cependant, la créature synthétique ne ressentait aucun dégoût, aucune répulsion. La pluie de fluides vitaux, la chute occasionnelle de morceaux de chairs ou d’organes n’étaient pour lui qu’une série de fait, un lot d’informations qu’il enregistrait avec soin. Chaque image, chaque son qu’il percevait était stocké puis archivé au cas où cela servirait plus tard. Une masse de donnée extrêmement importante, impossible à garder en entier dans des machines conventionnelles; mais pour une intelligence artificielle dotée d’ordinateurs quantiques pluridimensionnels, cela était loin de poser le moindre problème. L’univers tout entier aurait le temps de s’effondrer sur lui-même ou bien de disparaître complètement avant que cet espace quasi-infini de données ne soit rempli.

- Tu es vraiment une petite nature, Aqua. Tu ne rentreras jamais dans les grâces de notre chef si tu agis ainsi.

- Pardon ? Qui t’a dit que je voulais rentrer dans les grâces de Gladius ? Ma situation me sied parfaitement ainsi… et si tu n’étais pas qu’un bout de métal rouillé sans âme, peut-être pourrais tu comprendre ce qu’on ressent devant un tel… hum… spectacle.

- Même pour une organique, tu es particulièrement sensible aux émotions fortes. Tu devrais peut-être penser à trouver une solution à cela. Si tu le souhaites, je pourrais effectuer une petite opération de ton cerveau pour t’aider.

- Euh… non merci Epsilon, ça ira très bien comme ça.

- Tu es sûre ? Cela ne comporte pourtant que très peu de risques. A part une paralysie généralisée ou une perte de la plupart de tes capacités mentales… mais de toute manière, tu es déjà grandement handicapée sur ces deux plans.

Aqua se retourna en direction d’Epsilon, visiblement furieuse mais également amusée. La créature synthétique quant à elle, même si elle ne pouvait pas extérioriser d’émotions à l’aide d’expression faciale, était au moins aussi amusée que la toa de l’eau. Cependant, ce fut Takurak qui parla ensuite et rompit la conversation qui se serait sûrement longuement attardée.

- Epsilon, peux-tu localiser exactement la position de Gladius ? Je pense être à portée de communication sur ondes courtes, mais je préfèrerais m’en assurer avant de risquer d’être repéré par l’ennemi.

- Un instant… ah, étonnant.

- Qu’y a-t-il ? Tu l’as trouvé ?

- Il se trouve dans le croiseur de l’Ordre Noir. Plus précisément dans l’une des tourelles balistiques lourdes. Facile à repérer, il s’agit de l’une des seules qui utilise des munitions plus ou moins « conventionnelles » mais non améliorées avec une quelconque énergie élémentaire. Attends un instant… là, celle qui vient de tirer trois obus explosifs en direction de l’amincissement qui sépare la gigantesque créature en deux.

- Repéré… merci du coup de main, Epsilon. Commence à essayer de joindre le Seigneur, je m’occupe de te protéger de toute attaque qui viendrait dans ton dos pendant le temps de la connexion. Quant à toi, Aqua, prends l’autre côté. Aucune de ces saletés ne doit passer, compris ?

- Heureusement que j’ai dernièrement renforcé mon bouclier frontal ; je sens que je vais en avoir besoin.

- Ce n’est pas le moment, Epsilon.

- Compris. Je lance la connexion…

Aqua se plaça donc devant Epsilon, scrutant l’espace devant elle dans ses moindres recoins pour éviter d’être prise par surprise par une de ces immondes créatures. La toa ouvrit deux petits conteneurs cylindriques qui étaient fixés à sa hanche ; aussitôt, de l’eau en sortit avant de s’entortiller dans tous les sens devant le visage de la scientifique. Maîtrisant son élément à un degré très élevé, cette simple petite quantité de liquide deviendrait rapidement une arme véritablement efficace contre n’importe laquelle de ces monstruosités pourrissantes.

Takurak avait pris un peu de hauteur et utilisait son pouvoir de gravité pour léviter à quelques mètres au-dessus du sol ; certes, cela le rendait visible à longue distance, mais la plupart des créatures au sol usaient de tous leurs sens pour traquer leur proie. Leurs narines détectaient la moindre odeur, tandis que leur peau pouvait aisément ressentir les vibrations d’une proie en mouvement à travers le sol. Leur vue était très perçante, même dans le noir, et leur ouïe leur aurait permis de détecter une source sonore, même très faible, à longue distance.

Les trois guerriers seraient donc repérés bien avant qu’eux-mêmes ne puissent apercevoir le moindre ennemi. Il fallait donc à tout prix voir les créatures arriver de loin, où les conséquences pourraient être très lourdes pour les officiers Fantômes.

Et le rahkshi avait eu raison d’être méfiant ; quelques instant à peine après sa prise de position, une vingtaine de créatures toutes aussi plus repoussantes les unes que les autres déferlèrent dans une petite ruelle qui donnait sur la place où les rebelles se trouvaient. Takurak n’eut aucun problème à s’occuper d’eux, usant de ses pouvoirs de chaîne d’éclairs et de fragmentation pour littéralement réduire en bouillie la vague d’attaquants. Cependant, cela allait sûrement s’avérer plus difficile avec l’immense masse organique qui les suivit.

Haute d’au moins cinq mètres de haut – peut-être plus – elle ressemblait à un horrible conglomérat de représentants de plusieurs espèces qui auraient « fusionné » pour former un seul organisme massif. Son corps tout entier était recouvert de membres – bras, jambes, têtes ou queues – qui gesticulaient dans tous les sens. En quelques endroits, la partie supérieure d’un corps dépassait et semblait indépendant de l’organisme principal, hurlant et griffant l’air devant lui de ses bras déformés. Tandis que les membres supérieurs « principaux » se terminaient en une série de tentacules dotés de ventouses dentues ; si jamais le rahkshi était pris dans l’un de ces immondes appendices, cela lui coûterait sûrement la vie.

Aqua, quant à elle, avait déjà repéré quelques escadrons de vermines et s’apprêtait à les affronter. Takurak devrait donc s’occuper seul de l’Horreur qui lui faisait face. Cette dernière poussa un cri strident avant de courir – autant que le lui permettaient des jambes déformées – en direction du rahkshi. Ce dernier usa d’une inversion de gravité pour se propulser en direction de la Chose, visant la tête de son adversaire. Arrivé à moins de deux mètres de sa cible, il déclencha une puissante vague de destruction moléculaire ; cette dernière perça un trou dans le visage ravagé du monstre géant, au travers duquel Takurak pu aisément passer.

Ceci, loin de tuer l’immonde créature, l’énerva cependant bien assez pour que cette dernière se retourne en direction du rahkshi et le prenne pour cible.


*Parfait… ça nous laisse plus de temps.*

Takurak leva haut son bâton, chargeant ce dernier grâce à diverses énergies élémentaires ; des arcs électriques se formèrent autour du manche de l’arme, irisant sa surface de vert et de jaune doré. Lorsque l’immense créature ne fut plus qu’à quelques mètres de lui, le rahkshi laissa déferler toute la puissance qu’il avait stockée dans son arme.

Les pouvoirs d’enchaînement d’éclairs, de plasma et de ténèbres mêlés donnèrent naissance à un faisceau jaune verdâtre parcouru d’éclairs noirs particulièrement puissants ; ce dernier frappa le centre du monstre géant avant d’exploser. Takurak usa de son pouvoir du magnétisme pour ne pas trop être soufflé par la force de l’onde de choc, mais il dut quand même reculer de plusieurs pas pour ne pas tomber.

Son ennemi avait été, semblait-il, quelque peu perceptif à son attaque. En effet, il avait été divisé en de nombreux amas informes de chair ; cependant, ces derniers continuaient à bouger et se déformaient d’eux-mêmes, comme mus d’une volonté propre. Bientôt, les nombreuses petites divisions avaient donné naissance à des vermines plus conventionnelles, qui ne tardèrent pas à fondre sur leur proie commune.

Takurak frappa le sol des longues dents métalliques de son bâton, déchaînant son pouvoir de fragmentation pour faire exploser le sol sous les immondices purulents qui couraient ou rampaient dans sa direction. La seconde d’après, il faisait appel à sa maîtrise de la gravité pour créer un point de pesanteur qui attira à lui les vermines qui avaient été projetées dans les airs. Le rahkshi fonça ensuite dans la direction de cette singularité miniature, profitant de la gravité pour augmenter de façon spectaculaire sa vitesse de pointe.

Lorsqu’il arriva presque au contact avec la boule de chair pourrissante agglomérée autour de son point gravitationnel, il se pencha en arrière puis se propulsa brusquement en avant pour donner plus de force à un Cri de Puissance ravageur.

La masse en décomposition se désintégra couche après couche sous la force du Cri, déchiquetant les vermines jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Lorsque Takurak reposa le pied à terre, il utilisa ensuite son pouvoir de plasma pour incinérer les restes de chair et être sûr que ses ennemis ne se reformeraient pas à nouveau ; puis, il repartit vers Epsilon pour venir en aide à Aqua.


***

Aqua manipulait toujours les deux petites quantités d’eau devant elle, les faisant tournoyer à une vitesse impressionnante. Pour elle, il ne s’agissait non pas d’un simple liquide mais d’une arme véritable, ainsi qu’un outil et une protection. La toa avait toujours usé de ses pouvoirs de manière à protéger les siens, et ne les avait que rarement utilisés pour l’attaque. Cependant, elle s’était entraînée pendant de très nombreuses heures et avait perfectionné son art inlassablement, jour après jour, jusqu’à être satisfaite des résultats ; car très vite, le temps avait manqué et elle s’était plus préoccupée des sciences que des armes. Ayant été professeure à Ga-metru, elle n’avait jamais eu beaucoup de temps libre pour se permettre de s’entraîner réellement au combat.

Cependant, petit à petit elle était parvenue à devenir une ennemie redoutable, et ses nombreux séjours à la surface de Bara-Magna lui avaient donné l’occasion d’utiliser ses capacités sur des ennemis bien réels – quoique moins dégoûtants et nombreux que ce qu’elle avait affronté en ce jour.

Un bruit attira rapidement l’attention de la manipulatrice d’eau ; une nuée d’une vingtaine de ces vermines s’approchait à grande vitesse. Chacune d’e


Dernière édition par Gladius le Mer 13 Nov - 1:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMer 13 Nov - 1:55

[HRP] Etant trop volumineux, j'ai du posté le message en deux parties différentes... désolé pour l'imprévu ! Donc voilà la deuxième partie... (la première est postée juste au-dessus) [/HRP]

La toa regarda enfin en l’air, mais avec malheureusement un peu de retard ; par réflexe, elle lança son attaque aqueuse contre la première vermine qui entra dans son champ de vision. Cette dernière se retrouva perforée à de multiples reprises par une boule d’eau à très haute pression, ce qui la tua sur le coup. Cependant, Aqua, n’eut pas le temps de rappeler le liquide à elle lorsqu’une sorte de chauve-souris à deux têtes s’apprêtait à la percuter au corps à corps avant de la lacérer de ses puissantes griffes ; l’armure fine de la toa de l’eau ne résisterait pas à un tel traitement – ce qui aboutirait sûrement à de multiples blessures mortelles pour la manipulatrice élémentaire.

Cependant, alors qu’Aqua se repliait sur elle-même, plaçant ses bras au-dessus d’elle pour se protéger de l’attaque qui allait suivre, quelqu’un vint se placer entre elle et la monstruosité bicéphale qui l’assaillait.

Aqua profita de l’occasion et sauta de côté, tandis que la chauve-souris se débattait avec la chose qui s’était propulsée ; un coup d’aile de la vermine frappa la toa de l’eau au visage, la sonnant quelque peu et la repoussant à quelques mètres de là. Lorsque la maîtresse aqueuse put de nouveau y voir clair, l’horrible créature avait démembré Epsilon puis l’avait décapité, avant de le rejeter au loin. Le corps métallique de l’entité synthétique rebondit avec fracas au sol, tandis que ses membres partaient en tous sens. Des câbles dépassaient des jointures qui avaient cédé à la force de la vermine volante.

Aqua hurla à la vue de son allié totalement détruit. Elle sentit aussitôt une immense vague de rage l’envahir, tandis que tous ses muscles étaient animés d’une force nouvelle. La vision de la toa vira presque immédiatement au rouge, et cette dernière ne parvint bientôt plus à réfléchir ; son esprit avait été remplacé par une boule compacte de haine et de rage. Seul le désir de vengeance obnubilait Aqua, qui ne voulait alors plus qu’une seule chose au monde : tuer cette Chose, quoi qu’il lui en coutât.

Aqua tendit une main en direction de la créature bicéphale, rassemblant toute sa puissance dans ce seul mouvement. Il y eut alors comme un déclic, une révélation, une compréhension soudaine mais instinctive d’un savoir qui avait été enfoui au plus profond d’elle, durant toute sa vie. Alors que son esprit n’était plus qu’un ouragan de rage, une tempête de haine et un typhon de vengeance, la toa de l’eau acquérait une nouvelle maîtrise.

La vermine fonça bientôt sur elle, inconsciente du danger ; elle fut cependant stoppée en plein vol, immobilisée à une dizaine de mètres d’Aqua. Les régulières averses de sang provenant de la Créature Mère s’étaient arrêtées, comme également maintenues en l’air.


- Saleté…

Le corps de la vermine commença à gonfler de toutes parts, comme si une masse intérieure repoussait sa peau en tous sens. La chauve-souris hurla de douleur et de peur, jusqu’à ce que ses deux gorges soient totalement obstruées.

- Crève, Saleté ! Crève !


Puis la créature volante explosa, tandis que son sang s’éparpillait à une vitesse impressionnante dans toutes les directions.

Aqua leva ensuite la main en direction du ciel avant de fermer le poing ; aussitôt, tout le sang en suspension en l’air se rassembla en une boule compacte. La toa, folle de rage, propulsa la sphère liquide en direction d’un bâtiment pour se calmer. Ce dernier s’effondra sur lui-même après que le sang l’ait traversé de part en part en détruisant tout sur son passage.

Ce fut ensuite au tour d’Aqua de s’effondrer, en larmes. Elle tomba à genoux, le visage entre les mains. Elle avait échoué, et en beauté. Elle n’avait tout simplement pas pensé à surveillé les airs, et cela avait été fatal à son allié et ami. La voix de ce dernier, faible et grésillante, résonna dans son dos.


- Aqua… Aqua…

La toa se releva, cessant momentanément de pleurer, avant d’essayer de déterminer l’origine de ce ton si particulier. Au bout de quelques secondes, elle finit par repérer ce qu’elle cherchait. La tête d’Epsilon, déparée du reste de son corps, traînait par terre au milieu de décombres et de débris organiques.

Aqua s’approcha, rapidement au début, puis plus lentement au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la tête de son ami. Lorsqu’elle arriva tout près d’elle, elle s’agenouilla puis la prit entre ses mains, proche de son propre visage.


- Aqua…  je suis désolé… je n’ai pas été assez rapide… plus beaucoup de temps…

La toa de l’eau pleura de plus belle, tentant vainement de retenir ses larmes et ses sanglots.

- Tais-toi, idiot ! Tu m’as sauvé la vie… et tu t’es sacrifié à ma place ; c’est moi qui suis désolée. Je ne suis qu’un boulet, je t’ai empêché d’accomplir ta mission et j’ai causé ta mort… pourquoi m’as-tu sauvé ? Pourquoi ?

- Je… je ne sais pas trop… j’ai agi par… instinct. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir. J’ai fait ce qui devait l’être, c’est tout. Il ne me reste… plus beaucoup de temps… je suis désolé.

