[Vallée du Labyrinthe] Le début d'une terrible guerre...

La plupart des villes de l'Univers étaient assez agréables, il fallait l'admettre. Nolmus regarda à nouveau le tas de chair entre ses mains. De la viande extrêmement rare – et prisée pour sa saveur. Son attention revint ensuite à son ami revendeur, Sylax. Ce dernier était tout aussi étonné que lui de la trouvaille ; mais il n'avait vraisemblablement pas les moyens de lui proposer un échange honnête,  tant l'article en question atteignait des sommes astronomiques aux enchères. Bien sûr, il lui faudrait quelqu'un de compétent pour l'aider. Nolmus avait quelques connaissances de cuisine, il fallait bien se débrouiller après tout, mais il ne voulait pas gâcher l'aliment en le cuisinant d'une façon inappropriée. Il poussa un soupir désespéré.

- Il nous faudrait un véritable chef cuisinier pour être sûrs de notre coup, ajouta-t-il sur un ton plus encore déconfit.

Les chefs cuisiniers étaient plus durs à trouver encore que les guerriers compétents ; si les seconds ne courraient pas les rues, les premiers étaient presque aussi rares que la viande qu'il tenait entre ses mains, c'était dire !

- Bon. Combien de temps est-ce que je peux la conserver encore, avant d'avoir à la cuisiner ou la vendre ? Réclama Nolmus

- Eh bien...C'est un aliment très rare. Donc je pense que tu peux compter facilement une bonne semaine, si tu la conserves dans un endroit frais bien sûr, dit Sylax en se grattant le front.

Nolmus émit un petit sourire en hochant de la tête. Une semaine, c'était peut être une bonne durée pour trouver un cuisinier. Pour l'heure, il pouvait retourner en mission. Il avait entendu que des essaims de Nui-rama avaient causé pas mal de dégâts dans une forêt environnante, et même qu'il y avait un Nui-Jaga avec. Les rumeurs, Nolmus avait appris à s'en méfier, mais, après tout, qui savait ? Les ailes de Nui-rama se vendaient à un prix plutôt intéressant, et les Nui-Jaga possédaient une Essence qui était idéale d'après certains forgerons pour lustrer les armes. Nolmus effleura le pommeau de son épée, accrochée dans son dos. Il en faudrait sans doute beaucoup pour la sienne, hélas, car la lame était assez large, et à double tranchants. Mais il ne faisait aucun doute qu'un artisan expérimenté pourrait lui affiner un jour son arme ; mais il s'était fait au poids plutôt imposant de l'arme, et en tirait même toute sa rapidité paradoxalement. Mais le plus étonnant devait être ce manteau qu'il avait acquis après avoir vaincu la Créature dans la première zone. Peu importe à quel point il était déchiré, il semblait être capable de reprendre sa forme originelle seul. Quelque chose de bien étonnant, c'était sûr.

Nolmus sortit de la petite ville, plutôt tranquille à cette heure de la journée. Le monde s'était un peu calmé. Les plus belliqueux s'étaient emparés des zones en dessous, pour tenter d'imposer une forme d'autorité. Par exemple, un espèce de royaume de Toa de glaces s'était formé, qui voulait s'étendre à tout le monde connu. Bonne chance avec ça ! Ils n'étaient même pas capables de vaincre les Créatures des zones supérieures, de la poudre aux yeux leur autorité. Bref. Après avoir marché le long d'une plaine verdoyante, Nolmus s'arrêta à l'orée d'une petite forêt. C'était sans doute là que se cachaient les monstres, pas vrai ? Les Nui-rama étaient des animaux dangereux à approcher directement, car ils avaient une bonne perception de leur environnement. Et parfois, vous pensiez n'en affronter que trois ou quatre, et cinq supplémentaires jaillissaient d'on ne sait où, ce qui devenait très vite problématique. Même les animaux les plus faibles ne pouvaient être sous estimés en larges groupes ; trop de voyageurs étaient morts en commentant cette erreur. Nolmus mit à jour sa carte dans son interface au passage, en y ajoutant cette forêt. Il y avait des gens qui se spécialisaient là-dedans, en parcourant le plus de distance partout dans les zones, puis qui revenaient en ville pour vendre leurs cartes complétées à des prix plus ou moins exagérés. Mais ça ne faisait pas de mal parfois de le faire soi même.