- Epsilon ! Non !

C’est à ce moment qu’Aqua aperçut Takurak qui revenait vers eux, marchant tranquillement vers eux. Ce dernier avait amplement pu remarquer l’état d’Epsilon, mais n’en semblait étonnamment pas affecté.

- Takurak… je suis désolée, il s’est sacrifié… je n’ai pas fait attention, et ce monstre est arrivé… Epsilon m’a sauvé, mais… il est trop tard…

Aqua éclata de nouveau en sanglots, inconsolable ; la douleur était insoutenable. Takurak, lui, soupira, puis s’adressa à Epsilon.

- Tu as réussi à contacter Gladius ? Et arrête ton petit jeu.

L’entité répondit de nouveau, mais cette fois avec une voix parfaitement claire et pleine d’énergie, comme s’il n’avait jamais été décapité.

- J’ai pu me connecter avec son communicateur personnel, et j’ai déjà transféré les données vers le tien. Tu n’as plus qu’à lui parler, s’il ne le fait pas avant.

Le regard d’Aqua passa à plusieurs reprises de Takurak à Epsilon, et inversement. Elle s’arrêta peu à peu de pleurer, sans trop comprendre ce qui se passait.

- Comment peux-tu être aussi insensible, Takurak ? Il va mourir ! Aucun de nous deux ne disposons du savoir nécessaire à sa reconstruction !

Le rahkshi soupira puis s’agenouilla près d’Aqua, posant sa main sur son épaule.

- Epsilon, explique-lui.

- D’accord. Non, en fait je te faisais marcher Aqua. Je ne coure aucun risque. Sacré retournement de situation, n’est-ce pas ?

Aqua se leva subitement et donna un coup de pied dans la tête d’Epsilon, l’envoyant valser à plusieurs dizaines de mètres.

- Imbécile ! J’étais désespérée d’avoir causé ta mort, alors qu’en fait tu ne faisais que te moquer de moi ! J’aurais du te détruire avec l’autre bestiole…

- Hum… il semble que je vais encore devoir faire des recherches sur l’humour des organiques. Ma tentative de te remonter le moral n’a apparemment pas bien fonctionné.

La toa de l’eau marcha en direction de la tête de son ami, visiblement très énervé. Lorsque ce fut fait, elle l’attrapa par les câbles qui en dépassaient et la ramena près de Takurak, non sans la cogner sur nombre de débris métalliques en chemin.

- Je te prie de faire attention avec ma tête, s’il-te-plait.

Aqua prit Epsilon – ou du moins, ce qu’il en restait – entre ses mains pour le regarder droit dans les yeux. Sa fureur disparaissait peu à peu, laissant place à un soulagement bien visible.

- Ne me refais plus jamais ça, Epsilon. J’étais morte de peur… mais au moins tu vas bien, c’est tout ce qui compte.

La toa de l’eau souriait désormais ; elle était heureuse de voir son ami en vie, même si ce dernier disposait à l’évidence d’un humour plus que douteux. Elle lança la tête à Takurak, qui l’attrapa au vol avant de saisir son communicateur dans l’autre main et d’entamer une conversation avec son supérieur.

***

- Vous les reconnaissez ?

- Bien sûr. Il s’agit de Takurak, Epsilon et Aqua. Je n’aurais jamais pensé les trouver là ; ils étaient censés se trouver sur Bara-Magna, pour commander à ma place. S’ils sont là, c’est que quelque chose de très important a dû se produire. Tu peux me mettre en communication avec eux ?

- Ils ont déjà lancé une tentative de connexion, mais dans votre… « état » vous ne pouviez répondre. Je relance la liaison… c’est bon, vous êtes connecté. Sur ondes courtes.

Gladius prit son communicateur privé, puis s’adressa à ses subordonnés, non sans inquiétude. Quelque chose de grave était arrivé …

- Ici Gladius… pourquoi êtes-vous venus ici ?

- Ici Takurak, Seigneur. Nous vous apportons des nouvelles extrêmement importantes de Bara-Magna.

- Appelle-moi simplement Gladius, Takurak… ce sera plus agréable pour nous deux. Mais qu’en est-il de ces nouvelles ? Quelque chose de grave s’est passé ? En rapport avec la vallée du labyrinthe ?

- Et bien… pas seulement.

Gladius commença à sentir la peur s’insinuer en lui. « Pas seulement » ? Comment deux mots pouvaient-ils être si lourds de sens ?

- Assez tourné autour du pot. Explique-moi tout, maintenant.

- Comme vous voudrez. Les installations Fantômes de la vallée du Labyrinthe ont été détruites par le Maelström. Nous estimons que nos troupes placées là-bas on subi des pertes supérieure à 60%. Les survivants sont ceux qui se trouvaient dans les sous-sols qui ne se sont pas effondrés ou qui étaient en patrouille près du Grand Volcan ou du Labyrinthe lui-même. Mais ce n’est pas tout. Suite à cela, une mutinerie s’est déclarée dans les places fortes du Grand Désert, qui sont tombés aux mains des traîtres. Les Fantômes loyalistes ont pour la plupart été capturés ou exécutés sur place. Les seuls survivants connus à l’heure actuelle sont les Spectres, qui ont rejoint comme le prévoit le protocole Vulcanus. Cependant…

Le village du feu a lui aussi été le théâtre de batailles fratricides. Les mutins ont mis le feu à la ville et massacré une bonne partie des habitants qui vivaient dans le quartier ouest ; un tiers de la ville a été détruit, et seulement soixante des personnes qui vivaient dans la zone ravagée ont pu être sauvées. Ce sont les Spectres qui ont mis fin à ces tragiques événements lorsqu’ils sont arrivés sur place. La grande majorité des traîtres est morte au combat. Comme d’habitude, aucune perte du côté des soldats d’élite.

Je… je suis désolé, Gladius. Nous n’avons rien pu faire. Devant l’ampleur du désastre, le haut commandement n’a plus aucun contrôle sur les troupes dispersées à la surface de Bara-Magna. C’est le chaos total. Seuls les Spectres répondent à l’appel, et restent cachés dans l’un des bases secrètes.

Seul le silence répondit aux paroles de Takurak. Gladius, dans sa tourelle, restait immobile. Il était comme paralysé, mais cette fois entièrement conscient de la souffrance qui l’envahissait peu à peu.

La vallée du labyrinthe, détruite. Le grand désert, tombé aux mains de traîtres. Vulcanus, ravagée par le feu.

Que lui restait-il donc, à part Voya-Nui ? La seule terre qui lui appartenait encore se trouvait hors de son monde natal. Les Fantômes avaient… tout perdu. Tout. Leurs troupes étaient dispersées, ne répondaient plus à l’appel du commandement. Leurs places fortes avaient été réduites à néant ou complètement perdues. Seuls les Spectres – une centaine de guerriers – étaient encore présents. Mais des rebelles… il ne restait plus rien. Sans les forces de Bara-Magna, Voya-Nui serait bientôt affaiblie, tout simplement par manque de ravitaillement en ressources et soldats.

Gladius ne savait tout simplement plus quoi dire. Lui qui avait lutté si longtemps, qui avant tant souffert, qui avait nourri tant d’espoirs… lui qui était si près du but. La renaissance avait été si proche, et était désormais si distante…

Il avait tout prévu, pourtant. Rejoindre le labyrinthe, puis pénétrer dans le grand volcan pour y récupérer la Source d’Energie. Proposer à l’Empire une alliance pour qu’il accepte de rassembler les différents villages, ou lui imposer ce choix par la force – avec l’aide de l’Ordre et de la Main d’Artakha. Reformer le prototype, installer Valae comme Esprit cybernétique. Faire revivre Spherus-Magna, transformer la Grande Désolation en un paradis florissant.

Mais désormais… tout était perdu. Ce qui avait été les jeunes pousses d’un avenir prometteur avait été réduit en cendres. Les dernières lueurs d’espoir venaient de s’éteindre, à jamais cette fois. La Renaissance était dès lors tout simplement impossible. Gladius était paralysé, ne pouvait plus bouger.


- Gladius ? Gladius !

La voix de Valae pénétra dans l’esprit du Seigneur Fantôme mais n’y rencontra rien sinon le vide absolu, le néant total. L’intelligence artificielle ne pouvait pas saisir l’étendue du désastre, et ne comprenait pas ce que pouvait ressentir son supérieur et ami. Elle préféra se taire, tout en enveloppant la conscience de ce dernier d’un épais voile de sa propre personnalité, tentant de lui épargner de trop grandes souffrances.

- Gladius, ici Takurak. Gladius ? Gladius, je ne vous entends pas. Que se passe-t-il ?

Le Seigneur Fantôme ne répondit pas. Il n’avait plus rien à dire. Avec la destruction des rebelles, à quoi pouvait de toute façon servir un Roi Spectral ?

- Takurak, ici Gladius. Toi, Aqua et Epsilon. Rendez-vous à la cachette des Spectres, et cachez-vous là-bas en attendant mon retour. Stockez le maximum de ressources et de vivres que vous pourrez, tenez la position et attendez mes ordres.

- Comme vous voudrez. Takurak, terminé.

Gladius lâcha les commandes de la tourelle, ses forces l’abandonnant totalement. Il avait échoué. Le Seigneur Spectral avait échoué. Et il l’avait vu pourtant.

C’était la Fin.


[HRP] Voilà, fin de la deuxième et dernière partie du message; à ceux qui ne l'auraient pas vu, la première partie se situe juste au-dessus, je l'ai posté juste avant. Encore désolé ! [/HRP]
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Tanika

Tanika


Masculin
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMar 19 Nov - 1:15

Depuis une bonne dizaine de minute maintenant, un déluge de mort, de plomb et d’énergie s’abat sur cette créature d’outre monde mais celle-ci encaisse sans sourciller. Pas moins de trois croiseurs sont entrain de la pilonner, de lui asséner des tirs enchainés, mais encore aucune réaction. La matière organique en putréfaction vole dans tout les sens, parfois le monstre perd quelques tentacules mais à quoi bon puisque le monstre en possède des milliers. Les vaisseaux fantômes apporté par Gladius que sont le Sheshat et le némésis montrent touts leurs potentiels. Une puissance de feu largement inspirée de l’Univers matoran. Pour Cordax, ce feu d’artifice est un vrai plaisir, il était réellement aux anges. Derrière son canon rotatif tirant toujours en rafale des milliers de balles par seconde, c’était un véritable défouloir. Pour tout ceux se sentant stressé ou énervé, rien de tel que de vivre cette expérience pour s’exprimer et passer sa colère, transmettant ainsi son pouvoir dans les balles tirés qui font un véritable carnage sur la coque de la créature. Le makuta tente un minimum de viser, c’est le minimum syndical, mais tant qu’il touche la créature et donc fait des dégâts, ca lui convient, surtout qu’il faudrait vraiment avoir les yeux dans les talons pour la rater tant le monstre est grand. Les balles qu’il utilise sont explosives donc se fragmente au contact mais au cas où il venait de manquer de munitions, il pourra toujours utiliser son arme secondaire, un canon à énergie qui a donc un stock pratiquement illimités de munitions. Tanika a quand à elle opté pour une tourelle plasma d’une très grande efficacité. Chacun de ses tirs sont aussi efficace et puissants que milles d’entre eux qu’elle aurait lancés à la main, et sa précision est pour le moins étonnant. Et pour cause, elle a une maitrise du canon plasma jamais atteinte par un autre guerrier à bord du vaisseau et sa colère, sentiment accrus après avoir vu bon nombre de civiles et guerriers de sa faction se faire décimer, et après avoir subit moult souffrances au court de sa vie, et qui normalement augmente son pouvoir de plasma, le rendant plus brûlant et plus puissant, augmente ici la puissance des tirs de la tourelle d’une manière exponentielle.
Vorona, quand à elle, se sert d’une cadence de tire moins élevée, mais en contre partie, touche plus facilement les points sensible de la bête. Ses balles renforcées de ses propres pouvoirs psychiques transpercent la carapace de la créature pour se loger profondément dans son organisme. Sur un être moins puissant, ces balles ne peuvent pratiquement ne pas être esquivée, et dans la plupart des cas, soit touche un organe vital, soit inflige un puissant choc mental à la cible, son cerveau pouvant même exploser sur le coup. En tirant dans cette « vallée » qui sépare la créature en deux, comme les deux hémisphères cérébraux, il y a plus de chance pour elle d’infliger pareil coup critique sur la créature, mais elle craint fortement que la bête tout simplement trop grosse pour sentir quelque chose. Avec une taille pareille, cela doit certainement être comme de très nombreuses piqures de moustiques, qui font mal, mais qui sont passagers.
Cordax, lui, craint surtout pour les deux vaisseaux des fantômes, quand la créature va riposter, c’est ces deux croiseurs qui vont manger les représailles en premier. Il la voit arriver la possible onde de choc venant de la chose et qui pourrait trancher en deux les deux croiseurs d’un coup. Ou encore tout simplement les aspirer pour les ajouter à sa masse corporelle comme il l’a fait avec les bâtiments de la ville.
Les deux lieutenants de l’Ordre sont toujours en communication télépathique, bien que leurs corps soient séparés, les deux sont toujours en relation et bien qu’ils soient actuellement dans leurs tourelles respectives, il s’avère que leurs esprits sont en réalité l’un en face de l’autre.
Assis sur un banc de pierre, sur un rocher au beau milieu d’un vide intersidéral, froid et sombre, avec comme seul paysage un arbre mort avec quelques corbeaux dessus, les deux esprits des deux êtres sombre étaient entrain de se parler.


-Aerellys et ce faux Nui n’étaient dans ce hangar que pour nourrir les disputes, créer un climat de stress et de l’animosité entre les membres des différentes factions, qui redoubleront d’effort pour s’entretuer une fois cette menace de grosse méduse écartée, ce pourquoi je t’ai dit que tu ne seras jamais au chômage technique. Mais tout ceci ne me dit rien qui vaille pour la suite, je le sens fortement.
-mais dis moi, répondit, croit tu réellement à ce que ce clone de Nui raconte à propose de la fin du monde ?
-eh bien oui et non, car après tout, si le monde est voué à subir l’apocalypse, qu’il en soit ainsi, mais il parle aussi de nouveau monde naissant des cendres de l’ancien, si telle chose devait arriver, je m’occuperais personnellement de faire en sorte que ce ne soit pas le Démon ou l’un de ses sous-fifre qui l’érige ou en prenne le contrôle, tant que je serais encore en vie. Et dire que beaucoup craignent la fin du monde car synonyme de mort, tout ceci ne change pourtant pas que ce même monde sombre bel et bien dans les ténèbres de jour en jour. Je sens actuellement les émotions négatives de Gladius, grande tristesse, déception, dépit et j’en passe, son esprit est totalement abattu, si il se sent ainsi, c’est que certainement qu’un grand malheur soit arrivé à ses confrères fantômes des sables, je ne peux pas encore dire ce que ca peut être.
-à t’entendre, j’ai l’impression que pour toi, une méduse solide de 50 bio de haut ne soit que le cadet de nos soucis, mais je ne te dirais pas que c’est faux et nous vivons bien avec, de toute façon, quand à moi, je capte sur mon radar des signes de vie alliés, fantômes et Main d’arthaka principalement. Ils sont sur terre ferme. Ils n’ont plus qu’à prier Mata nui pour que les vermines au sol les épargne.

Cordax rouvrit les yeux, les détonations qu’il entendait lui indiquaient qu’il venait de créer une réaction en chaine d’explosions sur la carapace molle de l’immense créature en faisant alterner l’utilisation de missiles et de tirs en rafales de mitraillette. Il a toujours trouvé agréable de se faire ainsi « inviter » télépathiquement dans le crâne de sa compagne d’arme pour causer. Une discussion, qui pourtant, ne dura dans le monde réel pas plus d’une seconde, les pensées circulant énormément plus vite que les paroles réelles, mais bien le temps pour tirer un bon millier de munitions.


***

Pendant ce temps, dans un laboratoire, au royaume d’Arthaka, un scientifique savant travaillait sur très grande machine, son chalumeau à la main, faconnant ainsi tout le système mécanique et électronique de sa création. Juste les dernières retouches à faire, il s’arrêta, ferma le capot de l’engin, le vissa, descendit de son escabeau et alla voir ses quelques assistants près d’un panneau de commande holographique. Il regarda sa machine de haut en bas. Il était content, voilà qu’il venait d’achever son travail. Il dit alors à ses collègues de démarrer la séquence de test. Après avoir pianoté sur le tableau de bord, la machine se mit en route. Trois canons à rayon se mirent en rotation autour d’un axe, puis ils firent feu. Leurs rayons se concentrèrent sur un cristal qui est censé ainsi concentrer le laser et décupler sa puissance pour n’en former qu’un seul rayon dont la cible était une cible de test banale. Les premières minutes se passèrent très bien et le rayon en question détruisait peut à peu la cible composée d’une succession de plaque de différents métaux utilisés notamment pour le renforcement de coques de vaisseaux ou d’armure corporelles. Mais au bout d’un moment, la machine s’emballa, les scientifiques ne pouvaient plus la contrôler et le cristal finit par s’autodétruire. Les canons ont eux aussi subit le contrecoup et devraient alors être changés. Grande déception pour tout le monde en ce moment. C’est là qu’entra par la porte un nouvel arrivant semblant être haut gradé.

-alors, votre foutu rayon prismatique est il prêt ? Je veux le voir en action, moi, et on n’a pas que ca à faire. Les forces armées sont prêtes pour partir en renfort et en soutien à Metru nui et on attend que votre prototype soit installé dans nos croiseurs.
-eh bien…c'est-à-dire que il était prêt jusqu’à ce qu’on ait un imprévu... dit le savant embarrassé.
-c’est bon, ne m’en dite pas plus. (Le haut gradé se retourna et haussa le ton de sa voix), je serais obligé de vous licencier vous aussi, bande d’incapable. Et je ferais la même chose pour le chef si je le pouvais aussi. Voyez-vous, la réputation et le charme de la Main d’arthaka tient sur ses inventions et sur sa technologie qui a toujours une longueur d’avance par rapport aux autres factions. Nous avons le monopole de la technologie et de la Création et vous, vous n’êtes même pas foutu de me pondre votre saleté de rayon prismatique tant promis par le seigneur colbalt lui-même il y a de cela pourtant plus d’une année et demis. C’est un véritable scandale (il jette un bécher en verre contre le sol, celui-ci se brisant sur le coup) vous êtes la risée de la Main et la Main est la risée des factions de l’univers matoran
-de toute facon, ceci était si prévisible, répliqua une troisième figure. La Main est vouée à disparaitre si grand Arthaka en donne l’Ordre final de la dissoudre, ce qu’il risque de faire à tout moment, tout simplement à cause de mauvaises décisions venant du haut commandement de la faction, ceci était indiqué dans les toutes dernières informations interne qui circulait entre les bastions. Nous n’avons jamais rien créé de concret en termes de technologie depuis longtemps, pourtant la vente de nouveautés techniques aux arsenaux constitue notre principal revenu. Nos soldats se sont reposés pendant si longtemps dans nos forteresses et les territoires ne sont plus gérés correctement. Nous nous estimons heureux que aucune faction ennemi n’ai daignée nous attaquer, sinon nous ne serions plus de ce monde si ca s’était vraiment arrivé. Mais le haut commandement vide les caisses, la trésorerie est vide et notre groupe ne subsiste que grâce aux impôts des régions sud de l’univers matoran qui sont encore sous la tutelle d’Arthaka. Mais il craint chaque jour que les civiles fasse une grève fiscale réduisant à néant notre économie, encore plus que ce qu’elle est maintenant. Nous serions alors la première faction démembrée mais pas sous les coups des armes de guerre traditionnelles.
-toi, tu la ferme avant que je prenne ton journal et que je te frappe avec, quand aux autres, vous dégagez de ce labo, la semaine prochaine, vous êtes au chômage, je peux vous l’assurer.

Tout le monde présent avait l’air complètement dépité. C’était la fin pour eux, comme pour beaucoup d’autres arthakanistes qui avaient pourtant foi jusque là en Colbalt et ses deux lieutenants aujourd’hui portés disparu dans les méandres de Metru nui, au fin fond des archives d’Onu-metru.

***

Et pendant ce temps, à Metru nui, dans les rues ravagés par les vermines et les immondes créatures ayant réduit la ville à feu et à sang, derrière un rocher, un occulteur se désactiva révélant ainsi peu à peu un être qui était jusque là dissimulé sous un voile d’invisibilité afin d’empêcher toute attaque directe des créatures de cauchemar. C’était une jeune toa portant un huna violet. Son armure était légère, teintée de deux couleurs principale, le violet sombre et le vert kaki. Son plastron était peint d’une spirale toujours dans les mêmes couleurs et griffé de quelques marques dues à des batailles précédentes. Elle portait une jupe longue violette et asymétrique, donc ouverte à l’avant et elle n’avait que pour seule arme sur elle que son fusil à magasin C-10. Une arme classique pouvant servir de fusil d’assaut ou de sniper à moyenne portée. La toa changea alors le chargeur, se mit à découvert et dégaina son arme pour tirer une rafale, mettant un insecte mutant ennemi à terre pendant que d’autres courraient vers elle pour riposter. Deux d’entre eux sautèrent droit sur elle mais s’arrêtèrent en plein vol, stoppé par une force mystérieuse et repoussé violement en arrière. Elle se retourna alors violement, souleva un rocher par la même force et le lança droit sur une troisième créature qui pensait l’attaquer par derrière. Et quand elle se retourna pour achever les deux fauves précédents, ils furent alors tranchés et évicéré devant elle sans qu’elle ne puisse voir les agresseurs qui l’ont pourtant aidé à tuer ses ennemis. D’autres occulteurs se désactivèrent révélant ainsi deux autres êtres, cette fois un peu plus grand, portant des capes noires et des faux comme arme.


-merci, dit elle, mais je comptais les sonder mentalement avant de les tuer.
-madame Ly, répondit l’un d’entre eux, je pense que c’étaient les derniers pour le moment, mais d’autres sont en approche, nous devrions nous en aller d’ici.
-je le sais, mais nous sommes presque arrivés, voilà le fameux vaisseau de l’Ordre noir dont nous a parlé Zerakhul, il ne reste plus qu’à trouver Tanika qui doit certainement être à l’intérieur.
-Est-ce que vous avez toujours les lances avec vous ?

Ly vérifia alors dans son pack dorsal, mais les armes étaient bien présentes.

-oui, tout y est (elle regarda alors le ciel), et dire que c’est certainement l’une de nos dernières missions en tant qu’Arthakanistes. Vorona sera certainement triste d’apprendre que notre faction n’en a plus pour très longtemps, du moins si Arthaka décide vraiment d’y mettre fin. Zerakhul m’a dit que si Arthaka prenait vraiment cette décision, il mettrait alors ses services et ceux des templiers noirs au service de l’Ordre de Mata nui, Tanika n’aura alors pas de raison de se plaindre, elle qui voulait  une escouade d’élite dans ses rangs. Mais bon, Il est loin le temps où nous faisions des missions ensemble pour le compte d’Arthaka, moi et Vorona, j’espère qu’elle se souvient encore de moi.

La toa du psychisme et son escorte, tout trois partisans du Grand créateur s’en allèrent, probablement pour se cacher des hordes d’infestés qui grouille sur ce sol devenu aussi hostile que le désert de Bara magna en pleine saison de chasse.

Un peu plus tard, Vorona, toujours à bord de sa tourelle reçut un message télépathique. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un brin de nostalgie dans son esprit aussi. Une vieille connaissance venait de la contacter. Elle transmit alors via communicateur à Tanika des informations importantes. La toa du plasma, dans sa tourelle de l’autre côté du vaisseau, lut alors le message s’affichant sur son écran holographique.

-Tanika, ici Vorona, la créature n’a toujours pas réagi à toutes nos attaques, je crains le pire, mais j’ai néanmoins une bonne nouvelle. Des ambassadeurs de la Main d’Artakha sont venus vous voir pour discuter. Terminé.

L’Impératrice était plutôt soulagée et se disait que enfin, Colbalt se décidait peut être é envoyer ses troupes en renfort ? Et pourtant elle ne se doute pas qu’en vérité, il n’en est rien.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMar 19 Nov - 16:41

Le Vide.

Il s’agissait du mot qui définissait le mieux ce qu’Il ressentait. Une absence totale de sensation, de sentiment ou même de pensée. Il n’y avait rien… juste, rien. Il flottait dans l’inconnu, ne ressentant ni douleur ni bonheur, ni tension ni espoir.

Cet univers ne possédait pas de couleur, et Ses yeux ne distinguaient rien dans ce vide infini. Peu à peu, cependant, il commença à percevoir des images, des sons. Tout d’abord des visages familiers, des paroles réconfortantes. La présence protectrice de tous ceux qui avaient été là pour l’aider au cours de sa longue vie.

Ses parents, ses amis d’autrefois. Puis les soldats de l’Empire qu’il avait côtoyés avant de monter en grade. Ceux qui l’avaient suivi lors sa fuite, ceux qui avaient ensuite péri lors de son périple. Et enfin tous les Frères et Sœurs qu’il avait rencontrés en tant que Général des armées rebelles, puis lorsqu’il avait pris le rôle de Seigneur Fantôme. Ikinat, Volok, Epsilon, Takurak, Aqua, Valae et tous les autres.

Tous ses amis, ses frères d’armes… sa Famille.

Puis comme pour contrer cette vague d’énergie positive, d’autres images – moins réjouissantes – firent leur apparition.

La guerre. La mort. La souffrance. La peur. Tout cela résumé en quelques images ; le Grand Fracassement, la mort de sa mère puis celle d’Ikinat. Le massacre des steltians sur Voya-Nui, tout comme la bataille meurtrière face aux forces de l’Ordre et de la Main réunies.

Tant de pertes, tant de destructions… un immense gaspillage qui semblait maintenant inutile, après la perte des territoires de Bara-Magna. Les rebelles avaient tous perdu un frère, une sœur dans l’une des nombreuses batailles et escarmouches qui avaient suivi l’arrivée de Mata-Nui. Et alors qu’ils semblaient si près du but, ils s’étaient retournés les uns contre les autres dans une lutte sanglante qui annoncerait bientôt la mort définitive des Fantômes des Sables en tant que faction.

Il avait fallu des centaines d’années pour qu’une résistance efficace se forme à la surface de la Planète des Sables ; le temps pressait, et Il ne pouvait pas se permettre d’attendre aussi longtemps pour repasser à l’action. Bara-Magna agonisait ; elle criait à l’aide depuis plus de 100 000 ans, et il fallait agir en vitesse. Les Fantômes démantelés, il n’y avait plus aucun espoir de ce côté-là.

Il avait donc deux choix ; ce qui était plutôt simple, au vu de la situation.

Rassembler les dernières forces rebelles et tenter de rejoindre une autre faction ; ce qui aurait autant d’impact que s’Il se contentait de partir en exil. Personne n’accepterait d’encourir la colère de l’Empire Skrall ou de la Confrérie Makuta pour protéger quelques dizaines de soldats sans bannière.

Il n’avait donc en fait pas vraiment le choix ; la seconde solution était en fait la seule valable. Il allait devoir disparaître, tout comme ses Spectres ; tous devraient rester dans l’ombre – ou mourir. Puis, lorsque le temps serait venu, ils rejoindraient tous l’Empire, seule puissance capable de défendre les intérêts de Bara-Magna – ou du moins des Skralls.

Le Vide commença à devenir plus hétérogènes ; lui qui n’était auparavant Rien, il se parsemait de Lumière et de Ténèbres ; des ombres dansaient en tous sens, chassées par des vagues de lumière qui refluaient ensuite face aux masses sombres.

Il ne pouvait plus rester neutre et mener sa propre route. Il ne pouvait plus tenter de sauvegarder la paix. Il ne pouvait plus pardonner. Il ne pouvait plus être un héros magnanime au grand cœur.

Il ne pouvait plus être Gladius, tout simplement.

Le temps des Fantômes était certes révolu, mais Il savait qu’Il avait encore un rôle à jouer. Il pouvait le sentir dans chaque fibre de Son âme. Sa Guerre à Lui n’était pas terminée, loin de là. Peut-être même venait-elle de commencer à l’instant.

Mais s’il ne pouvait plus être Gladius, qui serait-il ? Endosser de nouveau le rôle d’un Protecteur du Peuple ne lui serait d’aucune utilité. Non… il fallait changer tout cela. L’image d’un héros ne lui servirait pas dans cette nouvelle quête.

Et même s’Il dut chercher pendant plusieurs minutes, Il savait pertinemment quel choix serait le Sien. Après tout, n’avait-il pas pressenti tout cela depuis plusieurs heures ? Il avait tenté de Se voiler la face depuis l’instant où Il avait compris ce qu’il se passait – et ce qui se passerait dans les semaines à venir. La vision Lui avait grandement facilité la tâche. Finalement, Il se contenterait d’être celui que son instinct L’implorait d’être depuis tout ce temps.

Celui qui se moquait des règles, qui se fichait royalement de l’honneur. Celui qui n’obéissait qu’à ses propres commandements, qui ne prenait en compte que ses propres désirs. Un Guerrier au sens propre du terme, qui ne vivait que pour la joie de la bataille et la satisfaction de voir ses ennemis détruits un par un.

Gladius était désormais mort.

Et Kharne avait pris sa place.

Kharne se concentra, étendant sa conscience jusqu’à parvenir aux limites du Vide ; puis, sans ménagement, il se contenta de détruire entièrement cet étrange état qui l’avait étreint durant plusieurs minutes.

Le guerrier fut alors de retour dans la tourelle personnelle du croiseur de l’Ordre Noir. Ses mains maniaient frénétiquement les commandes de tir, pilonnant la Créature de nombreuses salves de tir destructrices. Une présence se fit cependant rapidement sentir. Une présence qu’il ne connaissait que trop bien. Valae eut beaucoup de mal à s’adresser à lui.


- Gladius ? Où étiez-vous encore passé ? Ca va aller ? Après une nouvelle comme celle-là… je suis vraiment désolée, si vous avez besoin de parler.

- Ca va aller, Valae. Tout va parfaitement bien. Je suis aux commandes d’un monstre de siège, et je vais pouvoir en profiter pour détruire cette gigantesque Ordure.

- Gladius ? Non… vous n’êtes pas… qui êtes-vous ? Et qu’avez-vous fait de Gladius ?

- Il est mort, Valae. Je l’ai tué. C’est terminé. Il n’avait plus son rôle à jouer.

- Comment ?! Non… non ! Je… je ne le sens plus du tout ! Comment… ? Non… Gladius !

- Il ne peut t’entendre, là où il se trouve. Il n’existe plus, tout simplement. Mais tu me gênes dans mes mouvements ; toi aussi, pars où je te ferai sortir – de force.