Pour l'heure, Nolmus commença à faire preuve d'autant de discrétion que possible. Son manteau, aux propriétés si étonnantes, semblait presque l'aider dans sa tâche, comme fondant dans le paysage, glissant sur chaque plante au lieu de s'y accrocher. Nolmus se figea. Dans une petite clairière, il avait entendu du bruit. Pas des Nui-rama toutefois, cela ne ressemblait pas au bourdonnement des insectes. Tout en continuant à être le plus furtif qu'il lui était permis, glissant entre les plantes accroupis, Nolmus arriva enfin à une distance raisonnable, d'où il pouvait voir et entendre ce qui se disait. Le groupe qui était là était...C'étaient en majorité ceux avec qui il avait affronté la première Créature. Il avait bien fait de ne pas surgir tête baissée, sinon il n'aurait récolté que des insultes sans doute. Peut être qu'il y était allé un peu fort, aussi. Mais il était préférable de détourner la haine de tous les Solitaires innocents. S'il pouvait porter un peu le chapeau pour alléger les autres, ça n'était pas plus mal ; lui s'en moquait après tout, de toute l'affaire de gloire et d'honneur que les autres Toa semblaient chérir au dessus de tout. Du reste, le groupe en question semblait se chamailler. En captant quelques bribes de conversation, il semblait clair qu'il était question de qui tuerait ou ne tuerait pas le Nui-Jaga, et qu'il fallait absolument quelqu'un pour distraire les Nui-Rama pendant ce temps. Le Toa soupira intérieurement. À tous les coups, personne ne se proposerait dans le groupe pour distraire les insectes.

- Et ton ami Solitaire n'est pas venu avec toi cette fois ? Demanda l'un des membres du groupe à une forme engoncée dans un manteau rouge, accroupie au sol. Le sang de Nolmus ne fit qu'un tour. Tsuna ?

- Ami ? Nous n'avons que collaboré à quelques occasions parce que la situation le réclamait. Ne vous trompez pas, je suis moi aussi une Solitaire. Et vous disiez qu'il faudrait un minimum de deux personnes pour distraire et vaincre les Nui-rama, non ? Répondit-elle d'une voix calme en se levant. Elle marcha alors vers le buisson où se dissimulait Nolmus. Non, elle ne pouvait pas l'avoir trouvé si facilement quand même, pas avec son manteau, pas quand il était aussi immobile qu'une pierre. Il sentit une main se refermer sur son col et le tirer hors des plantes, puis le traîner sur le sol, et croisa le regard amusé de Tsuna, qui se tourna ensuite vers leurs « hôtes ».

- Voici votre seconde personne. Avec ça, vous pourrez bien vous occuper comme vous le voulez du Nui-jaga, pas vrai ?

Tous les regards se firent hostiles lorsqu'ils virent Nolmus. Il entendit certains murmurent « Usurpateur ». Bah, il l'avait bien cherché après tout. Tsuna le fit se lever de façon assez autoritaire.

- Fait pas cette tête lui murmura-t-elle. Moi non plus ils ne me voient pas d'un très bon œil. Enfin, certains essaient de me séduire, puisque je suis une des rares femmes guerrières de la région. Mais dans l'ensemble je subis un peu les mêmes réflexions que toi. En attendant où t'étais passé ? Cela doit faire plusieurs semaines que personne t'avait vu en ville...

- P...Pardon dit Nolmus, se sentant obligé de se justifier. J'étais parti à la recherche d'une créature assez puissante, et sur le chemin du retour j'ai trouvé un aliment rare.

- Rare... ? Rare comme quoi, dit Tsuna à mi-voix.

La curiosité illuminait son regard. Visiblement ce n'était pas par simple politesse ou volonté d'entretenir la conversation qu'elle demandait. Elle voulait vraiment savoir de quoi il s'agissait. Avant que Nolmus puisse répondre, les groupes commencèrent à se mobiliser. Tsuna se retourna vers lui, et lâcha de sous sa capuche :

- Ne t'y trompe pas. Je collabore uniquement avec toi à nouveau pour ce combat.

Nolmus, qui avait dégainé son épée depuis, lui jeta un regard ironique, et tout en montrant la lame :

- Ah, euh, je vois. À quoi ça sert, ce que je tiens là ?

Tsuna, sans même une hésitation, fit quelques pas vers lui, puis lui colla un sévère coup de poing sur le crâne. Une douleur fulgurante traversa la tête de Nolmus, qui lâcha son arme, et mi riant, mi souffrant, commença à tenir sa pauvre tête endolorie.

- Aïe...Ça fait mal...Répondit-il en fermant les yeux.

- Contente toi de suivre le groupe sans traîner, rétorqua Tsuna sur un ton mordant.