- Gladius…

La présence disparut aussitôt ; Kharne put alors se concentrer de nouveau sur le Monstre qui lui faisait face…
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Solok
Toa Useless
Solok


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[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Left_bar_bleue400/400[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Empty_bar_bleue  (400/400)
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[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Left_bar_bleue980/1000[Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 Empty_bar_bleue  (980/1000)
Capacités du Personnage: ATK : 3400/3400 | DEF : 1535/2500

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 21 Nov - 1:08

-"...Ils en ont pas marre de parlé de paix ou d'autre truc du genre alors qu'on fonce tout droit vers un truc qui va peut être tous nous tué...?"

Le Toa de glace prononça ces mots en écoutant les paroles Aerellys, Rehad et Vorona. Mais le temps lui manquait pour se concentrer sur leur discussion, intéressante certes, qui n'allait pas aider à la prochaine étape. Il fallait maintenant s'attaquer au gros morceau. Zéro avait parlé, le combat allait se faire via des tourelles. Solok désirait se battre à l'épée mais il est vrai que le combat à la tourelle est plus sur et certainement plus efficace.

Armageddon avait aussi observé la scène, les remarques de tous pointait vers un Nui différent de celui qui était là au début des événements... Armageddon avait remarqué qu'il avait disparu pendant quelques instants quand tout le monde se dirigeait vers le Moto-Hub, que c'était-il passé durant cette disparition? Est-ce Nui? Armageddon n'est pas omniscient donc il n'en sais rien. L'épée maudite vit que le combat allait se déroulé à la tourelle. Il se téléporta...


-"C'est bien le moment de me lâcher..." Dit le Toa.

Tout le monde pris la direction indiqué par Zéro. Les tourelles se trouvait au bout. Dans la salle des machines il faisait très chaud, c'était très désagréable. Le coeur en fusion était la cause de cette chaleur. Mais était-il aussi la cause de ces "teintes rouges"? Était-ce du sang? Solok n'en avait aucune idée. Il observait, silencieux à l'inverse de beaucoup qui parlait. Excitation? Peur? Regret de ne pas avoir pris ces navettes? Le Toa était excité à l'idée de pouvoir enfin s'attaquer au gros morceau mais avait peur d'échouer. Mais il n'avait aucun regret. Pouvoir enfin se déchainer sur... Sur quoi? Cette chose n'a pas de nom. Cette chose ne ressemble a rien de connu. Il pouvait enfin se déchainer sur cette chose sans nom. Le Toa de Glace pris la 8e tourelle à droite et pris place sur le siège, voyant Riscerth se diriger vers des tourelles plus lointaines.

-"Voyons voir ce que ces tourelles on d... Oh Mata Nui."

Le Toa de Glace était horrifié :

-"Si cette chose était venu quelques heures plus tôt je ne serais plus de ce monde..."

Le Toa de Glace repris ses esprits et regarda sa cible. Une erreur armée de beaucoup de tentacule terminées par des sortes de visages et d'étranges mains. Un corps composés de deux parties rocheuses très grandes séparées toutes les deux par un immense trou. Le Toa restait sur la même expression d'horreur.
Il repris ensuite ses esprits et regarda l'arme avec laquelle il allait combattre. Cette tourelle était avancé. Le Toa qui ne c'était battu qu'a l'épée depuis qu'il était un Toa ne savais pas comment cette arme fonctionnait. Cependant, Solok trouva rapidement le bouton permettant de tirer, mais le premier tir ne fut pas prévu. Le dispositif d'aide à la viser fit son travail et l'immondice fut atteinte... Le Toa garda donc le bouton de tir appuyé en direction de l'Erreur et les tirs furent exécuté a la chaine. Solok trouva même comment canaliser son énergie élémentaire dans ses tirs. Les tirs pleuvaient, des tâches de glaces apparurent sur le monstre... Mais ce n'était rien comparé à ce que cette chose était, ni comparé a tout ce qui avait été donné avec ces tourelles. Grands nombres d'êtres tiraient, tout le monde combattaient. Mais le Toa s'arrêta quelque seconde quand il vit quelque chose de noir bougé dans le ciel, ça bougeait, rapidement, et ça volait.


-"...Ne me dit pas que..."

La chose se rapprocha de la fenêtre de tir de Solok, rapidement et s'arrêta devant, c'était Armageddon.

-"Les tourelles je trouvais pas ça assez amusant, et j'ai assez de puissance pour pas avoir besoin d'être dans un croiseur pour ne rien risqué en étant devant ce... Truc là qui casse tout. Enfin bref, je vais regarder comme ça fonctionne."
-"...Tu pense pas à..."
-"Si, tu sais que j'aime bien les miroirs. Mais ce n'est pas ma priorité absolu."

Armageddon partit à tout allure... Quelque part...

-"...Attends..."

Le champ de tir du Toa de Glace était maintenant dégagé, il pouvait maintenant s'attaquer au monstre une deuxième fois. A sa surprise les tirs ne sortaient pas que des tourelles du croiseurs de l'Ordre Noir mais aussi de deux autres croiseurs, ceux des Fantômes des Sables, qui venaient de se joindre à la fête. Le Toa à l'armure blanche saisi la seconde arme de la tourelle, qui avait deux manches à tenir qui était à la gauche et à la droite des commandes de la premières armes. Au bout de ses manches se trouvaient deux boutons. Le Toa de Glace appuya dessus en disant :

-"Voyons voir ça..."

Un gros tir de glace, très gros tir, sorti de la tourelle, et une jauge se vida sur l'écran de gestion de la tourelle qui venait d'apparaître.

-"Oh! C'est sympa cette arme..."

L'impact avec l'immondice provoqua une explosion élémentaire suivi de traces de glace, ce n'était rien comparé à la cible... Mais le Toa avait... Apprécier cette explosion. Il tenta tout de suite un deuxième coup mais la jauge clignota en rouge comme pour signifier que cette arme nécessitait un rechargement.

-"Et bien on a deux armes, on va alterner alors."

Solok repris en main le dispositif permettant de tirer avec la première arme, celle qui tire à la chaine, et continua de mitrailler la cible. Attendant que quelque chose se passe. Une réaction de l'horreur, un nouvel ordre de Zéro... Le temps le dirait bien assez tôt.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 21 Nov - 6:11

Le guerrier était enfin seul, plongé dans ses pensées ; alors que ses mains maniaient frénétiquement les commandes de tir, son esprit était également loin d’être inactif, bien au contraire. Les battements de son cœur avaient atteint une cadence anormalement rapide, tandis que des influx nerveux parcouraient chaque fibre de son être à tout instant. Kharne savourait l’instant présent, la puissance de destruction octroyée par la tourelle faisant déferler un orage d’acier sur la Chose. Loin devant lui, le Sechât et le Némésis déclenchaient régulièrement des cataclysmes artificiels qui auraient eu raison de n’importe quelle défense habituelle.

Mais cet adversaire était cette fois loin d’être habituel.

Kharne ne s’arrêta pas de tirer, jusqu’à ce que les réserves de munitions soient vidées. Ce fut à ce moment qu’il se rendit compte qu’une présence grattait aux parois de son esprit. Une présence qu’il ne connaissait que trop bien… une présence puissante mais néanmoins maladroite.


*Gladius… pourquoi tenter de résister ?*

Kharne tenta d’écarter ce sentiment désagréable, mais ce dernier gagnait en intensité à chaque seconde, jusqu’à ce que la présence du Seigneur Fantôme soit complètement palpable à l’intérieur de son esprit.

*Impressionnant… mais loin d’être suffisant. C’est moi qui mènerai la danse, désormais. Ton temps est révolu.*

Ce fut ensuite la voix de Gladius qui résonna dans l’esprit de Kharne, à la manière de Valae auparavant. Ses paroles semblaient provenir d’un endroit à la fois proche et lointain, étaient tout aussi claires qu’indistinctes.

*Je… je ne te laisserai pas faire. J’ai juré de défendre les miens jusqu’à la fin, Kharne. Je ne te laisserai pas te servir de mon corps pour parvenir à tes fins, quels que soient tes plans !*

*Mes plans ? Mais… je n’ai pas de plan. Je n’ai aucune prévision quant à mes actes futurs. Je possède seulement une conviction simple. Nous avons trop souffert, Gladius. Nous avons subi les assauts incessants de cette existence. Tu as trop souvent connu la tristesse, le désespoir, la souffrance.

Je vais changer tout cela. A partir d’aujourd’hui, mon but ne sera pas la sauvegarde d’une espèce ou bien d’une autre… non. Non ! Je veux juste vouloir profiter de cet outil formidable qu’est ton corps ! Je veux pouvoir m’amuser, profiter de cette puissance ! Voir leur tête tomber, à tous !

Pourquoi s’imposer un devoir ? Pourquoi se soucier de ceux qui sont trop faibles pour survivre tous seuls ? Pourquoi s’évertuer à protéger des êtres qui ne seront jamais assez puissants pour te sauver en retour ?

Tu as été un héros, Gladius. Sauvant la veuve et l’orphelin, déployant des pouvoirs extraordinaires… ah, ça, tu m’auras étonné plus d’une fois. Mais les héros sont la cible de toutes sortes de maux. Solitude, peur, et le poids des espoirs de tout un peuple sur tes seules épaules. Finalement, ce sont ceux qui tu t’es évertué à protéger qui se sont retournés contre toi. Quelle ironie, n’est-ce pas ?

J’en ai assez. Le devoir n’est qu’une prison qui nous empêche de vivre comme nous le souhaitons ; l’union n’est qu’un attachement stupide à ceux que tu dois protéger au péril de ta vie. Et je n’ai aucune destinée, Gladius. Je ne me fatiguerai pas à tenter de réveiller un énorme robot rouillé dans les pièces sont dispersées à la surface d’un monde déjà condamné. Les espèces de Bara-Magna sont vouées à disparaître ou à l’asservissement. Mais avant la Fin, il nous reste encore de nombreuses années.

Des années qui me permettront de m’adonner à mon activité favorite… le Meurtre. Le Massacre. Le Génocide.

Tuer est ce qu’il y a de plus doux et merveilleux au monde. Mais tu le sais très bien, même si tu refuses de te l’avouer. Sentir ta force écraser les défenses de ton adversaire ; percevoir la peur, le désespoir s’insinuer en lui alors que sa défaite et sa mort, inévitables, s’approchent à grand pas. Puis, enfin, donner le coup de grâce et achever cette œuvre grandiose. Et pourquoi ne pas garder un petit souvenir à chaque fois, pour sans cesse te remémorer tes innombrables victoires ? La tête fait très bien l’affaire, et à l’avantage de ne pas trop être encombrante – tant qu’il ne s’agit pas de celle d’un skopio, bien sûr.

Je veux m’amuser. Je vais m’amuser. Je vais tuer, tuer, et tuer encore. Puis je prendrai leur tête, à tous ceux qui tomberont sous mes coups. Quel avenir grandiose… j’en jubile déjà, rien que d’y penser.*

*Tu… tu es complètement fou.*

*C’est toi qui es fou, Gladius. Tu cherches à sauver une cause perdue depuis plus de 100 000 ans, et à protéger un peuple qui ne le mérite pas. Seuls ceux qui sont assez forts méritent de survivre. Moi, je vivrai heureux, jusqu’au jour où la mort me rattrapera ; et alors, je n’aurai aucun regret, car j’aurai accompli tout ce que JE désirais, pas ce qu’un devoir stupide ou un honneur inutile m’ordonnaient de faire.*

*Bien… dans ce cas, je vais devoir t’arrêter immédiatement, et te détruire s’il le faut.*

Kharne sentit que son corps était en proie à un déchirement intérieur, divisé entre deux consciences complètement différentes qui s’en disputaient le contrôle. L’entité meurtrière ferma alors les yeux, faisant le vide dans son esprit.

L’instant d’après, il se trouvait sur un immense plateau désertique. De nombreux rochers affleuraient à la surface du sol ocre, tandis que de rares arbres morts se dressaient tels des doigts squelettiques vers un ciel totalement noir, dénué d’étoiles ou de la moindre source de lumière ?

Le plateau était éclairé par d’immenses brasiers, lesquels n’émettaient aucune fumée. Kharne cligna des yeux ; lorsque ces derniers se rouvrirent, Gladius se trouvait en face de lui, à une dizaine de mètres environ. Le Seigneur Fantôme regarda autour de lui, avant de poser son regard sur l’entité meurtrière qui l’avait attirée en ce lieu étrange.


- Où… où sommes-nous ? Réponds-moi !

- Ceci… est une recomposition mentale de ma création. Un lieu unique à chaque esprit ; pour faire simple, nous somme ici sur mon propre terrain. C’est ici que j’ai vu le jour, il y a très longtemps. Tu sais, ce fameux jour ; lorsque nous avons tué notre Mère, cela a été un coup très dur. Nous avons beaucoup souffert, alors. Ce fut une terrible épreuve...

- Mais… qui es-tu à la fin ? Comment as-tu pu être présent si longtemps sans que je ne m’en rende compte ?

- Tu as toujours su que j’étais là, mais tu m’as ignoré tout ce temps. Tu redoutais le jour où je me montrerais, mais ce jour est arrivé. Tu sais que je suis… je suis toi, tout comme nous n’avons été qu’un seul et même être auparavant.

Trakus, Kharne et Gladius. Trois noms, trois guerriers fiers et puissants.

Le premier est mort il y a bien longtemps, et a alors donné naissance à deux autres guerriers. Il n’a pas réellement disparu… il se serait plutôt, disons, divisé.

- Impossible ! Je suis Trakus ! Je m’en souviens parfaitement ! Tu essaies de me destabiliser…

- Tu sais que je dis la vérité, Gladius. Lorsque nous avons tué notre mère, aveuglés par la rage, la fureur du combat et notre instinct meurtrier… nous n’étions alors qu’un animal, incapable de contrôler notre puissance ni de prendre réellement goût à cette destruction.

Au moment où nous nous sommes rendus compte de notre acte, nous avons été séparés en deux parties, bien distinctes. Ainsi fut créé Gladius, le héros légendaire ! Le sauveur, le magnanime, le généreux ! Un exemple de bonté, qui ne se battait que pour protéger les siens, et qui faisait tout pour préserver la paix. Tu as alors pris le contrôle, bien plus puissant que moi à l’époque. Mère, même dans sa mort, aura ainsi permis à Bara-Magna d’être un monde meilleur. Elle m’a vu, dans son dernier soupir. Ce sont ses pouvoirs qui m’ont enchaîné dans les profondeurs de ton être, m’empêchant de reprendre le dessus depuis tout ce temps.

- Non… impossible ! Je t’aurais senti !

- Mais Mère a mal calculé son coup. J’ai fini par gagner en puissance, chaque fois que tu connaissais la colère, la souffrance ou une pulsion de violence.

- Tu es… moi ?

- Je suis le côté sombre de ce que nous avons autrefois été. Je suis la destruction là où tu es la sauvegarde. J’incarne la souffrance là où tu représentes le bonheur. Je répands le désespoir là où tu instilles l’espoir dans le cœur du peuple.

Je suis Kharne, ce que tu n’as jamais été. Et je suis plus fort que tu ne le seras jamais. Cependant, j’ai encore du mal avec ce corps, et tu risques de me gêner. Je vais donc m’occuper de toi et faire en sorte que tu ne m’entraves plus. Définitivement.

Kharne frappa le sol de son poing, déchirant la pierre comme s’il s’agissait de papier sur plusieurs mètres de profondeur. Les éclats, animés d’une vitesse folle, frappèrent Gladius avec une force telle qu’il se retrouva propulsé à plusieurs mètres de sa position d’origine. Le Seigneur Fantôme retomba lourdement au sol, grognant de douleur ; les écailles de son épiderme ne répondaient pas correctement à l’attaque de son adversaire ni aux chocs qu’ils subissaient.

- Tu es ici sur mon terrain. J’ai un contrôle total sur cet endroit. Dans mon esprit… je suis Dieu, et tu n’es rien.

Gladius se releva difficilement, ignorant la douleur ; puis au lieu de foncer à l’attaque, il maintint sa position et attendit l’assaut suivant.

- Que fais-tu donc, héros ? Tu as peur de te battre ? Allez, je veux m’amuser, sois un adversaire intéressant à détruire !

- Si tu es ma Colère, ma Souffrance et mon Désespoir… alors je ne te combattrai pas par la violence. Je te vaincrai d’une autre manière.

Kharne sentit une puissante rage monter en lui, dépassant de très loin le courroux qui l’envahissait habituellement ; Gladius refusait de lui servir d’adversaire de valeur, et utilisait là une méthode qui risquait de s’avérer très efficace contre l’entité meurtrière. Privé de la Colère, Kharne serait rapidement privé d’une partie entière de sa puissance. Il fallait trouver un moyen de réveiller l’instinct bestial du Seigneur Fantôme.

Il commença par se jeter sur le leader rebelle, poing en avant ; cependant, au moment de l’impact, il traversa son adversaire comme si ce dernier n’avait été qu’une simple image, totalement intangible. Gladius était parvenu à s’extraire – du moins, partiellement – du contrôle de Kharne, qui hurla de rage.


- 100 000 ans que j’attends ce moment ! 100 000 ans que je patiente ! 100 000 ans que je te vois gaspiller ce temps si précieux que j’aurais pu passer à m’amuser ! Au lieu de cela, je te voyais agir en prétendu « héros » bienfaiteur… mais ne t’inquiète pas, j’avais tout prévu en avance. Tu t’es beaucoup attaché à Valae, n’est-ce pas ?

- Qu’est-ce que…

Ce petit moment de distraction suffit largement à Kharne pour reprendre l’avantage, frappant Gladius en plein torse et l’envoyant valser à une dizaine de mètres de là – traversant au passage un arbre mort.

- Depuis plusieurs mois, j’ai eu tout le temps d’installer quelques sécurités. Je l’ai fait « disparaître » en l’enfermant au plus profond de mon esprit, mais je ne l’ai pas détruite. Pas encore.

Kharne tapa du pied sur le sol, et un grondement sourd se fit entendre sous les deux guerriers ; soudainement, un pan entier de roche se souleva, dessinant un parallélépipède parfait. Ce dernier se mit à léviter au-dessus du sol, à quelques mètres de hauteur. Attachée par des chaînes à sa face inférieure, une toa frêle pendait dans le vide, apparemment inconsciente.

- Elle m’a donné plus de fil à retordre que ce que j’avais prévu au départ, mais je l’ai finalement neutralisée.

- Valae ?

- Ah, oui, tu n’étais pas au courant… ta chère intelligence artificielle est une ancienne toa de la gravité dont l’esprit a été transféré dans une machine, il y a plusieurs milliers d’années. Ses souvenirs avaient été enfouis profondément dans son subconscient, mais je n’ai eu aucun mal à y accéder. Telle que tu la voix actuellement, elle possède sa dernière apparence en tant que gardienne de l’univers matoran.

- Laisse-la partir ! Elle n’a rien à voir avec tout cela !

- Au contraire… elle est l’outil qui va m’amener à la victoire !

Gladius se mit à courir en direction de Kharne, mais ce dernier fut bien trop rapide ; l’entité meurtrière s’approcha de Valae, puis enfonça son poing dans son torse – défonçant aussi bien l’armure que les organes internes.

La toa hurla de douleur, tandis que Kharne éclatait de rire. Le sang éclaboussa son visage.

La seconde suivante, Gladius, fou de rage, tentait de frapper son alter ego au visage. Ce dernier disparut avant de prendre le coup. Le Seigneur Fantôme, déséquilibré, glissa au sol puis se redressa sur ses jambes – trop tard. Un bruit mat retentit à l’intérieur de son crâne, tandis que son corps était totalement paralysé.


- Je suis la rage de celui qui fut autrefois Trakus ; ta colère ne fait donc que me renforcer.

Tu as perdu.

Gladius baissa son regard, observant la main qui dépassait de son abdomen ; Kharne avait donc gagné suffisamment de puissance pour traverser toutes ses défenses et l’empaler d’un simple coup de poing.

- En ce lieu, la puissance n’est pas une question de force, ni de technique. Il ne s’agit ni plus ni moins de volonté. Privé des Fantômes des Sables, tu es plongé dans le doute – faible, seul, face à moi. La victoire m’était acquise à l’instant où Takurak t’a adressé la parole, Gladius.

Mais ne t’inquiète pas ; tout comme Valae, tu trouveras sûrement ton utilité. Je vais donc vous garder bien au chaud en attendant de vous trouver un moyen de me servir.

- Non…

Kharne tapa de nouveau du pied, tandis que des flaques d’un liquide noir et visqueux apparaissaient et grandissaient rapidement au sol. En quelques instants, le fluide épais eut englouti Gladius et Valae, les emprisonnant très profondément dans l’esprit de l’entité meurtrière.

- Tu n’as jamais réellement voulu me détruire, n’est-ce pas Gladius ? Ayant également connu la souffrance, tu as compati à la douleur que j’ai ressenti lorsque nous avons perdu Mère. Tu étais trop bon, voué à la protection de toute forme de vie… imbécile, ta bonté t’aura perdu. Pour mon plus grand bonheur…
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Shrecki

Shrecki


Masculin
Fiche d'identité
Energie:
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Capacités du Personnage: ATK : 4225 DEF : 6100

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyDim 24 Nov - 21:26

Les souterrains de Metru Nui. Sol recouvert par endroits d'une épaisse couche de poussière. Illuminés par des lumières diffuses sur les murs, qui clignotent au rythme de l'énergie circulant dans la ville et dans tout le cortex cérébral de Mata Nui ; et un intense bruit de ventilation par endroit, là où le système de refroidissement n'est pas liquide. Des dédales de couloirs, sur les côtés et aux plafonds desquels courent masse de tuyaux d'un acier opaque. Dans le silence étouffant, pourtant, on peut percevoir des respirations rauques ; mais pas celles des bêtes de la Nuée, non. Il s'agit d'une respiration connue de ceux de cet univers. Une respiration presque rassurante dans ces heures de folie ; la respiration d'un Toa, même de plusieurs Toa à l'unisson. Essoufflés, d'après le rythme auquel ils expirent et aspirent. Mais dans le couloir naît un autre bruit ; celui de pas. Un son régulier, au début lointain, et calme, qui résonne dans le couloir comme provenant de toutes les directions. Les trois Toa se concertent du regard, et se retournent vers le quatrième présent, à l'armure noire et blanche. Le bruit de pas s'intensifie.

- Commandant Colbalt, quels sont vos ordres ?

Colbalt hésite un moment devant le regard de ses guerriers, tout aussi troublés que lui par les dernières heures. Peut être les secours qui approchent ? Non, les secours suivent toujours un protocole particulier, appeler les survivants tout en les cherchant, et en de grands groupes, pas en venant en silence, en équipes d'une personne. Ce ne sont pas les secours qui approchent, cela Colbalt comme ses guerriers le savent. Le commandant suprême réfléchit, aussi calmement et pragmatiquement qu'il le peut. S'ils sortent, ils risquent d'être exposés à la Nuée, qui semble par chance les avoir oubliés ici...Mais combien de temps peuvent ils tenir, coupés du monde, dans des souterrains que la Vie a déserté ?

* Ô Seigneur Artakha, donnez moi la sagesse et la force pour affronter ce nouveau défi...*

- Bonjour, seigneur Colbalt. Nous ne nous sommes jamais rencontré face à face auparavant, je me trompe ?

Face aux quatre Toa se dresse un personnage de haute stature. Il porte un grand manteau d'un pourpre sombre, aux reflets changeant entre un noir profond et un vert éthéré, à cause de la lumière ambiante. Ganté de nuit, botté d'acier et casqué de manière similaire, il se tient là, apparut comme un rêve maudit sans que personne l'ait senti venir, dépassant d'une tête au moins chacun des membres de la Main d'Artakha, le Sans Visage froid et son masque de métal, ce métal étrange sur lequel la lumière et les ombres ne semblent avoir aucune prise.

- Vous êtes celui qui combattait plus tôt dans l'arène, lâche l'un des guerriers sur un ton méfiant.

- Shrecki ! Répond Colbalt sans prêter attention à son guerrier. Vous aviez complètement disparut depuis les dernières heures. Je vous pensais mort, avec toutes ces choses partout dans les rues ! Votre présence va nous être d'une grande aide. Par Artakha, je nous croyais perdus !

Le Makuta s'avance vers les guerriers, qui baissent leurs armes à son approche, malgré les regards méfiants dont est gratifié le scientifique. Restant face à Colbalt, le personnage lève son poing, comme une invitation vers le souverain de la Main, bien que son regard soit impossible à saisir.

- Il est temps Colbalt. Temps de s'éclipser.

Le souverain tend sa main, pour la frapper contre celle du Makuta avec un son métallique. Enfin, l'heure de la fraternisation avec la Confrérie est venue. Qui l'aurait cru un jour possible ? Mais avant qu'il s'exécute, l'un de ses guerriers hurle quelque chose ; et soudain un craquement sinistre, le même que celui d'une armure brisée, et soudain douleur, la même que celle d'une personne transpercée. Colbalt baisse les yeux, et voit au milieu de sa poitrine un long tentacule – non, une chaîne - de nuit, constellé d'étoiles de flammes – du feu ? - par endroit, qui luit de façon malsaine. Il sent sa conscience qui s'échappe, comme de la vapeur hors d'une casserole au couvercle fendu, il sent ses membres envahis d'une torpeur mortelle, il sent l'Ombre qui le happe ; tombant en avant, il manque le poing de Shrecki, qui n'a toujours pas bougé, et s'effondre au sol, le goût du sang plein la bouche. Trois bruits sourds suivent. Du coin de l'oeil, Cobalt voit ses lieutenants d'élite, ses compagnons d'arme et de création baignant dans leur propre sang, le regard vitreux.

- Il est temps de s'éclipser Colbalt...De VOUS éclipser...Définitivement.

- P...Pourquoi Shrecki... ?

- Pourquoi ?

- Pourquoi...Pourquoi êtes vous venu nous exécuter comme du bétail... ? Mes amis...Mes camarades...Traître...Vous êtes un traître...Vous et toute votre espèce...Je ne vous pardonnerai jamais...Jamais vous m'entendez ?! Soyez maudit ! Karzahni vous emporte ! Je...Artakha...

Avant qu'il puisse achever sa phrase, la grande faux de Shrecki lui traverse la gorge. Dans ses derniers instants de conscience, il entend une dernière fois la voix du Makuta, qui résonne comme un lointain écho.

- Petit Toa ignorant...Votre Ordre sera jeté dans les cendres...Comme tous les autres...


*****

Vaisseau de l'Ordre Noir. Silence radio depuis plusieurs minutes. Les tirs s'interrompent sur la créature, le temps que les tourelles rechargent leurs armements. Un nuage sanguin s'est amassé tout autour de la Chose. Dans la tourelle de chacun, sur l'écran de visée, une petite fenêtre s'ouvre dans le coin supérieur droit. La figure casquée de Zéro réapparaît.

- La faille dont provenait notre Invité a été refermée avec soin ; ne vous inquiétez donc pas d'un autre...Mastodonte jaillissant dans la cité au nez et à la barbe de toutes nos protections. Concernant notre Hôte, j'ai reçu à l'instant toutes les données collectées par les systèmes du croiseur dans lequel vous vous trouvez...Les résultats pourraient vous déplaire...

La brume retombe ; tout autour de l'énorme bête, des excroissances rocailleuses se sont formées, veinées de fer. Visiblement, aucun des tirs n'a eut d'effet. Les "croûtes" tombent de la Chose, pour s'écraser sur les bâtiments en bas, dévoilant de nouveau la monstruosité dans sa forme habituelle. Le communicateur de chacun bip, d'une nouvelle information; un message court: "Artakha a annoncé le démantèlement de la Main. On lui a apporté les cadavres de Colbalt et ses lieutenants."

- Surveillez vos capteurs, reprend calmement Zéro. Cela vous évitera d'autres...Déconvenues; vos tourelles ont l'équipement adéquat pour bien des types de détection, faites en usage. Cette créature a forcément une séquence défensive, et à l'intérieur une faille exploitable. Je ne doute pas que vous saurez la trouver rapidement.
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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyMer 27 Nov - 0:16

Ils étaient des millions; des skralls bien sûr, mais également des glatorians, des vorox, dex agoris. Les habitants de toutes les principales cités de Bara-Magna réunis en ce jour non loin de Tesara - ou du moins, de ce qui avait autrefois été Tesara. Tous attendaient plus ou moins patiemment qu'il passe à l'action. Après plus d'une centaine de milliers d'années de guerre, il avait réussi.

Gladius se trouvait aux portes du Méga-village reconstitué. Derrière lui se trouvaient tous ses alliés les plus proches, ses frères et sœurs les plus fidèles. Takurak, Aqua, Epsilon, et Valae qui avait retrouvé son corps d'antant. Les guerriers qui n'avaient jamais douté de lui en tant que Chef, ceux qui lui avaient apporté leur aide même dans les situations les plus désespérées. Ils étaient fiers d'avoir pu combattre aux côtés du Seigneur Fantôme, tout comme ce dernier avait été honoré de mener les rebelles jusqu'à la victoire totale.

Ils avaient certes du passer une série d'épreuves toutes plus difficiles les unes que les autres, mais ils étaient finalement ressorti vainqueurs de ce cauchemar. Ils avaient tous les maux de la guerre: la souffrance, le désespoir, l'oubli, la violence, la colère et bien sûr la haine; mais en ce jour, ils savaient que ces pertes n'étaient rien par rapport à ce qu'ils avaient gagné. La Renaissance approchait à grands pas...

Vaincre l'Empire avait été la partie la plus difficile, mais les talents de stratège du Seigneur Fantôme et de ses loyaux conseillers avaient permis aux combattants de la liberté de prendre rapidement le dessus sur les innombrables Légions - les libérant une à une du joug de l'Empereur Fou, jusqu'au siège de Roxtus. La bataille avait été acharnée, et nombre de Frères étaient tombés au champ d'honneur; Gladius avait ressenti au plus profond de lui-même chacune de ces nombreuses morts comme s'il s'agissait à chaque fois de la sienne. En tant que Seigneur Fantôme, il était également le protecteur des peuples de Bara-Magna - tous, quels qu'ils soient. La guerre avait donc en fait été un sacrifice nécessaire à la libération de la planète des sables.

Après avoir tué Tuma de ses propres mains, Gladius avait ordonné à ses troupes d'investir la forteresse des Pics Noirs; dès lors, le Monde Agonisant tout entier avait été enfin libéré de la tyrannie. Les forces armées rebelles avaient reformé le Méga-village, puis récupéré la Source d'Energie cachée dans le volcan artificiel de la vallée du labyrinthe.

Ensuite, les Fantômes avaient abandonné Voya-Nui, laissant l'Ordre, la Confrérie et la Main d'Artakha reprendre le contrôle de ces terres. Renforçant significativement les défenses des Montagnes Quartziques afin d'empêcher toute tentative d'invasion, Gladius avait ensuite travaillé pendant plusieurs semaines avec les scientifiques de diverses factions pour trouver un moyen d'injecter son esprit directement à l'intérieur du Robot-Prototype.

Ayant autrefois été formé d'énergie pure, le Roi Spectral pouvait facilement agir sur sa propre conscience; à l'aide des ingénieurs de Metru-Nui, les Fantômes - notamment Aqua et Epsilon - avaient mis au point une interface neuronale qui permettait de transférer le schéma nerveux d'une entité biologique vers un système électronique. Gladius, doté de cette nouvelle technologie, allait donc devenir un nouveau Grand Esprit, et ainsi redonner vie à la Grande Désolation.