- On s'y met, on s'y met, dit-il d'une petite voix. Il entendit Tsuna souffler d'un air faussement indigné, puis s'éloigna. Nolmus rouvrit les yeux, puis ramassa son épée. Faisant quelques moulinets avec, il prit ensuite le chemin que tout le groupe suivait. Selon la carte, ils déboucheraient bientôt sur une très grande clairière. Comme il y réfléchissait, le groupe arriva effectivement à l'endroit indiqué. Au centre de cette dernière, assoupi, un énorme Nui-Jaga. En bordure, proches des arbres, plus d'une cinquantaine de Nui-rama, qui rampaient sur le sol ou se tenaient en vol stationnaire à un demi bio de ce dernier, provoquant un bourdonnement rapidement agaçant.

Tsuna lui jeta un regard, et Nolmus comprit immédiatement où elle voulait en venir. Ils devaient passer immédiatement à l'attaque et mobiliser le plus de Nui-rama sur eux pour que le reste du groupe puisse se concentrer sur le Nui-Jaga. Mais il aurait fallu s'y prendre correctement, pour ne pas être submergés non plus par la cinquantaine d'insectes immédiatement. De ce simple échange de regards, les deux s'étaient compris parfaitement. Le combat pouvait commencer.


***

Ils étaient là. Tous assemblés. La Confrérie avait mobilisé la moitié de ses bataillons de Rahkshi pour cette opération, en d'autres termes pas moins de dix huit bataillons des créatures plus un bataillon d'élite. Au total, c'était plus d'une centaine de Rahkshi qui avançaient au pas, dans leurs armures d'acier sinistre. Le point de rendez-vous était aux abords de la vallée. Les troupes de l'Ordre de Mata Nui elles-mêmes avaient accompagné durant tout le voyage celles de la Confrérie. Le contraste entre les deux était fascinant : car l'Ordre avait également rallié la plupart de ses guerriers, outre des robots. La Confrérie, elle, n'avait amené que des Rahkshi. Ainsi, pendant le trajet sur la planète des Sables, les troupes de l'un étaient vivantes, plaisantaient pour détendre l'atmosphère, et même se liaient d'amitié, là où celles de l'autre étaient un mur froid qui ne s'exprimait pas. Plus fascinant encore, il semblait que les chefs respectifs des deux organisations étaient à l'image de leurs serviteurs : Tanika, pleine de vie, prompte à s'exprimer, proche de ses hommes, et Shrecki, dissimulé sous son casque inexpressif. Sous son manteau, on devinait à présent le cliquetis d'une armure. Si cette dernière était lourde, le Makuta n'en montrait rien ; sans doute avait-il équilibré la masse de matière à sa convenance grâce à la capacité de métamorphose propre à ceux de son espèce. Quoi qu'il en fut, les deux factions avaient marché côte à côte. Les ordres étaient pour l'Ordre de mener une guerre face aux Skralls.

Néanmoins, dès qu'ils s'étaient retrouvés à Iconox, les guerriers avaient été mis au courant de la vérité : les Skralls n'étaient pas les ennemis, mais des alliés. Ils pourraient traverser Bara Magna sans soucis, jusqu'à leur véritable cible, la vallée du labyrinthe, et en son sein, le premier ennemi qui allait décider de si oui ou non ils vivraient un autre jour : le Séide Etreinte.

Shrecki n'avait que très peu d'informations sur ces nouveaux séides. Leurs identités étaient totalement inconnues. Leurs pouvoirs, ainsi que les troupes qu'ils commandaient, étaient également un mystère total.


Ainsi, la glorieuse coalition se tenait là, sur ce sable chaud, et sous un soleil de plomb. Les armures Rahkshi luisaient faiblement. D'un côté se tenaient les troupes de Rehad, noires, et de l'autre celles de Tanika, aux schémas bleus, or, pourpre, une variété qui dénotait de la multitude qui composait l'Ordre. Les deux chefs avaient, par ailleurs, rejoints Shrecki en avant. Derrière ce dernier se tenaient six Rahkshi, tous de couleur différente. La crème de la crème, des Rahkshi de niveau six, le plus puissant pour cette espèce, sans une intervention extérieure.
Après s'être un instant entretenu avec Rehad et Tanika sur la marche à suivre, le Makuta se tourna ensuite vers les troupes. Un silence placide était tombé.

- Je ne me perdrai pas en discours. L'ennemi qui se cache au sein de cette vallée est le séide du nom de Etreinte. Un des serviteurs du Maître, parmi les neuf plus redoutables. Aucun d'entre vous n'a combattu le Protectorat. Soyez sur vos gardes. Rien de ce que vous aurez pu entendre jusque là ne peut vous préparer à ce qui nous attend là bas. N'espérez pas non plus revenir tous sains et saufs.
Je ne peux rien vous recommander. J'ai combattu un séide par le passé, en duel. Mais cela ne signifie pas que, parce que je vis toujours, j'en suis sorti victorieux.
Ne vous reposez pas  un instant, ne relâchez pas votre attention, pas même une seconde. Pas tant qu'une chose là-bas en bas continuera à vivre.
La procédure sera simple. Nous progresserons à un seul point : ou la vallée du labyrinthe ou le grand volcan, mais en aucun cas nos troupes ne se sépareront-elles pour investir les deux. Une fréquence a été établie afin que la communication entre les troupes soient facilitées. Toute information que vous jugez comme importante, partagez la. Les légions de Rahkshi que vous entourez en ce moment ne sont agressives qu'envers les ennemis. Il s'agit de Rahkshi de désintégration, de champ de stase, de gravité et d'explosion....Ne restez donc pas au milieu lors de leur offensive, et tout se passera pour le mieux.
Une fois la zone capturée, nous frapperons immédiatement au cœur : la forteresse des Grands Êtres. C'est sans doute là que se trouve notre ennemi.
Il est la priorité absolue. Mais votre rôle, troupes, est d'occuper ses suivants. L'impératrice Tanika, le général Rehad ainsi que moi même nous occuperons d'affronter le séide. Telles sont vos consignes.

Tanika, Rehad, dit-il ensuite, voici deux amplificateurs psioniques. Prenez en un. Ils sont équipés d'un module pour pouvoir être portés directement au niveau du visage. Ne vous inquiétez pas, ils sont équipés de façon à ce que vous puissiez en faire usage ; simplifiés pour les êtres non-psychiques. Ils ne fonctionnent que dans un sens ; de vous vers la cible. Une sécurité empêche qu'une cible les utilise comme intermédiaires vers vos pensées. Rehad, prenez en un supplémentaire, vous devez bien avoir un homme dans vos rangs à qui vous voudriez en confier. De même Tanika. Je pense que le Skakdi sous vos ordres, s'il rejaillit, pourra nous aider.

Les effets exacts qu'il aura, je ne saurai le prédire exactement. Mais je pense qu'ils nous seront utiles.


Il s'agissait de petits dispositifs qui tenaient dans la paume gantée du Makuta. Il y en avait au total quatre. Le design n'était pas recherché, c'était avant tout un concentré de technologie, et s'il n'était pas esthétique, il était en tout cas miniaturisé à l'extrême, sans doute par soucis de discrétion. Là-dessus, Shrecki laissa les deux autres s'exprimer: lui apportait la touche désabusée et réaliste, les directives que chacun suivrait presque inconsciemment...Mais Rehad et Tanika apporteraient le ciment à ses briques, l'espoir dont les guerriers - Rahkshi exceptés - avaient besoin pour continuer à avancer. Il les laissa s'exprimer, et imprima mentalement dans l'esprit de tous les Rahkshi les consignes  Puis les troupes se mirent en mouvement, prêtes à l'assaut.


[Note: Les amplificateurs psioniques seront bien entendu de véritables objets. Rehad, Tanika, ajoutez donc à votre inventaire un amplificateur psionique. Les effets sont inconnus pour l'instant.]

Parmi les guerriers de la légion Skrall mobilisé pour cette opération, seul une centaine allait en réalité rejoindre les combats. Les autres étaient mobilisés sur trois principaux autres fronts, Iconox pour parrer une éventuelle contre-attaque du Protectorat via l’UM, Tesara à la frontière avec les dunes de la trahison, et Tajun, région la plus au sud de l’empire presque entouré par les forces de l’armées des ombres Roxtus plus enfoncé dans les terres devraient théoriquement être à l’abri tant que ces trois places fortes tenaient bon. Cependant elle été toujours gardés par l’un des 4 colosses de métaux de l’empire. Les guerriers d’élites choisis, pour affronter le protectorat lors de cette première bataille décisif, par le commandant Rehad lui-même qui avait revêtu, non pas l’armure rouge impériale mais une armure bleu turquoise aux couleurs de son écharpe, couleur de l’ancienne légion de Devos, avait rejoint les armées de l’ordre et de la confrérie. La moitié des Skrall présent avait déjà un nom, l’autre moitié allait sans doute en acquérir un, s’il survivait à cette bataille bien entendu. Derrière l’armée noire et rouge, le char d’assaut indomptable, Hecatonchire suivait bruyamment l’armée, prêt à créer une brèche grâce à ses puissants canons. Rehad avait fait concevoir une copie des bombes qu’utilisaient jadis ceux qui se faisait appeler « Fantômes des sables ». Il transporté l’explosif avec lui dans une mallette résistante aux chocs. Le signal d’activation sera envoyé via une fréquence spécifique dont seul le commandant Skrall avait la connaissance. Les trois armées, réunis pour une alliance temporaire contre un ennemi commun, le plus grand de tous, Le Maître et son protectorat des ombres. L’un des guerriers, n’ayant rien d’autre à faire que de trouver un nom pour cette alliance trouva le nom d’Ordre dernier. Finalement le nom du Dernier Ordre fut accepté à par la majorité des Guerriers présents.