Le Seigneur Fantôme s'approcha du Point de Connexion qu'avaient établi les scientifiques rebelles, puis fit le vide dans son esprit; aussitôt, il sentit sa conscience sortir de son corps, être aspirée en direction du Méga-Village. Sa vision se brouilla, puis un énorme flash l'aveugla. Lorsqu'il rouvrit les yeux, le ciel lui faisait face. Il leva la tête, causant un vacarme assourdissant. Les craquements métalliques indiquaient que le métal avait un peu de mal à bouger après tant d'années passées dans l'immobilité la plus totale.

Gladius attendit quelques minutes que les innombrables habitants venus pour assister à la Renaissance s'écartent de lui, puis il se leva enfin. Se tenant totalement droit, il dépassait de très loin les basses couches nuageuses qui recouvraient les alentours de l'ancienne Tesara. Le ciel était d'un bleu plutôt sombre, tandis que les étoiles et constellations apparaissaient bien plus brillantes qu'à leur habitude. Le soleil inondait l'univers d'une puissante lumière dorée, irisant les nuages de superbes reflets jaunes.

Et à ses pieds, Bara-Magna était tout simplement magnifique, brillant de mille feux sous la lumière du soleil; le désert sans fin était coupé par de fines inclusions de diverses couleurs - noir et blanc pour les montagnes, vert pour les rares oasis - et de très fins liserés bleutés, les rivières qui parcouraient la surface de la planète des sables. Le monde agonisant était un véritable cimetière, mais un cimetière de toute beauté pour celui qui savait apprécier l'oeuvre de la nature - même lorsque celle-ci était morte.

Mais Gladius avait mieux à faire que d'observer le paysage; il écarta les mains de chaque côté de son corps monumental, puis sentit une puissance incroyable affluer dans son organisme gigantesque. La moindre parcelle de cette énergie sans limites aurait facilement pu désintégrer n'importe quelle forteresse qui protégeait tel ou tel territoire de la Grande Désolation. Le Seigneur Fantôme avait l'impression que chaque parcelle du Prototype risquait d'exploser à tout instant sous l'effet de ces courants d'une puissance infinie.

Il devait faire vite, car bientôt les systèmes risqueraient de devenir très instables - peut-être même jusqu'au point de non-retour. Gladius se concentra, modula l'énergie qu'il peinait à contrôler, puis laissa affluer ce gigantesque typhon de puissance.

A ses pieds, il sentit immédiatement le désert de Bara-Magna revenir de la mort. La Grande Désolation se remplissait de vie à une vitesse déconcertante; en une heure à peine - un temps qui avait paru durer quelques secondes - l'immensité de la planète désertique s'était vue recouverte d'un eco-système grouillant de vie. De là où il se trouvait, Gladius pouvait voir apparaître d'immenses tâches vertes et de diverses autres couleurs remplacer le jaune-brun du désert, jusqu'à le remplacer entièrement.

Grâce à son nouveau corps, le Seigneur Fantôme pouvait sentir cette nouvelle énergie vitale qui avait envahi toute la planète; il avait l'impression d'avoir créé un véritable joyau vivant, une oeuvre d'art d'une beauté singulière et unique. Il avait redonné vie à la Grande Désolation.

Il avait sauvé son peuple.

Gladius tourna ensuite la tête en direction de l'autre robot-univers qui se trouvait à la surface de Bara-Magna. Mata-Nui était toujours-là, assis et immobile sur les montagnes quartziques blanches. Que pensait-il, désormais ? Quelles pouvaient être les pensées d'un être si puissant mais également si passif devant les événements qui se produisaient à l'intérieur et à l'extérieur de son corps ?


*Ce n'est pas tous les jours que je peux voir une telle Légende s'accomplir, Fils de Guerre...*

Gladius n'avait jamais entendu cette voix; à la fois si profonde et si puissante, elle ne pouvait provenir que d'un Grand Esprit.

*Qu'allez-vous faire, désormais ? Nous ne pouvons pas rester ici - le moindre de nos mouvement risquerait de détruire des dizaines de cités en un instant.*

Mata-Nui ne répondit pas immédiatement, mais commença à bouger, se levant très lentement des immenses montagnes sur lesquelles il s'était assis. Il mit plusieurs dizaines de minutes à se mettre debout, afin de limiter au maximum les dégâts causés aux massifs environnants; cependant, lorsqu'il se retrouva entièrement redressé, il se révélait bien plus grands que Gladius.

*Il est temps... temps de partir. Ce monde, à partir d'aujourd'hui, est vôtre, peuple de Bara-Magna. Vous avez prouvé que vous n'avez plus besoin d'une intervention extérieure pour évoluer par vos propres moyens. Vous avez décidé de votre propre destin, et c'est parfait ainsi.

Fils de Guerre, vous pouvez être fier de ce que vous avez accompli. Je vais retourner sur Aqua-Magna, et m'occuper moi-même de mon peuple; je vais tenter de prendre exemple sur vous, et mieux protéger ceux qui se battent jour et nuit pour assurer mon bon fonctionnement. Peut-être nous reverrons-nous un jour - même si j'en doute.

Adieu, Fils de Guerre, et puisse le destin vous être favorable.*


Mata-Nui écarta lentement les bras, tandis qu'au sol le moindre de ses mouvements se traduisait par une secousse sismique; doucement, il s'éleva ensuite du sol, avant de prendre de la vitesse et de s'écarter rapidement de Bara-Magna. Puis, prenant la direction d'Aqua-Magna, Mata-Nui ne tarda pas à disparaître dans l'immensité de l'espace.

Dès lors, Gladius était le seul robot-univers présent à la surface de la planète. Ses sens décuplés lui permettaient de ressentir la moindre variation de pression autour de son corps, d'entendre tout ce qui se passait aux quatre coins de son monde renaissant. Il pouvait sentir le vent humide s'engouffrer entre ses jambes colossales, tandis que des nuages de pluie se formaient rapidement en de nombreux endroits de Bara-Magna.

Gladius sentait cependant son corps devenir de plus en plus instable, tandis qu'il avait de plus en plus de mal à maîtriser la Source d'Energie. Bientôt, le robot prototype subirait de nouveau le même destin qu'il y a plus de 100 000 ans auparavant; il explosait et serait dispersé à la surface de Bara-Magna. Ce cataclysme causerait sûrement d'immenses dégâts à l’écosystème encore fragile qui s'était organisé sur la planète.

Le Seigneur Fantôme s'éleva donc à son tour dans le ciel de Bara-Magna, quittant rapidement le sol de la planète. Il analysa rapidement différents emplacements disponibles, puis se décida pour le pôle sud du Monde Renaissant. Aucune source de vie n'était encore parvenue à s'installer en nombre dans ces étendues gelées et sèches, ce qui lui permettrait de causer le moins de dégâts possibles.

Lorsqu'il put atterrir sur ces terres désolées et complètement stériles, il s'allongea lentement sur le dos, contemplant le ciel une dernière fois. Les étoiles étaient si belles, brillant de mille feux sur l'étendue sombre du cosmos. Les nébuleuses et galaxies formaient des tâches colorées de toutes beautés, telles de fins tissus de lumière.

Puis le robot prototype explosa, libérant une énergie colossale qui fit fondre une bonne partie de la glace qui recouvrait le pôle sud; l'eau ainsi créée se déversa directement dans le cratère créé par l'éjection d'Aqua-Magna, créant un véritable océan. Gladius sentit sa conscience disparaître très rapidement.

Finalement, il avait réussi. Son peuple était en sécurité. Ses frères étaient en vie. Son honneur était sauf. Et même s'il devait mourir en ce jour, il était fier d'avoir pu accomplir son devoir, d'être arrivé au bout de sa destinée. Les Ténèbres emplirent rapidement son esprit, et bientôt le Seigneur Fantôme ne fut même plus en état de penser. Il commença ensuite à oublier des choses importantes: qui il était, quels étaient ses amis, son parcours. Il tombait dans l'Ombre, plus profondément à chaque seconde.

Puis, soudainement, un lumière intense apparut dans les Ténèbres. Un point lumineux, unique mais extrêmement puissant, accompagné d'une voix magnifique. Une voix qu'il connaissait très bien, mais qu'il avait oubliée lors de sa chute dans l'Ombre éternelle.


- Gladius !

- ... Mère ?

Gladius ouvrit de nouveau les yeux, tandis qu'une puissante lumière l'aveuglait encore. Mais il s'agissait cette fois du soleil, qui dispensait une chaleur agréable et réconfortante. Le Seigneur Fantôme était couché sur le dos, mais quelqu'un lui tenait la tête et se trouvait très près de lui. Il pouvait sentir le souffle de cette personne sur son visage.

- Hé ! Il se réveille ! Gladius ! Gladius !

Le Roi Spectral plissa les yeux pour mieux voir. Il reconnut enfin celle qui lui parlait. Une toa de la gravité, qui usait de ses pouvoirs pour réduire la pesanteur et permettre au guerrier de se relever plus facilement. Mais elle n'était pas seule. Autour du Seigneur Fantôme se trouvaient des dizaines de personnes. Il les connaissait tous. Ses frères d'armes les plus proches - Takurak, Aqua, Epsilon, Malum, Tarix, Vastus, et bien d'autres - ainsi que des dignitaires des rebelles. Il y avait également des civils, et des Spectres qui avaient abandonné leur armure lourde. Tous étaient là pour lui en ce jour, s'étaient attroupés autour de Gladius.

- Je... je suis en vie.

Valae serra fortement Gladius entre ses bras fins; ainsi collée sur le torse du Seigneur Fantôme, elle avait l'air bien plus frêle que d'habitude. Le Roi Spectral se releva doucement, s'aidant de la toa de gravité. Aussitôt, les rebelles qui l'entouraient se précipitèrent dans sa direction, hurlant de joie. Tous scandaient le nom du Seigneur Fantôme. Le nom de leur sauveur.

Valae s'approcha plus près du Roi Spectral, attrapant son bras pour pouvoir lui parler et se faire entendre sous le vacarme.


- Tu as réussi, Gladius. Après tout ce temps, toutes ces épreuves... tu as réussi.

- Non, Valae. Je n'ai rien gagné du tout. Du moins pas seul.

Nous avons réussi. Tous ensemble.

Et alors que Gladius rejoignait ses troupes pour préparer les peuples de Bara-Magna à la nouvelle vie qui les attendait, l'aube d'une nouvelle ère naissait à l'horizon. Une ère de paix, de richesse et d'espoir...

***

Un sourire s'étira sur le visage de Kharne lorsqu'il comprit que son adversaire serait bien plus difficile à vaincre que prévu. Apparemment, il pouvait faire apparaître une gaine de roche et de métal autour de son corps organique pour se protéger. Parfait... rien n'était plus appréciable qu'un ennemi qui savait faire durer le plaisir du combat. La proie parfaite était toujours celle qui permettait au prédateur de profiter longtemps de la chasse.

De plus, le guerrier sanguinaire était parvenu à créer une prison spirituelle très satisfaisante pour enfermer les esprits de Gladius et Valae, leur faisant croire qu'ils vivaient une existence toute autre, privée de souffrance et pleine de bonheur. Ainsi prisonniers d'un tel labyrinthe mental, ils ne lui causeraient plus jamais le moindre problème.

L'entité génocidaire pianota quelques secondes sur les commandes de sa tourelle, jusqu'à activer un scan en profondeur de son adversaire. Apparemment, ce dernier possédait de très nombreux mais minuscules "canaux" qui permettaient de faire affluer roche et métal concassés à la surface de son corps, avant de leur donner forme pour créer une véritable barrière protectrice.

Kharne changea donc de stratégie, et modifia les types de munitions avant de tirer à nouveau. Cette fois, il utilisa d'abord les canons légers pour propulser à grande vitesse des munitions explosives. Au contact de la bête, cette dernière émit comme prévu une petite plaque blindée. Cependant, lorsque la couche protectrice tomba au sol, le guerrier sanguinaire avait déjà envoyé l'ordre au Némésis - utilisant les codes de Gladius - d'utiliser ses trois canons thermiques à pleine puissance en direction de la zone ciblée par Kharne, toujours la vallée centrale. Poussés au maximum de leur capacité, les armes déversèrent une véritable tempête laser, ion et plasma combinée qui frappa le centre du monstre avec une puissance telle que l'onde choc rasa entièrement les bâtiments qui se situaient sous la créature; les bâtiments encore debout, les structures endommagées et les débris furent transformés en ruines d'obsidienne et de verre. Cependant, la stratégie semblait avoir porté ses fruits: la température incroyable avait également vitrifié la roche et le métal à l'intérieur-même des canaux qui permettaient à la Chose de se défendre en générant une couche protectrice.

Ainsi obstrués, les canaux étaient tout simplement devenus totalement inutiles. Kharne lança ensuite une séquence de tirs combinés du Sechât, du Némésis et de sa propre tourelle. L'instant d'après, le canon thermique refaisait feu de toute sa puissance sur la même zone, tandis que des centaines de canons tiraient sans relâche...

Kharne éclata de rire devant un tel déferlement de puissance et de violence.


- Je suis... au paradis !
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Rehad
Skrall philosophe
Rehad


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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyJeu 28 Nov - 13:50

La salle peu à peu se désemplissait des quelques guerriers restant, allant un par un suivre les agents de l’Ordre noir jusqu’à leurs tourelles. La contre-attaque était enfin là, personne ne voulait la raté, ils voulaient tous laissé leurs empreintes sur l’amas de chairs, pour un proche, pour un groupe, pour leurs villes ou pour leurs pathétiques plaisirs. Nui n’eut pour réponse à ses paroles qu’un simple sourire, narquois comme d’habitude de la part de la sœur, et un « Nous verrons biens ! » tandis qu’elle se retournait pour se dirigé vers Rehad.

Destiné cependant plus à elle-même qu’à son interlocuteur ou ceux qui écoutait indiscrètement cette conversation, une brise de ces propres pensés émergeas.
*Vous pouvez lire dans le présent, quand est-il du futur ? Voyez-vous seulement une infime partie des possibilités que ce monde à encore ? Ou bien ne voyez-vous que la vôtre ? Vous êtes tous comme moi capables de voir bien plus que le commun des mortels, mais vous ne voyez pas encore assez loin, je ne vois pas encore assez loin, personne à part Eux ne voit encore assez loin. Nous ne sommes que des pions manipulés dans l’ombre, et bientôt ceux qui tirent les ficelles se montreront, plus impitoyable encore qu’avant. Les prochains mois seront à coups sûr très amusant. *
Son esprit devînt à nouveau aussi impénétrable qu’il l’était, et elle continuait de regarder Rehad. Elle n’était là que pour lui après tout, elle serait déjà sur Bara magna, profitant d’autres spectacles macabres autrement. Ou bien peut être se serait-elle jeté dans la nuée, une ou deux fois pour sentir les crocs de ces ignominies contre sa peau fragile et douce. Cependant rien n’importait plus à ce moment pour elle que d’être auprès de Rehad. C’était à la fois une envie irrésistible, de la curiosité et l’ardeur des sentiments qu’elle ressentirait dans le futur à son égard qui la poussait aujourd’hui à rester auprès de lui. Elle savait de plus que cela ne durerais pas, une fois rentré sur Bara magna les deux êtres devraient à nouveau se séparer. Tel était la vie qu’ils devaient mener, et ceux jusqu’à la chute de Tuma, qui, quoi que le monde en pense arrivera un jour, lointain ou proche, cela était encore à déterminer. Après tout, personne n’échappe à la mort, et désormais l’empire n’avait plus de successeur. Les prochains millénaires promettaient d’être intéressants. Du moins pour les observateurs. Les acteurs de ces évènements seraient beaucoup moins enthousiasme. Il fallait encore que ces évènements voient le jour.