Cette armée hétéroclite s’avançait main dans la main dans le désert. Les Rahkshi, froid et impassible, les Skrall sérieux et disciplinés et les agents de l’ordre soudés et entrainés, rejoignant peu à peu l’entrée de la vallée des Grands êtres où avaient été construisent l’une de leurs forteresses et le labyrinthe pour lequel la vallée portait son nom. Cette vallée avait appartenu aux grands êtres, puis au Skrall après le fracassement, encore bien après elle servit de base d’opération aux fantômes des sables, et elle est maintenant l’une des zones contrôlées par le protectorat. Et peut être aujourd’hui, changerait-elle à nouveau de propriétaire. L’armée s’arrêta prêt de la vallée, pour recevoir les dernières indications avant que la féroce bataille ne commence. Shrecki après s’être entretenu avec les deux autres leaders de l’opération avait expliqué la marche à suivre aux guerriers présents. Puis il confia les appareils, sur lequel reposait la stratégie du Dernier Ordre, à Rehad et Tanika. Rehad ferma les yeux un instant sentant au travers des trous de son casque le vent chaud du désert souffler sur sa peau. Il était revenu là où tout avait commencé. C’est dans ces lieux, dans les massacres qui eurent lieux dans ces murs que le despotisme de Tuma avait transformé les Skralls en cet empire belliqueux. C’était dans ces vallées que les Skralls avaient rencontrés les baterra, C’étaient en ces vallées que Devos avait été tué. Rehad ouvrit les yeux, ceux-ci éclairé d’une teinte nouvelle de rage et d’ambition. Revenir ainsi sur ces terres était pour le Skrall lourd de sens.

- Moi Rehad, commandant de l’empire Skrall, main gauche de Tuma. 1er Lieutenant du défunt Skrall de classe dirigeante Devos. Je fus présent lors de la défaite Skrall qui eut lieux ici. J’assistai à la mort de tant des nôtres en ces lieux, tués par les créations des Grands êtres. Je fus l’un des derniers à fuir sur l’ordre de mon seigneur et ami qui se sacrifia pour son peuple. Frères Skralls ! Ce n’est plus les créations des Grands êtres que nous affrontons aujourd’hui mais la corruption d’un seul. Il est temps pour nous de laver l’affront faîtes à notre race il y a de cela des centaines de milliers d’années en ces lieux ! De laver cette corruption putride qui pollue ce qui reste de notre monde autrefois luxuriants et glorieux ! Il est temps pour nous de reprendre ce qui nous a été pris il y a des milliers d’années. Vous êtes la dernière légion Skrall, celle de Tuma. Votre rôle et le mien est de laver l’affront faîtes à notre race toute entière il y a de cela des centaines de milliers d’années, en ces lieux ! Nous ne devons, nous ne pouvons perdre en une terre où tant de Skrall sont mort au combat. La défaite n’est pas tolérable, le recul n’est pas tolérable, la seul possibilité que nous ayons est de réussir. Cependant nous ne sommes pas seul pour cette bataille, nous combattons côte à côte avec l’ordre et la confrérie, tous deux issues de ce monde construit par les grands êtres. J’ose espérés que vous comme eux, le temps d’une bataille, partagerez sans méfiance l’ivresse du combat pour le bien de nos peuples respectifs. Nous sommes le Dernier Ordre, peut être dernier espoir de ce monde à l'agonie. Il est hors de questions que je revois le massacre que j’ai vu en ces lieux. Tâcher de rester en vie et de nous apporter la victoire !

Le commandant recula alors, laissant Tanika galvaniser ses troupes à son tour. Le commandant vérifia une dernière fois le tranchant de son épée, chargea les balles de son pistolet puis installa le dispositif d’amplification donné par le Makuta, chose qu’il ne pourrait surement pas faire dans le feu de l’action peu habitué qu’il était à la technologie de l’univers Matoran. Puis lui comme toutes ses troupes et comme l'Hecatonchire se mit en mouvement. Vers un destin peut être funeste.