A son tour Rehad, une fois rejoint par la sœur Skrall se dirigea dans pas lent à travers le vaisseau. Tout était si froid. Si peu vivant. Même au cœur du désert, même dans les montagnes glacées des pics noirs, même dans l’ancienne forteresse Skrall où il perdit ses proches, même sous cette pile de cadavres, même dans le froid glacé à moitié mort, il n’avait ressenti une telle froideur dans le métal. Il ne sentait rien émanant du lieu. Malgré que les réacteurs emplissent les pièces d’une chaleur proche du désert de Bara magna, il ne sentait aucune énergie sortir des murs, aucun bruit, aucune âme dans ce métal glacé. C’était particulier. Cela venait peut être de lui ? Après tout, tous l’univers Matoran était fait dans du protodermis, et seul les couloirs de ce vaisseau lui donné cette impression. Alors qu’il tournait dans un coin pour changer de couloirs selon les indications de l’agent, le commandant de l’empire s’arrêta, s’appuyant contre le mur pour ne pas tomber. Il eut comme un déclic. Un souvenir qu’il aurait préféré oublier lui revint en mémoire, une certaine nausée l’envahi. Cette odeur de chair brûlé, ce bruit incessant de coups de feu, cette froideur dans tout ce qu’il regardait, ils les avaient déjà connus. Ce jour. Ce jour si particulier où il devint ce qu’il ait. La remonter soudaine de se souvenir lui fallait faire perdre connaissance, heureusement rattrapé par Aerellys. Cette dernière, par pudeur ne s’introduisit pas dans ce souvenir de Rehad. Elle savait parfaitement que le Skrall n’hésiterait pas à tuer toutes personnes ayant eu l’impudence d’effectuer cette acte, peu importe les répercutions. Il n’aurait eu aucune hésitation à la tuer, le nombre de fois nécessaire. Même elle n’osait pas pénétré dans cette partie de l’esprit du commandant Skrall. Elle prit cependant la peine d’atténuer ce sentiment de malaise qui planait sur l’esprit du commandant. Ses souvenirs étaient encore douloureux. Heureusement, car c’est sur ce souvenir, cette instant dans sa vie, que se construirait toutes la gloire, ou la déchéance, de Rehad. C’était l’amorce qui déclenchait le reste de la machinerie.

Finalement les deux Skralls arrivèrent devant une des nombreuses tourelles. Aerellys n’avait manifesté que peu d’intérêt pour elle, refusant d’en utiliser une. A quoi servirai-t-elle après tout ? Des balles illusoires ne seraient d’aucune utilité dans ces circonstances et elle préférait… Appuyer Rehad dans son action. Elle n’avait que peu d’intérêt pour ce genre d’arme qui n’avait rien d’excitant. Sentir sa propre lame sur son propre cou, prêt à l’arracher au moindre faux mouvement était bien plus intéressant pour elle. Le commandant allait s’assoir sur son siège quand la sorcière se tordit soudain de douleur. Elle sentit une force puissante lui déchirer la poitrine. Elle sentait son cœur mortel se contracter dans un effort surhumain, tandis qu’un flot de sensations envahissaient son corps. Un écran mental la sépara immédiatement instinctivement du reste du groupe, et elle se voyait désormais en train de recueillir et analyser ces informations. Une larme perla sur sa joue gauche. Elle sentait l’une des toiles se rompre peu à peu, l’un des fils craqua, et la force exercer sur les autres se démultiplia en conséquence. Un bruit de chaines, se rompant, puis s’effondrant contre un sol froid. Elle mit quelques secondes avant de sortir de sa torpeur. Sa gorge se serra étrangement, alors que Rehad se rapprochait suspicieusement d’elle. Elle sortit dans un murmure :

- Quelque chose ne va pas.

Rehad fit de nouveau un pas vers elle, s’arrêta alors qu’il était à moins d’un mètre d’elle, il la regarda alors qu’elle était de dos à lui, essayant de percevoir son expression faciale. La voix de la sœur skrall n’était pas la voix narquoise fluette et arrogante qu’elle arborait d’habitude, elle avait quelques choses de familiers au commandant impérial, le ton, l’intonation, quelques choses qui lui rappelait un passé lointain, cependant il ne put mettre le doigt dessus, comme si cette information avait été gardé dans un coin de sa conscience qu’il ne devait pas réveiller.

- Qu’est ce qui ne va pas ?
Elle se retourna et regarda Rehad avec un regard que le Skrall n’avait jamais vu. Elle était presque apeuré, comme un animal mis soudainement en cage, et ne comprenant pas ce qu’il se passait. Ses deux mains entourèrent alors son corps, s’accrochant solidement à un morceau des tissus de sa robe, créant une pression non négligeable sur les omoplates de la Sœur skrall.
- J’entends les chaines se briser lentement. Pourquoi ce brisent-elles ? Ce n’est pourtant pas le moment. Quelque chose ne va pas. La toile a été altérée. J’aurais dût avoir plus de temps. Elle ne doit pas se réveiller maintenant, tous n’est pas encore prêt à accueillir sa venue. Il y a encore tant de choses à faire et si peu de temps. Pour où commencer… Je dois… Je dois…
Le Skrall regarda le pathétique spectacle que donné cette animal blesser par l’invisible. En fermé dans ses propres illusions, ou était-ce la réalité du vrai monde ? Il soupira, s’assied sur le siège de la tourelle, et parla pendant qu’il observait avec intérêt les commandes.
- De quoi parles-tu donc ? La folie t’aurait vraiment éprise ? Reprend toi sorcière où tu finiras en pâtés pour Vorox.
La sorcière leva sa tête, se calma peu à peu, son regard était empreint d’une certaine mélancolie. Le commandant skrall remarqua la petite lame, à peine visible, si minuscule qu’il se demandait si s’en était vraiment une. Elle détendit alors ses bras, baissant par la même occasion la pression exercée sur elle-même. Elle fixa quelques secondes Rehad, les yeux dans les yeux. Elle se jeta ensuite sur Rehad, l’entourant de ses bras, collant sa tête contre la poitrine du Skrall d’élite. Ce dernier était sceptique, n’arrivant point à déterminer si elle jouait la comédie pour lui faire baisser sa garde, ou si elle était vraiment effondrée en larmes.
Après quelques secondes immobiles il soupira et repousser la femme Skrall. Aerellys s’assit donc sur le sol au pied du siège de la tourelle. Rehad essaya d’appréhender les commandes, tout en analysant le champ de batailles du regard. Il aperçut dans le ciel les deux vaisseaux des fantômes des sables. Il était à la fois rassuré en quelques sortes, et indigné par la naïveté de Gladius. Ce choix, de faire venir les deux croiseurs étaient une grand erreur stratégique. S’ils étaient détruits par cette créature, qui n’avait surement pas fait étalage de toute sa puissance encore, la situation risquait de devenir de plus en plus critique pour sa faction, en ouvrant un flan d’attaque difficilement réparable rapidement, une brèche dans leurs systèmes de défenses.
Depuis quand ce préoccupait-il du sort des fantômes des sables ? Le skrall appuya sur les commandes, réussissant à faire partir une salve de métal. Ce système de commandes ressemblait à celui que possédait la nouvelle arme de l’empire, basé sur les technologies volés l’univers matorans par les fantômes des sables, bien que ces tourelles ci possèdent un degré technique bien supérieur, et une technologie bien plus pointu, certain des principes essentiels restaient similaire. Une fois qu’il eut compris les principales commandes il commença à tirer, mais abandonna après plusieurs minutes. Une ou deux salves de moins ne feraient pas de grandes différences, c’étaient désormais la riposte de cette créature à l’agression qui devenait plus important. Il tourna sa tête de coter pour apercevoir du coin de l’œil Aerellys. Elle semblait s’être calmée et jouait à faire tourner son ombrelle sur son épaule. Il ne comprenait toujours pas ce qui c’était passé, ni ce que cela impliquait.


****

Un ensemble d’une dizaine de torches, disposés en cercle autour d’un magistral trône doré, plusieurs étendards aux couleurs écarlates étaient disposés dans la salle taillée à même la roche noire. Cette salle comportait deux portes, l’une massive en obsidienne en face au trône impériale, gravé de plusieurs symbole propre au Skrall, telle la carte du labyrinthe. L’autre, dos au trône, était assez grande pour faire passer des personnes de bonnes carrures, elle était cependant beaucoup moins massif et décoré.
Un personnage haut de plusieurs bio, et surpassant de plusieurs tête la plupart des autres personnes présentes arriva par un porte dos au trône, marchant à pas lent jusqu’au trône, puis dans un geste ample et lent s’assis sur le trône préparé en son honneur. Tout autour de lui plusieurs lieutenant de l’armée Skrall, dont les illustres Branar et Stronius, situé respectivement à sa droite et à sa gauche. L’imposant personnage regarda un par un les personnes présentes, les jugeant du regard, il devina par le simple état de leurs armures comment se portait les campagnes militaires de l’armée Skrall. Et il était satisfait par ce qu’il voyait. Apparemment, cette stupide guerre qui menaçait l’existence même des skralls, les mettant au bord de l’extinction allait finalement s’achever par leurs victoires. Les machines des grands êtres allaient finalement pouvoir être repousser durablement, et cela grâce au nouvelles armes de l’empire.
Après avoir passé au crible tous les soldats présents il leva le bras, aussitôt l’immense porte s’ouvrit révélant un Skrall de classe guerrière. Ce dernier s’avança de quelques pas, puis s’agenouilla, tendant une lettre cacheté du sceau des fantômes des sables. L’un des lieutenants fit un pas en avant et prit la parole.

- Soldat, qui vous à confier cette lettre ?
- Il s’agit de Glatorian et d’un Skrall appartenant aux fantômes des sables messires. Suite au mouvement suspect dans les étendues désertiques appartenant aux forces rebelles, mon unité a été envoyer pour rassembler des informations, ils sont venues d’eux même ce rendre. Ils prétendaient être des représentants d’un groupe de rebelles ayant pris le contrôle du grand désert. Ils nous ont confié cette lettre nous demandant de la porter de toutes urgences à l’empereur. Il demande également audience auprès de vous votre grandeur.
Le lieutenant regarda le subordonné avec un regard intéressé. Des rebelles se rendant ? Et demandant en plus audiences auprès du grand empereur Tuma ? C’était soi des inconscients, soit des fous l’empire n’avait aucune pitié pour les traitres !
- Où sont ces glatorians maintenant ?
- Nous les avons fait prisonniers, comme l’exige vos instructions messires. Ils sont en ce moment dans les geôles de Roxus.
Une voix rocailleuse s’éleva alors, une voix unique, reconnaissable entre tous, une voix que chaque Skrall connaissait. Celle de leur dernier empereur, dernier Skrall des classes dirigeantes, Tuma.
- Que dit cette fameuse lettre, soldat ?

Le skrall de classe inférieur s’exécuta, enlevant le cachet, il déroula le parchemin et lut à haute voix cette fameuse lettre. Lentement et assez fort pour que tous puissent l’entendre. Tous se turent à la lecture de cette lettre. Et une fois que le soldat eut finit de la lire, un silence presque religieux s’installa dans la salle pour quelques secondes avant que les discutions reparte de plus belle. Chacun essayait de comprendre la signification de ces mots, de trouver les pièges possibles, essayaient d’établir la meilleure façon de réagir. Tuma leva alors sa main, tous se turent. Ce message était un changement majeur dans la stratégie de prise de contrôle des Skralls. Un groupe non négligeable aurait fait une rébellion dans les rangs des rebelles, ils auraient pris le contrôle du grand désert et de ses forteresses, et souhaiteraient, « réintégrer » les rangs Skralls. Essayait-il de sauver leurs vies, après avoir entendu parler des nouvelles armes capables de repousser les baterra eux même ? Ou alors un éclair de lucidité les aurait frappés ? Ou peut-être était-ce juste un piège grossier ?
- Branar. Vous irez dans les prochains jours à Tesara, demandez de quoi renforcer l’Hecatonchire, je demanderai à ce qu’on vous préparer une bourse adéquate. Stronius, demandez à vos hommes de reprendre contact avec Rehad dans les plus brefs délais. Informez le de la tournure des évènements et faîtes le revenir une fois ses objectifs accomplis. Faîtes revenir l’Herackes et le Ragnörd du front, laissez cependant le Gunwald sur notre frontière nord. Quant aux prisonniers vous en relâcherez un seul en lui transmettant ce message pour son « groupuscule » : Nous prendrons positions dans 2 semaines, si vous êtes capables de survivre jusque-là, peut-être nous épargnerons vos vies. Avec un peu de chances ils s’entretueront. Enfin contactez nos espions aux seins des rebelles et exiger un rapport immédiat sur la situation.
L’empereur se saisit de son imposante épée, faisant cogner le pommeau contre le sol ‘’Exécution ! ‘’. Tous se mirent immédiatement au travail. Branar, Stronius et d’autres lieutenants sortirent de la salle pour répondre aux ordres de leurs seigneurs, les autres allaient préparer leurs troupes, inspecter le matériel, aiguiser leurs armes. Un nouveau combat se rapprochait. Bientôt, Bara magna brillera en totalité sous un insigne rouge !

****

Alors que le nuage de poussières commençait à disparaître, Rehad commença à regarder de nouveaux la créature massive, se détournant d’Aerellys. Celle-ci avait fini par se relevait, et se tenait maintenant derrière le siège de Rehad observant d’un œil le commandant Skrall, et de l’autre l’insanité volante qui terrorisait Metru Nui. Elle n’avait plus dit un mot depuis sa crise, elle-même essayé de de comprendre. Les choses avaient changé, bien trop vite. Les pions commençaient à s’agiter, trop rapidement pour que cela soit naturelle. Ce makuta n’avait pas le pouvoir, du moins pas pour l’instant, pour perturber à ce point les prévisions de la sœur Skrall. Cela était donc liée soit à cette créature d’outre monde, soit Il s’apprêtait à bouger en personne. Les choses évoluaient, et pas dans le meilleurs des chemins possibles. Sur le coin du viseur apparait zéro, délivrant son message quelques secondes à peine avant que la brume ne se dissipe et ne laisse apparaitre la même évidence, aucun des tirs d’aucun des trois croiseurs n’eurent à présent d’effet, cependant la créature ne contre attaquait toujours pas. Un autre message provenant cette fois du communicateur du commandant, annonçant le démantèlement de la troisième faction de cet univers. La main d’arthaka elle-même venait d’être démantelée. D’une voix plus grave que d’habitude, Aerellys pris la parole.
- C’est beaucoup trop de choses à la fois pour que ce soit une simple coïncidence, tu ne penses pas Rehad ?
- Si tu me sors que tu as tous manigancés je ne te croirais aucunement.
Un petit sourire amusé se dessina sur le visage de la sœur Skrall. Si seulement cela pouvait être aussi simple. La sœur Skrall commença de nouveau à étendre son esprit aux alentours, réussissant à capter celui de Gladius, ou plutôt celui de Kharne. Le Glatorian avait changé radicalement de personnalité en si peu de temps. Etait-ce l’une des répercussions de ce qu’elle avait ressenti plus tôt ? Comment un être comme Gladius pouvait changer autant en si peu de temps… Ce genre de changement de personnalité se passait habituellement beaucoup plus lentement, comme cela avait été le cas pour Ikinat. Toutes ces perturbations ce sont déroulés dans le même temps. La dissolution de la main, la déroute des fantômes, l’apparition de cette chose dans l’univers matoran... Et les chaînes se brisant peu à peu. Quelqu’un tirait les ficelles dans l’ombre, là où nulle ne pouvait voir. Ou bien était-ce juste que la mort devenait ironique ?
- Non, c’est beaucoup plus gros que ça. Peu importe celui qui a manigancé tous cela, il est hors des parties de la toile que je peux observer.
Le commandant Skrall resta un instant à fixer les débris de métaux s’écroulant lamentablement sur le sol dévasté de la cité des légendes. Il finit par répondre après que la principale croûte de roche et de métal se soit aplatie misérablement.
- Et qu’en est-il de se Zéro ? Sais-tu la moindre chose utile sur lui ?
- Rien que tu ne saches déjà.
Le Skrall soupira. Même cette Skrall n’en savait pas plus sur le mystérieux Zéro, ou bien elle refusait de le lui dire. Le commandant repassa en revue les différents capteurs à sa disposition. Des capteurs thermiques, énergétiques… Peu importe comment la créature était constitué, il était peu probable qu’elle puisse se défendre en continue sous 360°. Elle devait donc laissé des failles sur son système défensif à un moment ou à un autre, un point plus faible qu’un autre que l’on pourrait possiblement enfoncé. Il ne s’agissait pas d’être puissant, mais précis. Il réussit en usant de différents capteurs, à trouver ce qu’il pensait être une sorte de faille, un point plus faible que les autres dans le blindage de métaux, de chairs et de protodermis du monstre volant. Il désactiva l’aide au visé, pour pouvoir tirer plus librement, et surtout être plus précis, et essaya de tirer un maximum sur le point sensible qu’il pensait avoir repéré. Derrière lui, Aerellys faisait tourner son ombrelle sur son épaule.

- Aux faîtes, qu’à tu fais dans les souterrains, sorcière ?

Aerellys arrêta de faire tourner son ombrelle quelques instants, prononça quelques mots inaudibles, puis la refis tournoyer sur son épaule, faisant danser les motifs et broderies des tissus de l’objet aussi sombre que sa robe.

- Disons que… J’ai rendu visite à une amie.

****

Une pièce, vide et froide, aux limites floues, plongé dans l’obscurité constante depuis des milliers d’années. Le silence pourrait être absolu, si un bruit léger, à peine audible pour une oreille non entrainé, un bruit de respiration, régulier et aussi flou que cette endroit, aux frontières des royaumes invisibles, ceux régis par des puissances grandioses et malveillantes. Le respiration se fait moins régulière, entrecoupé de bruit de maillons, claquant l’un contre l’autre entre eux, puis de métal, se fendant sous la pression. Vînt alors une douce lumière, de couleur jaunâtre, les lumières forment des motifs ressemblant à des ruines antiques, datant des premières civilisations matorans, peut être plus loin encore. On devine avec un peu plus d’attention que c’est symbole ne sont pas dessiner sur une surface plane et lisse, mais sur une chose mouvante, un amas de matière vivante. La chose se lève peu à peu, sortant de sa torpeur, peu à peu la matière semble prendre forme, ou peut-être en avait-elle déjà une ? Peut-être est-ce juste les ombres qui se dissipent, laissant apparaître cette silhouette ? Une carrure mince, féminine, de taille approximativement similaire à celle d’une toa. Des reflets, bleu, jaune et blanc se dessine, dévoilant plus précisément la silhouette, la couleur de son armure ferait penser, pour un matoran, à une utilisatrice du pouvoir de la foudre. Bientôt les lumières commencent à s’éteindre, peu à peu, les différents symboles cessent d’illuminer faiblement cette étendue de vide. Elle était seule, dans le noire, dans le froid, sans repère, sans mémoire, juste avec la conviction qu’elle devait marcher si elle voulait vivre, si elle voulait exister autre part que dans cette frontière flou entre le réelle et l’irréelle. Alors elle marcha. Elle sans même savoir ce qu’elle était, ce qu’elle faisait là, pourquoi elle le faisait, elle marchait. Puis elle entendit un bruit, le bruit des armes, le bruit des lames. Un sentiment commença émergé en son sein. Elle ne pouvait définir ce sentiment, elle ne savait pas que ce sentiment était la nostalgie, elle ressentit alors le besoin irrésistible de se rapprochait, alors elle marcha encore. Le vide peu à peu laissa place à de long couloir, tout aussi noire. L'un des nombreux couloirs souterrains sous la cité des légendes. La matière commença à prendre forme autour d’elle, et le bruit du fer se fit plus proche.
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Tanika

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MessageSujet: Re: [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event).   [Le Colisée] Attaque sur Metru-Nui (Event). - Page 3 EmptyDim 1 Déc - 23:29

La fumée se dissipa, après les très nombreuses salves de tirs sur la créature, il était enfin temps d'évaluer le nombre de dégâts que les membres des diverses faction ont causé sur le monstre. Et à la grande stupeur de tous et de toutes, l'armure de la créature était intacte. Du moins c'est ce que tout le monde pouvait voir après que la bestiole se soit débarrassé de la coque superficielle qui la recouvrait. C'est cette même coque composée de roche et d'acier qui a encaissé tout les assauts. Trop endommagée, la créature s'en débarrasse alors pour laisser place dessous à une nouvelle coque de rochers et de métaux complètement neuve. « impensable » c'est ce que certains pouvaient se dire après toutes les forces déversés sur le monstre, il est toujours debout, et pire encore, en pleine forme. Ce sont plusieurs milliards en unité énergétique qui ont été déversé sur lui et il n'a absolument rien senti. Néanmoins, la créature titanesque n'a toujours pas daigné contre-attaquer. Personne ne savait quand elle allait le faire mais tous doutait que ses premières contre-attaques seront dévastatrices, autant que les coups qui lui ont été infligés jusqu'à maintenant. *bien, voilà un ennemi à ma hauteur, ce combat est de plus en plus intéressant, tant mieux, j'aime pas quand c'est trop facile * C'est ce que se disait Cordax, toujours dans sa tourelle, il pianotait sur la console de sa tourelle pour activer lui aussi un scan profond du monstre et ainsi révéler sa composition. La créature était bien organique et il semblerait qu'elle aie le pouvoir de muer très rapidement, régénérant ainsi périodiquement son armure extérieure. Il fallait donc trouver un autre moyen de la toucher, car les attaques touchant sa peau rocheuse ne lui feront rien. Il faudrait impérativement que les attaques des croiseurs touchent le cœur du monstre, celui qui est entré par la faille dimensionnelle avant que celui ci ne se crée une armure avec les matériaux qui l'entourait. Mais comment faire, telle était la question.
Soudainement, un chasseur jetrax passa à grande vitesse à côté de la tourelle de Vorona. La psionique eu le temps de reconnaître le pilote après un bref regard dans le cockpit, il s'agissait d'un toa de l'Ordre. Un simple soldat de service dans les rangs de l'armée de l'air de Tanika. Le plus étonnant c'est que ce toa fut l'un d'entre eux qui a été suivit psychologiquement par Vorona alors que les deux étaient à la forteresse de Daxia.

Un jour, le toa avait avoué à Vorona, jusque là sa psychologue qu'il n'avait pas très confiance en le travail des spécialistes de la psychiatrie ou du social.
-je vois ce que vous voulez dire, et en effet, certains ne font pas très bien leurs travaille car ils sont plus concentré sur leurs salaires plus qu'autre chose, mais tous ne sont pas comme ca, il s'avère que si certains sont payés au nombre de patients traité, ce n'est pas mon cas, si je le fais bien, je serais payée en conséquence et jusqu'à présent, je n'ai jamais eu aucun retour négatif, vous pouvez avoir confiance en moi
Le toa finit par lui avouer ses soucis, et de toute façon, même ceux qu'il n'avouait pas, elle pouvait les voir dans son esprit. Il avoua qu'après avoir échappé de justesse à la mort, il avait alors une peur bleue de mourir. Il était donc devenu thanatophobe, une phobie assez difficile à supporter quand on est un guerrier chevronné en pleine guerre.
-je comprends tout à fait ce que vous pouvez ressentir. Personne n'a envie de mourir surtout dans la souffrance, c'est une peur qui est logique et qui touche tout le monde, et puis c'est aussi lié à une peur de l'inconnu, ne pas savoir ce qu'il y a après la mort, se rendre compte de la tristesse que cela provoquerait à vos proches et bien plus, mais rassurez vous, il vaut mieux relativiser. L'une des règles fondamentale de notre univers est la Destinée, celle que nous donne Mata nui à notre naissance. Dites vous simplement que votre mort viendra seulement quand votre destinée en a décidé ainsi. Mais la destinée insinue aussi que chaque être a un rôle à jouer dans ce monde avant de connaître le trépas. Mata nui vous aidera à survivre même face à tout les dangers tant que ce n'est pas encore votre heure de mourir. Il s'avère moi même, j'ai rencontré la Mort en personne (elle posa son bras sur le bureau et lui montra les marques qui lui restait du combat mené dans les souterrains de Bara-magna) et je suis toujours de ce monde, ce n'était pas encore mon jour de mourir, mais je comprends tout à fait qu'il reste toujours cette crainte en vous du fait qu'on ne peut pas savoir quand sera l'heure pour nous de rendre l'âme.

La thérapie dans le bureau de Vorona à Daxia avait bien duré trente minute à tout casser et aujourd'hui, alors que l'action bat son plein, voilà qu'elle voit ce même toa foncer droit sur le monstre avec son chasseur personnel. Il n'aurait jamais fait ca si en ce moment il était toujours atteint de sa phobie. Peut être se dit il que étant en danger, si ce n'est pas aujourd'hui que sa mort doit arriver, Mata nui le sauvera, alors autant prendre le risque. La psionique s'était peut être dit que son soin mental avait peut être trop bien fonctionné.
-je vais vous le trouver, le point faible de ce monstre
Le vaisseau tourna autour du monstre, il passa dessous, tira quelques missiles qui s'écrasèrent et explosèrent entre les tentacules sans pourtant faire de dégâts supplémentaires, puis il se plaça à diverse endroit pour tirer sur plusieurs parties du corps de la bête, essayant de voir si il s'agissait d'un potentiel point faible. Peut être qu'il va effectivement mourir, aspiré par la créature, mais au moins, cela donna une nouvelle idée à Vorona qu'elle s'empressa de mettre en oeuvre. Elle effectua elle aussi un scan complet du monstre, mais cette fois pour trouver toute les ouvertures et orifices de l'ennemi. Ce truc devait bien avoir une bouche ou un anus. Elle chargea son arme et tira une nouvelle salve de trois balles qui filaient droit vers l'ennemi avec un éclat bleuté, mais les balles, au lieu de s'écraser bêtement contre la coque, ce qui serait inutile, se transformèrent lors de leurs course. Des ailes leurs poussèrent et elles prirent la forme de corbeaux. Les balles ainsi transformé en volatiles fait d'ombre volèrent autour de la bête pour trouver elles aussi un point faible exploitable ou même une ouverture dans laquelle entrer pour exploser à l'intérieur même de l'organisme du monstre, ce qui lui ferait inévitablement de gros dégâts. La vortixx tira une nouvelle rafale, puis une autre. La créature devra donc réagir face à ca, mais elle doutait fortement que ceci ne serait pas suffisant.

En ce moment même, dans la tourelle de Tanika, la toa était toujours entrain de tirer, mais ses tirs se stoppèrent. En effet, en voyant le message de zéro, elle avait fondu en larme. Zéro venait d'avertir à tout le monde que la Main a été dissoute par Arthaka et que Colbalt, son ami, seigneur lui aussi était mort et que son corps avait été retrouvé. La situation s'était vraiment bien empiré pour les protecteurs de Mata nui et comme l'avait dit Nui, le monde sombre peu à peu dans les ténèbres. L'Ordre de Mata nui se retrouve alors seule face aux skralls ainsi qu'à toute menaces extérieures. Tanika sentait que les prochains mois serait très difficile à supporter. L'ordre devra faire avec, hériter un maximum des richesses que possédaient leurs alliés de la Main. Mais au delà de l'aspect stratégique, La toa du plasma pleurait quand même la mort de ses alliés.
Mais il semblerait que Tanika ne soit pas la seule qui soit accablée par la défaite de ses alliés. Cordax, tout en tirant avec sa tourelle, remarqua quelque chose de bien étrange. Le makuta observait la tourelle de Gladius et ses tirs avaient changés. Ce n'était plus la même cadence de tir, plus la même stratégie d'assaut, plus les mêmes calibres utilisés pour les balles tirées. En bon guerrier qui se respecte, et connaissant bien les armements, le makuta savait bien que la manière de se battre reflétait l'esprit de celui qui combat, et rien qu'en regardant les tirs de la tourelle de Gladius, il sentait qu'il avait entièrement changé, d'un instant à l'autre. Cordax ouvrit alors le canal de communication interne à l'Ordre.

-Vorona, je sens que quelque chose à changé chez Gladius, quelque chose ne tourne pas rond, est ce que tu peux me confirmer ca ?
-je suis occupée sur ma stratégie, en ce moment, répondit elle, mais je pense pouvoir le faire.
Elle étendit alors son esprit pour capter celui de Gladius, qui alors portait un nouveau nom : Kharne. Déjà ceci était vraiment étrange pour la psionique qui ne s'y attendait pas.
-je ressens... de la colère... du désespoir... de la vengeance.... une envie de combattre et une envie de tuer, une envie d’éviscérer aussi...
-vive l'Empathie, mais c'est étrange, ca ne ressemble pas du tout à l'état d'esprit normal de Gladius, lui qui est un guerrier normalement honorable, droit, juste, honnête, et qui veut le bonheur de ses semblables et qui fera tout pour aider ses proches.
-je pense savoir pourquoi il est comme ca, Cordax.
déclara une voix qui venait d'au dessus de lui. En effet, Stenrak venait d’atterrir sur le toit de sa tourelle. Le makuta se demandait toujours comment le glatorian était arrivé là.
-les fantômes sont en déroute. Les skralls prennent le dessus, Gladius doit se sentir si déprimé, maintenant que son projet tombe à l'eau et que ses frères ne sont plus en sécurité nulle part comme il le redoutait depuis tout ce temps. Mais dis moi, est ce que tu pourrait pas faire un tir chargé sur cette partie de la créature ? ça serait sympa de ta part.
Le glatorian montrait une toute petite partie du corps du monstre, en bas de celui ci, vers les tentacules. Il y avait une petite lueur, quelque chose brillait à la surface de la coque. Le makuta ne savait pas pourquoi il fallait le faire mais il le fit. Il chargea un tir puissant avec son canon gros calibre et fit feu. La balle énergétique fonça et explosa exactement au bon endroit. Les rochers de la carapace se sont brisé et la chose brillante tomba elle aussi dans le vide. Elle s'écraserait certainement comme tout les rochers en contrebas, dans les rues de la cité dévastée.
-merci, je te revaudrais ca.
Le glatorian sauta, le makuta se disait qu'il était fou et qu'il sautait dans le vide sans moyen de pouvoir voler, mais c'est là que le natif de Bara magna sortit alors des ailes de métal de son dos qui lui servent à planer, juste histoire de ne pas s'écraser contre le sol comme une crotte.
Quand à Cordax il continuait de tirer, même si il doutait réellement de l'efficacité de ce qu'il faisait puisque la seule solution qui s'offrait encore à lui, c'était tirer encore et encore sur diverses parties du corps du monstre ennemi en espérant trouver un potentiel point faible. Il se disait aussi que les matorans allaient vraiment être super embêtés à reconstruire entièrement la cité, après tout ce qui s'est passé jusque là.
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